Les Vertébrés ¾ Les poissons ¾ Les mammifères marins z z z Ordre des cétacés. Ordre des pinnipèdes Ordre des siréniens ¾ Les reptiles ¾ Les oiseaux Les poissons Classification Les poissons ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ Plus anciens vertébrés apparus sur terre il y a environ 500 millions d’années. Ce sont des animaux aquatiques. Ils utilisent des branchies pour extraire l’oxygène de l’eau. Ils se propulsent grâce à des nageoires de nombre, forme et position variable Ils vivent dans toutes les mers et à toutes les profondeurs à des températures de +40° à -3° Morphologie ¾ Bien qu’ils se présentent sous diverses formes, les poissons ont en commun un certain nombre de caractères essentiels, pas toujours apparents. ¾ La forme de leur corps, couvert ou non d’écailles, correspond à une adaptation plus ou moins poussée à leur mode de vie. Le squelette ¾ ¾ ¾ Il est organisé autour d’une colonne vertébrale formée de nombreuses vertèbres. Elle est osseuse ou cartilagineuse. Les nageoires paires ou impaires servent à la propulsion ou à la stabilisation, sont supportées par des rayons durs ou mous, chez les poissons osseux, par des baguettes cartilagineuses chez les sélaciens. La peau ¾ ¾ Certains poissons, comme les anguilles, congres, baudroies, etc. ont la peau lisse, mais la plupart des poissons ont le corps recouvert d’écailles. Elles ont un rôle protecteur et peuvent également participer à l’hydrodynamisme du poisson en facilitant sa pénétration dans l’eau. Les écailles ¾ Chez les poissons primitifs comme l’esturgeons, elles sont constituées de plaques dermiques épaisses « écailles ganoïdes ». ¾ Chez les poissons cartilagineux, elles se présentent comme des sortes de petites dents enchâssées dans la peau, un peu comme du papier de verre. ¾ Chez les poissons osseux elles ressemblent à des minces lames disposées comme les ardoises d’un toit. ¾ ¾ ¾ ¾ Les écailles grandissent durant toute la vie du poisson et s’accroissent par la périphérie, inégalement suivant les saisons. Les stries qui résultent de ces cycles sont visibles et permettent de déterminer l’âge. Les poissons à rayons mous ont des écailles lisses, à bord arrondi « les écailles cycloïdes » Les poissons à rayons épineux ont des écailles au bord dentelé dont la surface apparente est couverte de petites aspérités « les écailles cténoïdes » La respiration ¾ ¾ ¾ ¾ Les poissons utilisent l’oxygène dissous dans l’eau. L’eau pénètre par la bouche, aspirée par les mouvements volontaires ou réflexes de l’animal, ou grâce au courant généré par son déplacement (requins) Elle passe ensuite par les branchies qui permettent au sang de se charger en oxygène et de se débarrasser du dioxyde de carbone issu du métabolisme. Puis elle ressort par les ouïes, opercules rigides chez les poissons osseux et les fentes branchiales chez les poissons cartilagineux Circulation - Température ¾ Les poissons disposent d’un appareil circulatoire avec un cœur doté d’une seule oreillette et d’un seul ventricule. ¾ La plupart des poissons ont une température interne proche de celle de l’eau. ¾ Certains comme le requin blanc peut maintenir sa température interne quelques degrés au-dessus de celle de l’eau. L’appareil digestif ¾ Les poissons possèdent de grandes facultés d’adaptation et sont inféodés à un régime alimentaire spécifique. ¾ Tous les régimes alimentaires sont distribués en fonction des espèces. ¾ La forme de leur bouche est fonction de ce régime. ¾ Ils disposent d’une vessie natatoire remplie de gaz et reliée à l’œsophage, ce qui les aide à varier leur flottabilité. Les organes sensoriels La ligne latérale ¾ ¾ ¾ La vue, l’ouie et le toucher existent chez le poissons avec de nombreuses adaptations et une efficacité variable en fonction de leur adaptation à leur environnement. La ligne latérale plus ou moins visible va des deux côtés du corps, de la tête à la queue. Cet organe permet au poisson de capter les vibrations,basses fréquences et ondes de pression, ce qui les renseignes sur l’approche d’éventuels prédateurs. Les organes sensoriels Les fossettes olfactives ¾ Situées en avant des narines chez les poissons osseux ¾ Situées en avant de la bouche chez les sélaciens Les organes sensoriels Perception des champs électriques ¾ Chez les requins et les raies, les ampoules de lorenzini, petites ouvertures autour de la bouche dont on pense qu’elles permettent la perception des faibles champs électriques générés par les contractions musculaires des proies, même enfouies dans le sol La reproduction Distinction mâle et femelle ¾ Tous les poissons sont munis de glandes génitales ovaires ou testicules. ¾ Les caractères sexuels des poissons osseux sont peu apparents, sauf en période de reproduction. ¾ Quelques espèces peuvent présenter un dimorphisme sexuel visible. La reproduction ¾ Beaucoup de poissons osseux sont hermaphrodites, changeant de sexe en fonction de l’âge et de la composition du groupe ¾ Les protogynes naissent femelles, certains deviendront mâles en vieillissant, d’autres resteront femelles toute leur vie (labres et mérous) ¾ Les protandriques naissent mâles et deviennent femelles (daurades, saupes et de nombreux sparidés) Les hermaphrodites synchrones ¾ Ils sont à la fois mâles et femelles ¾ Ils produisent simultanément œufs et spermatozoïdes et pratiquent une fécondation croisée avec un autre partenaire Les autres… ¾ Ils sont comme nous, ils sont mâles ou femelles dés la naissance La fécondation ¾ ¾ ¾ La fécondation est externe, la femelle dépose ses œufs dans un nid d’algues, une anfractuosité du sol ou les colle sur un support, rocher, coquillage, où le mâle vient les féconder. Chez les pélagiques les œufs et le sperme sont lâchés en pleine eau. La plupart des poissons benthiques surveillent les œufs jusqu’à l’éclosion des larves pour éloigner les prédateurs. Les cas particuliers sont nombreux ¾ ¾ Les apogons incubent les œufs dans leur bouche. Chez les hyppcampes et les syngnathes, la femelle pond ses œufs dans la poche ventrale du mâle ou ils seront fécondés et gardés jusqu’à l’éclosion. L’apogon Le syngnathe Reproduction chez les cartilagineux ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ Le mâle présente deux organes copulateurs, issus d’une modification des nageoires pelviennes, «les ptérygopodes » Il n’en utilise qu’un à la fois. L’accouplement a lieu de façon saisonnière, la fécondation interne donne lieu à plusieurs modes de gestation, interne ou externe. Certains requins comme la roussette, holbiche ou le requin cornu…, pondent des œufs enfermés dans de solides capsules en forme de vis, ou munies de filaments, qui servent à les fixer aux algues ou gorgones. L’embryon se développe seul et sort de son enveloppe au bout de quelques mois, apte à se débrouiller pour se défendre et se nourrir. La roussette Ponte Le fishwatching Patrick Louisy Les poissons des fonds rocheux La mendole Castagnole Sar commun Dorade royale Vieille Crénilabre paon Girelle paon, femelle Crénilabre Girelle paon, mâle Le barbier Serran écriture Mérou Serran chevrette Le bar, le loup Tacauds Corb mostelle Lieu jaune baliste murène Congre blennie tripterygion Rouget barbet chapon gobie sublet girelle crénilabre saupes Rascasse pulpeuse sole dragonnet Raie pastenague Raie torpille Gobie à lèvres rouges razon roussette baudroie Saint-pierre denti Les mammifères marins Ordre des cétacés Ordre des pinnipèdes Ordre des siréniens Les oiseaux LES REPTILES