Un résultat de convergence des algorithmes parallèles asynchrones

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Université Mohamed 1er
Faculté des Sciences
Département de Mathématiques
et Informatique
Un résultat de convergence des algorithmes
parallèles asynchrones
Application aux opérateurs maximaux fortement
monotones
Abdenasser BENAHMED
1
Plan
 Problème
 Méthodes directes / itératives pour le calcul numérique
 Algorithmes itératifs synchrones
 Algorithmes itératifs asynchrones
 L’algorithme général
 Résultats de convergence
 Notre résultat
 Application aux opérateurs monotones
 Cas spéciaux
 Conclusion
2
Problème
 La modélisation de beaucoup de phénomènes conduit à la résolution
d’une équation du type
f(x) = 0 , x E
(1)
E espace vectoriel
 Équation qu’on peut écrire sous la forme
x = F(x) , x E
(2)
Les solutions de (2) sont appelés points fixes de F
E = Rn
3
Méthodes directes / itératives pour
le calcul numérique
 Méthodes directes :
 calculent la solution exacte en un nombre fini d’étapes
 gourmandes en mémoire (dimension n => stockage n3)
 Méthodes itératives (séquentielles) :
p
 évaluent la solution par approximations successives : xp+1 = F(x )
 moins gourmandes en mémoire
 plus facilement parallélisable
 Exemple de 2 processeurs expliquant le déroulement des algorithmes
parallèles synchrones et asynchrones
4
Algorithmes itératifs synchrones




Les processeurs commencent la même itération au même moment
Les échanges de données sont réalisées à la fin d'une itération
Beaucoup de temps morts entre les itérations (périodes d’inactivité)
Dégrade considérablement les performances des algorithmes parallèles
phases de communication
et d'attente
phases de calcul
Processeur 1
Processeur 2
1
1
2
2
3
3
4
5
4
5
x1
6
6
x2
temps
xi
p+1
p
p
= Fi (x1 , x2 ) i=1,2
5
Algorithmes itératifs asynchrones
 Les processeurs ne calculent pas forcément la même itération à un instant t
(pas de synchronisation)
 Ils effectuent leurs itérations sans tenir compte de l'avancement des autres
(pas d'ordre de calcul)
 Il n'y a plus d'attente des données venant d'autres processeurs pour commencer une
itération
 Il n'y a plus de temps morts entre les itérations
Processeur 1
1
Processeur 2
1 2
2
3 4
3
4
5
6
5
7
6
8
x1
7
8
x2
temps
xip+1 = Fi (x1s1(p), x2s2(p)) i=1,2
6
L’algorithme général :
Décomposition de Rn
  processeurs
 chaque processeur communique avec les autres processeurs de façon asynchrone
pour envoyer et recevoir des données
 Rn = Rn1 x Rn2 x … x Rn
,
n1 + n2 + … + n = n
 x  Rn
x = (x1,…, x) , xi  Rni
7
L’algorithme général :
Produit scalaire et normes
x = (x1,…, x) et y = (y1,…, y)
 Chaque Rni est muni
du produit scalaire euclidien
de la norme associée
(.,.)i
1/2
||..||i = (.,.)i
 L'espace Rn sera muni

du produit scalaire
(x,y) = ∑ (xi ,yi)i
i=1
de la norme associée
et de la norme uniforme
||x|| = (x, x)
1/2
||x|| = max{ ||xi||i , 1 ≤ i ≤  }
8
L’algorithme général :
Définition
 F est une application de Rn vers Rn
 L’algorithme parallèle asynchrone associé à l’application F est défini par
(3)
 J(p) est une suite de sous-ensembles non vides de {1,…, }
 si(p) sont des entiers inférieurs à p indexant des itérations antérieures à p
9
L’algorithme général :
Définition
(3)
 Cet algorithme décrit le comportement d'un processus itératif exécuté de
façon asynchrone sur une machine parallèle comportant  processeurs.
A chaque itération p + 1, le ième processeur calcule xip+1 en utilisant (3)
 J(p) est l'ensemble des composantes mises à jour à l'itération p (stratégie
de composantes)
 ri(p) = p si(p) représente le retard éventuel dû au ième processeur lors du
calcul du ième bloc à l'itération p
10
L’algorithme général :
Définition
(3)
 Comment s'est développé cet algorithme au cours des années passées?
11
Résultats de convergence:
Chazan & Miranker (1969)
 Pour résoudre le système linéaire Ax = b où A est une matrice
symétrique définie positive sur Rn
 Problème linéaire de point fixe
 Mise à jour d’une seule composante
 Retards bornés
 Application contractive
12
Résultats de convergence:
Miellou J.C. (1975)
 Généralise le résultat de Chazan & Miranker sur deux niveaux
 Problème non linéaire de point fixe
 Mise à jour de plusieurs composantes
 Retards bornés
 Application contractive en norme vectorielle
13
Résultats de convergence:
Baudet G. (1978)
 Généralise le résultat de Miellou
 Problème non linéaire de point fixe
 Mise à jour de plusieurs composantes
 Retards non bornés
 Application contractive en norme vectorielle
14
Résultats de convergence:
El Tarazi M.N. (1982)
 Plus simple dans la pratique
 Problème non linéaire de point fixe
 Mise à jour de plusieurs composantes
 Retards non bornés
 Application contractive en norme scalaire
15
Résultats de convergence:
Bahi J.M. (2000)
 Systèmes singuliers
 Problème linéaire de point fixe
 Mise à jour de plusieurs composantes
 Retards bornés
 Application non-expansive
16
Notre résultat
 Problème non linéaire de point fixe
 Mise à jour de plusieurs composantes
 Retards bornés
 Application non-expansive
17
Notre résultat
Théorème 1: (Résultat principal)
Supposons :
(h0)  une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk  i {1,…,
}
(h1)  s N tel que  i {1,…, } ,  p N, p s ≤ si(p) ≤ p
(h2)  u Rn , F(u) = u
(h3)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||
(h4)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)
Alors pour tout x0 Rn, l’algorithme parallèle asynchrone associé à F
converge vers x* point fixe de F
18
La preuve
Elle se fait en trois étapes:
i.
La suite (|| xp u ||)pN est convergente grâce à (h2), (h3) et (h1)
Donc la suite (xp)pN est bornée
ii. La suite (xpk)kN ((pk)kN est définie par (h0)), étant bornée, elle admet
une sous-suite notée aussi (xpk)kN qui converge vers x* de Rn. Alors
x* est un point fixe de F grâce à (h4), (h2) et (h0) et (i)
iii. xp  x* pour la norme ||..|| quand p tend vers  grâce à (i) et (ii)
(h0)  une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk  i {1,…, }
(h1)  s N tel que  i {1,…, } ,  p N, p s ≤ si(p) ≤ p
(h2)  u Rn , F(u) = u
(h3)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||
(h4)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)
19
Commentaires
(h0)  une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk  i {1,…, }
(h1)  s N tel que  i {1,…, } ,  p N, p s ≤ si(p) ≤ p
(h2)  u Rn , F(u) = u
(h3)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||
(h4)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)
 L'hypothèse (h0) signifie que de temps à autre (après quelques
itérations) les processeurs se synchronisent et mettent à jours leurs
données en les échangeant
 Cette sous-suite peut être programmée par l'utilisateur
20
Commentaires
(h0)  une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk  i {1,…, }
(h1)  s N tel que  i {1,…, } ,  p N, p s ≤ si(p) ≤ p
(h2)  u Rn , F(u) = u
(h3)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||
(h4)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)
 L'hypothèse (h1) signifie que les retards dus aux communications
entre processeurs et aux différents temps de calcul sont bornés, ce
qui revient à supposer qu'au bout d'au plus (s+1) itérations, tous
les processeurs finissent par mettre à jour leurs données.
21
Commentaires
(h0)  une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk  i {1,…, }
(h1)  s N tel que  i {1,…, } ,  p N, p s ≤ si(p) ≤ p
(h2)  u Rn , F(u) = u
(h3)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||
(h4)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)
 L'hypothèse (h2) affirme que F admet un point fixe
 L'hypothèse (h3) signifie que F est non-expansive par rapport à
la norme uniforme ||..|| sur Rn
22
Commentaires
(h0)  une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk  i {1,…, }
(h1)  s N tel que  i {1,…, } ,  p N, p s ≤ si(p) ≤ p
(h2)  u Rn , F(u) = u
(h3)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||
(h4)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)
 L'hypothèse (h4) est vérifiée par une large classe d'opérateurs:
 la résolvante F = (I + cT )-1 (c > 0) associée à un opérateur T maximal
monotone
 la projection pc d'un espace de Hilbert réel H sur un convexe fermé non
vide C
 les opérateurs linéaires symétriques positifs et non-expansifs
23
L’algorithme de Jacobi
 Caractérisé par :
 si(p) = p  i  {1,…, } (tous les retards sont nuls)
 J(p) = {1,…, } (toutes les composantes sont réactualisée)
(4)
 (4) décrit un algorithme parallèle synchrone (sans retards)
 On peut se passer de l’hypothèse (h3)
24
L’algorithme de Jacobi
Théorème 2:
 Si F admet un point fixe u et si elle vérifie l’hypothèse (h4) alors
l’algorithme parallèle de Jacobi converge dans Rn vers x* point fixe
de F
 La preuve

(i) La suite (|| xp-u ||)pN est convergente grâce à (h2), (h4)

(ii) et (iii) sont similaires au théorème 1
25
Application aux opérateurs
maximaux fortement monotones:
Définitions
 H est un espace de Hilbert réel ((.,.) et ||..|| euclidien)
 Un opérateur multivoque T de H à domaine D(T) est dit
 monotone si  x,x’ D(T), (y y’, x x’) ≥ 0
 y  Tx et  y’ Tx’
 a-fortement monotone (a > 0) si
 x,x’ D(T), ( y y’, x x’) ≥ a||x x’||2
 y  Tx et  y’ Tx’
 Les éléments x de D(T) vérifiant 0  Tx sont appelés solutions ou
zéros de l’opérateur T
H = Rn
26
Application aux opérateurs
maximaux fortement monotones:
Le théorème
Théorème 3:
Soit T un opérateur multivoque maximal a-fortement monotone sur
Rn (a > 0). Alors
 T admet une solution unique x*
 Tout algorithme parallèle asynchrone à retards bornés associé à l'application
univoque F = (I + cT )-1 où c ≥
converge dans Rn vers la solution x*
de T
27
Application aux opérateurs
maximaux fortement monotones:
La preuve
 C’est une application du théorème 1
 On démontre que l’application F vérifie les hypothèses (h2), (h3) et (h4)
(h0)  une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk  i {1,…, }
(h1)  s N tel que  i {1,…, } ,  p N, p s ≤ si(p) ≤ p
(h2)  u Rn , F(u) = u
(h3)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||
(h4)  x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)
28
Application aux opérateurs
maximaux fortement monotones:
Remarque
 Méthode parallèle pour le calcul des solutions des opérateurs
multivoques maximaux fortement monotones
 On peut se passer de la forte monotonie dans le cas de Jacobi
29
Application aux opérateurs
maximaux monotones
Théorème 4:
 Soit T un opérateur multivoque maximal monotone sur Rn admettant
une solution. Alors, tout algorithme parallèle synchrone de Jacobi
associé à l'application univoque F = (I + cT )-1 où c > 0
quelconque converge dans Rn vers x* solution de T
 C’est une application directe du théorème 2
Si F admet un point fixe u et si elle vérifie l’hypothèse (h4) alors l’algorithme
parallèle de Jacobi converge dans Rn vers x* point fixe de F
30
Cas spéciaux
 On va construire des opérateurs maximaux monotones pour le :
 calcul du minimum de fonctionnelles
 calcul du point selle de fonctions selles
 calcul de solutions des programmes convexes
 calcul de solutions des problèmes de l’inégalité variationnelle
31
Cas spéciaux :
Minimum de fonctionnelles
 f fonctionnelle de Rn vers R {+} convexe propre et s.c.i.
 f est un opérateur maximal monotone sur Rn
32
Cas spéciaux :
Minimum de fonctionnelles
 f fonctionnelle de Rn vers R {+} convexe propre et s.c.i.
 Les zéros du sous-différentiel f sont les points de minimum de f
0  f(x0)  f(x0) = min f(x)
xRn
33
Cas spéciaux :
Minimum de fonctionnelles
 f fonctionnelle de Rn vers R {+} convexe propre et s.c.i.
f est a-fortement convexe (a > 0)

f est un opérateur a-fortement monotone
34
Cas spéciaux :
Minimum de fonctionnelles
Corollaire 1: (cas asynchrone)
f de Rn vers R {+} a-fortement convexe propre et s.c.i. (a > 0). Alors
 f admet un minimum unique x*
 Tout algorithme parallèle asynchrone à retards bornés associé à l'application univoque
F = (I + cf )-1 où c ≥
sur Rn
converge dans Rn vers x* le point de minimum de f
Application du théorème 3 à l’opérateur T = f
35
Cas spéciaux :
Minimum de fonctionnelles
Corollaire 2: (cas synchrone)
f de Rn vers R {+} convexe propre et s.c.i. telle que le problème de
minimisation min f(x) admette une solution.
xRn
Alors
Tout algorithme parallèle synchrone de Jacobi associé à l'application
univoque F = (I + cf )-1 où c > 0 quelconque converge dans Rn vers un
point de minimum de f sur Rn
Application du théorème 4 à l’opérateur T = f
36
Cas spéciaux :
Points selle
 L fonctionnelle de Rn x Rm vers [ ,+]
 Un point (x*,y*) de Rn x Rm vérifiant
L(x*,y) ≤ L(x*,y*) ≤ L(x,y*), (x,y) Rn x Rm
est appelé point selle de L
L(x*,y*) = min L(x,y*) = max L(x*,y)
xRn
yRm
37
Cas spéciaux :
Points selle
L fonctionnelle de Rn x Rm vers [ ,+]
L est convexe-concave si
x  L(x,y) est convexe  y Rm
y  L(x,y) est concave  x Rn
L est fonction selle (Rockafellar)
L est a-fortement convexe-concave (a > 0) si
x  L(x,y) est a-fortement convexe  y Rm
y  L(x,y) est a-fortement concave  x Rn
38
Cas spéciaux :
Points selle
L de Rn x Rm vers [ ,+] fonction selle et propre
Si
x  L(x,y) est s.c.i. sur Rn  y Rm
y  L(x,y) est s.c.s. sur Rm  x Rn
Alors L est fermée (Rockafellar)
39
Cas spéciaux :
Points selle
L fonctionnelle de Rn x Rm vers [ ,+]
L(x0 ,y0) = le sous-différentiel de L au point (x0 ,y0) Rn x Rm
C’est l’ensemble des (x,y) de Rn x Rm vérifiant
L(x0,y’)  (y,y’ y0) ≤ L(x0,y0) ≤ L(x’,y0)  (x,x’ x0)
(x’,y’) Rn x Rm
40
Cas spéciaux :
Points selle
L fonctionnelle de Rn x Rm vers [ ,+]
Nous associons à la fonctionnelle L l'opérateur multivoque TL défini sur
Rn x Rm par
TL(x,y) = {(z,t) Rn x Rm : (z, t) L(x,y) }
(x,y) Rn x Rm
(0,0) TL(x,y)  (x,y) est point selle de L
Les points selle de L sont les solutions de l’opérateur TL
TL est maximal monotone? fortement maximal monotone?
41
Cas spéciaux :
Points selle
Proposition (Rockafellar)
Si L une fonction
selle
propre
fermée sur Rn x Rm
Alors TL est un opérateur maximal monotone sur Rn x Rm
42
Cas spéciaux :
Points selle
Lemme:
Si L est une fonction a-fortement convexe-concave
Alors TL est un opérateur a-fortement monotone
43
Cas spéciaux :
Points selle
Corollaire 3: (cas asynchrone)
L a-fortement convexe-concave propre et fermée de Rn x Rm vers [ ,+].
Alors
 L admet un point selle unique (x*,y*)
 Tout algorithme parallèle asynchrone à retards bornés associé à l'application univoque
F = (I + c TL)-1 de Rn x Rm vers Rn x Rm où c ≥
converge vers le point selle
(x*,y*) de L
Application du théorème 3 à l’opérateur T = TL
44
Cas spéciaux :
Points selle
Corollaire 4: (cas synchrone)
L fonction selle fermée et propre de Rn x Rm vers [ ,+] admettant un
point selle .
Alors
Tout algorithme parallèle synchrone de Jacobi associé à l'application
univoque F = (I + c TL)-1 de Rn x Rm vers Rn x Rm où c > 0 quelconque
converge vers un point selle de L
Application du théorème 4 à l’opérateur T = TL
45
Cas spéciaux :
Programme convexe
Considérons le programme convexe
Min f0(x)
xC
fi(x) ≤ 0 , (1 ≤ i ≤ m)
(P)
C convexe fermé non vide de Rn
fi : C  R sont des fonctions (finies) convexes et s.c.i. pour (0 ≤ i ≤ m)
Contraintes qualifiées
 x0  C tel que fi(x0) < 0 ,  i {1,…, m}
46
Cas spéciaux :
Programme convexe
Le Lagrangien associe au problème (P) dans sa forme étendue est la
fonctionnelle L définie sur Rn x Rm par
m
f0(x) + ∑ yi fi (x)
si
x  C et y (R+)m
si
si
x  C et y (R+)m
xC
i=1
L(x,y) =

+
47
Cas spéciaux :
Programme convexe
Le problème dual associé à (P)
Max g0(y)
(D)
y (R+)m
g0 : Rm  R { } définie par
g0 (y) = Inf L(x,y)
xC
48
Cas spéciaux :
Programme convexe
Si (x*,y*) est un point selle du lagrangien L sur Rn x Rm , alors x* est une
solution optimale du problème primal (P) et y* est une solution optimale
du problème dual (D).
Inversement
Si le problème (P) admet une solution x* et si les contraintes sont
qualifiées alors il existe y (R+)m tel que (x*,y*) soit point selle de la
fonctionnelle L
Nous pouvons alors énoncer :
49
Cas spéciaux :
Programme convexe
Corollaire 5: (cas synchrone)
Supposons que le programme convexe (P) soit à contraintes qualifiées et
admette une solution.
Alors
Tout algorithme parallèle synchrone de Jacobi associé à l'application
univoque F = (I + c TL)-1 de Rn x Rm vers Rn x Rm où c > 0 quelconque
converge vers (x*,y*) point selle de L, et donc x* est une solution du
primal (P) et y* solution du dual (D).
Application du corollaire 4 au lagrangien L
50
Cas spéciaux :
Inégalité variationnelle
C convexe fermé non vide de Rn
A opérateur maximal monotone sur Rn à domaine C
Chercher x* de C tel que
 y* A x* , (y*, x  x*) ≥ 0 ,  x  C
Le cône normal de C en x est
Nc(x) = { y Rn, (y, x  z) ≥ 0 ,  z  C }
51
Cas spéciaux :
Inégalité variationnelle
L’opérateur multivoque T défini sur Rn par
Ax + Nc(x)
si
xC
si
xC
Tx =

est un opérateur maximal monotone (Rockafellar)
Cet opérateur vérifie-t-il les conditions du théorème 3 ?
52
Cas spéciaux :
Inégalité variationnelle
Lemme 1:
Si A est a-fortement monotone alors T est un opérateur a-fortement
monotone
53
Cas spéciaux :
Inégalité variationnelle
Lemme 2:
Le solutions de l’opérateur T sont exactement les solutions du problème de
Inégalité variationnelle
54
Cas spéciaux :
Inégalité variationnelle
Corollaire 6: (cas asynchrone)
C convexe fermé non vide de Rn et A un opérateur multivoque
maximal a-fortement monotone défini sur C (a > 0). Alors
 Le problème de l’inégalité variationnelle admet une unique solution x*
 Tout algorithme parallèle asynchrone à retards bornés associé à l'application
univoque F = (I + cT )-1 où c ≥
converge dans Rn vers la solution x*
du problème de l’inégalité variationnelle
Appliquer lemme 1, lemme 2 et théorème 3 à l’opérateur T
55
Cas spéciaux :
Inégalité variationnelle
Corollaire 7: (cas synchrone)
C convexe fermé non vide de Rn et A un opérateur multivoque
maximal monotone défini sur C tel que le problème de l’inégalité
variationnelle admette une solution
Alors
Tout algorithme parallèle synchrone de Jacobi associé à l'application
univoque F = (I + cT )-1 où c > 0 quelconque converge vers x*
solution du problème de l’inégalité variationnelle
Appliquer théorème 4 à l’opérateur T
56
Conclusion
Notre travail
 Un algorithme parallèle asynchrone convergeant vers un point fixe
 Concerne le cas non linéaire non-expansif
 L’hypothèse (h4) est largement vérifiée
 Applications

aux problèmes d’optimisation (non linaire)

au problème de l'inégalité variationnelle
57
Merci de votre attention
58
Questions
 Algorithme
 Implémentable
 Communications
 Détection de convergence
 Procédure d’arrêt
59
Algorithme :
Implémentation
 Difficile dans le cas général
 Implémentable dans le cas où T =  f
 Nouvelle méthode (Solodov et Svaiter 2000)
Choisir x0 Rn et prendre k = 0
Ayant xk , choisir k > 0 et k  [0,1[ et trouver
yk Rn et vk  Tyk tel que 0 = vk + k (yk  xk) + rk
Hybrid Proximal
Point algorithm
HPPA
où
|| rk || ≤ k max {|| vk || , k ||yk  xk ||}
Stop si vk = 0 ou yk = xk
Sinon , prendre
xk+1 = xk  (vk , xk  yk ) || vk ||-2 vk
prendre k = k+1 et repeter
60
Algorithme :
Détection de convergence
 Un processeur centralise les convergences locales de tous les processeurs
 Ce processeur se comporte de la même manière que tous les autres, mais doit juste effectuer
une opération en plus
 Chaque processeur détermine sa convergence locale :
 On calcule la différence d’évolution entre 2 itérations
 On compte le nombre de fois consécutives où cette différence est inférieure à un seuil fixé
 Si le compteur dépasse un seuil, on considère qu’il y a convergence locale
 Envoie d’un message de convergence au processeur centralisateur
 S’il y a divergence après une convergence, envoie d’un message d’annulation
de convergence
 Convergence globale détectée lorsque toutes les convergences locales sont
reçues
62
Algorithme :
Procédure d’arrêt
 Lorsqu’il détecte la convergence globale, le processeur centralisateur
envoie un message d’arrêt général
 Quand les processeurs reçoivent le message d’arrêt, ils quittent la boucle
d’itération
 L’arrêt nécessite la fin de tous les messages en cours
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Jace :
Présentation
 Java Asynchronous Computation Environment
 Environnement de calcul asynchrone Java
 Conçu et optimisé pour le calcul itératif asynchrone
(calcul, communication)
 Architecture de Jace (trois entités principales)
 les Tâches
 le Démon
 le Spawner (Distributeur de tâches)
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Jace :
Architecture
 Les Tâches
 héritent d'une classe Jace nommée Task proposant les méthodes de communications
et de synchronisations
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Jace :
Architecture
 Le Démon
 présent sur chaque machine participant au calcul
 contient tous les objets nécessaires pour :

configurer la machine parallèle

router les messages

gérer les taches
 responsable de la synchronisation et de la communication entre les nœuds de calculs
(réception et envoie de message)
 utilise RMI (Remote Method Invocation ) pour communiquer
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Jace :
Architecture
 Le Spawner (Distributeur de tâches)
 se charge de distribuer les tâches sur l'ensemble des processeurs suivant un certain
protocole de distribution de tâches
 instancie à distance une tâche de calcul s'intégrant au démon
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