Démarche qualité et Gestion des risques endoscopie finalisé

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Démarche qualité et
gestion des risques : le
traitement et la
traçabilité des
endoscopes
Unité d'Enseignement 4.8.S6
"Qualité des soins,
évaluations des pratiques
IFSI de Colmar le 17 mai 2017
1
2
Constat
Endoscopie digestive 9RCH, Pôle Ambroise Paré
Dr DENIS Médecin chef de médecine A
Mme TROESCH Cadre de Pôle
6 PH
2 secrétaires
8 IDE
1 AS
Plage d’activité:
8h à 17h, du lundi au vendredi
garde le samedi 8h-12h
Le traitement et la traçabilité des endoscopes
17 mai 2017 IFSI Colmar
3
Définitions
 Endoscopie

exploration visuelle d’une cavité par
l’intermédiaire d’un tube optique muni d’un
système d’éclairage appelé endoscope ou
fibroscope
 Endoscope

matériel complexe avec des cavités
creuses, thermosensible, à usage multiple,
non stérilisable
4
Indications


Permet de visualiser, en accédant par les voies
naturelles, à certaines parties de l’organisme, afin
d’établir un diagnostic ( visionner, prélever par
biopsie…) ou de traiter une maladie (ablation de
polypes, pose de prothèse œsophagienne dans le
cadre du tumeur envahissante, sclérose de
varices œsophagiennes…)
Utilisation d’un endoscope jusqu’à 250 fois par
mois/5000 actes/an en endoscopie digestive au
HCC
5
Règlementations















Circulaire DHOS/E 2/DGS/SD 5 C n° 2003-591 du 17 décembre 2003 relative aux
modalités de traitement manuel pour la désinfection des endoscopes non
autoclavables dans les lieux de soins
Circulaire n° 591-12/03 – traitement manuel des endoscopes non autoclavables
Circulaire DHOS/E2/DGS-SD5C/2003/N° 591 du 17/12/2003 pour le manuel : le guide
d’utilisation des laveurs désinfecteurs d’endoscopes DGS/DHOS, CTIN de novembre
2003.
Lettre –circulaire DH-EM1 90-7262-07/098
Guide CTIN-11/03-utilisation des LDE
Guide CTIN - mars 2007- traçabilité en endoscopie
Guide GPEM/SL
Guide CTIN – 06/04 – ent. Manuel endo. Dig.
Instruction N° DGS/r13/2011/449 du 01/12/11 (relative à l’actualisation des
recommandations visant à réduire les risques de transmissions d’agents transmissibles
non conventionnels lors des actes invasifs)
Normes européennes EN ISO 15883 (technique spécifique et méthode d’évaluation)
AFSSAPS
UHH: procédure CLIN chapitre 7 n°16
HAS: Check-list «sécurité du patient en endoscopie digestive»
Fabricant: recommandation à l’usage et au traitement Olympus/TBS des
endoscopes
Critères HAS pour la certification et audit national
6
Les risques (1)

Infectieux


Utilisation en zone colonisée/risques de
contamination
Bactéries
 Salmonelles, helicobacter pylori, mycobactéries



Clostridium difficile
Virus


Spore bactériennes
Hépatite B et C, HIV
Prion:

maladie de Creutzfeldt Jakob
7
Les risques(2)

Le patient




Erreur de patient-identitovigilance
Préparation du patient incomplète ou
inadaptée ( bilan, préparation digestive,…)
Risque infectieux non signalé ( prion, …)
Le matériel


Contamination d’un endoscope
Endoscope ou matériel associé cassé lors d’une
intervention, avec risque de dommage grave
pour le patient
8
Problématique
 Comment
assurer la mise à disposition
d’un endoscope non infecté pour
chaque patient dans une situation de
production intensive et être en capacité
de tracer le lien endoscope/patient?
9
Hypothèses
 Hypothèse

Avoir du matériel performant et des agents
compétents et rigoureux pour la
désinfection des endoscopes
 Hypothèse

1:
2:
Etablir un process patient- endoscope avec
la mise en place de contrôle sur les étapes
critiques
10
Hypothèse 1: Avoir du matériel performant et
des agents compétents et rigoureux pour la
désinfection des endoscopes

Le parc d’endoscopes


Gestion partagée équipe biomédicale, médicale,
fabricant, UHH, fichier de suivi
Le matériel de désinfection

Gestion et maintenances




Lave endoscope: fabricant, électricien
Osmoseur : fabricant, fluide
Matériel associés : fabricant, biomédicale, PGREL
Les compétences paramédicales


Formation initiale : IDE, IBODE, AS
Formations complémentaires : congrès, UHH
11
Hypothèse 2 : Etablir un process patientendoscope (1)

Le patient



En amont
 Recueil d’information médicale et paramédicale
 ATCD, bilan pré opératoire
 L’information au patient
 Le consentement éclairé
 Préparation pré opératoire du patient
 Planification du rendez vous
 Constitution du dossier patient ( check list, bilan, bon
d’examen…)
Sur le plateau technique
 Planification du passage du patient en fonction du type
d’intervention
 Adapter les effectifs en regard de l’activité
 Contrôle en salle (identité, cahier de sécurité …)
Retour au domicile ou unité de soins ( UCA ou hospitalisation
conventionnelle)
12
Hypothèse 2 : Etablir un process patientendoscope (2)

L’endoscope

Le circuit
13
Hypothèse 2 : Etablir un process patient- endoscope
(3)

La désinfection de l’endoscope manuel

Pré traitement en salle, test d’étanchéité


éviter que les salissures ne sèchent et n’adhèrent au matériel (essuyage externe,
aspiratio-insuflation des canaux)
1er nettoyage :

Eviter le séchage des souillures et la formation du biofilm, abaisser le niveau de
contamination de l’endoscope (action mécanique par brossage, écouvillonnages,
irrigation des canaux et action physico chimique dD, 10 minutes

1er rinçage:

2eme nettoyage :



Eliminer les matières organiques et toute trace de dD (rinçage abondant à l’eau,
irrigation des canaux)
Désinfection: acide peracétique:


Abaisser le niveau de contamination et éliminer les souillures résiduelles (action
mécanique et physico-chimique)dD, 5 minutes
Rinçage intermédiaire:


Eliminer les salissures et les résidus de dD
Détruire ou inactiver les micoorganismes par immersion et trempage dans un
désinfectant bactéricide, virucide, fongicide, mycobactéricide et sporicide
(immersion totale + irrigation des canaux), 5 minutes
Rinçage terminal

Réduire le risque toxique en éliminant le désinfectant, sans modifier le niveau de
désinfection atteint (rinçage abondant et séchage)
14
Etablir un process patient- endoscope (4)

La désinfection de l’endoscope en lave endoscope





Pré traitement et écouvillonnage des canaux avant la mise
en machine ( test d’étanchéité)
Mise en machine et lancement du cycle ( qui doit
comporter toutes les phases obligatoires)
Fin de cycle: sécher l’endoscope
Archiver le ticket de traçabilité
Après 12 heures de stockage: cycle de désinfection rapide
en machine
15
Etablir un process patient- endoscope (5)

La traçabilité

Traçabilité de chaque étape de désinfection:




Traçabilité endoscope/patient



Traçabilité dans le dossier patient ( cahier de sécurité …)
Traçabilité dans le courrier médical adressé au médecin
traitant: identifiant endoscope ( n° série, modèle, n° interne)
Traçabilité de la vie des endoscopes:


Ticket lave endoscope machine et manuel
Fiche de traçabilité HCC
Traçabilité logiciel informatique Endobase + lave
endoscope
fichier de suivi cadre/biomédicale GMAO/UHH ainsi que le
fabricant et prestataire maintenance
Le matériel associé


Traçabilité armoire ESET, filtres, produits de désinfection…
Traçabilité matériel stérile ou à usage unique
16
Traçabilité désinfection
Traçabilité machine
17
Conclusion


La traçabilité est une part importante du travail de
l’infirmier(e) en général et en endoscopie
digestive plus particulièrement. Elle garantit la
sécurité des patients.
Les documents étant archivés de 10 à 30 ans, il
convient donc d’avoir une grande rigueur de
travail afin de sécuriser au mieux la prise en
charge du patient ainsi que le travail de l’infirmier
et de l’opérateur.
Bibliographie

Maîtrise du risque infectieux lié a l’entretien du
matériel d’endoscopie – Biotech – Germande2007.

Guide DGS/DHOS, CTINILS – mars 2007: Élément
d’assurance qualité en hygiène relatifs au
contrôle microbiologique des endoscopes et à
la traçabilité en endoscopie.

Audit CLIN 2016
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