Langage-toi ! Oui dis ! Et sur le champ, je te gracie. Le sais-tu, le pouvoir ; Du verbe sacré il n’est pour moi ? Mais quand même le garder, je le veux. Ton charisme l’avoir, Je ne le peux Mais mon magnum pointé sur la tempe, Tu l’as et tu l’auras, et cela pour longtemps sans crampe. Apprivoisée, je l’ai, La grande muette, avec excès Ce PAYS familier à la langue à Molière ; sous mon joug Il est, et le seul pion tu es, me donnant des poux. La Patrie A Baudelaire, à Hugo …comme je le veux la négocie Alors langage –toi ! Vite, dis non ! Par serment à ce peuple qui par moment con pour moi T’aime et ne sans cesse clame de ta liberté et ton nom Non sans gong.