Brigitte Mahaux - Annoncer la joie d`être

“Quelques outils pour se relever et avancer par-delà les épreuves”
Brigitte MAHAUX, « Il suffisait de croire en moi ... », Edilivre classique collection,
93200 St Denis, France, 2012, 447 pages
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http://www.edilivre.com/auteurs/brigitte-mahaux-5265.html
Biographie
Passionnée par l’âme humaine, Brigitte Mahaux a toujours nourri le désir d’aller à la
rencontre de l’autre. Elle a d’abord exercé comme pédicure médicale puis malgré de
grands bouleversements dans sa vie, elle a acquis une solide formation à l’écoute et
en relations humaines. Elle est ainsi devenue écoutante dans un centre d’écoute par
téléphone pendant de nombreuses années et par la suite, professionnelle de la
relation d'aide. Ce travail qu'elle mène avec passion est l'aboutissement d'une vie
traversée par la souffrance physique et morale.
Sa riche expérience l’amène à accueillir et à accompagner des personnes en
souffrance. En se donnant, elle reçoit tout autant.
Adresse de courriel : [email protected]
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Il suffisait de croire en moi
Que diriez-vous si des proches débarquaient chez vous à l’improviste en vous
lançant des propos tels que : « Vous êtes des parents irresponsables, on vient crever
l’abcès ! ...» ?
Imaginez votre tête quand, revenant à la maison, vous apercevez le voisin balançant
votre moquette par la fenêtre.
Vous aimez les crêpes ? Peut-on vous en servir chaque jour au repas principal
pendant des semaines ?
Comment rester debout quand les événements de l’existence se déchaînent jusqu’à
ébranler l’équilibre personnel et familial ?
Dès qu’elle recommence à croire en elle, en se tournant vers les autres et en leur
offrant son cœur blessé, l’auteure retrouve sens à sa vie et la force de rebondir et
d’avancer.
Puisse ce livre rendre un peu d’espoir aux naufragés de la vie, lassés de se battre…
Quelques notes de M. Vander Borght avec autorisation de Brigittte Mahaux
« Ecrire c’est thérapeutique » (cfr film « écrire pour exister » ou article « écrire pour
guérir »)
« Lire et écrire, cela aide »
La couverture du livre : L’avion ne crashera pas, car le pilote (chacun de nous) fait
tout ce qu’il peut pour aller vers son destin. La fumée cela représente toutes les
épreuves laissées derrière, l’avion va vers le ciel bleu.
« Ne jugez pas et vous ne serez pas jugé ! »
« Retirez le positif du passé »
« Laisser le passé au passé, regardez devant »
« Le présent et l’avenir, c’est l’immédiat et c’est là dessus que j’ai une prise. Le
passé je ne peux revenir dessus ».
« Faut-il toucher le fond pour sentir autant que la vie est belle pourtant ?!... »
« Ce n’est pas nécessaire de souffrir, mais quand la vie est facile, c’est facile de le
dire que la vie est belle » « Quand on a beaucoup souffert, on s’émerveille de la vie
toute simple, des petites choses de la vie » « Les difficultés obligent d’aller chercher
la vie plus loin en soi ».
« Etre satisfait et fier de soi » : « Je suis satisfaite et fière d’avoir le courage de
continuer malgré avoir touché le fond plusieurs fois ».
« Si on n’a pas cru en vous, le chemin pour croire en vous sera plus difficile, mais
c’est possible si vous le voulez. La preuve, si je n’étais pas parvenue à recommencer
à croire en moi, jamais je n’aurais pu écrire ce livre. » (schéma de l’anthropologie
chrétienne que l’on va voir au cours)
« Ce dont on a d’abord besoin, ce ne sont pas des conseils et surtout pas des
critiques ou des messages négatifs, mais d’être encouragée, écoutée avec le cœur
et empathie»
« Malgré tout ce que j’ai vécu, la vie peut être belle. Malgré les difficultés, la vie vaut
la peine d’être vécue, la couverture est bleue ! » (//Etty « Comme la vie est belle
pourtant)
« Aide toi et le ciel t’aidera »
« On me disait « tu es forte, tu es battante » » (cfr le schéma de l’anthropologie
chrétienne du cours et la réflexion sur le potentiel de départ, sur les besoins de base
et les blessures, etc)
« Une qualité peut aussi devenir un défaut » : « sois forte, sois courageuse, tu es
forte, tu as de la volonté ...oui mais est-ce qu’on me donne aussi le droit d’avoir des
sentiments négatifs, d’avoir mal, d’être accueilli dans mes sentiments négatifs, dans
ma douleur, dans ma souffrance ».
« Avoir le droit et donner le droit aux sentiments négatifs »
« Quand on veut, on peut toujours »
« Au niveau médical, on peut avoir tendance à se remettre entièrement dans les
mains des médecins. Ne jamais oublier de se faire confiance, d’écouter son
intuition. »
« Réflexion sur les cliniques pour maladies nerveuses, qui peuvent être parfois des
institutions psychiatriques. Certaines méthodes dépersonnalisent, plus qu’elles ne
guérissent ! Réflexion à avoir sur la médication qui peut devenir une camisole
chimique plus qu’une aide à la guérison » « Importance de rester maître de son
destin, importance d’être écoutée par le médecin en tant que patient ». « Parfois la
blessure est telle qu’on s’enferme dans une sorte d’autisme : est-ce qu’on va me
croire, est-ce qu’on va croire à ce que je raconte » (VBO : oser sortir de là, oser
exprimer à quelqu’un mon vécu, mon ressenti. Et faire l’expérience que je suis
accueilli, aimé. Mais viendra peut-être aussi l’expérience de prendre conscience que
si l’autre m’accueille, cela ne suffit pas à ma paix, car il reste moi-même à convaincre
que je peux être accueilli. C’est ça l’amour de soi, l’acceptation de soi. Une des clefs
de la paix intérieure est l’acceptation de soi dans son ombre comme dans sa
lumière)
« Etre à l’écoute des autres, relativiser sa situation, se donner ...permet de rebondir »
« La vie ne vaut la peine que si elle est donnée »
« Le remède à la haine et à la rancune, c’est le par-don, se pardonner à soi-même,
pardonner à l’autre »1
« Oui cela aide quand l’autre vous demande pardon, mais vient une étape où c’est
d’abord à soi-même qu’il faut pardonner. Dire oui à la vie en soi, oui à aimer l’autre
qui m’a blessé tel qu’il est, car finalement c’est moi qui souffre de ne pas avoir été
aimé de cette personne, elle n’en souffre peut-être pas » (VBO : à un moment
donné, la haine, la rancune, la colère ou la honte, je la retourne contre moi me
dévalorisant, me trouvant nul, .... et c’est moi que je dois apprendre à aimer.)
« S’aimer et surtout recommencer à croire en moi, c’est réaliser qu’effectivement si je
n’avais pas été forte, équilibrée, je n’aurais pas résisté aux difficultés, ni trouvé la Vie
au fond de ma désespérance »
« La relation c’est la base : un mari, les amis ... »
« Croyez en vous » « Pourquoi est-ce qu’on nous décourage si souvent dans nos
rêves, nos désirs ? »
« Il faut choisir la vie » « Choisir la vie est une décision »
« Dieu parle à travers les autres, à travers les événements »
« La vie est infinie, la connaissance, le chemin est infini »
« Le déclic est venu quand j’ai pris conscience que Dieu est plus présent que je ne le
pensais » « Quand j’ai craqué, au fond de la désespérance, personne ne pouvait
plus me rejoindre, sauf Dieu. J’ai vu le film de ma vie, j’ai senti « Brigitte laisse toi
aller », j’ai d’abord cru que c’était le droit à en finir avec la vie, mais là au fond du
fond de ma désespérance, j’ai entendu « Brigitte souviens-toi que tu est forte et que
tu n’es pas seule ». C’était un oui à la Vie. Une paix m’a envahie. (VBO : C’est le
lâcher prise de l’ego, ce qu’on appelle aussi l’expérience de l’éveil, la prise de
conscience que la Vie est au-delà de tout). Reconnaître que je suis un être blessé et
faire droit à l’Amour ».
« Etre heureuse toute seule ne m’intéresse pas. J’ai besoin de partager autour de
moi que malgré les épreuves, j’ai reçu des cadeaux de la vie… »
(VBO : pardonner = aller par delà, donner par delà, par le don de soi, vouloir le bien)
+ photocopie avec autorisation de la conclusion de son livre lu en fin d’atelier :
Brigitte Mahaux, « Il suffisait de croire en moi ... », Edilivre classique collection,
93200 St Denis, France, 2012, pages 439-443
1
Cfr schéma de l’anthropologie chrétienne dans le cours. Les 5 blessures fondamentales selon
L. BOURBEAU, « Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même », éd E.T.C inc, 2000 ; sont
Trahison, Rejet, Abandon, Injustice, Humiliation