(Faire le schéma introductif) 4 . L’acquisition des facteurs de production Document 1 : Introduction aux facteurs de production 4.1. Le capital (cf. doc 2 Appli intro notion de capital) Proposez une définition du capital Le capital comprend : - Le capital fixe qui comprend les biens durables utilisables plusieurs fois dans le processus de production (locaux, terrains, machines, équipements, véhicules...). Son acquisition correspond à un investissement. - Le capital circulant est constitué de biens non durables utilisés une seule fois car incorporés au produit ou détruits en cours de production (énergie, matières premières, produits semis finis...). Les achats de ces consommations intermédiaires sont appelés des approvisionnements. 4.2. L’investissement L’investissement correspond à l’acquisition de capital fixe par l’entreprise. On classifie les investissements en fonction de leur nature. (cf. doc 3 Appli classification partie 1 et 2) Quels sont les investissements que l’on fait dans une entreprise ?(inscrire tableau deux groupes). Tracteur… Ex : voiture renault recherche (pourquoi on roule plus en 2CV), publicité. Passez à l’application 1, faire deviner les types d’investissement et mettre en lien avec leur exploitation. On distingue : 1 - Les investissements matériels : ce sont des investissements physiques (équipements, machines) réalisés et peuvent avoir une ou plusieurs des trois finalités suivante à savoir : Les investissements de remplacement sont destinés au renouvellement des machines usées ou obsolètes (cad dépassé par le progrès technique), Les investissements de capacité permettent d’augmenter les quantités produites (achat de nouvelles machines, ouverture d’une usine…..), Les investissements de productivité ou de modernisation ont pour objectif la diminution des coûts de production par l’acquisition d’un capital plus efficace (automatisation). - Les investissements immatériels : Ils correspondent à des dépenses destinées à améliorer le potentiel productif (recherche, formation, logiciels, publicité). La publicité prend une part de plus en plus importante dans l’investissement immatériel. 4.3. Le financement 4.3.1. Le financement de l’investissement Si vous voulez acheter un tel portable, comment faites vous ? Les sources de financement peuvent provenir soit de : - financement interne qui s’opère grâce à l’utilisation de l’épargne de l’entreprise. On parle d’autofinancement. - financement externe lorsque l’entreprise va faire appel à un emprunt auprès d’un banque ou de subventions auprès des administrations publiques. Dans la majorité des cas, l’entrepreneur va utiliser la combinaison de deux sources de financement. Ex : Investissement d’une nouvelle salle de traite. Montant : Mode de financement : Subventions : 50%/ Apport personnel (sur bénéfice) : 25%/ Emprunts auprès des banques : 25% Conclusion : Le montant de l’apport interne sera de : 25% soit euros Le montant de l’apport externe sera de 75% soit euros de subventions et euros obtenus grâce à l’emprunt. 2 4.3.2. Le financement des approvisionnements Pour produire l’entreprise a besoin de biens non durables (surtout secteur secondaire) qu’elle va obtenir, acheter auprès d’autres entreprises. L’achat des approvisionnements est moins exceptionnel qu’un investissement car c’est un acte régulier et les montants sont souvent moins importants. Malgré cela, il faut faire l’achat dans un moment opportun. Pour ces achats, l’entrepreneur peut soit : - payer immédiatement les biens ou service si sa trésorerie le permet, négocier une dette auprès de son fournisseur (date de paiement, augmentation de volume), faire un emprunt à court terme. L’entrepreneur va avoir une démarche de gestion de sa trésorerie qui correspond à une planification des dépenses en fonction de ces recettes. Appli : Synthèse Facteur Capital 4.4. Le détail des facteurs de production : Le Travail Le facteur travail regroupe les moyens humains mis à la disposition de l’entreprise pour produire des activités économiques (intellectuelles ou manuelles). Le travail est fourni par la population active. 4.4.1. La population totale et la population active Cf. Schéma population totale active inactive à imprimer La population totale comprend la population active et la population inactive (cf. Illustration sur la population totale). - Selon L’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques), la population active comprend les personnes exerçant ou cherchant à exercer une activité professionnelle rémunérée à savoir : o Les salariés, o les personnes sans emploi mais qui en recherchent un (chômeur). Le chômage frappe davantage les travailleurs immigrés, les jeunes de moins de 25 ans, les travailleurs peu qualifiés que les autres catégories de population. - La population inactive est donc composée de la population qui n’est pas en âge de travailler moins de 16ans, les étudiants, les retraités de même que les personnes qui ne se présentent pas sur le marché du travail (femmes ou hommes au foyer…). Aujourd’hui en France, la population totale est de 63 millions d’habitants. La population active est de 28 millions de personnes dont % de femmes et % d’hommes. Il y a 3 000 000 de chômeurs qui font partie de la population active. 3 Cf. synthèse population active à imprimer 4.4.2. La durée du travail (cf. doc) La durée du travail hebdomadaire est depuis le 1er janvier 2002 de 35 heures pour l’ensemble des entreprises soit 151.67 heures par mois. La durée du temps de travail est en diminution depuis les années 50. La tendance est à la flexibilité et à l’individualisation des horaires (HS) 4.4.3. La qualification La qualification dépend de la formation professionnelle (initiale et continue) et de l’expérience acquise dans l’entreprise. On va vers une élévation de la qualification des emplois (mécanisation, technologie nouvelle….) En résumé, le facteur travail, fourni par la population active, regroupe les moyens humains mis à la disposition de l’entreprise pour produire des activités économiques (intellectuelles ou manuelles). 4.4.4. Les différents types de contrat Le contrat de travail permet de « contractualiser » de manière écrite l’emploi d’une personne au sein d’une entreprise. Le contrat de travail peut être : A durée déterminée La fin du contrat est fixée par une date Le contrat est obligatoirement écrit A durée indéterminée La fin du contrat n’est pas fixée. Le salarié est permanent Le contrat peut être écrit ou verbal. Licenciement pour fautes graves de l’employé ou raisons économiques Cf. Document « contrat de travail » Il doit indiquer : Les coordonnées du salarié et de l’employeur la désignation du poste de travail la date d’embauche la durée et le motif dans le cas d’un CDD la durée de la période d’essai éventuellement prévue ; les horaires de travail le montant de la rémunération et de ses différentes composantes (y compris primes et accessoires de salaire) ; l’intitulé de la convention collective applicable 4 le nom et l’adresse de la caisse de retraite complémentaire et, le cas échéant, ceux de l’organisme de prévoyance. Dates et signatures des deux parties précédées des mentions « lu et approuvé ». Le contrat est établi en deux exemplaires ; chaque partie en conserve un. En France, on voit le nombre de CDD augmenter ce qui implique une précarisation des salariés. 4.4.5. La fiche de paie La fiche de paie ou bulletin de salaire est un document officiel. L'employeur a l'obligation de remettre un bulletin de paie à son salarié. Cette obligation est inscrite dans le code du Travail (article (L. 143-3)) et précise les mentions obligatoires à inscrire dans le bulletin de salaire. Cf. doc « fiche de paie » 4.4.6. La composition du salaire Reprendre ici Cf. fiche de paie Salaire Brut = Salaire Net – Cotisations sociales salariales Rappelez vous des 5 fonctions…. Fonction sociale Les cotisations sociales (ou charges sociales) (salariales ou patronales) sont des prélèvements sur les salaires captés par des organismes afin d’être redistribuées. Elles sont associées au financement de prestations sociales : Les cotisants bénéficient en contrepartie d’une couverture partielle ou totale de frais divers, engendrés par l'un des grands « risques » que sont le chômage, la vieillesse, la famille et les accidents du travail et maladies professionnelles. Cette contrepartie peut être immédiate (risque immédiat), ou différée : le salarié touche une pension à l'âge de la retraite. 5