N i c o l e B A R T OL U CCI Chemin d ’É t o i l e s Astrologie stellaire © 2014 - Éditions Quintessence Rue de la Bastidonne - 13678 Aubagne Cedex - France Tél. (+33) 04 42 18 90 94 - Fax (+33) 04 42 18 90 99 www.editions-quintessence.com Tous droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays. ISBN 978-2-35805-130-9 Remerciements Ce livre n’aurait pu se faire sans l’aide de mes élèves, tous astrologues confirmés, qui ont testé ma méthode de travail avec les étoiles fixes. Par leur expérience, ils m’ont apporté le soutien et la confiance dans cet énorme travail de recherche et d’inspiration. Je tiens à les remercier de m’avoir écoutée durant ces dix années d’enseignement. Je remercie mon disciple qui m’a assistée dans la transcription, l’écriture ainsi que la relecture de certains passages et a réalisé certaines tâches bureautiques trop ardues pour moi : merci pour sa patience ! Je tiens à exprimer à Anne Tappa, astrologue et enseignante, toute ma reconnaissance pour son aide. Un merci tout spécial à Éric Gardaire, informaticien et astrologue, qui a conçu le programme d’astrologie cosmique et réalisé les éphémérides des longitudes des étoiles fixes. Nice, le 15 juillet 2012 Nicole Bartolucci 5 Introduction L’être humain cheminant sur le sentier de l’éveil doit, s’il veut parvenir au bout de sa quête, avoir « les pieds sur terre et la tête dans les étoiles », selon l’expression consacrée. Il appartient à chacun de trouver, dans sa vie quotidienne, les moyens qui lui permettront de garder « les pieds sur terre » afin de parvenir à incarner l’ensemble des concepts qu’il pourra appréhender dans sa démarche spirituelle. Ce livre se propose d’être un outil d’éveil et de transformation pouvant aider chacun à cheminer en ce sens. Il est le résultat de trente années de pratique de l’astrologie traditionnelle, karmique et spirituelle, de l’enseignement reçu de grands maîtres de l’astrologie, ainsi que de la tradition celte qui s’intéressait grandement aux étoiles fixes. Certains éléments de ce livre ont fait l’objet de cours que j’ai donnés à Paris dans les années quatre-vingt-dix à des étudiants en astrologie spirituelle désireux de faire un pas de plus… Les attributions données à chacune des étoiles ainsi que la façon dont elles interviennent dans le thème natal ont pu être vérifiées par mes soins sur plus de cinq cents thèmes en dix ans. Cependant, seule la pratique de l’astrologie stellaire et l’utilisation des étoiles fixes dans le thème de naissance pourront apporter la conviction intime de la dimension supplémentaire que celles-ci peuvent révéler dans l’interprétation du thème d’un individu. Ce livre s’adresse à un large public : les astrologues confirmés ou les étudiants en astrologie y trouveront rapidement leurs marques et pourront très facilement utiliser l’ensemble des éléments qui y sont décrits. Les néophytes quant à eux pourront utiliser ce livre d’une façon différente : en l’ouvrant au hasard, ils trouveront, dans le texte correspondant à une étoile, le message qui leur est adressé depuis les plans spirituels. Les chercheurs de lumière enfin, pourront travailler en méditation en se reliant à l’étoile de leur choix afin d’en intégrer les qualités. 7 c hemin d’ éto il es Dans tous les cas, chacun y trouvera un outil pratique lui permettant de donner un éclairage nouveau sur son thème natal ou sur les questions qu’il se pose dans son cheminement spirituel. J’ai volontairement pris le parti d’écrire ce livre en utilisant un minimum de « jargon » astrologique et dans le langage le plus simple possible afin qu’il reste accessible au plus grand nombre. Puisse ce livre être un trait d’union entre Terre et Ciel afin de permettre à chacun de réaliser le but de son incarnation présente… 8 Introduction aux étoiles fixes Rôle des étoiles fixes sur le plan de l’incarnation et le plan spirituel Les étoiles fixes sont appelées comme telles depuis l’Antiquité : leur déplacement étant très lent (1° tous les 70 ans), elles semblaient immobiles aux astronomes de l’époque. Leur rôle a été largement étudié par les peuples arabes, chinois et celtes : l’astrologie de l’époque était consacrée à l’étude des événements astraux qui coïncidaient avec des événements matériels touchant le roi, la famille royale ou le pays. Or parfois, survenait un événement qu’aucun aspect planétaire du thème ne pouvait expliquer. Les astrologues se tournaient alors vers les conjonctions qui prévalaient à cet instant entre les étoiles fixes et les planètes du thème, ou avec l’ascendant, afin de trouver une explication à cet événement impromptu. La plupart des interprétations en vogue aujourd’hui sur les étoiles fixes puisent à cette source, ce qui est plutôt dommageable dans la mesure où les interprétations retenues sont très souvent d’une nature brutale, violente, en un mot négative. Elles sont la résultante des explications que les astrologues de l’époque ont dû trouver pour expliquer la mort tragique du souverain, la famine imprévisible qui venait de s’abattre sur le pays, etc. Cependant, la spiritualité de certains astrologues du passé a, surtout dans l’astrologie chinoise et l’astrologie celte, contribué à donner une vision plus juste du rôle réel des étoiles fixes. Les étoiles fixes n’agissent pas directement sur l’homme ou sur la Terre, elles agissent plutôt comme des rayons lasers par l’intermédiaire d’un relais planétaire (celui de la planète avec laquelle elles sont en conjonction) qui sert de « catalyseur » à leur énergie. Leur action sera modifiée harmonieusement ou en tension en fonction des aspects reçus par la planète qui leur sert de relais. 9 c hemin d’ éto il es Agissant comme un « laser », leur influence n’est perceptible par une planète ou un point du thème qu’avec un orbe maximal de plus ou moins 1°: un écart angulaire plus important « dilue » leur influence, qui n’est alors plus significative. Leur rôle, qui sera détaillé plus avant dans le chapitre II, est de permettre à l’homme d’incarner sa partie la plus spirituelle afin d’obtenir, par l’harmonisation du plan de la conscience avec celui de l’expérience, un état intérieur paisible et joyeux, qualifié par certaines traditions comme étant celui de « l’Éveil ». Les interprétations sont des indications sur les points faibles ou forts de l’être qui peuvent se travailler, se corriger ou se renforcer. Les étoiles fixes ont donc une essence éminemment spirituelle et sont le reflet des énergies d’êtres qui ont réalisé cet éveil. En effet, si les planètes portent toutes les noms de divinités antiques, les étoiles, qui nous content la mythologie, sont la demeure céleste des hommes ayant accompli de grands actes de foi, de bravoure, de générosité. En bref, des hommes ayant incarné le meilleur d’eux-mêmes. La tradition Celte les nomme les Atrawon, tandis que la Kabbale appelle ces êtres réalisés les Ischim ou « Seigneurs de Malkouth » et, dans la tradition hindoue, ce sont les Boddhisattvas. Les étoiles, par leur silencieux et lumineux appel, incitent donc chaque être humain à incarner cet être de lumière qui sommeille au fond de lui… Les trois zodiaques Avant d’étudier les étoiles fixes, il convient d’être attentif au décor dans lequel elles exercent leur influence : le zodiaque. Levons d’emblée le doute qui s’empare de beaucoup d’étudiants en astrologie (et qui a conduit bon nombre d’astrologues à effectuer un choix douloureux) lorsqu’ils apprennent qu’il n’existe pas un, mais plusieurs zodiaques… Parmi eux, deux peuvent leur sembler antagonistes, le troisième venant se superposer aux deux précédents. Pour présenter ces trois zodiaques, je me permettrai de reprendre des éléments de l’excellente et synthétique explication 10 int ro du c t io n au x éto il es fix es de Guy Dupuis dans son ouvrage Astrologie : bases techniques et fondements spirituels1. Le Zodiaque Sidéral (ou naturel) Le Soleil et les planètes parcourent des chemins déterminés sur la sphère céleste2. L’ensemble de ces trajectoires nous apparaît comme une ceinture céleste. Celle-ci contient des « étoiles fixes » qui ont été groupées sous forme de constellations zodiacales, non parce qu’elles ressemblent aux animaux ou êtres qu’elles sont supposées représenter, mais parce que leur influence a développé et continue de développer en nous les traits caractéristiques résumés dans ces symboles imagés… Le zodiaque3 est la matrice du système solaire. Parmi les quatre-vingt-neuf constellations répertoriées par les anciens astronomes, douze forment le zodiaque sidéral : les étoiles qui les constituent restent dans la même position relative les unes par rapport aux autres, ou du moins, leur mouvement apparent est tellement lent que des millénaires s’écoulent sans apporter de changement appréciable (pour la vision humaine) dans leur position. Si l’on regarde la position du Soleil au moment de l’équinoxe de Mars (c’est-à-dire lorsqu’il passe sur le point vernal4), nous le voyons passer lentement dans les constellations d’une année à l’autre. Ce lent mouvement rétrograde du point vernal est appelé « précession des équinoxes ». 1. Voir la bibliographie pour références. 2. Sphère imaginaire entourant la Terre et sur laquelle sont reportés les étoiles fixes, les mouvements des planètes et les cercles délimitant les maisons astrologiques. La sphère céleste permet de décrire le mouvement des corps célestes. Le pôle nord et le pôle sud célestes se trouvent à la verticale des pôles terrestres leur correspondant. À égale distance de ces deux pôles, une ligne imaginaire partage la sphère céleste en deux : c’est l’équateur céleste. 3. Le terme zodiaque est issu du grec zodiakos signifiant « roue des animaux ». 4. Le point vernal est le nœud ascendant du Soleil : ce dernier passe alors d’une déclinaison sud à une déclinaison nord. C’est le point de la sphère céleste où nous voyons le Soleil à l’équinoxe de printemps, le 21 mars (début du printemps dans l’hémisphère nord), lorsque le jour et la nuit ont la même durée. Le Soleil semble alors traverser l’équateur céleste. Ce point est le début du Zodiaque Tropical : c’est aussi à partir de lui que sont comptées les longitudes célestes servant à repérer la position des astres. 11 c hemin d’ éto il es Sans cette précession, le Soleil de l’équinoxe de Mars serait toujours dans la même constellation ; mais, en raison de ce mouvement de 1° en 72 ans environ, le Soleil de cet équinoxe apparaît actuellement dans la constellation des Poissons. Plus tard, il apparaîtra dans la constellation du Verseau, et ainsi de suite à travers les 12 constellations, en 25800 ans environ. Le Zodiaque Tropical (ou intellectuel) Les signes du zodiaque tropical sont des divisions du ciel le long de l’écliptique1, commençant au point vernal. Le cercle de l’écliptique est alors divisé en 12 signes de 30° chacun à partir du point vernal. C’est en relation avec ces signes du zodiaque que sont données les positions planétaires, les pointes des maisons (dites cuspides) et les positions des étoiles fixes. Les premiers 30° de ce zodiaque se nomment le Bélier, le 30° suivant le Taureau, puis viennent les Gémeaux, le Cancer, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau et les Poissons. En raison de la précession des équinoxes, les constellations ne coïncident plus, de nos jours, avec les signes de même nom. Il y a 2500 ans, aux alentours du 21 mars, le point vernal coïncidait avec l’entrée du Soleil dans la constellation du Bélier 1. Écliptique : chaque année, le soleil parcourt les douze signes du zodiaque. Son chemin sur la sphère céleste s’appelle l’écliptique. La longitude céleste est mesurée sur l’écliptique, la latitude céleste d’une planète l’utilisant également comme référence. Il y entra pour la première fois en 228 et la quittera en 2377, pour entrer dans la constellation du Verseau appelée Anayamsa par les astrologues indiens. Les Babyloniens, à cette époque, cherchèrent d’ailleurs à compenser la précession des équinoxes en plaçant le début de l’année astrologique au 15e, puis au 10e, au 8e, et enfin au 2e degré des signes, au fur et à mesure du constat du décalage entre les deux zodiaques. La sphère armillaire, inventée par Hipparque (~ iie s.), est un assemblage de cinq anneaux. Les deux premiers, l’écliptique et le méridien contenant les solstices (colure), se coupent à angle droit. Deux cercles mobiles autour de l’axe perpendiculaire au centre de l’écliptique sont reliés au colure (l’un à l’extérieur, l’autre à l’intérieur). Ces quatre anneaux portent la graduation babylonienne (360 degrés), introduite en Grèce par Hipparque, chacun d’eux étant subdivisé, compte tenu du système sexagésimal mésopotamien, en soixante heures de soixante jours. Un cinquième anneau, enfin, portant deux pinnules aux extrémités de son diamètre, s’inscrit dans le cercle intérieur au colure et pivote dans son plan. Un cadre soutient l’ensemble du montage qui tourne sur deux chevilles latérales, celles-ci perçant l’anneau du colure aux pôles célestes. Le système permet de mesurer les coordonnées écliptiques des astres : longitudes célestes de deux astres, obtenues par le déplacement des anneaux reliés au colure, et latitudes, obtenues par visées au moyen de l’anneau alidade. 12 int ro du c t io n au x éto il es fix es et marquait également le début du zodiaque tropical : les deux zodiaques se superposaient alors à la perfection… De nos jours, à la même époque, le Soleil entre dans la constellation des Poissons : le décalage entre le zodiaque tropical et le zodiaque sidéral était de 23°52 en l’an 2001. Ce qui signifie que le point vernal, au lieu de marquer le 0° du Bélier, se situe à 6°48’ de la constellation des Poissons. Les astrologues savent donc depuis toujours qu’il existe un décalage entre les deux zodiaques. Nous détaillerons plus avant dans ce chapitre les raisons de la (nécessaire et pacifique) cohabitation de ces deux théâtres d’activités planétaires et stellaires. Pour l’instant, abordons le dernier zodiaque… Le Zodiaque des Maisons Il s’agit d’un découpage de la sphère céleste par rapport à un lieu et un instant donnés. Le zodiaque des maisons est divisé en douze : ses séparations sont appelées « pointes » ou « cuspides ». Certaines d’entre elles portent un nom particulier : La pointe de la Maison i s’appelle l’Ascendant : c’est le point du zodiaque qui se lève à l’est. La pointe de la Maison vii s’appelle le Descendant : c’est le point du zodiaque qui se couche à l’ouest. La pointe de la Maison x s’appelle le Milieu du Ciel : il se trouve entre l’ascendant et le descendant et correspond au point du zodiaque le plus haut dans le ciel. Sur un plan astronomique, le milieu du ciel est l’intersection entre le méridien d’un lieu et l’écliptique. La pointe de la Maison iv s’appelle le Fond du Ciel : il est à l’opposé, sur la sphère céleste, du milieu du ciel. Les trois zodiaques étant à présent évoqués, essayons ensemble de comprendre leurs liens et leurs interactions dans le grand théâtre cosmique… 13 c hemin d’ éto il es Les trois zodiaques Non Manifesté – Source Divine n Zodiaque Tropical Évolu tio Involu tion Zodiaque Sidéral Zodiaque des Maisons Manifestation - Incarnation Comme on peut le voir sur le schéma ci-dessus, les trois zodiaques agissent sur des plans de conscience différents : ils sont les matrices, les réservoirs de sagesse dans lesquels l’homme peut puiser ce qui est nécessaire aux grandes phases de son évolution. On peut ainsi dire, de façon synthétique, que le zodiaque sidéral est la roue de l’esprit, le zodiaque tropical est la roue de l’âme et le zodiaque des maisons est la roue du corps. Le zodiaque sidéral travaille sur un plan de conscience qui est fort éloigné de nos préoccupations quotidiennes : il est la matrice 14 int ro du c t io n au x éto il es fix es originelle de notre conscience spirituelle, à laquelle nous devons nous éveiller. On ne peut espérer vivre et ressentir les énergies planétaires se projetant sur le zodiaque stellaire qu’après avoir réalisé et incarné pleinement le travail qu’elles nous demandent d’incarner par leurs positions dans le zodiaque tropical. Le zodiaque tropical a pour sa part conservé son lien étroit avec l’homme et avec la nature : le début du zodiaque tropical, rappelons-le, commence au printemps, avec le signe du Bélier, les trois autres signes cardinaux16 marquant à leur tour les quatre saisons de notre hémisphère nord… On peut dire que le zodiaque tropical est la matrice de l’âme, l’école à laquelle nous sommes chargés d’apprendre certaines leçons de vie, avec pour objectif de réussir l’examen final de passage dans l’état de conscience relevant du zodiaque supérieur (sidéral). Enfin, le zodiaque des maisons représente la contrepartie des signes zodiacaux dans le domaine du vécu quotidien. Ses douze maisons constituent les douze champs d’action de la vie. C’est dans ce zodiaque que nous pourrons avoir une vision plus détaillée des « décors » dans lesquels nous serons amenés à jouer notre rôle. Pour rappel, les douze maisons concernent les secteurs de vie suivants : Maison i (Ascendant) : morphologie, environnement de l’enfance, personnalité visible du natif. Maison ii : acquis et moyens d’acquérir, finances, possessions personnelles. Maison iii : pensée pratique, lettres, petits voyages, frères et sœurs, voisinage, enseignement. Maison iv (Fond du Ciel) : foyer, vie familiale, situation dans la vieillesse, hérédité, déménagement. Maison v : loisirs, amours hors mariage, art (les artistes sont en général très marqués par cette maison), enfants. 1. Du latin cardo = pivot. Ces signes commencent tous aux équinoxes et aux solstices et sont appelés les « portiers des saisons ». 15 c hemin d’ éto il es Maison vi : service, hygiène, santé, contingences, travail, vie quotidienne, petits animaux domestiques. Maison vii (Descendant) : sens des relations, associations, mariages, contrats, signatures, rapport aux autres. Maison viii : héritages, mort, dons et pouvoirs occultes, dépossessions. Maison ix : religion, philosophie, pensées élevées, voyages lointains. Maison x (Milieu du Ciel) : responsabilités, position sociale, honneurs, ambition, profession. Maison xi : amis, espérances, souhaits. Maison xii : destinée mûre, restrictions, don de soi, prisons, hôpitaux. À la lumière des trois zodiaques que l’on vient d’évoquer, on comprend que l’être humain fonctionne sur trois plans de conscience distincts : Le Zodiaque des Maisons correspond aux préoccupations quotidiennes et favorise l’intérêt porté à l’événementiel, à l’impact extérieur des événements sur l’homme. Le Zodiaque Tropical met à notre disposition des énergies propres à élaborer la personnalité, au-delà et en même temps que le Zodiaque des Maisons. À ce niveau, chacun vit à travers des symboles et des archétypes qui aident et soutiennent la personnalité pour qu’elle assume le quotidien. Ce zodiaque a pour fonction d’éveiller la conscience individuelle et collective. Le Zodiaque Sidéral s’étend à la supra conscience collective et spirituelle. C’est à ce niveau qu’apparaît le but du travail sur l’élargissement de la conscience individuelle qui s’ouvre à la vie spirituelle en y englobant le collectif. À ce stade, l’être perçoit les vibrations du Zodiaque Sidéral et commence à y répondre. On peut aisément associer les trois zodiaques aux trois cercles de la tradition druidique : •Keugant, le cercle de la félicité, de l’esprit pur, est relié au Zodiaque Sidéral. Il est associé aux étoiles fixes et est en 16 int ro du c t io n au x éto il es fix es lien avec notre inconscient. Il agit sur l’esprit et sur tout ce qui a trait à notre inspiration ; •Gwenved, le « Monde Blanc », lieu de passage des âmes entre deux incarnations, espace dans lequel elles tirent les leçons des incarnations passées et choisissent ce qu’elles auront à expérimenter dans leur future incarnation, est relié au Zodiaque Tropical ; •Abred, le cercle de la nécessité, celui du monde matériel dans lequel nous vivons quotidiennement et dans lequel l’âme s’incarne pour chercher l’éveil à travers des expériences vécues au travers de la personnalité, est relié au Zodiaque des Maisons. Comme le rappellent les Triades Bardiques, il y a trois cercles de vie : •Le Cercle de Keugant où il n’y a nul autre que Dieu, ni vivant ni mort, et il n’est personne autre que Dieu qui puisse le traverser ; •Le Cercle d’Abred, où chaque état germe de la mort, et l’homme l’a traversé ; •Le Cercle de Gwenved, où chaque état germe de la vie, et l’homme le traversera dans le Ciel. On comprend ici, à travers la poésie de cette triade, la complémentarité et la nécessité de ces trois cercles, de ces trois zodiaques correspondant à trois plans de conscience entre l’homme et le divin, entre l’incarnation et la lumière. Les étoiles sont donc les émissaires de l’esprit, les voix lumineuses de la conscience supérieure qui cherchent à éveiller nos consciences amnésiques, égarées dans le Cercle d’Abred/le Zodiaque des Maisons, le nez trop collé à l’apparente réalité des choses qui nous entourent pour en percevoir l’essence divine… Alors commence pour chacun de nous la quête de l’âme à travers les douze étapes du Zodiaque Tropical et les archétypes qu’elles nous demandent d’incarner… 17