A PROPOS DES PRELEVEMENTS OBLIGATOIRES DE FACON

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A PROPOS DES PRELEVEMENTS OBLIGATOIRES
DE FACON SUCCINTE, PRESENTATIONS DE QUEQUES ELEMENTS DE REFLEXIONS
PRESENTATION DU DECOR
A-L ‘ultra libéralisme repose sur un certain nombre de dogmes :
- seul le pouvoir économique peut et doit réglementer le monde
-la concurrence entre les pays, entre les entreprises entre les Hommes.
- utilisation du social et fiscal
-L’individualisme qui sert de pilier philosophique qu’il faut cultiver, valoriser pour s’opposer à toute
forme d’organisation collective de solidarité ou de défense
- le refus de l’interventionnisme de l’Etat, le refus des prélèvements obligatoires
B- En contre point il est possible de mettre en avant :
- Universalité, Solidarité, interventionnisme démocratique de la collectivité humaine
- transparence, justice, conséquences sociales et économiques
- moyens décidés politiquement de Redistribution des richesses,
QUELS BUTS DOIT ON RECHERCHER ?
- apporter au travers de l’organisation des prélèvements obligatoires une partie des réponses pour
faire vivre une société plus juste plus humaine plus solidaire
-apporter des réponses et des contrepropositions aux dogmes ultralibéraux
-déterminer les sujets primordiaux qui font sens dans une société humaine comme:
* Le droit à la santé pour tous
*Le droit à une vieillesse décente pour tous
-Quelle que soit sa sensibilité politique ces 2 sujets peuvent faire consensus et seule la solidarité
nationale basée sur une juste répartition de la richesse produite peut y répondre.
POURQUOI PRENDRE EN COMPTE DES EVOLUTIONS ECONOMIQUES LIEES AUX FORMES DE CREATION
DE LA RICHESSE
-ça c’était avant :
Tout ce qui avait pu être crée pour organiser des réponses de façon collective l’a été dans un moment
économique et social donné, qui était fortement marqué par une économie dans laquelle la richesse se créait
majoritairement par des industries à fort taux de main d’œuvre : Charbonnage, sidérurgie, textiles, filatures
manufactures, etc. Il est donc logique que tout ou presque du financement de la sécurité sociale (assurance
maladie et retraites) soit basé sur le salaire. La richesse d’une entreprises se jugée à son grand nombre de salariés.
-ça c’est Aujourd’hui :
la richesse ne se crée pas sur les salaires mais contre les salaires
1- par rentabilité maximum recherchée par
*la réduction et la compression des effectifs
*la robotisation, la mécanisation
*la compression des salaires – absence d’augmentations- CDD
*compétition dans une économie mondialisée
2 --par les délocalisations qui se traduisent par
* création de chômage en France avec donc un coût pour la solidarité nationale
*par une augmentation de leur Bénéfice Brut d’exploitation quand elles reviennent
vendre en France puisque n’ont plus de masse salariale et donc corrélativement ne payent pas de
cotisations sociales
3- par l’existence d’entreprises à faible taux de main d’œuvre – exemple Start up – et à taux de
rentabilité très élevé
4- par la financiarisation de l’économie qui n’est pas de l’économie réelle mais crée des richesses
qui échappent en très grande partie aux prélèvements.
FINANCEMENT ASSURANCE MALADIE, RETRAITE, POLITIQUE FAMILIALE
AIDER A REDUIRE LE CHOMAGE
--Ce qui plombe le monde du travail c’est le chômage. Il n’est donc pas imbécile de prendre en compte
les conséquences économiques qu’ont les effets des choix du prélèvement obligatoire sur les
entreprises.
- La masse salariale ne doit plus être l’élément principal de base des prélèvements obligatoires
QUAND TAXER LA CREATION DE LA RICHESSE ?
-- C’est pourquoi la taxation du Bénéfice Brut d’Exploitation (valeur ajoutée dans le langage patronal) est
un outil incontournable pour le financement y compris du régime des retraites si l’on veut sauver la
répartition pour les salariés du privé. En fait on taxe le capital au moment où il se crée et c’est de la
redistribution de richesse produite. Cette taxation a des effets en diminuant la distribution des
dividendes et donc la financiarisation de l’économie
- Ce financement complémentaire pour les retraites ne sert qu’à abonder la somme à répartir (à
remplir les caisses) et ne remet pas en cause le principe de retraite liée à l’activité, cela permettrait
d’éviter le gel des retraites, de nouveaux allongements de durée de cotisations et des reculs
supplémentaires de l’âge de départ à la retraite.
Quant aux allocations familiales si elles sont indispensables et ont besoin d’ être repensées, elles ne
compenseront jamais le drame que peuvent vivre toutes les familles qui se trouvent confrontées au
chômage. La politique familiale trouve aussi ses justifications dans des besoins purement
économiques : consommation, besoin de main d’œuvre , « grandeur du pays » les entreprises doivent
participer au financement.
Christian STEENHOUDT
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