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LE SCAN SPORT - Candidate à l'organisation des Jeux Olympiques
d'hiver 2022, la Chine veut mettre toutes les chances du côté de
Pékin et lance un plan de développement ambitieux.
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A l'horizon des Jeux Olympiques d'hiver 2022, la Chine veut développer les sports d'hiver sur
son territoire. Après le retrait des candidatures des villes européennes (Cracovie, Lviv,
Stockholm et Oslo), seuls Pékin et la ville d'Almaty au Kazakhstan sont encore en course pour
organiser la compétition. Pour mettre toutes les chances du côté de sa capitale, la Chine a
décidé de lancer un «Plan 300 millions de personnes aux sports d'hiver». En effet, l'agence
officielleChine nouvelle a révélé que le gouvernement chinois souhaitait vivement «renforcer la
connaissance du public sur les sports d'hiver et l'inciter à les pratiquer».
Manque d'engouement
Malgré des résultats encourageants lors des derniers JO (5 médailles à Vancouver en 2010, 3
médailles à Sotchi en 2014), la population du pays le plus peuplé du monde reste encore peu
encline à la pratique des sports de glisse. L'AFP indique que selon le Quotidien du Peuple,
seulement 5% de la population de Pékin a chaussé des skis en 2013 (soit 21.3 millions de
personnes).
Pour remédier à cette situation, le pays de soleil levant a donc décidé d'investir. Côté
infrastructures, un réseau de trains est déjà en construction et de nouvelles stations de skis trop peu nombreuses pour le moment - devraient voir le jour. Les autorités ont également
indiqué vouloir mettre en place des installations «exceptionnelles» pour les disciplines
alpines. Afin de développer la pratique des sports d'hiver au niveau local, le plan met en place
un système de subventions aux écoles pour la location de patinoires privées.
La Chine cherche à attirer le grand public mais pas seulement. Un des objectifs du plan de
développement consiste à se doter d'infrastructures permettant aux athlètes chinois de
s'entraîner sur le territoire national et de ne plus être contraints à l'exil pour bénéficier d'un
entraînement de professionnel de haut niveau. «Nous envoyons tous nos athlètes s'entraîner à
l'étranger: en Nouvelle-Zélande, en Australie et aux Etats-Unis», explique Ma Shi, directrice
d'une école de ski chinoise, cité par l'AFP. Le comité international olympique (CIO)
commence à étudier les candidatures de Pékin et de la ville D'Almaty à partir de ce mardi.
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