Renaturation de la Souffel à Reichstett

Présentation des opérations réalisées dans le cadre du projet lauréat
du Grand Prix National 2014 du Génie Ecologique
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La renaturation de la Souffel à Reichstett
Cette opération a permis la renaturation de 550 ml de cours d’eau offrant une zone d’expansion des
crues réduisant les problèmes d’inondations rencontrées sur la commune voisine,
Souffelweyersheim. En complément de cette renaturation, des dépressions ont été créées afin de
diversifier les habitats et de recueillir les eaux de ruissellement des terrains agricoles avoisinant. Un
cheminement le long du cours d’eau permet aux riverains d’apprécier les travaux réalisés et des
panneaux pédagogiques les sensibilisent sur l’importance des milieux humides et l’intérêt de cette
opération. Plusieurs espèces menacées y ont trouvé refuge dès la première année. Les travaux
financés en grande partie par l’AERM, et la Région Alsace ont coûté 95 300 € TTC.
A gauche, vue d’une partie du site le 01/02/2012 avec en premier plan l’ancien lit présentant à ce jour un bras
mort et de décharge de crue et au second plan le lit renaturé. A droite, vue sur le lit renaturé le 25/09/2012
(source M. Gentner – CUS).
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La création d’une zone humide à Eckbolsheim
Il s’agit d’une zone humide constituée d’un chenal de 80 ml constituant une zone de frayère associé à
un réseaux de 6 mares de formes et de profondeurs variées formant autant de biotopes. 3500 m³
ont été décaissés pour un coût de 85 428 € TTC financé à 80 % par l’AERM et le CG67. Dès l’année
suivante, 9 espèces inscrites en liste rouge et orange des espèces menacées en Alsace y ont été
observées.
A gauche vue du site le 05/07/12 et à droite le 02/07/2014.
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La création d’une zone humide à Ostwald
Cette annexe hydraulique de 150 ml traverse différents milieux (prairie humides, boisement et
roselière) permettant de diversifier au maximum les habitats. 2400 m³ ont été décaissés pour un
coût de 65 362 € TTC fiancé à 80 % par l’AERM et le CG67. 9 espèces inscrites en liste rouge et
orange des espèces menacées en Alsace y ont été observée ainsi que 22 espèces d’Odonates. Les
habitats créées sont également très propice à la reproduction du brochet et favorise l’expansion
des crues de l’Ill sans pour autant menacer les infrastructures voisines.
A gauche vue de la zone boisée vers la zone prairial le 09/03/2009. A droite vue d’une partie de l’annexe
hydraulique au droit de la zone prairial le 23/07/2009.
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La restauration du Neubaechel à Eckwersheim
Cette opération est l’une des plus importantes menées sur la CUS. Elle a permis la renaturation de 2
km de cours d’eau en créant une zone de divagation de 6 m ainsi que la création d’une annexe
hydraulique. Les berges ont pu être retalutées dans l’emprise de la bande enherbée sans impact
pour les exploitants. En limite aval du projet, une zone humide en cours d’atterrissement a pu être
restaurée favorisant l’expansion des crues. Il a fallu une coordination entre :
 RFF en charge de la construction de la LGV Est,
 Les exploitants étant dans l’obligation de réaliser un remembrement,
 La commune désireuse de mener en parallèle la création d’un ouvrage de rétention des crues
afin de protéger ses riverains.
Le coût du projet ce chiffre à 422 646 € TTC pour 13 900 m³ de terrassement. A noter que la terre
végétale récupérée dans le cadre des travaux a permis la remise en état de 8 ha de terrain agricole
dégradé dans le cadre de la construction de la LGV Est et de les revaloriser en terre maraîchère.
A gauche vue sur le Neubaechel restauré le 01/10/2013. A droite vue sur l’annexe hydraulique constituées de 3
mares le 23/07/2013.
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La restauration du Canal des Français à Strasbourg – Robertsau :
Cet ancien canal réalisé au 18ième siècle dans un but militaire a été revalorisé en cours d’eau
phréatique sur 2,3 km. Cette opération a nécessité la création d’un nouvel exutoire en lieu et place
d’un ancien parking permettant la création d’une zone humide de 62 ares en limite de zone Natura
2000, constituant un biotope humide ouvert complétant un réseau de mares forestières présentes dans
la forêt voisine. Les travaux de terrassement nécessaires à cette opération ont coûté 402 716 € TTC
financé à 60 % par l’AERM auquel se rajoute la création et la restauration de siphons au droit des
gros émissaires d’assainissement qui coupaient le tracé en vu de permettre la continuité hydraulique.
Une partie de l’ancien parking a été conservée pour l’accueil du public en veillant à orienter les eaux de
ruissellement vers un bassin de stockage des eaux pluviales afin d’empêcher l’apport direct de
polluant vers le milieu restauré.
A gauche vue depuis la limite amont du projet le 01/04/2014. A droite vue sur une partie de la zone humide aval
le 06/10/2014.
L’aménagement de l’Ostwaldergraben entre Ostwald, Lingolsheim et Strasbourg
Ce projet ambitieux qui n’a pas été intégré dans le dossier de candidature au grand prix national du
génie écologique et pour cause, ce dernier est Lauréats de l’appel à projets « Stratégie nationale
pour la biodiversité 2011-2020 » dans la catégorie « création d’un corridor écologique en secteur
urbanisé ». Ce projet exemplaire met en évidence les compétences de SINBIO dans le domaine du
Génie Ecologique. En effet, il intègre la réalisation de 3 ouvrages de traitement d’eaux pluviales
réalisé en 2012 afin de limiter l’apport de polluant dans le milieu. Ces ouvrages ont été créés en
collaboration avec l’ENGEES qui en a fait un outil d’études et de recherches afin d’améliorer le
dimensionnement de ces dispositifs indispensables au rétablissement de la qualité des eaux et
des milieux aquatiques. En parallèle, 600 ml linéaires de cours d’eau vont être restaurés (hiver
2014/2015) en veillant à créer des milieux annexes favorables entre autre au crapaud vert. Des
banquettes seront également réalisées pour permettre la constitution d’un corridor écologique entre
des sites naturels présent en amont et en aval du projet. La conception et la réalisation de ces travaux
devaient prendre en considération la présence de sols pollués au chrome et au zinc et d’espèces
protégées au droit du site (crapaud vert).
A gauche, premier réseau de mares réalisées lors de la première phase de travaux le 28/02/2014. A droite vue
sur l’un des ouvrages de traitement d’eaux pluviales le 28/02/2014.