QUIZZ SUR L’ÉCONOMIE L'indépendance c'est payant 1-La péréquation c’est a) Un prix citron pour compenser l’absence d’investissements du fédéral a) Est un malaise économique qui frappe les b) D ’autres qui décident pour nous ce qui sera fait de nos impôts b) Caractérise les dommages causés principalement au secteur manufacturier par la montée du dollar canadien devenu un pétrodollar c) Après l‘Ontario, c’est le Québec qui en reçoit le moins par habitant 2-Nos services publics c) Est une maladie issue d’une nouvelle souche de grippe 5-La dette du Québec au-dessus de ses moyens b) Permettent d’avoir un coût de la vie plus bas qu’en Ontario, en Alberta et aux États-Unis a) Est trop élevée, nous ne pouvons pas nous endetter davantage b) Atteint le même pourcentage du PIB que la Grèce c) Les contribuables n’en ont pas pour leur argent c) Est à un niveau sous la moyenne internationale a) Est une idée utilisée par les indépendantistes a) Sont favorisés par les politiques canadiennes b) Permet au gouvernement canadien de s’ingérer dans les compétences du Québec c) Diminuent en nombre Le Québec doit avoir en main l’ensemble des leviers qui lui permettront d’être maître de son développement. Nous devons décider nous-mêmes de notre avenir, arrêter de se faire imposer des lois et des choix faits par Ottawa, des jugements émis par la Cour Suprême, des traités internationaux négociés à l’ombre d’une autre nation et nos impôts utilisés à l’encontre de nos intérêts. Pour cela, le Québec doit devenir un pays. Dans le débat actuel, les citoyennes et les citoyens expriment des préoccupations légitimes concernant les impacts économiques de l’indépendance. On a longtemps reproché aux indépendantistes de ne pas se soucier de la crédibilité économique de ce projet. Toutefois, de nombreuses études existent démontrant que non seulement l’indépendance n’appauvrira pas les Québécoises et les Québécois, mais plutôt qu’elle les enrichira. Nous croyons fermement que seul un Québec pays, en récupérant les 50 milliards $ d’impôts versés annuellement à l’Etat canadien, sera en mesure de réaliser des projets collectifs qui seront à l’avantage de l’économie du Québec et de ses citoyennes et citoyens. Nous devons le démontrer clairement, sans faux-fuyant. c) Il y a des surplus au fédéral parce que ce niveau Mais pour atteindre cet objectif, nous devons mieux comprendre certains sujets d’ordre économique, tels que maintenir dans l’ignorance et la peur. Dans ce document, chaque énoncé peut mener à une recherche supplémentaire. C’est pourquoi vous trouverez plusieurs liens permettant de parfaire vos connaissances. La tâche des vrais démocrates est de voir à ce que le peuple soit de plus en plus au courant, instruit, renseigné sur ses propres intérêts. RÉPONSES Toutes les informations qui sont dans ce document sont appuyées sur de nombreuses études qui défont les mythes économiques entretenus pour désinformer le public. C’est à cette tâche-là que nous sommes conviés. Aussi, dans les pages qui suivent nous déferons les mythes suivants : les choix du Québec. La réponse est a) La réponse est b) Question 6 Question 3 mesure 1-Cité par Gérald Fillion et François Delorme dans Vos questions sur l’économie, Les Editions La Presse- 2014 Payé et autorisé par l'agent officiel de Monique Pauzé La réponse est c) La réponse est b) Question 5 Question 2 La réponse est b) Toutes les réponses sont bonnes. Question 4 Question 1 Dette et déséquilibre fiscal Les services fournis par Québec (santé, éducation, CPE, etc.) nécessitent plus de ressources que ceux fournis par Ottawa (armée, assurance-emploi, etc.). Or, près de la moitié de nos impôts, taxes et cotisations va à Ottawa. Depuis 1994, Ottawa diminue ses transferts aux provinces. Résultat : Québec manque de ressources pour ses services et enregistre des déficits, Ottawa a trop de ressources pour les siens et enregistre des surplus. Ottawa se sert de ses surplus pour multiplier ses intrusions dans les champs de compétences du Québec, ce qui dédouble les coûts (ministère de la Santé et ministère de l’Environnement). Les premiers ministres de toutes les provinces ont dénoncé ce retour du déséquilibre fiscal. Les services publics contribuent au bien-être Concernant l’endettement public, le Québec fait très bonne figure au niveau international : Même en ajoutant la part de la dette d’Ottawa qui incombe au Québec, le Québec a une dette nette moins élevée que le Japon, l’Italie, les États-Unis, la France, la Zone Euro, le Royaume-Uni, l’Allemagne et les Pays-Bas ! Les pays les moins endettés sont les pays scandinaves : Danemark, Suède, Finlande et Norvège. Pourtant, la part des services publics dans l’économie y est la plus élevée au monde ! La dette du Québec est essentiellement détenue par le gouvernement et la population du Québec (85 %). Donc, le Québec se prête et se rembourse à lui-même : pour chaque dollar payé en intérêt, 85¢ restent au Québec. quation La péré ans tage d van nse da Affaires tc. a dépe Ottaw s provinces : Transports e x e u e, les autr nes, Défens naires fédéra to n s autoch des fonctio rio. Bref, no itié nta La mo entrée en O lois dans c n mp o e c s t e d es créent impôts provinces. s d’autre L’Île-du-Prince-Éd ouard (2501 $), le Nouveau-Bru nswick (2205 $), la Nouvelle-Éco sse (1715 $) et le Manitoba (1415 $) reçoivent plus de péréquation per capita que le Québec (1158 $). la e part de pôts par les im Une grand est payée n io at u ttawa. O péréq à és rs écois ve des Québ ant ne indépend ents Un Québec our les dédoublem p nt lus ça p n t o ai n er re ai p e en atifs. Mêm plus riche. administr n, il serait io at u éq ér à sa p Le Québec serait un enfer fiscal La péréquation Par ses choix de développement économique, Ottawa avantage certaines provinces, au détriment des autres. Ainsi, notre 50 milliards $ versé annuellement à Ottawa contribue au soutien de l’économie des autres provinces : industrie pétrolière (Ouest et Terre-Neuve), industrie automobile (Ontario), énergie nucléaire (Ontario), subvention du câble sous-marin pour que Terre-Neuve exporte son électricité en contournant le Québec, contrats de navires de guerre en Colombie-Britannique et en Nouvelle-Écosse, etc. Les choix d’Ottawa sur la scène internationale ont le même effet : le refus de ratifier l’Accord de Kyoto bénéficie à l’Ouest et à son pétrole, au détriment du Québec et de son potentiel à développer son économie verte; l’Accord CanadaEurope avantage les producteurs de bœuf dans l’Ouest au détriment des producteurs laitiers et fromagers au Québec; etc. Face à cette asymétrie du développement économique par Ottawa, la péréquation constitue un prix de consolation. Un gouvernement de trop. La charge fiscale au Québec est sous la moyenne des pays de l’OCDE. La charge fiscale nette calcule les impôts, taxes et cotisations (assurance-emploi, RQAP, etc.) et soustrait les prestations sociales (allocations de retraite, allocations familiales, etc.). Dans la plupart des autres provinces ou États, les taxes ou impôts perçus à d’autres niveaux d’administrations sont beaucoup plus importants (municipalités en Ontario ou Counties et Townships aux États-Unis). Lorsqu’on prend en compte les services reçus par la population, les familles québécoises sont plus avantagées que la plupart de celles du Canada, des États-Unis et des pays de l’OCDE. Nos taxes, impôts et cotisations servent à financer nos services publics. Ces services publics profitent à tout le monde (individus riches, pauvres, classe moyenne et même les entreprises). Ils ont en plus un effet redistributif pour les moins fortunés (personnes âgées, familles monoparentales, chômeurs, etc.). Ils réduisent donc les inégalités. La valeur des services publics versés à la population du Québec représente l’équivalent de 68 % de nos revenus gagnés. On y retrouve notamment : la pension de vieillesse, les soins de santé, l’éducation, la sécurité et les routes. Notre système fiscal reflète un choix de société. Les taxes, impôts et cotisations permettent de financer les services publics et de redistribuer la richesse, notamment via l’impôt progressif, où les plus fortunés ont un taux d’imposition plus élevé. familles ette des e fiscale n faible que celle g ar ch La lus nt le cas ises est p otamme québéco 7. C’est n G -2,4 %, u : d s ts n ay fa des p s avec en le p u co s pour le familles t pour les et surtou tales : -31,6 %. n e monopar La fiscali té particuli québécoise est èremen t avanta aussi entrepri geu se divers c s. C’est ce que m se pour les lasseme ontrent nts inte les Pricewa rnati terhouse Coopers onaux (KPMG, etc.) bo n an ma , Banqu e l an. Ces prennen classem mondiale, te ents démarra n compte les c o ge et d’o ûts de p moyenn es et gra ération des peti tes, ndes en treprise s.