Engoulevent bois-pourri (Caprimulgus vociferus) Menacée Description »» Oiseau dont la taille varie de 22 à 26 cm de longueur. »» Corps et plumage tachetés de brun et de gris qui lui permettent de se camoufler. »» Les mâles ont un collier blanc ainsi que de grandes taches blanches sur la queue alors que les femelles ont un collier de couleur chamois et des taches plus petites sur la queue. »» Se distingue par son cri : « bois-pourri » qu’il peut lancer à répétition sans se lasser surtout les soirs de pleine lune. »» Possède une tête plate, de grands yeux et un petit bec qui s’ouvre très largement. Cycle de vie »» L’Engoulevent bois-pourri est actif du coucher au lever du soleil, moment où il chasse des insectes volants; il dort pendant le jour dissimulé par son plumage. »» Atteint sa maturité à l’âge d’un an. »» La femelle pond deux œufs entre mai et juin dans un nid de feuilles mortes sur le sol de la forêt. »» Les femelles peuvent pondre deux fois par année, le mâle se charge du premier nid dès que la deuxième ponte a eu lieu. Habitat et répartition »» L’aire de reproduction de l’Engoulevent bois-pourri se situe dans le sud de l’Ontario, mais on le retrouve aussi dans certaines zones du centre et du nord-ouest de l’Ontario. »» L’aire de reproduction de cette espèce inclut à la fois des espaces ouverts et boisés tels que des forêts ouvertes ou des clairières de forêts de feuillus, de conifères ou mixtes. »» Il chasse surtout dans les pâturages et les marécages ponctués d’arbustes qui offrent de bons perchoirs. Facteurs ayant une incidence sur la population »» La destruction et la dégradation d’habitat due à l’exploitation forestière et au reboisement naturel des clairières. »» Le déclin de la population d’insectes dû à l’utilisation de pesticides, la prédation des nids par les chats et les ratons laveurs ainsi que les collisions avec des voitures constituent également des menaces. Photo : W. Greene/VIREO Photo : www.briansmallphoto.com Engoulevent bois-pourri (Caprimulgus vociferus) Faucon pèlerin (Falco peregrinus) Menacée Description »» Cet oiseau de proie se caractérise par son masque noir semblable à un casque qui s’étend de chaque côté de sa tête. »» Son dos est bleu-gris alors que son ventre est blanchâtre strié de noir à la hauteur de son bas-ventre et du haut de ses pattes. »» Les jeunes Faucons pèlerins ont le plumage du dos et des ailes brun et le ventre abondamment strié. »» Grâce à ses longues ailes pointues, il peut atteindre une vitesse en piqué de 300 km/h. Cycle de vie »» La saison de reproduction commence à la mi-mai et se termine au début du mois d’août. Les couples reviennent généralement à la même aire de reproduction chaque année. »» Les femelles pondent de deux à cinq œufs et la couvée dure entre 32 et 35 jours. »» Les jeunes Faucons pèlerins quittent le nid après 40 jours, mais restent à proximité du nid pendant trois à cinq semaines. »» Le Faucon pèlerin se nourrit principalement d’oiseaux, mais aussi de chauve-souris, de rongeurs et d’autres mammifères. Habitat et répartition »» Niche sur le bord de hautes falaises escarpées habituellement à proximité d’étendues d’eau. »» Se retrouve dans divers habitats, notamment en milieu urbain où il niche sur le sommet des bâtiments, des ponts et des parois des carrières. »» Répartition généralisée : on le retrouve à Toronto et dans d’autres centres urbains, mais surtout dans la région du lac Supérieur. Facteurs ayant une incidence sur la population »» Dans le passé, l’utilisation de pesticides (notamment de DDT) a causé des problèmes de reproduction menant à un déclin de la population. »» Depuis que l’utilisation de ces pesticides a été bannie du Canada et des États-Unis, de nombreux individus se sont rétablis. Faucon pèlerin Photo : Doug Wechsler/VIREO (Falco peregrinus) Martinet ramoneur (Chaetura pelagica) Menacée Description »» Petit oiseau gris foncé avec un corps long, mince et des ailes longues, étroites et pointues il ressemble un peu à un cigare ailé. »» En vol, ses mouvements rapides et saccadés rappellent ceux d’une chauve-souris. Cycle de vie »» le Martinet ne se reproduit pas avant sa deuxième année. »» Le mâle et la femelle passent ensuite toute leur vie ensemble et retournent chaque année à la même aire de reproduction. »» Une fois par année, la femelle pond environ cinq œufs, qui sont ensuite protégés par le mâle et la femelle. »» Le Martinet ramoneur a une durée de vie d’environ cinq ans. »» Il se nourrit en vol (d’insectes) Habitat et répartition »» On le retrouve généralement en milieu urbain ou rural. Il profite des cheminées ou de toute autre construction humaine dont le sommet est creux pour faire son nid. »» Un petit nombre de Martinets ramoneurs niche toujours dans des arbres creux d’anciennes forêts. »» On le retrouve dans le sud et le centre de l’Ontario ainsi que dans la partie méridionale du nord-ouest de l’Ontario. Facteurs ayant une incidence sur la population »» Perte de son habitat dû à la diminution du nombre de cheminées classiques où il peut faire son nid. »» Diminution de la quantité des proies de prédilection du Martinet ramoneur : les insectes volants. »» Destruction de son habitat hivernal (Amérique du Sud) découlant de l’exploitation forestière et des feux de forêt. Photo : G.Armistead/VIREO Photo : George K. Peck Martinet ramoneur (Chaetura pelagica) Paruline de Kirtland (Dendroica kirtlandii) En voie de disparition Description »» Oiseau chanteur de taille moyenne qui se caractérise par sa tête grise et noire, son dos gris strié de noir ainsi que par son ventre jaune aux flancs marqués de lignes noires. »» Ses joues sont noires et sa gorge est jaune. »» Les femelles sont semblables aux mâles, mais leurs couleurs sont moins vives. Cycle de vie »» La saison de reproduction débute à la fin mai et dure environ un mois : durant cette période, la femelle pond de trois à six œufs. »» La nidification se fait en colonies éparses au pied des pins gris. »» Se nourrit de bleuets ainsi que d’insectes (cercopes, pucerons et fourmis). Habitat et répartition »» Niche presque exclusivement au pied de jeunes pins gris qui lui offrent la protection de branches basses que ne lui fournissent pas les plus vieux pins. »» Niche sur les sols secs et sableux. »» Très rare en Ontario; la seule aire de reproduction se situe à la base des Forces canadiennes de Petawawa près de Pembroke, mais on l’aperçoit parfois lors de sa migration dans le sud de l’Ontario. »» Passe l’hiver dans les Caraïbes, principalement aux Bahamas. Facteurs ayant une incidence sur la population »» Les feux de forêt sont essentiels à la création de vastes espaces qui permettent la croissance des pins gris. Ainsi le contrôle des feux de forêt a une incidence sur la population de Parulines de Kirtland car il interrompt la croissance de leur habitat de prédilection. »» Le Vacher à tête brune, une espèce qui parasite les nids, remplace les œufs de la Paruline par ses propres œufs. Une fois les œufs éclos, les oisillons seront protégés et élevés par la Paruline de Kirtland. »» La déforestation des aires d’hivernage des Bahamas a également une incidence. Photo : www.briansmallphoto.com Photo : US Fish and Wildlife Service-Midwest Region Paruline de Kirtland (Dendroica kirtlandii) Paruline orangée (Protonotaria citrea) En voie de disparition »» Petit oiseau chanteur à tête et poitrine jaune vif, aux ailes et à la queue gris-bleu foncé; la queue présente une grande marque blanche. Cycle de vie »» La saison de reproduction commence au mois de mai et se termine généralement à la fin juin. »» Les mâles au comportement extrêmement territorial reviennent, chaque année, dans les mêmes aires de reproduction. »» La femme pond entre quatre et six œufs qu’elle protège seule. »» Se nourrit surtout d’insectes : chenilles, mouches, moucherons, araignées et plus rarement escargots terrestres ou aquatiques. Habitat et répartition »» Fait son nid dans des cavités d’arbres morts qu’elle garnit de mousse dans des forêts inondées ou des forêts de feuillus marécageuses. »» Les essences d’arbres de prédilection de la Paruline orangée sont l’érable argenté, le frêne et le saule. »» Chaque territoire doit offrir différents lieux de nidification potentiels : le mâle peut ainsi préparer plusieurs nids parmi lesquels la femelle choisira. »» On la retrouve le plus souvent sur la rive nord du lac Érié, sur les rivages du lac Ontario près d’Hamilton et dans Pinery Provincial Park sur la rive du lac Huron. Facteurs ayant une incidence sur la population »» Disparition d’habitat due à l’exploitation forestière et au drainage des forêts marécageuses pour l’agriculture. »» Les fluctuations du niveau de l’eau des Grands Lacs mènent également à l’inondation puis à la mort d’arbres qui servent à la nidification. »» Le Vacher à tête brune, une espèce qui parasite les nids, remplace les œufs de la Paruline par ses propres œufs. Une fois les œufs éclos, les oisillons seront protégés et élevés par la Paruline orangée. »» La concurrence avec le Troglodyte familier pour les aires de nidification. Photo : Dominic Sherony-wiki Description Photo : Brendan Toews Photo : Brendan Toews Paruline orangée (Protonotaria citrea) Petit blongios (Ixobrychus exilis) Menacée Description »» Plus petit membre de la famille des hérons et des butors. »» Son cou, ses joues et son ventre sont brun clair et ses ailes portent une marque jaune-orangé. »» Le dessus de sa tête, son dos ainsi que sa queue sont noir-brun et l’arrière de son cou est marron. »» Possède un bec jaune à l’arête foncée sur le dessus et sa gorge est blanchâtre et striée de lignes brun clair. Cycle de vie »» Arrive en Ontario à la fin du mois d’avril et migre vers le sud en octobre. »» S’accouple avec un(e) nouveau(elle) partenaire chaque saison et se reproduit en colonies éparses. »» La femelle pond de quatre à cinq œufs entre la mi-mai et le mois de juin puis les couve pendant 17 à 20 jours. »» Le Petit blongios se nourrit de petits poissons, de grenouilles, de serpents, de salamandres, de sangsues et de gros insectes. Habitat et répartition »» Se reproduit uniquement dans les marécages à la végétation dense (par ex. de massette), entourée de plans d’eau libre. »» Construit son nid en pliant les tiges raides de la massette ou d’une autre plante ligneuse : les nids sont toujours bien dissimulés. »» Est généralement présent dans le sud de l’Ontario : au sud du Bouclier canadien ainsi que dans la partie centrale et méridionale du nord-ouest de l’Ontario. Facteurs ayant une incidence sur la population »» C’est la destruction de son habitat qui a le plus d’effet sur la survie de l’espèce. »» Les marécages et milieux humides qui ont été asséchés et convertis en terres agricoles ou utilisés pour le développement urbain. »» Les facteurs ayant une incidence sur la qualité de l’habitat tels que la contamination due aux écoulements industriels et agricoles, la fragmentation (division des marécages en petits « îlots »), les variations du niveau de l’eau, ainsi que les espèces envahissantes représentent tous des menaces. Photo : A. Morris/VIREO Photo : Brian Small Petit blongios (Ixobrychus exilis) Pie-grièche migratrice (Lanius ludovicianus) En voie de disparition Description »» Oiseau chanteur de la taille d’un rouge-gorge qui se distingue par son « masque » noir, son ventre blanc, ses ailes et son dos noirs ainsi que sa tache alaire blanche. »» Possède un bec noir, crochu et une longue queue noire. Cycle de vie »» Arrive en Ontario en avril et migre vers le sud au début du mois de septembre. »» Les mâles reviennent généralement sur le même territoire chaque saison et chantent pour attirer une femelle. »» Les femelles construisent leurs nids dans les arbres et les buissons (avec une préférence marquée pour l’aubépine). Elles pondent un œuf par jour pendant environ quatre à six jours. »» Se nourrit principalement d’insectes, mais également de petits oiseaux, de grenouilles et de rongeurs. »» Est connu pour tuer ses proies en les empalant sur des épines, des brindilles ou d’autres objets pointus. Habitat et répartition »» La Pie-grièche migratrice préfère les milieux ouverts ainsi que les pâturages d’herbe courte parsemée d’arbustes, et d’arbres bas dans lesquelles elle peut se percher et faire son nid. »» Les pâturages, où l’herbe est courte, lui offrent les meilleurs terrains de chasse. »» Les grands espaces lui fournissent des sites de nidification de meilleure qualité. »» Les quelques couples nicheurs de l’Ontario se retrouvent dans le sud de l’Ontario, dans la région de Carden à l’est d’Orillia, près de Kingston et d’Ottawa. Facteurs ayant une incidence sur la population »» Son habitat a rétréci de façon marquée en raison de l’agriculture, du développement urbain et du reboisement des pâturages. »» L’habitat restant est divisé par des routes où de jeunes Pies-grièches migratrices sont parfois tuées par des véhicules. Photo : istockphoto.com Photo : USFWS-Dave Menke Pie-grièche migratrice (Lanius ludovicianus) Râle élégant (Rallus elegans) En voie de disparition Description »» D’un brun roux clair, cet oiseau aquatique a les flancs striés de traits noir et blanc et le dos de traits noirs. »» Possède un long bec jaune-brun légèrement recourbé. »» Les pattes longues et minces du Râle élégant lui permettent de se déplacer à travers les marais et la végétation abondante. Cycle de vie »» Arrive à son aire de reproduction au milieu du mois d’avril et la quitte à l’automne. »» Les mâles défendent leurs femelles et leur territoire avec agressivité contre les autres mâles. »» Les mâles attirent les femelles en leur fournissant de la nourriture; ils continueront de le faire pendant les périodes de ponte et de nidification. »» Une fois par année, la femelle pond de six à treize œufs. Mâle et femelle protègent et élèvent leurs petits. »» Le Râle élégant se nourrit d’écrevisses, de petits poissons, d’insectes et de graines de plantes. Habitat et répartition »» Préfère les marais d’eau douce et les zones humides où poussent le riz sauvage, le carex et la massette. »» A généralement besoin de vastes marécages d’eau libre, courante et peu profonde qui n’est pas envahie de massette et d’arbrisseaux. »» Présent dans le sud de l’Ontario dans les marécages de Walpole Island, près de pointe Pelée, à Rondeau, Long Point, Holland Marsh, près de Midland, de Kingston ainsi que dans le comté de Prince Edward. Facteurs ayant une incidence sur la population »» La disparition d’habitat est le principal facteur ayant une incidence sur la survie de l’espèce. »» La pollution, les écoulements de pesticides et d’engrais ainsi que les espèces envahissantes contribuent à la dégradation de l’habitat de prédilection du Râle élégant. Photo : O Deutsch/VIREO Photo : Brian Small Râle élégant (Rallus elegans)