Chap.2 vivants Des mécanismes de diversification des êtres Situation initiale : les mutations ainsi que les brassages génétiques associés à la méiose et à la fécondation sont des facteurs de diversité au sein d’une espèce. De nombreux autres mécanismes de diversification du monde vivant existent, qui sont à l’origine des la biodiversité à ses 3 échelles : génétique (du génome), spécifique (de l’espèce), écosystémique (un environnement particulier) Par groupe, étude des documents fournis et recherche internet pour répondre à la question : - En quoi le mécanisme étudié permet-il une diversification du vivant ? Production : oral en s’appuyant sur un PPT de quelques diapos, possibilités de reprendre des parties de documents fournis. Les productions orales et numériques feront l’objet d’une évaluation et un schéma bilan sera fourni sur STEBER.SVT.fr 1 - Des modifications du génome . Au-delà des mutations et du brassage génétique associé à la méiose et à la fécondation, des différences d’expression de gènes du développement peuvent être à l’origine de variations de caractères phénotypiques (taille du bec chez les oiseaux par exemple). Au cours de l’évolution, des modifications de l’expression de gènes du développement ont pu ainsi contribuer à la diversification du vivant. Au cours de l’évolution, le génome de nombreuses espèces s’est enrichi de gènes nouveaux provenant d’autres espèces. Les transferts de gènes entre espèces différentes (transfert horizontaux) sont à l’origine de l’acquisition de caractères phénotypiques nouveaux . 2- Des associations de génomes. Chez les végétaux, il arrive fréquemment que des individus appartenant à des espèces différentes puissent se reproduire entre eux, formant ainsi des hybrides interspécifiques. Ces hybrides sont parfois à l’origine de nouvelles espèces. D’autres modes d’association de génomes ont eu lieu au cours de l’évolution. Ainsi, des cellules eucaryotes ancestrales ont intégré des bactéries photosynthétiques qui vivaient en symbiose avec elles dans leur cytoplasme. Les chloroplastes des cellules des algues et des plantes terrestres dériveraient de ces bactéries photosynthétiques. 3 – Des diversifications du vivant sans modifications des génomes. Les symbioses sont des associations étroites entre deux individus appartenant à des espèces différentes, qui doivent être renouvelées à chaque génération. Les organismes partenaires au sein de la symbiose ont un phénotype très différent lorsqu’ils sont seuls et lorsqu’ils sont associés, sans pour autant que leur patrimoine génétique ait été modifié. Les symbioses sont ainsi un puissant moteur de la diversification du vivant sans modification du génome. Chez les vertébrés, certains comportement se transmettent de génération en génération au sein d’une population par voie non génétique ( apprentissage). Au cours de leur histoire, les différentes population d’une même espèce n’ont pas acquis de la sorte les mêmes comportements. L’apprentissage est donc à l’origine d’une diversification du vivant sans modification du génome .