Matthieu 14v. 13-21 : la multiplication des pains Verset 15 : Avec ses disciples, « Jésus partit en barque sur le lac de Galilée, pour se rendre… dans un endroit isolé. » Chers Frères et Sœurs, Ceux d’entre vous qui sont déjà allés en Israël se souviennent certainement de la beauté du lac de Galilée ! Quelle merveille ! Le lac, entouré de collines et de vallées fertiles, repose majestueusement dans un creux comme un immense miroir. Il invite alors le passant au voyage intérieur où chacun, confronté à soi-même, découvre ses propres rivages, sa propre image, créée à l'image de Dieu. Car le lac, par son reflet, est aussi une représentation du ciel, l'endroit où le ciel et la terre se touchent, où l'homme et Dieuse rencontrent. C'est ce qui se passe ici dans la rencontre avec Jésus. Trois choses m’ont marqué dans cette histoire : le ressourcement comme nécessité vitale pour se trouver soimême ; la priorité des priorités, c’est la compassion… et la possibilité de faire vivre d’autres par notre propre pauvreté ! 1. Le ressourcement comme nécessité vitale Après une période de travail intense, Jésus emmène ses disciples à un endroit isolé, au bord du lac, à l'écart des habitations. Les disciples font alors une expérience que chacun d’entre nous est invité à refaire : seules les heures de retraite en nous-mêmes, face à Dieu, dans un lieu paisible, nous permettent d'entrevoir la vérité de notre vie. Pour donner forme harmonieuse à notre vie, il nous faut savoir jouer entre ses pôles : passer de la parole publique au silence, du don de soi aux autres au retrait en soi, de la fusion avec les autres au recueil en nous-mêmes…. éternel mouvement semblable à celui des Anges de l’Echelle du rêve de Jacob. L'essentiel, c'est d'être vraiment présent à chacune des deux phases de notre vie. Hélas ! - ce n'est pas toujours le cas ! La brèche par laquelle nous nous laissons envahir, c'est presque toujours celle par laquelle nous nous fuyons nous-mêmes. Il nous arrive 1 effectivement de fuir dans nos activités jusqu'à ce que nous soyons totalement épuisés. Aux heures de repos, nous nous montrons dépendants de toutes les « offres » qui surgissent de l'extérieur, notamment toutes les propositions des programmes de télévision. Ainsi, nous nous laissons beaucoup trop mener par l'extérieur. Face à cette réalité, il nous faut choisir consciemment des moments de ressourcement. Car c'est de ces moments de prière que dépend la qualité de notre vie… Je prends la liberté de vous faire une proposition concrète pour la rentrée de septembre : qui d’entre vous serait prêt à participer à un groupe de prière d’intercession ? C'est là que nous pourrions découvrir à quel point notre existence va peu de soi, mais aussi quel don et quel bonheur inouï elle nous offre. Nous pourrions sentir monter en nous une perception lucide du sens caché de notre vie et entendre plus clairement le chant silencieux de la création. Et assez étrangement, c'est justement à ces heures de calme que nous trouverions réponse à la plupart des questions que nous nous posons. Nous pourrions alors nous ouvrir au bonheur paisible dont Dieu nous fait don, car ces temps de repos sont aussi des temps de bénédiction... Mais voilà que le moment de ressourcement tant souhaité par les disciples se retourne soudain en exigence. Et c’est le 2ème point important de cette histoire : la priorité des priorités, c’est la compassion. En effet, même dans ce lieu isolé, la foule réussit à rejoindre Jésus ! Lorsque les gens apprennent le départ de Jésus, « ils sortirent des localités voisines », dit notre récit, « et suivirent Jésus en marchant au bord de l'eau. » Celui-ci décide de leur parler. Il en décide lui-même. Il choisit de répondre parce qu’il en va de sa vocation. « Les personnes en bonne santé n'ont pas besoin de docteur », avait-il dit un jour aux Pharisiens, « ce sont les malades qui en ont besoin. Je ne suis 2 pas venu appeler des personnes respectables, mais des gens de mauvaise réputation. » Ce n’est donc pas un hasard que, lorsque Jésus sort de la barque et voit cette foule, il ait le cœur rempli de compassion pour ces gens et qu’il se mette à guérir leurs malades. Quand Jésus s’occupe de son prochain, il ne juge pas, il ne condamne pas. Il ne fait pas la morale. Il s’adresse à chacun, chacune, individuellement. Il veut nous sortir de la masse anonyme, ce grand troupeau hébété, inconscient, manipulable. Jésus nous fait découvrir notre individualité : il nous fait découvrir notre « je », et par là il nous apprend l'amour véritable. Car ce n'est qu'en découvrant qui nous sommes en vérité – des fils et des filles aimés du Père céleste - que nous devenons libres d’aimer à notre tour. Et ce n’est que dans cette communauté fraternelle marquée par la compassion du Christ que nous renouerons avec nos origines et les buts ultimes de notre vie. C'est ce moment que Matthieu décrit dans cette scène de la vie de Jésus. Ce fut au soir de ce jour si particulier que les disciples lui ont demandé de renvoyer chez eux les gens. « Il est déjà tard et cet endroit est isolé. Renvoie tous ces gens pour qu'ils aillent dans les villages s'acheter des vivres. » Mais Jésus leur propose de changer la façon de penser quand il leur dit de ne pas renvoyer les gens sans qu'ils aient mangé. « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Oui, il est possible de faire vivre d’autres par notre propre pauvreté ! Voilà le 3ème point à retenir, car c’est ce changement de mentalité qui rend possible le miracle du partage qui suit. Frères et Sœurs, il est relativement facile de comprendre de façon pratique le récit de la « multiplication des pains » : ce récit nous appelle à renoncer à notre égoïsme et à partager nos biens avec les autres. Voilà une pensée juste et sage ! En effet, si chacun de nous donnait un peu de son superflu à ceux qui sont vraiment dans le besoin, cela diminuerait d’un seul coup le nombre des humains qui manquent de tout. 3 Mais en même temps cet appel à la compassion ne constitue qu’une partie de la Bonne Nouvelle. Ce dont il s'agit en premier lieu, ce n'est pas de découvrir notre superflu. L'histoire commence tout au contraire par la constatation de notre propre pauvreté : étant donné le peu que l'on a, il est inconcevable de se charger de nourrir cinq mille hommes. « Nous n'avons ici que cinq pains et deux poissons », disent les disciples, étonnés. Qu’est-ce que cela pour un si grand nombre de personnes ? Mais Jésus leur répond : « Apportezles-moi. Ensuite, il ordonna à la foule de s'asseoir sur l'herbe; puis il prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et remercia Dieu. Il rompit les pains et les donna aux disciples, et ceux-ci les distribuèrent à la foule. Chacun mangea à sa faim. » Tout se passe comme si on se retrouvait aux premiers jours de I’Exode, quand Israël traversait le désert, au lendemain de la fuite d'Egypte… à ce moment où Moïse en était à se demander ce qui arriverait aux siens le lendemain. Mais voilà que, chaque matin, sur les pierres du désert, le peuple pouvait récolter la manne, cette nourriture tombée du ciel, pour la journée, et qu’ils partageaient entre eux. Le Premier Testament nous rapporte d’autres histoires de « multiplication de pains ». Un jour le prophète Elisée a dit à son serviteur de partager 20 pains entre 100 personnes. Et ils ont mangé tous à leur faim et il y avait même des restes, nous raconte le 2ème Livre des Rois. Le sens de ces récits est clair : même avec le peu que nous avons, nous pouvons être infiniment plus riches, pourvu que nos mains soient pleines des dons de la confiance et du partage. N’est-ce pas un message qui s’adresse particulièrement à nous, dans la situation qui est la nôtre ici à Lourmarin ? … une paroisse qui s’interroge par rapport à son avenir. Ne nous laissons pas décourager par les difficultés du présent, Frères et Sœurs ! Les chemins de la foi n’ont jamais été faciles. L’avenir nous appartient si nous savons partager aujourd’hui le peu que nous croyons avoir. 4 Ce soir-là sur les rives du lac de Galilée, Jésus n'a lui-même en main rien qui lui permettrait de rassasier la foule. Or, il fait quelque chose que nous sommes à même de faire à tout moment : inviter mêmes les plus timides à faire confiance et à partager le peu qu'ils ont. Certes, ils diront que cela ne saurait suffire, pas même pour eux, à plus forte raison pour tous. Ils craindront pour le peu qu’ils possèdent. Mais le miracle du partage commence lorsque nous quittons des yeux notre pauvreté pour mettre notre espoir et notre confiance dans la richesse de Dieu et des autres. En effet, il n'y a pas de vie humaine qui, dans sa pauvreté, ne puisse se transformer en richesse divine. Au terme de cette transformation des mentalités, on peut même constater statistiquement qu'elle est efficace : « Chacun mangea à sa faim. Les disciples emportèrent douze corbeilles pleines des morceaux qui restaient. Ceux qui avaient mangé étaient au nombre d'environ cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants. » Mais impossible de comprendre d'où vient cette richesse, sinon en pensant que le Ciel luimême bénit notre dénuement. C’est ainsi que, par le partage de notre pauvreté, la communauté des disciples se multiplie mystérieusement grâce à ce que nous appelons la « multiplication des pains ». Et ce « mystère » - sacramentum en latin - n'a jamais cessé depuis. Le Repas de Seigneur, la Sainte Cène, consiste toujours à nous transmettre la vie de Jésus-Christ de main en main… et à élever nos yeux vers le ciel pour recevoir à nouveau notre existence comme une bénédiction. Pour nos sens, le pain reste ce qu'il est, et il ne change absolument pas de forme ou de substance. Mais sous l'apparence extérieure, c'est Dieu qui survient dans nos vies. Au-delà de notre pauvreté, au-delà de notre manque de foi, c'est le grand large qui fait alors irruption dans notre cœur. « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Et le spectre de la morosité et du découragement cédera au signe du pain et du vin, pour peu que nous osions nous les donner les uns aux autres. 5 « Vous tous qui avez soif », dit le Seigneur par la bouche du prophète Esaïe, « venez. Même sans argent, venez ; prenez de quoi manger, c'est gratuit ; du vin ou du lait, c'est pour rien. A quoi bon dépenser de l'argent pour un pain qui ne nourrit pas, à quoi bon vous donner du mal pour rester sur votre faim ? Ecoutez-moi bien, et vous aurez à manger quelque chose de bon, vous vous régalerez de ce qu'il y a de meilleur. Accordez-moi votre attention et venez jusqu'à moi. Écoutez-moi, et vous revivrez. "Je m'engage pour toujours, dit le Seigneur, à vous accorder les bienfaits que j'avais assurés à David. » Qu’il en soit ainsi pour nous aussi, Frères et Sœurs. Amen Thomas Mentzel Lourmarin, le 3.08. 2014 6 Culte du 3 août 2014 à Lourmarin Parole de Bienvenue : Bienvenue à chacune et chacun d’entre vous. Nous voulons vivre ce dimanche dans la joie et la reconnaissance pour tout ce que Dieu nous a donné au cours de ce week-end et jour après jour. Que la paix de Dieu à laquelle nous avons été appelés pour former un seul corps en Christ, règne dans nos cœurs et nos pensées. Spontané série A Louange : lecture du Psaume 100 Chant du Psaume 150 Prière de repentance Nous prions. Père céleste, tu sais combien nous sommes hésitants ou réticents à suivre tes commandements. Tu nous demandes d'aimer, de pardonner et souvent nous sommes habités par des ressentiments et des désirs de vengeance. Tu nous invites à être accueillants et fraternels et nous voulons préserver nos propres intérêts. Tu nous convies à partager ce que tu nous donnes, et nous avons soif de posséder. Pardonne-nous et redonne souffle à notre vie par JésusChrist, notre Maître bien-aimé. Amen Spontané série A Annonce du Pardon Accueillons l'amour de Dieu. Nous lisons au psaume 118 : «La pierre dont les maçons ne voulaient pas est maintenant la principale, la pierre de l'angle. Cela vient du Seigneur ; pour nous, c'est une merveille. Ce jour de fête est l'œuvre du Seigneur ; crions notre joie, soyons dans l'allégresse... Que Dieu bénisse celui qui entre ici au nom du Seigneur ! De l'intérieur de son temple, nous vous transmettons sa bénédiction. Le Seigneur est le seul Dieu. Il nous a éclairés de sa lumière ! - Formez le cercle de la ronde jusqu'aux angles de l'autel. Seigneur, tu es mon Dieu, je veux te louer, je veux 7 proclamer ta grandeur. Louez le Seigneur, car il est bon et son amour n'a pas de fin. » Que Dieu nous mette au cœur l'assurance de son amour et qu'il nous donne de marcher vers son Royaume. Levons-nous pour chanter notre reconnaissance… Spontané série A Volonté de Dieu Ecoutons ce que Dieu attend de nous et nous donne la force de faire. Nous lisons dans la Lettre de Paul aux Romains au chapitre 12 : « Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bien, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait. Que l'amour soit sincère, fuyez le mal, attachez-vous au bien. Soyez joyeux dans l'espérance, patients dans la détresse, persévérants dans la prière. Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent. S'il est possible, pour autant que cela dépende de vous, vivez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien. » Spontané série A Prière avant les lectures du jour Seigneur Jésus, tu es venu pour partager toute notre existence. Tu sais donc le poids d’un cœur chargé de doute et de souffrance. Tu es venu guérir, tu es venu parler ; nous dire enfin toute la vérité sur Dieu et sur nous-mêmes. Que notre esprit s’ouvre à ta voix, et que nous sachions, par ta croix, à quel point tu nous aimes. Eclaire-nous par ton Esprit et conduis-nous par ta Parole. Amen Lectures bibliques : 1ère lecture : Esaïe 55, 1-3 2ème lecture : Romains 8, 35.37-39 3ème lecture : Mt 14, 13-21 Cantique AEC 411 « Si vous saviez quel Sauveur je possède » 8 Prédication Cantique AEC 532 « Tu nous appelles à t’aimer » Confession de foi Nous sommes l’Eglise en ce lieu. Avec elle, nous affirmons notre foi : Nous croyons en Dieu qui a créé le monde pour que nous le cultivions et en célébrions la bonté et la beauté. Il est la source de vie. Nous croyons en Dieu qui a remis son plan du salut à Jésus le Serviteur, mort et ressuscité pour le pardon et la liberté de tous les hommes. Il est le prix de notre vie. Nous croyons en Dieu qui, par son Esprit, nous unit à son Fils pour que nous ne cédions pas au mal mais construisions une paix juste dans l’espérance de son Royaume. Il est la force de notre vie. Amen. Spontané série A Offrande Voici le moment de l’Offrande pour le service de l’Eglise et sa mission dans le monde. Cène Introduction : Louons le Seigneur ! C’est notre joie de te célébrer, ô Dieu notre Père, pour ce monde que tu as créé si beau et que tu gardes à travers ses douleurs jusqu’au jour où, selon ta promesse, viendra ton Royaume. C’est notre joie de te célébrer pour ton Fils, 9 Jésus-Christ, notre Seigneur, né de notre chair, baptisé, mis à l’épreuve, transfiguré, condamné, crucifié, ressuscité d’entre les morts, élevé dans la gloire. C’est notre joie de te célébrer pour ton souffle de vie, l’Esprit d’adoption qui nous apprend à te dire Père, qui nous permet de nous reconnaître Frères et Sœurs et nous donne la force de surmonter nos peurs. Aussi, avec les cieux et la terre, avec la multitude de ton peuple, nous célébrons ton nom. Cantique « Pour venir à la table de Dieu » Institution “Jésus se mit à table et les apôtres avec lui. Il prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le leur donna en disant : ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. Il leur donna de même la coupe, après le repas, en disant : cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang versé pour vous.” Prière de communion Nous prions : Père céleste, au moment de nous approcher de cette table, nous nous souvenons de Jésus-Christ : il a habité parmi nous, il a donné sa vie pour nous. Nous nous réjouissons de sa résurrection qui nous donne l’assurance de sa présence auprès de nous, tous les jours de notre vie et, en particulier, à cette table où il nous invite. Nous attendons le jour où ton règne sera établi sur l’univers tout entier. Que nous puissions, par ton Esprit, 10 communier au corps et au sang de ton Fils et qu’ainsi, unis à lui, nous portions la lumière, la paix et l’espérance. - Silence Comme Jésus l’a enseigné à ses disciples, nous te disons : Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen. Invitation à la Cène Voici le repas que nos mains ont préparé, mais c’est le Seigneur qui nous invite. Voici la table que nous avons dressée, mais c’est lui qui nous accueille. Voici la joie que nous avons désirée, mais que lui-même nous donne. Nous sommes tous invités au repas du Seigneur, quelle que soit notre appartenance confessionnelle. Que celles et ceux qui reconnaissent en Jésus-Christ le Seigneur, partagent maintenant son repas. Et forment un cercle autour de cette table. Et maintenant venez car tout est prêt ! Le pain que nous partageons est communion au corps du Seigneur Jésus-Christ. La coupe de bénédiction pour laquelle nous rendons grâces est communion au sang du Seigneur Jésus-Christ. ” PRIERE D'ACTION DE GRACES 11 Nous te remercions, Père céleste, pour le repas que nous avons pris ensemble. A nous qui avons la nourriture, donne faim et soif de justice, de paix et d’amour. Apprends-nous le partage et fais-nous préparer ta venue. Allez en paix dans la joie du Seigneur ! Cantique « Je crois en toi » Annonces Prière d’intercession : Prions les uns pour les autres avec une prière du pasteur Philippe Kabongo ! Entourés de foules humaines En quête de vie et d'espérance, Nous mesurons l'insignifiance de nos moyens Et l'impuissance de nos engagements. Mais toi, Seigneur, tu nous dis : "Donnez-leur vous mêmes à manger." Notre monde est comme un vaste territoire. Ici et là des hommes s'assemblent. Leurs terrains vagues, Leurs déserts à eux ont pour noms Des choses terribles : Dictature, corruption, Désespoir, dépendance, Perte de dignité. Ils sont millions, Des foules innombrables En mal d'humanité, Des foules innombrables Mendiant la liberté. Ils manquent de tout Et pour eux Nous n'avons pas assez. Mais toi, tu nous dis : "Donnez-leur vous-mêmes à manger." Deux sardines et quelques galettes, Ce casse-croute de fortune 12 En un lieu désespéré Tu en fais le support D'un miracle de partage au goût du Royaume… Et le manque devient plénitude. "Donnez-leur vous-mêmes à manger." Cela tu nous le dis aujourd’hui Devant les foules des humains. Apprends-nous à lire Dans l'insuffisance de nos moyens Comment ta puissance est â l'œuvre Dans nos solidarités fragiles. (Philippe Kabongo Mbaya) Seigneur Jésus tu as dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nous te rendons grâce parce ce chemin conduit vers le Père, parce que cette vérité nous enseigne la vie véritable. Dieu, notre Père, nous voulons te prier pour tous ceux qui ne connaissent pas ce chemin, pour tous ceux que nous côtoyons et que ton Nom laisse indifférents : accorde-nous d'être parmi eux les témoins de ta Parole vivante, les ferments de ta paix et de ton amour. Dans notre reconnaissance, nous ne voulons pas oublier ceux qui souffrent à cause du chômage, de la famine, de la maladie, d’un deuil, de la guerre. Nous te prions, Seigneur, de leur accorder ce dont ils ont besoin et de nous montrer comment nous pouvons les aider. - Notre Père…. Exhortation et bénédiction Recevez la Parole d’envoi et la bénédiction de la part du Seigneur : Ne mettez pas votre espérance dans les richesses de ce monde, mais en Dieu qui vous accorde tout avec abondance pour que vous en jouissiez… Soyez généreux et prêts à partager avec autrui. Vous amassez ainsi un bon et solide trésor pour l'avenir afin d'obtenir la vie véritable (cf. 1 Tim 6,17ss). Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, L’amour de Dieu, le Père Et la communion du Saint Esprit soit avec vous tous. Amen Spontané série A 13