Copie de diaporama mollusques

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Lecointre et Le Guyader « classification phylogénétique du vivant »
Lophotrochozoaires
Eutrochozoaire
Spiraliens
Mollusques
Plan d’organisation des Mollusques
Tête
Radula
Manteau = Pallium
Repli du tégument
Développée chez certains
absente chez d’autres
Toujours présente à l’exception
des bivalves
La face externe sécrète la coquille
la face interne limite la cavité
palléale
Fonction de la cavité palléale
Organes de la respiration
Déboucher des conduits
Spicules - Coquille
Des plaques : polyplcophores
une seule pièce :
monoplacophores
Gastéropodes
Scaphopodes
Pied
Reptation-enfouissement
perforation
Fixation aux rochers
1 Mollusques
2 Solénogastres
3 Caudofovéates
4 Eumollusques : coquille /plaques
5 Polyplacophores
8 plaques = chitons
6 Conchifères coquille véritable
7 Monoplacophores,
8 Ganglioneures
10 Gastéropodes & 11Céphalopodes.
12 Diasomes : acéphales
13 Bivalves &14 Scaphopodes,
Le principal problème de la phylogénie des mollusques tient
à la position de la racine de l’arbre et à l’interprétation de
l’anatomie des Solénogastres et caudofoféates, autrefois
appelés aplacophores (= absence de coquille).
Le phylum est homogène en ce qui concerne l’organisation
interne, mais les organes et appareils peuvent être si variés
qu’il est impossible de prendre un animal déterminé comme
type.
Répartition, Ecologie, Ethologie
De vastes régions comportant de
nombreuses sous-régions ont été
définies (Woodward 1856 ; Wallace
1876 ; Fischer 1887) et ces divisions
rendent compte de la différenciation des
formes terrestres.
Artique
Atlantico-boérale
Aléoutienne
Panaméenne
Californienne
Japonaise
Péruvienne
Magellanique
Patagoninne
Caraïbe
Atlanto-africaine
Atlanto-méditerranéenne
Indienne
Pacifique
Sud-africaine
Australienne
Transatlantique
Exemple de peuplement malacologique en milieu marin –
Zone intertidale ou de balancement des marées = Estran rocheux
Etage médiolittoral supérieur
Les chitons se dissimulent par homochromie avec les rochers mais aussi
grâce aux bords inégaux de la coquille couverte d’ épines.
De nuit, ils quittent leur abri et vont à la recherche de plantes incrustées
sur les rochers. Ils laissent derrière eux une traînée de mucus et utilisent
leur odorat pour retrouver leur chemin qui les ramène à leur site préféré.
La coquille de chiton composée de huit plaques lui permet de se rouler
en boule lorsqu’il est détaché du rocher et part à la dérive. Cela lui
permet de supporter les chocs qu’il est amené à subir. Le chiton relève
les bords du manteau pour laisser entrer l’eau dans la cavité palléale
circulaire où se trouvent jusqu’à 25 branchies.
Vu par en dessous, le pied musculaire est
entouré d’ une jupe également musculaire
formée par le manteau et qui lui permet
d’adhérer au rocher
Les patelles Prosobranches, Archéogastéropodes.
Ce sont des mollusques brouteurs qui raclent le
substrat. Les roches convenant pour le repos sont
recherchées aussi les patelles forment des colonies
abondantes. Dès qu’elle est recouverte par la marée,
elle va chercher à manger. Au cours de ses
pérégrinations elle s’éloigne parfois d’un mètre de son
point d’attache préféré mais elle y retourne dès que la
mer commence à se retirer. La patelle n’a pas une
durée de vie très longue mais elle a le temps d’éroder
la roche sur laquelle elle choisit de rester.
La patelle est mature à l’âge de deux ans. Elle est
d’abord mâle puis se féminise vers 4 ans. Reproduction
fin été début de l’hiver.
Troques et gibbules - Prosobrances Archéogastéropodes
Gibulla
umbilicalis
se
rencontre sur les rochers des
parties hautes et médiane
du littoral.
Gibulla cineraria (cendré)
se trouve à l’étage inférieur
du littoral
Les archéogastéropodes à
coquille spiralée montrent un
enroulement régulier. Des
spires. Les bords du péristome
sont en demi-cercle et la nacre
est très apparente.
Monodonta lineata est
extrêmement abondant
dans les parties hautes
de l’estran.
Le calliostome Calliostoma zyzyphinum vit sur les substrats
rocheux, dans parties les plus basses d e l’estran jusqu’à 300 de
profondeur. Il se nourrit d’algues.
Helcion (patellidae )= archéogastéropodes
) est une petite patelle qui vit uniquement
sur les stipes de laminaires à l’étage
infralittoral jusqu’à 30 m de profondeur
car il craint la dessiccation. Sa coquille
translucide est parcourue de raies bleues
discontinues. Au cours de sa croissance,
elle migre de la fronde vers la tige de
laminaire, où elle creuse une empreinte
profonde.
Littorines, gastéropodes prosobranches, mésogastéropdes
Chaque espèce de littorine peuple une zone marégraphique précise. Chacune adopte la stratégie de reproduction la mieux
adaptée à son niveau d’exposition selon l’étage de la zone intertidale qu’elle occupe. Elles s’alimentent en raclant les surfaces
dures, en sortant la radula pour brouter les microorganismes. Les aliments favoris sont les algues unicellulaires et les bactéries
mais aussi les débris organiques et les détritus qui se trouvent sur les fonds marins. Elles exploitent différentes ressources
alimentaires et ont adopté divers modes de reproduction. A telle enseigne qu’elles ne sont pas en concurrence directe.
Les littorines se déplacent comme les autres gastéropodes au moyen d’un pied musculeux glissant sur une traînée de mucus.
L’animal n’est pas emporté par les vagues car son pied exerce une forte adhérence sur l’algue.
Littorina saxatilis peut montrer
d’étonnantes variations de couleurs
au même endroit.. Pour des animaux
qui semblent sédentaires, ils peuvent
parcourir
quotidiennement
des
distances considérables.
La littorine obtuse Littorina obtusata montre un
polymorphisme chromatique, les plus communes étant
jaunes et brun orangé.
Le bigorneau, Littorina littorea
peut mesurer jusqu’à 2cm. Son
opercule est bordé de blanc
Les coquilles de littorines, très robustes sans nacre
apparente. L’enroulement est irrégulier , le dernier
tour de spire étant très grand et globuleux.
Les grains de café appartiennent à la famille des porcelaines. Ce sont des Mésogastéropodes (1
cm) qui se rencontrent parmi les algues sur les côtes rocheuses, à partir des niveaux les plus
bas (infralittoral). Le péristome est en forme de fente . Deux espèces vivent sur nos côtes,
Trivia artica à la coquille toute blanche, et Trivia monaca dont la coquille est ornée de trois
petites taches sombres. Le grain de café est considéré comme un brouteur mais ce sont les
ascidies qui constituent l’essentiel de son alimentation. Il les perfore et en aspire le contenu.
.
Etage médiolittoral moyen et inférieur
Le pourpre Nucella lapilus (Thais l.) ou bigorneau perceur
néogastéropode
Il est abondant en étage médiolittoral moyen à inférieur, là
où se trouve la moulière. Sa coquille est variable avec un
siphon court et droit .
Le rocher ou cormaillot Ocenabra erinacea vit
aux étages infralittoral et circalittoral.
Le buccin, Buccinum undatum peut
mesurer jusqu’à 8 cm. Sa coquille
est fotement cannelée. Il est
commun sur les fonds marins
plutôt vaseux ou sablonneux au
large.
Les prosobranches néogastéropodes ont une
coquille siphonostome. Ils sont prédateurs ou
nécrophages.
Prédateurs, les pourpres et les cormaillots se
nourrissent principalement de moules et de balanes
dont ils forent la coquille grâce à une sécrétion acide
d’une glande buccale. La coquille fragilisée de la
proie est ensuite percée par la radula.
Gastéropodes Opisthobranches (branchies en arrière du cœur)
Strictement marins, ces gastéropodes sont en général dépourvus de coquille ou
bien cette dernière est présente sous forme résiduelle. Ils ont deux paire de
tentacules : dorsaux, ce sont les rhinophores olfactifs et les tentacules situés
près de la bouche sont tactiles.
Ils sont hermaphrodites. La majorité des opisthobranches mange des polypes,
des bryozoaires.
Cette sous-classe comporte plusieurs ordres, selon la présence ou non d’une
coquille sous le manteau, la présence ou non de cavité palléale et de branchies.
Limaces de mer : ce terme est un nom vernaculaire désignant des mollusques
sans coquille, ni cavité palléale, appartenant aux Nudibranches. Les doris et les
éolis sont assez fréquents sur la côte.
Le lièvre de mer, l’aplysie Aplysia punctata, est un opisthobranche ayant une
coquille réduite recouverte par le manteau et des branchies
Aplysie : vue dorsale
rhinophore
Orifice génital
Couronne de
branchies
anus
Coquille
transparente
2 lobes
parapodiaux
anus
pied
Doris
éolis
Papilles dorsales =
cérates
Bivalves Ostreides et Pectinides : Filibranche Ptériomorphia à charnière dysodonte
Seul persiste le muscle adducteur postérieur = monomyaire qui est très puissant
Les ostreidés ont une coquille irrégulière, à valve gauche bombée,
fixée sur les rochers. Les huîtres sont hermaphrodites
successivement mâles puis femelles. Les larves ciliées éclosent
dans la cavité palléale.
Chez l’huître plate, Ostrea edulis ou Belon, le sexe peut changer
au cours d’un même été alors que chez l’huître creuse
Crassostrea gigas, (japonnaise) le sexe change d’une année sur
l’autre.
Pétoncle et clamys 2 valves bombées
Peigne operculé Aequipecten opercularis Clamys varia
Les pétoncles ont un byssus et vivent fixés tout en
pouvant rompre chimiquement leur attache
Une valve plate, une valve bombée
Genre Pecten coquille ST Jacques
Les Pectinidae ont une charnière dysodonte,
munie d’excroissances ou auricules et une
coquille pourvue de stries rayonnantes. Les
pecten sont posés sur le fond par la valve droite,
très bombée. Ils se propulsent vers l’arrière en
rabattant la valve gauche aplatie et en expulsant
de l’eau de la cavité palléale. En relation avec
leur vie libre, de nombreux tentacules sensoriels
bordent le manteau ouvert, dont certains sont
photosensibles (yeux).
Surplomb rocheux en milieu marin
1 Littorina neritoides
2 Patella sp
3 Ormeau, Haliotis tuberculata
4 fissurelle
5 polyplacophores
6 Monodonta lineata
7 Pisania sp
8 Myoidae pholade
9 Lithophage Lithophaga
10 Ostrea
11 Polyplacophore
12 Nudibranche
13 Muricidae Cormaillot
14 Cerithium
Espèce pélagique
Espèces foreuses
Plaques calcaires
sur la charnière
Muscle adducteur antérieur
Janthina avec son flotteur et ses coques ovigères
Plaques calcaires
Un lamellibranche perforant le
taret Teredo navalis creuse le bois
immergé à l’aide des bords
tranchants de la coquille. La plus
grande partie du corps est formée
par les siphons enfermés dans un
tube calcaire qui tapisse la cavité
creusée par le bivalve.
Coquille 20 mm , siphons 600 mm.
Cuilleron
ligamentaire
siphons
Muscle
adducteur
antérieur
Tube calcaire
Sinus palléal
Valve de la coquille
Pied
Masse viscérale
Coquille de pholade : vue dorsale et vue interne de la valve gauche
La pholade peuple les fonds rocheux. C’est une espèce perforante
qui creuse une galerie dans divers matériaux, surtout des roches
calcaires. Elle vit dans un trou qu’elle ne quitte jamais et ce sont ses
siphons qui assurent la relation avec l’extérieur. Le pied semble être
l’organe essentiel de l’érosion, mais les valves travaillent aussi par
un mouvement rotatif . Elle avance de (qq mm /mois).
Adaptations à l’anoxie = manque d’oxygène
marée basse = phase de résistance nécessitant des mécanismes biochimiques pour
survivre en anaérobiose.
Les différentes espèces manifestent un étagement bathimétrique précis qui dépend
de leurs possibilités de survivre à marée basse pendant un temps plus ou moins
long.
La plupart d’entre eux cessent toute activité en s’isolant dans leur coquille
hermétiquement close
- fermeture des valves chez les bivalves
-ajustement des bords de la coquille aux irrégularités du substrat chez les Patellidés
- présence d’un opercule chez les gastéropodes prosobranches : tous disposent d’un
opercule corné ou calcifié fixé sur la partie postérieure du pied et grâce auquel
l’animal peut clore sa cavité palléale durant l’exondation et y maintenir une petite
quantité d’eau.
In Turquier : les animaux dans leur milieu
Répartition bathymétrique des Littorinidés et des Trochidés dans la zone intertidal des côtes de la Manche .
BM & PM : niveaux de la basse mer et de la pleine mer ; VE & ME : marées de vive-eau ou de morte-eau,
moyennes (moy) ou exceptionnelles (exc)
Littorina neritoides
Littorina saxatilis
Littorina littoralis
Monodonta lineata
Gibbula penenti
Littorina litorea
Gibbula umbilicalis
Gibbula cineraria
Gibbula magus
(substrat meuble)
Adaptations à l’anoxie = manque d’oxygène
Etagement bathimétrique des trochidés, littorinidés, et néritidés
Mécanismes biochimiques
Une exception a été remarquée à propos des littorines qui conservent partiellement leur
activité à marée basse et dont la consommation d’oxygène, même au repos, est plus grande
pendant l’exondation que pendant la phase aquatique.
Pour couvrir leur dépense énergétique en anaérobiose, les mollusques stockent une quantité
importante de substrats fermentescibles dans leurs tissus, principalement dans les muscles :
glycogène, acide aspartique, etc.
L’accumulation d’acide lactique devient rapidement un facteur limitant de la survie.
Ces invertébrés marins présentent une grande résistance à l’anoxie car ils n’accumulent pas
d’acide lactique et disposent de mécanismes enzymatiques qui court-circuitent le cycle de
Krebs.
La caractéristique étonnante de tous les animaux intertidaux est leur récupération
métabolique dès le retour de la mer. Mais même si l’animal dispose d’une eau bien oxygénée,
il récupère conjointement par un mécanisme aérobie et anaérobie pendant au moins trois
heures.
Exemple de peuplement malacologique en milieu marin –
Zone de balancement des marées = Estran - Substrat meuble
1 Nassarius reticulata
2 Dentalium (Scaphopode)
3 Cerastoderma edula
4 Solen
5 Macoma balthica
6 Mya arenaria
7 Turritelle comunis
8 Acteon tornatilis
9 Telline
10 Alvania cimex
11 Apporrhais pespelicanis
12 Arca noae
13 Capulus hungaricus
14 gourmya vulgata
Milieu meuble
La nasse Nassa reticulata Prosobranche Néogastéropode.
C’est un animal nécrophage qui se tient à l’affut dans le
sédiment ou entre les rochers de l’infralittoral . Grâce à un
siphon la nasse est en contact avec l’extérieur ; elle repère les
cadavres car elle a un sens olfactif très développé. Les pontes
sont souvent alignées sur les tiges de phanérogame marine
Zostera marina
La crépidule Crepidula fornicata (Prosobranche Mésogastéropode).
Originaire d’ Amérique du nord, de la côte atlantique, elle a été
introduite en Angleterre avec un naissain d’huîtres (1880) et elle est
bien établies sur nos côtes .
Elle a une coquille qui évoque un chausson (crepidula en latin), la
cloison ventrale étant le septum ; fornix = voute évoquant le forme
bombée de la coquille. Elles vivent en petites chaînes sous forme
d’arche, les plus anciennes supportant jusqu’à douze congénères
entassées l’une sur l’autre. Comme elles sont microphages et
extraient leur nourriture de l’eau, elle n’ont pas besoin de se
déplacer.
C’est une espèce hermaphrodite protandre, chaque individu étant
d’abord mâle avant de devenir femelle pour le reste de sa vie.
Comme elles vivent empilées, les individus âgés femelle sont en bas
de la colonie et les mâles en haut. L’individu qui sert de support
devient femelle alors que le suivant restera mâle aussi longtemps
qu’aucun nouveau venu ne se place sur sa coquille.
Prosobranche Archéogastéropode
La troque mage Gibbula magus et la natice Polinices
catenus sont de grandes espèces (30 mm) avec un
ombilic très marqué. Les natices sont des prédateurs qui
dévorent les bivalves dans le sable.
Stries concentriques saillantes et
protubérances verruqueuses
caractéristique de la praire
Siphon inhalant
Siphon exhalant
Dentale Scaphopode
Pied fouisseur
Les palourdes Venerupis Eulamellibranches, hétérodontes,
(sinupalliées) vivent dans des sédiments fins où elles
peuvent s’enfouir jusqu’à 10 cm, laissant les siphons
affleurer en surface (coquille sinupalliée). La praire Venus
verrucosa, appartenant comme les palourdes aux Vénéridés
vit dans des sables grossiers.
Cerastoderma edule est comestible . Elle vit dans les sédiments
sablo-vaseux du médiolittoral et affectionne les estrans découverts
à marée basse.
Plusieurs espèces de bucardes colonisent l’estran supportant des
sables grossiers (gravier) et tolérant des niveaux de salinité
variables : la bucarde à papilles A. echinata, la bucarde tuberculée
A tuberculata, la bucarde épineuse A. aculeata.
Les coquilles des coques sont robustes, cannelées et quasi
sphériques.
La charnière est de type hétérodonte
(eulamellibranches), mais les coques étant des endogés superficiels,
les siphons courts qui ferment le manteau postérieurement ne
laissent pas une empreinte du sinus = coquille intégripalliée.
Substrat meuble
Enfouissement du
couteau
Le couteau s’encre ferment
dans le sol à l’aide de son
pied
Le pied pousse vers le bas
Lorsqu’il est arrivé à une
assez grande profondeur,
le pied s’élargit en
adhérant au sable
Ce processus est répété
jusqu’à ce que le couteau
soit tout entier à l’abri
dans le sable
Les couteaux ont tous en commun des valves
étroites, fines et coupantes (razor shell). Les
courts siphons affleurent en surface ,
l’extrémité antérieure étant enfoncée dans le
sable. Le pied est particulièrement développé et
puissant.
Les siphons très longs et
contractiles de la mie des sables
Mya arenaria (Myoïdea) , sont
enveloppés d’une tunique. La
coquille est bâillante . La charnière
dite desmodonte est très
particulière : le ligament a migré à
l’intérieur sur un cuilleron porté
par la valve gauche et qui est
perpendiculaire à la valve droite.
Les lutraires (Mactridae), de plus
grande taille (10 cm) et à la
coquille plus épaisse, ont le même
type de charnière mais les
cuillerons sont portés par les deux
valves et leur sont parallèles.
Ce sont des fouisseurs profonds,
s’enfonçant jusqu’à 40 cm.
Vers et bivalves fouisseurs ont des prédateurs.
Les échassiers ont développé des becs différents qui leur permettent de se partager les mêmes sites sans pour autant
dépendre de la même nourriture. Les échassiers fouillent le sable . Les huitriers presque inféodés au domaine littoral,
fracassent les bivalves et écarte les valves.
Les oiseaux débusquent les mollusques et les vers en utilisant leur bec comme un levier.
Courlis
barge
huitrier pie
chevalier
Coque
gambette
bécasseau
Coque et spissule
palourde
Les plages de sable ne gèlent pas
et surtout en hiver, les échassiers
nordiques visitent l’estran . Les
oiseaux attendent la marée basse
pour fouiller le sable et chercher
les proies enfouies
arénicole
gravelot
Exemple de peuplement malacologique en milieu terrestre en eau douce
1 Oxychilus draparnaudi
2 Clausilia
3 Cepaea nemoralis & Cepaea hortensis
4 Helicigona lapicida
5 Pomatias elegans (Prosobranche)
6 Caecilioides
7 Paladilia helvetica
8 Pisidium sp
9 Pupilla
10 Cochlostoma (Prosobranche)
11Fructicicola
12 Bythinia hydrobiidae
13 Valvata piscinalis
14 Succinea
15 Physe
16 Radix auricularia
17 Stagnicola palustris
18 Planorbe
19 Viviparus sp paludine
20 Anodonte
21 Unio sp
Le poumon des gastéropodes terrestres
L’affranchissement définitif du milieu aquatique en tant que milieu de vie a été réalisé
efficacement par les gastéropodes Pulmonés. Les gastéropodes sont de tous les mollusques, les
seuls qui aient acquis la respiration aérienne leur donnant accès à l’habitat terricole : Pulmonés
Stylommatophores. Mais ils ont des représentants inféodés au milieu aquatique, les Pulmonés
Basommatophores.
Les structures respiratoires de ces animaux peuvent être considérés comme des innovations
évolutives (néoformation) ayant permis d’utiliser l’oxygène atmosphérique tout en limitant les
pertes d’eau au niveau des échangeurs respiratoires. Classiquement, le poumons des
gastéropodes terrestres est considéré comme l’homologue d’une cavité palléale transformée
pour capter l’oxygène atmosphérique. C’est effectivement le cas chez les rares Prosobranches
continentaux (Cyclostomidés).
Chez les Pulmonés en revanche, le poumon se forme par invagination de l’épiderme,
indépendamment de la cavité palléale qui régresse au cours de la vie embryonnaire. Le poumon
communique avec l’extérieur par un pneumostome. Sa paroi dorsale est richement vascularisée.
La circulation sanguine n’est pas modifiée au niveau du poumon : le sang oxygéné gagne
directement le cœur. Une ventilation simple existe chez les pulmonés Stylommatophores.
Le poumon des gastéropodes terrestres retournés à l’eau
Ils ont les problèmes respiratoires liés au « retour à l’eau ».
Leur besoin majeur est celui de la couverture de leurs besoins au cours de la plongée.
La plupart des Basommatophores conservent une respiration pulmonaire et viennent régulièrement en
surface pour remplir leur poumon : limnées planorbes, physes. La persistance chez les
Basommatophores, d’organe de la respiration aérienne pratiquement identiques à ceux des espèces
continentales (poumons) amène à considérer leur vie aquatique comme un phénomène secondaire
évolutivement parlant. Les ajustement de l’appareil respiratoire ne remettent pas en cause la structure
fondamentale ni les mécanismes qui assurent son fonctionnement. Cette interprétation est concrétisée
par l’expression « retour à l’eau » utilisée pour ces animaux.
Les Basommatophores ont conservé une respiration tégumentaire qui constitue sans doute un apport
important à la respiration : les capacités d’apnée des limnées sont importantes car elles peuvent rester 2
à 3 jours immergées dans des eaux oxygénées.
« Les poumons d’eau »
Quelques espèces disposent de structures d’appoint de la respiration pulmonaires : papilles dorsales des
lobes palléaux. Chez quelques familles, le retour à l’eau est plus poussé dans ce sens que les animaux
sont capables de vivre uniquement en consommant l’O2 dissout. Le poumon est alors reconverti en
organe de la respiration aquatique sans modification de l’épithélium. Pour augmenter la surface
d’échanges en raison de la faible concentration de l’O2 dans l’eau, il y a des diverticules tégumentaires
autour du pneumostome. Ce sont des branchies extrapalléales observées chez les Bullinus par exemple.
Des branchies néoformées se développent à l’intérieure de la cavité pulmonaire chez les Ancylidés
Domaine terrestre
Les milieux terrestres abritant des mollusques sont ceux qui possèdent une bonne
stabilité climatique incluant un minimum d’humidité. Bois, forêts, fourrés, haies,
anfractuosités, rochers, grottes, sont de bons sites.
Divers groupes restent très liés à des milieux extrêmement humides et semblent
finalement apparaître comme des amphibies : ce sont les genres Zonitoides, Monacha,
Vertigo.
Les collines et les dunes littorales offrent par leur végétation des abris aux Helicella et
Theba et un abri dans leurs racines aux Pomatia elegans.
Les genres Helix et Arianta sont caractéristiques des milieux assez humides, qu’ils soient
naturels ou cultivés, qu’il s’agissent de forêt de champs ou de potagers, de jardins.
Les Acanthinula, Hygromia sont absolument ennemis de tels milieux ou de tous autres
milieux humanisés.
Les lieux rudéraux hébergent Pupilla qui se rencontre sur des ruines, des pierres.
Il existe des escargots anthropophiles qui se sont parfaitement adaptés à l’activité agricole
de l’homme et qui ont entrepris le tour du monde à sa suite : Cornu (Helix) aspersum,
Oxychilus draparnaudi et Hygromia striolata
Domaine aquatique terrestre
Les gastéropodes sont des pulmonés qui continuent d’utiliser l’oxygène atmosphérique et doivent se réapprovisionner
régulièrement en surface.
Ils ont les problèmes respiratoires liés au « retour à l’eau ».
Leur besoin majeur est celui de la couverture de leurs besoins au cours de la plongée.
Le milieu idéal pour les mollusques d’eau douce est réalisé par les eaux calcaires, à vitesse d’écoulement
modérée, riches en végétation et sans nuisance due à une quelconque activité humaine.
C’est la teneur en calcium qui est déterminante : eau dure ou eau douce au sens strict. Les eaux « douces »
se rencontrent en montagne où l’on trouve Pisidia et Lymnaea peregra.
Les eaux calcaires possèdent de façon générale des représentants des limnées (L. palustris, L. truncatula,
L. stagnalis), des planorbes et des Sphaerium.
Les espèces les plus volumineuses se trouvent dans les grandes étendues d’eau stable tandis que les
petites étendues sujettes à assèchement contiennent des petites espèces.
Les canaux sont préférés par les physes, Bythinella et Vivipares et Dreissena (moule)
Les eaux lacustres, fluviales ou stagnantes abritent des anodontes et des unios (bivalves).
Régulation hydrique.
hiver en hibernation - été en estivation,
C’est-à-dire en léthargie, dans le sol, la vase, les
anfractuosités.
C’est principalement par leur comportement que
les gastéropodes terrestres régulent leur bilan
hydrique ce qui leur permet d’être présents
absolument partout.
Orifice génital
oeil
tentacule
oeufs
Ponte de l’escargot
pneumostome
Pulmonés
Stylommatophores
Terrestres
2 paires de tentacules
yeux au bout des tentacules dorsaux
Basommatophores
aquatiques
1 paire de tentacules
yeux à la base des tentacules
Limnée
Pulmonés basommatophores
planorbe
physe
Milieux caractéristiques - Dunes littorales
En étroite interaction avec la plage, les avant-dunes sont les premières
formations terrestres. Les pelouses à chiendent qui résistent bien au sel marin,
les oyats et tout le cortège de plantes psammophiles, sont colonisés par des
escargots
L’escargot des dunes englobe plusieurs espèces dont la plus fréquente Theba pisana vit sur le littoral
Atlantique. Il est de couleur généralement blanche. Afin de résister aux températures élevées régnant
dans ces milieux arides, il a développé des stratégies d’adaptation. Dès les premières chaleurs, il grimpe
sur différents supports pour fuir le sol brûlant. Il forme alors des grappes de centaines d’individus. Une
fois en place, il sécrètent un épiphragme formé de mucus séché afin de conserver un peu d’humidité. Il
se nourrit de plantes.
Theba pisana
Comme l’espèce
précédent, Cochlicella
acuta se rencontre au
sommet des tiges de
plantes dans les lieux secs
et ensoleillés.
Succès invasif de l’escargot petit gris Cornu aspersum
L’escargotpetit gris Cornu aspersum est représenté par plusieurs races génétiquement déterminée.
Seule la lignée orientale est considéreé comme invasive en Amérique, Austarlie, Océanie où elle a été
introduite vers le 16 eme siècle. En Californie où elle a été introduite en 1850, elle a été reconnue en 1931
comme une espèce ravageuse (a pest). Son aptitude à coloniser toujours de nouvelles aires géographiques tient
à la variation phénotypique de ses traits de vie : trade-offs poids & nombre d’oeufs pondus ; sa résiatnce aux
ennemis naturels.
Les multiples introductions simultanées ont entraîné une rapide expansion à travers le monde.
California
(1856)
Hawai
Utah
Maine
(1839)
Massachussets
(Irland)
Texas
New Orleans
(Spain)
(1952)
Haiti
Spanish
colonization
(16th BC)
¡
Chile
légende
1 population
¡ 2 populations
Spanish
colonization
(16th BC)
Uruguay
South
Africa
(1650 ?
1850)
Reunion
Indian
Company
(17th BC)
Australia
(1879)
New
Caledonia
(1879)
New
Zealand
3 populations
Distribution area of the landsnail Cornu aspersum. In green: origin center of the species and primary introduction areas
(Tertiary and Quaternary periods). In pink: spatial localization of sampling populations of secondary introduction areas (last
millennium) analysed for phylogeohraphic and population genetics purposes. Blue arrows indicate the suspected origin of
some alien populations. Added information on putative date of first introduction are also reported into brackets (Reichling,
1950; Madec, 1989; Guiller et al., 1994; Sherley, 2000; Guiller and Madec, 2009) (Guiller).
Cornu aspersum
Population introduite Californie
Population native des îles Baléares
dans son aire d’origine, l’escargot n’est pas
un fléau
A
B
Comparison between introduced (A) and native (B) populations of the land mollusc Cornu aspersum.
The trunk of citrus trees are full of snails in Californian orchards only (http://edis.ifas.ufl.edu), where
the species is a regulated pest. By contrast, the species is not invasive in its native range (citrus trees
in Balearic islands, photo by L. Madec).
Biological control: the predation of one C. aspersum snail by several Rumina decollata
individuals (http://www.goodsnails.com/index.htm).
Arion lusitanicus : menace pour la biodiversité indigène
Arion rufus limace rouge
La limace tueuse, dont le nom scientifique est Arion lusitanicus, est
originaire de la péninsule ibérique.
La limace tueuse a commencé à se répandre en Europe il y a environ
30 ans, par le biais d’œufs présents dans la terre de plantes en pots.
Cette voie de propagation demeure d’ailleurs une source
d’infestation majeure à l’heure actuelle.
Elle est une menace pour la biodiversité indigène. Elle colonie toute
l’Europe, résiste aux mesures d’éradication ; elle tue et mange les
autres espèces de limaces
manteau
pied
Anus
pneumostome
orifice génital
L’escargot de Quimper, Elona quimperiana : une espèce protégée
Sauvegarde de la biodiversité
Elle est protégée depuis 1979 par la France et depuis 1992 par la
Directive habitats de l’Union européenne.
L’escargot de Quimper (Elona quimperiana) a une aire de répartition large mais
fragmentée : une partie ouest de la Bretagne et une partie du pays basque pour la France,
puis en Galice, au Pays basque espagnol, et dans les Monts Cantabriques pour
l’Espagne.
Aplatissement de la coquille avec un ombilic très ouvert ; le rebord de la coquille est clair.
L’escargot de Quimper a une préférence pour les milieux boisés, humides et ombragés. Il mange de tout : il
est à la fois carnivore, coprophage (excréments), détritivore et nécrophage (cadavres d’animaux).
Ses prédateurs : le hérisson, la grive musicienne, le crapaud commun, les carabes.
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