Les grandes fonctions chez l’homme Les fonctions de nutrition L'homme est un être hétérotrophe : pour construire sa matière organique propre il prélève de la matière organique dans les aliments qu'il ingère. Alimentation, digestion, respiration, excrétion, circulation sanguine font partie des fonctions de nutrition. Définitions : Un aliment : substance qui fournit des composés utiles soit comme éléments de croissance ou de réparation de l’organisme, soit comme producteur d’énergie, soit comme facteur de régulation des fonctions vitales. Un nutriment : molécule simple, petite et soluble, issue de la digestion des aliments organiques. Pour tous les aliments ingérés, les nutriments obtenus sont toujours les mêmes pour une catégorie d’aliment simple : glucose pour les glucides, acide gras et glycérol pour les lipides, acides aminés pour les protides. L'alimentation Elle a pour but de satisfaire les besoins de l'organisme en termes de croissance, fonctionnement, entretien. Ces besoins sont d'ordre quantitatifs et qualitatifs. – Besoins quantitatifs : la quantité d'énergie dont le corps a besoin dépend de l’activité, du sexe et de l'âge de l'individu ; ils sont exprimés en kilojoules (kJ) ; l'homme a globalement des besoins plus élevés que la femme, enfants en pleine croissance et femmes enceintes voient leurs besoin augmenter. – Qualitativement : le choix des aliments doit être ajusté en fonction de leur composition. On distingue 3 groupes de constituants organiques : * les glucides : ou sucres, sont une chaine d'oses, selon la longueur de la chaine on les dit sucres simples (chaine courte, saccharose, lactose -sucre du lait-) ou complexes (chaine longue, comme l'amidon, la cellulose). Fournissant l’énergie nécessaire au fonctionnement de l'organisme ce sont des aliments énergétiques * les lipides : ou graisses, sont constitués d'acides gras, c'est-à-dire une longue chaine d'atome de carbone avec à une extrémité une fonction acide ; la liaison entre les atomes de carbone est +- « longue » : si elle est simple on dit que l'acide gras est saturé (le beurre, la charcuterie, viande de mouton, de boeuf) // si la liaison entre eux est au moins double on dit que l'acide gras est insaturé (huiles végétales, poisson, volaille, viande de porc). Les lipides jouent un rôle énergétique mais également dans la constitution de l'organisme et son fonctionnement : ils sont bâtisseurs et énergétiques. * protides : sont constitués d'un enchainement d'acides aminés ; ces derniers possèdent une fonction acide et une fonction amine ; il en existe 20 différents, les protéines sont les protides les + connues, présentes dans les oeufs, viandes, poissons, soja, fèves... Participant à la construction de l'organisme on dit que ce sont des aliments bâtisseurs. On ajoute à ceux-ci les vitamines (molécules sensibles à la lumière, l'oxydation, la chaleur), les sels minéraux (calcium et phosphore aident à la constitution de l'organisme par exemple), et l'eau (constitue environ 70% de l'organisme, les apports doivent être de l'ordre de 2,5l par jour dont 1,5l sous forme de boisson. Non organiques ils ne sont pas synthétisés par l'organisme mais nécessaire à son fonctionnement. L'alimentation équilibrée Elle doit couvrir les besoins quantitatifs et qualitatifs de l'organisme, et être diversifiée. Quantitativement, les nutritionnistes recommandent l'apport énergétique dans ces proportions : – 12% de protéines, – 30% à 35% de lipides – 50% à 55% de glucides L'apport alimentaire est fractionné au cours de la journée : 30% des kJ au petit déjeuner // 40% au déjeuner // 30% au diner, sans collation le matin ou l'aprèsmidi ; la répartition diffère s'il y a collation (25% petit déjeuner // 30% déjeuner // 15% goûter // 30% dîner) Les aliments sont classés en 6 familles, il est recommandé de consommer quotidiennement un représentant de chaque famille, si possible pour chaque repas de la journée. Famille Viandes, oeufs, poissons Laitages Matières grasses Féculents Fruits et légumes Boissons Composition Protides et lipides origine animale Riches en calcium Rôle Bâtisseurs Lipides, origine végétale Glucides, sucres complexes Glucides, sucres simples Eau, vitamines, sels minéraux Énergétiques Protecteurs Les déséquilibres alimentaires : il est nécessaire qu'à la dépense énergétique de l'organisme corresponde un apport suffisant, mais pas excessif. Les déséquilibres alimentaires se font dans l’excès ou la carence de l'apport : – l'excès : le surplus d'apport, le manque d'activité physique peuvent entrainer l'obésité, mais aussi diabète, hypertension artérielle, cholestérol, maladies cardiovasculaires (plaques d'athérome au niveau de la paroi des artères, en les obstruant elles empêchent l'alimentation en sang des organes) – la carence : en vitamines (exemple le scorbut, déficit en vitamine C se manifestant par des hémorragies, déchaussement des dents, anémie), en sels minéraux (fer en période de menstruation chez la femme ; anémie), en acides aminés (le kwashiorkor, ventre gonflé d'enfants africains consommant des céréales mais pas ou peu de viande et poisson) La digestion C'est le processus de transformation des aliments en nutriments utilisables par toutes les cellules de l'organisme ; elle démarre par la bouche, passe par l’oesophage, l'estomac, l'intestin grêle, le gros intestin et l'anus. Elle fait intervenir des glandes et organes annexes : glandes salivaires, foie, pancréas, vésicule biliaire. Les étapes de la digestion : Étapes La mastication Organe traversé La bouche Organes et glandes impliqués Action mécanique / chimique Les glandes salivaires produisent la salive, mélangée Action mécanique, réalisée par les dents, les aliments aux aliments. Elle contient une enzyme, l'amylase sont broyés et forment le bol alimentaire. salivaire, qui dégrade l'amidon cuit en sucre simple, Action chimique de l'amylase salivaire le maltose. Déglutition et descente vers l'estomac par l’oesophage (action mécanique : muscles du pharynx et de la paroi oesophagienne) Le brassage L'estomac Le suc gastrique contient des protéases (par ex la Action mécanique : le bol alimentaire est brassé avec le pepsine) ou enzymes favorisant la dégradation de suc gastrique, progressant par les constructions des protéines en peptides. La paroi de l’estomac produit muscles de la paroi de l'estomac également des secrétions acides (acide Action chimique des protéases en milieu acide chlorhydrique) créant les conditions à l'action des protéases Après 2 à 4 heures dans l'estomac le bol alimentaire est liquide : c'est le chyme, transféré dans l'intestin grêle par l'action mécanique d'un sphincter. Absorption Intestin grêle La bile est une sécrétion du foie stockée par la Action mécanique : le chyme est brassé par contraction vésicule biliaire et déversée dans le duodénum à la de la paroi intestinale suite d'un repas. Elle contient différents éléments Action chimique : il subit l'action des sucs pancréatique comme les sels biliaires permettant la digestion des et intestinal contenant différentes enzymes (peptidases, graisses en permettant leur émulsion, c'est-à-dire lipases, maltases, protéases...) leur transformation en microgoutelettes sur les macromolécules → du chyme ont subit une lesquelles les lipases pourront agir. simplification moléculaire : Elle permet aussi de neutraliser l'acidité du chyme. *les glucides simplifiés en oses *les protides en acides gras *les lipides en acide gras et glycérol. Oses, acides gras et glycérol sont des nutriments. Les nutriments quittent l'intestin grêle pour passer dans le sang ; d'autres aliments comme les fibres formées de cellulose, ne sont pas dégradées par les enzymes du tube digestif et passent dans le gros intestin Excrétion Gros intestin Rectum Action mécanique : muscles de la paroi du gros intestin et sphincters assurent le transit, le stockage et l'élimination des déchets. Action bactérienne: fermentation des déchets L'enzyme : c'est un catalyseur biologique, une substance capable d'activer une réaction chimique. L'enzyme digestive : c'est une substance contenue dans un suc digestif capable d'activer l'hydrolyse (réaction chimique permettant de découper une molécule par adjonction d'une molécule d'eau H2O) d'une grosse molécule en molécules de plus petite taille. On appelle ces enzymes des hydrolases. Chacune possède une affinité pour un type d'aliment, elle lui est spécifique, on le retrouve au niveau de son nom : l'amylase facilite la dégradation de l'amidon, les protéases des protéines etc. Les nutriments sont donc des molécules de petite taille, solubles dans l'eau, qui résultent de la dégradation des aliments lors de la digestion ; ils sont le résultats de la simplification moléculaire de macromolécules contenues dans les aliments en molécules de plus petite taille sous l'action des enzymes digestives. Le devenir des nutriments Les nutriments présents dans l'intestin grêle passent dans la circulation sanguine, absorbés ainsi qu'une grande partie de l'eau au travers de la paroi intestinale. Cette paroi est très richement vascularisée, et représente une importante surface de contact de par les replis de la muqueuse intestinale et villosités intestinales (environ 200m²), à quoi s'ajoute une vascularisation importante. Les nutriments vont parvenir aux organes via la circulation sanguine, et seront utiles à l'alimentation des cellules, leur fournissant matériaux de construction et énergie nécessaire ; les cellules synthétisent les molécules dont elles ont besoin à partir des nutriments fournis et de l'énergie obtenue par le processus de respiration : c'est l'assimilation. Ils peuvent également être stockés en vue d'une restitution ultérieure, dans le foie (glucides) et les tissus adipeux (lipides). Questions : Définissez la nutrition ? Un aliment ? De quels catégories d'aliments l'organisme a besoin pour rester en bonne santé ? Quelle est la signification du concept de digestion ? Pourquoi les aliments ont-ils besoin d'être digérés ? Qu'est-ce qu'une alimentation équilibrée (justifiez) ? Qu'est-ce qu'une simplification moléculaire des aliments ? Pourquoi peut-on vivre sans vésicule biliaire ? Pourquoi les sportifs consomment des sucres lents la veille d'un effort et des sucres rapides peu de temps avant ? La Circulation sanguine La circulation sanguine assure le transport des cellules sanguines, des nutriments, des gaz respiratoires et des déchets dans l'organisme ; cet ensemble joue un rôle dans la fonction de nutrition (dioxygène et dioxyde de carbone pour la respiration, nutriments pour l'assimilation, déchets), dans la fonction de reproduction et de régulation (hormones), dans la fonction de défense de l'organisme (anticorps). Le sang Volume moyen de 5 litres. Le sang est un tissu circulant, visqueux, de couleur rouge, à deux constituants : – le plasma (partie liquide) – les cellules sanguines * globules rouges (ou hématies), transportent le CO2 et l'O2 grâce à l'hémoglobine (protéine de transport) * globules blancs (ou leucocytes, de 3 sortes, granulocytes, monocytes, lymphocytes) leur rôle est de phagocyter (absorber et digérer) les agents pathogènes ainsi que de produire les anticorps de la défense immunitaire * plaquettes (ou thromboses) assurent la coagulation au niveau des plaies L'appareil circulatoire Il se compose de deux éléments : – les vaisseaux sanguins constituant un réseau irriguant les organes * le réseau veineux (grosses veines, veines et veinules) à basse pression, conduit le sang des organes vers le coeur ; paroi flasque * réseau artériel (grosses, moyennes, artérioles) à haute pression, conduit le sang du coeur vers les organes ; paroi épaisse, résistante, élastique * capillaires, très fins situés dans les organes, ils permettent les échanges sang-air ou sang-cellules – le cœur Deux circulations distinctes (image tirée de cap-concours) La petite circulation (ou circulation pulmonaire) amène le sang du coeur droit au coeur gauche après avoir traversé les poumons au niveau desquels ont lieu les échanges gazeux. La grande circulation (ou circulation générale) amène le sang du coeur gauche au coeur droit après avoir traversé tous les organes. Le rôle du cœur (image tirée de cap-concours) Dans ces deux boucles le sang circule à sens unique, il est mis en mouvement pas une pompe : le coeur. C'est un muscle, appelé myocarde, d'environ 13 cm de long sur 8 cm de large, constitué de 2 parties séparées par une cloison (le sang ne se mélange ainsi pas). Chaque hémi-coeur comporte deux cavités, un ventricule et une oreillette, séparés par une valvule auriculoventriculaire (clapet assurant le passage ou non du sang de l'un à l'autre), l'hémi-coeur droit alimente les poumons, l'hémicoeur gauche alimente le reste des organes. Le sang entre dans l'oreillette gauche via la veine pulmonaire, il passe dans le ventricule gauche puis repart sous pression en direction des organes via l'artère aorte ; il repart appauvri en O2 et enrichi en CO2 vers le l'hémi-coeur droit via la veine cave, entre dans l'oreillette droite, circule dans le ventricule droit puis repart en direction des poumons via l'artère pulmonaire. Le coeur assure l'expulsion du sang vers les artères pendant le cycle cardiaque, par des mouvements de contraction ( systole) et relâchement (diastole) du muscle : - en diastole les oreillettes se remplissent, le sang atteindre les ventricules car les valvules auriculoventriculaire sont ouvertes, en revanche les valvules artérielles sont fermées - en systole auriculaire, les oreillettes se vident pour emplir les ventricules, les valvules artérielles sont encore fermées - en systole ventriculaire, les oreillettes sont relâchées, les valvules auriculoventriculaire se ferment (*), la pression du sang augmente car les valvules artérielles sont encore fermée → leur ouverture couplée à la contraction des ventricules permet l'expulsion à haute pression du sang dans les artères - s'en suit un temps de diastole générale, où les valvules artérielles se ferment (**) pour éviter le reflux du sang lorsque les ventricules se relâchent ; les oreillettes s'emplissent peu à peu de sang-cellule. Les oreillettes et ventricules passent néanmoins plus de temps au repos qu'en activité, c'est pourquoi le cœur peut fonctionner de façon continue. (*) c'est le TOUM, bruit sourd au stéthoscope (**) c'est le TAC, bruit sec au stéthoscope Un nouveau cycle peut démarrer. Le nombre de cycle se succédant pendant 1 minute est la fréquence cardiaque, c'est-à-dire le nombre de battement par minute (au repos environ 70 battements par minute). Le débit cardiaque constitue le volume de sang mis en mouvement par chaque battement (le volume d'éjection systolique, VES, 70 ml environ) multiplié par la fréquence cardiaque en minute : DC=FCxVES, soit 70x70= 4900 ml/mn=4,9l/mn Fréquence et débit varient en fonction de l'activité (augmentant pendant l'effort, ralentissant en phase de sommeil) Pathologies et éducation à la santé Pratique sportive : bénéfique pour le fonctionnement cardiaque, favorisant l'augmentation de la puissance du coeur qui, combinée à la baisse de la fréquence cardiaque, entraine l'économie de celui-ci. Alimentation trop riche en lipides, tabac : favorise les accidents et maladies cardio-vasculaires (dépôt de cholestérol sous forme de plaques d'athérome dans les artères, bloquant à terme la circulation et privant le coeur d'oxygène : infarctus) ; la nicotine augmente la fréquence cardiaque, le débit cardiaque et la pression artérielle, tout en diminuant le diamètre des capillaires sanguins. Questions : Quels sont les liens entre fonction de respiration et fonction de digestion ? Quels sont les principales caractéristiques du coeur humain ? Décrire le cycle cardiaque. La respiration Structure de l’appareil respiratoire : 2 grandes parties Les voies respiratoires conduisent l’air jusqu’aux alvéoles pulmonaires mais ne participent pas aux échanges gazeux. - les fosses nasales : cavités couvertes de cils qui débarrassent l’air d’une partie des poussières et microbes, - le pharynx : carrefour des voies digestives et respiratoires - le larynx : forme la partie élargie au sommet de la trachée artère - la trachée : tube maintenu béant tapissé de cils et de glandes mucus, elle se divise en en 2 conduits, deux bronches qui pénètrent chacun dans un poumon - les bronches qui se divisent en bronchioles de plus en plus fine. La bronchiolite est une inflammation des bronches due à une sécrétion accrue de mucus. Les poumons au nombre de deux sont des organes élastiques, entourés d’un double feuillet, la plèvre, elle-même solidaire de la cage thoracique. Au microscope, l’extrémité des bronchioles présente une paroi (ou épithélium) très amincie, et se termine par les alvéoles pulmonaires (300 millions par poumon). Entre deux alvéoles, on peut voir de nombreux capillaires sanguins. C’est nà leur niveau que se situent les échanges gazeux. Rque : on peut enlever un sac alvéolaire et les autres se développe plus. Les échanges gazeux au niveau de l’appareil respiratoire qu’est ce qui rentre, qu’est ce qui sort ? Il n’y a pas de réserves en dioxygène dans l’organisme aussi un renouvellement constant de l’air est-il nécessaire. La fonction de respiration doit apporter le dioxygène. L’O2 n’est pas transformé en CO2 Il entre et sort de l’air de l’appareil respiratoire. Air = diazote, dioxygène, dioxyde de carbone et des gaz rares. Il n’y a pas de réserves de dioxygène dans l’organisme. Il y a un renouvellement constant de l’air par des mouvements alternés d’inspiration (entrée d’air) et d’expiration (sortie d’air) : c’est la ventilation pulmonaire. Une ventilation = une inspiration + une expiration. Le rythme respiratoire correspond au volume d’air inspiré et expiré en fonction du temps. Le volume d’air inspiré puis expiré est appelé air courant. L’air de réserve inspiratoire et expiratoire représente le volume d’air supplémentaire inspiré/expiré lors d’une inspiration/expiration forcée. La capacité vitale est le volume maximum d’air susceptible d’entrer et de sortir des poumons lors d’une respiration forcée. Le diazote entre et ressort intacte. Mais il y a moins d’O2 et il y a plus de CO2 dans l’air expiré, donc l’organisme garder une partie du O2. Echange gazeux = absorption de O2 et rejet de plus de CO2. A quel niveau de l’appareil respiratoire et comment se produisent ces échanges gazeux ? Les voies respiratoires sont des zones de conduction de l’air. Les alvéoles pulmonaires sont le siège des échanges gazeux : le dioxygène passe dans le sang et le dioxyde de carbone passe dans l’alvéole. Au niveau des alvéoles pulmonaires le O2 passe des alvéoles dans le sang des capillaires sanguins. Le CO2 fait le trajet inverse. Le sang qui quitte les poumons est un sang enrichit en O2 et appauvri en CO2. Les échanges se font par diffusion à travers la paroi des alvéoles pulmonaires et des capillaires sanguins et des cellules : surface d’échange. Ensuite le sang quitte les poumons en direction du cœur, puis ressort du cœur en direction des organes. Au niveau des organes de nouveaux échanges gazeux se produisent. Le O 2 du sang passe dans la cellule et le CO2 de la cellule passe dans le sang. Le sang enrichi en CO2 retourne au cœur puis aux poumons : le CO2 est rejeté lors d’une expiration. L’affinité de l’hémoglobine pour le monoxyde de carbone est 200 fois plus grande que pour le O2, doc l’asphyxie est rapide. Le renouvellement de l’air dans l’appareil respiratoire Fréquence respiratoire = nombre de mouvement respiratoire dans le temps. Le diaphragme se contracte et s’abaisse, et les muscles intercostaux se contractent : de l’air entre dans les poumons qui se gonfle (accroissement du volume d’air de la cage thoracique) → inspiration. Le diaphragme se relâche et remonte (arrêt du fonctionnement des muscles) : de l’air sort des poumons qui se dégonflent → expiration. Les poumons dépourvus de muscles n’ont pas de mouvement propre. Plèvre : membrane double collée aux poumons et à l’intérieur de la cage thoracique, qui fait que les poumons se gonflent. La ventilation : inspiration + expiration ≠ respiration : échanges gazeux respi. La respiration cellulaire : production d’énergie La respiration cellulaire ou oxydation cellulaire est le mécanisme final qui permet de récupérer l’énergie des aliments. L’appareil respiratoire chez les animaux Chez les animaux qui ont un système circulatoire, il y a toujours une surface d’échange permettant la diffusion des gaz entre le milieu extérieur et le milieu intérieur : poumons, branchies ou la peau. Chez les insectes, les échanges se font par des trachées, sortes de canaux qui mettent en contact les organes avec le milieu extérieur. Il n’y pas de système circulatoire Les fonctions sensorielles Les cinq sens et les organes sensoriels correspondants L’homme possède cinq sens auxquels correspondent des organes spécifiques. Chacun d’eux a une structure adaptée sensible à un stimulus particulier. Sens Organe des sens Nature des stimuli goût langue Molécules chimiques odorat Fosses nasales Molécules chimiques toucher peau Contact, pression, température, douleur Audition ou ouïe oreille Vibrations sonores Vision ou vue yeux lumière Les récepteurs sensoriels -A chaque organe des sens, ses récepteurs sensoriels qui réagi à des stimuli spécifiques : sens Récepteurs sensoriels gout Sur la langue, zones distinctes pour les saveurs=récepteurs gustatifs odorat Récepteurs olfactifs des fosses nasales toucher Récepteurs de la peau Audition ou ouïe Récepteurs cochléaires ou organe de corti, réagissant aux vibrations sonores de l’oreille interne Vision ou vue Bâtonnets pour la sensibilité lumineuse ; cônes pour la sensibilité chromatique de la rétine de l’œil. -notion de stimulus externe et de message nerveux Sous l’action d’un stimulus suffisant, le récepteur stimulé émet des messages nerveux sous la forme d’un influx nerveux. C’est lui qui est conduit au cerveau par des fibres nerveuses sensitives. Le rôle du cerveau -les messages sensitifs arrivent dans les hémisphères cérébraux au niveau de différentes zones spécifiques. Travail de coordination entre les différentes aires cérébrales aboutit à la perception consciente du stimulus qui est reconnu et localisé. -le stimulus étant reconnu et localisé, l’information est transmise à l’aire motrice qui élabore la réponse. Cette aire active le cortex moteur qui émet des messages nerveux. Via la moelle épinière et les nerfs moteurs, le message moteur arrive au muscle, où il déclenche une séquence de contractions musculaires permettant le mouvement. Il s’agit d’un mouvement volontaire. Mouvement volontaire et mouvement réflexe Le mouvement volontaire fait intervenir le cerveau, le mouvement réflexe se fait sans lui. Le mvt réflexe se produit sans qu’il y ait eu intention de le réaliser. On a différents types de réflexes : des réflexes innés (mvt de ventilation pulmonaire, réflexe rotulien, clignement des paupières…) hérités au sein d’une espèce donnée et qui sont immuablement prévisibles ; des réflexes acquis ou conditionnés qui résultent d’un apprentissage préalable (conduire un véhicules, nager). Détails des fonctions sensorielles Nos organes de sens détectent les informations qui nous entourent ; informations sensorielles. Les stimuli, transmis au cerveau qui les enregistre, analyse, c’est alors qu’il prend conscience de sensations. En réponse, le cerveau ou moelle épinière _ des réactions adaptées. Chaque sens correspond à des récepteurs sensoriels différents. L’oeil, l’oreille et la peau sont sensibles aux propriétés physiques (forme, couleur, son t°), goût et odorat aux molécules chimiques. Des anomalies des récepteurs sensoriels ou du système nerveux peuvent _ des pertes d’un sens. 1°. Le Goût Le goût dépend des récepteurs situés sur la langue, et des récepteurs aux odeurs situées dans les fosses nasales. Les substances que l’on mange sont dissoutes par la salive. Les molécules peuvent être captées par les pailles gustatives. Il est presque impossible de reconnaître les saveurs de certains aliments en se bouchant le nez. Les papilles de la langue perçoivent les sensations de salé, sucré, acide, amer. Toutes la richesse de la sensation habituelle de goût est donnée pas les papilles de l’odorat, dans les cavités nasales. 2°. L’odorat Il est impossible de sentir sans son nez, car les papilles sensibles de l’odorat sont situées dans les fosses nasales. Les fosses nasales sont tapissées d’une muqueuse sécrétant un liquide épais : le mucus. Toutes les substances gazeuses ne sont pas odorante (oxygène, CO2, monoxyde de carbone _ intoxication mortelles) 3°. Le Toucher Les perceptions du toucher sont fournies par des récepteurs sensoriels situés sous la peau dans le derme et de différentes natures : terminaisons nerveuses (sensation de douleur) capteurs sensibles au chaud, au froid, capteurs sensible aux pressions fortes. Les différents récepteurs ne st pas uniformément répartis. Par sa grande surface et sa sensibilité diversifiée, la peau a une influence sur tout notre organisme, entraînant des modifications du rythme cardiaque, respiratoire circulation du sang. 4°. L’Audition Le son est une vibration transmise par l’air, les ondes sonores agissent sur les différentes parties de l’oreille entrant en vibration. La partie visible et le pavillon qui concentre le sons, qui sont ensuite transmis par le conduit auditif. > c’est l’oreille externe Le conduit auditif possède des poils et sécrète une matière grasse, le cérumen, qui arrête les poussières. La vibration est transmise au tympan, qui la transmet à une chaîne de trois Osselet : le marteau, l’enclume, l’étrier > oreille moyenne, toujours pleine d’air. L’étrier appuie sur une membrane ovale, fermant l’oreille interne et transmet la vibration liquide remplissant le limaçon. L’oreille interne comprend trois canaux semi-circulaires dont le rôle est de donner le sens de l’équilibre. Tous les sons ne sont pas perçus de la même façon : il n’y a que l’intensité du son qui compte, mais aussi sa fréquence. Le fait d’avoir deux oreilles facilite la localisation des sons, notre cerveau comparant en permanence l’intensité des sons enregistrés par chacune des oreille. 5°. La vision La lumière entre dans l’oeil en traversant successivement plusieurs milieux transparents : la cornée (membrane protégeant l’oeil), un liquide (l’humeur aqueuse) La lumière passe au niveau de la pupille, qui se rétrécit qui il y a beaucoup de lumière ou e dilate lorsqu’il y en a peu. Le lumière traverse ensuite le cristallin, une lentille entourée de muscle, qui modifie la courbure pour avoir une image nette. Lorsque l’accommodation est insuffisante _ lunettes ou lentilles de contact. La lumière traverse un liquide de consistance gélatineuse, l’humeur vitrée avant d’atteindre la rétine au fond de l’oeil. La rétine est formée de cellules visuelles, qui captent la lumière et les transformant en messages nerveux transmis au cerveau, les cônes pour la visions des couleurs et les bâtonnets pour la vision crépusculaire en niveaux de gris. Le globe oculaire est entouré de deux parois : une membrane protectrice, la sclérotique et la choroïde. A l’avant de l’oeil cette dernière forme l’iris (qui se rétrécit ou dilate pour _ ou _ la qtt de lumière pénétrant dans l’oeil. La vision binoculaire : voir en relief et estimer les distances La vision binoculaire = avec les deux yeux, nous permet de voir en relief et d’estimer les distances. Situés à qq cm l’un de l’autre, ils ne perçoivent pas la même image. Les récepteurs sensoriels de la rétine : Vision crépusculaire et vision des couleurs La rétine : fine membrane tapissant le fond du globe oculaire, Constituée de cellules réceptrices sensorielles, sensible à un stimulus : la lumière, de différents types : cônes et bâtonnets. Cônes permettent de distinguer les couleurs. Daltonien (rouge/vert) : manque un ou deux cônes Bâtonnet : distinguent les variations de luminosité Ils st encore opérationnels aux faibles luminosités _ cônes- « La nuit tous les chats son gris » Notre cerveau interprète les images captées par la rétine Nous ne voyons pas seulement ac nos yeux, ms surtt ac cerveau. La perception met en relation l’image vue et celle mémorisée. _ ex : cinéma, TV en continu alors qu’il s’agit d’1 série d’images Centre nerveux : cerveau et moelle épinière : reçoivent les messages nerveux sensitifs, kinesthésiques et élaborent d réponses motrices. Nerfs : nerfs sensitifs : conduisent l’influx nerveux des organes récepteurs au centre nerveux nerfs moteurs conduisent l’influx nerveux du centre nerveux aux organes effecteurs (muscles) Organes récepteurs : oreille, oeil, peau, récepteur kinesthésiques. Ils reçoivent les stimuli et donnent naissance à des messages nerveux Organes effecteurs : muscles qui se contractent et e relâchent selon les messages qu’ils reçoivent des nerfs moteurs Mouvement réflexe : mouvement involontaire où le centre nerveux n’est pas le cerveau mais la moelle épinière. Stimulus : information provoquant une excitation d’un organe sensoriel. Stimulus chimiques : molécules (goût, odorat) Stimulus physiques : lumineux (vue), mécaniques (vibrations sonores, pression : toucher) Cataracte : trouble de la vue du à l’opacification du cristallin (son vieillissement) Dans l’oreille on trouve les récepteurs de l’équilibre et de l’audition. Neurone : cellule spécialisée comportant 3 parties Les modes de déplacement et mouvement Définition : Le squelette est fait de pièces osseuses unies entre elles par des articulations. Il donne au corps sa forme générale. Il comprend la colonne vertébrale formée de 33 vertèbres, les côtes et le sternum, un crâne et deux ceintures reliées aux membres. Le corps humain soutenu par une charpente : le squelette, formé d’os assemblés par des articulations. Les muscles, insérés sur ces os permettent le mvt du corps. Le Squelette 206 os, représentant 1/5 du poids du corps : Os long : ceux des membres et des côtes Os courts : main, pied, vertèbres Os plats : ceux du crâne, omoplate, sternum, os du bassin Squelette est une charpente qui soutient le corps Il est construit à partir d’1 axe soupe : colonne vertébrale surmontée de la boîte crânienne, et ceintures osseuses reliées aux 4 membres. Le squelette du tronc : colonne vertébrale + côtes La colonne vertébrale : 33 vertèbres, qui sont percées d’un trou. L’ensemble de ces trous forme un canal contant la moelle épinière. Le membre antérieur est formé de 3 segments : bras (humérus), avant-bras (radius et cubitus), poignet et main(carpe, métacarpe, phalanges) Le membre postérieur est formé de trois segments : cuisse (fémur), jambe (tibia et péroné), pied (tarses métatarse et phalanges) Les articulations Les os sont liés entre eux au niveau des articulations, qui sont mobiles, fixes, semi mobiles. Au niveau des articulations, les os sont tapissé d’un cartilage articulaire, dur et lisse Des ligament élastiques, résistant relient les os entre eux, formant une capsule articulaire Avec 1liquide : la synovie, lubrifiant et facilitant le glissement des cartilages l’un contre l’autre. Les accidents articulaire sont de différentes natures : _ épanchement de la synovie _ luxations dues au déboîtement des os d’une articulation et rupture des ligaments _ foulures ou entorses modification de l’organe articulatoire sans déboîtement, _ rupture de tendons, mais possible rupture des ligaments Les muscles Contraction des muscles _ déplacement des os au niveau des articulations. Les os sont des organes passifs, des leviers Les muscles ont des organes actifs dont la contraction correspond à la force exercée, commandée par des inflexions nerveux. Les muscles sont attachés par leurs extrémités, les tendons à deux os différents situés de part et d’autre d’une articulation. En se contractant, ils se raccourcissent _ os pivotent. Lors de la flexion du bras, le biceps se contracte = se raccourcit et tire le radius, le triceps se relâche. Lors de l’extension, le triceps se contracte, le biceps se relâche _ Nos mvt ne peuvent se réaliser que par l’action de muscles antagonistes : qd l’un se contracte, l’autre se relâche. La contraction est la phase de travail actif du muscle courbatures = effort musculaire intense du à un déficit de calcium Les contractions des muscles sont commandées par le système nerveux, dont certaines actions st conscientes (allonger le bras), ou réflexe (enlever le main du feu). Le système nerveux central régule les mvts que parce qu’il reçoit es info° sensorielles. Le système nerveux est divisé en deux parties : _ le système nerveux central : cerveau + moelle épinière, protégés / boite crânienne et colonne vertébrale _ système nerveux périphérique : nerfs + ganglions : conduisent les information de périphérie au centre nerveux (système nerveux sensoriel) et du centre vers la périphérie (système nerveux moteur) Différence entre vertébré et Invertébré : _ présence chez les vertébrés d’une colonne vertébrale, support du squelette interne où le corps est organisé autour de cet axe. Tendon : sert à fixer les muscles au os Ligament : sert à relier les os entre eux au niveau d’une articulation Rôle dans la croissance de l’os : _ Périoste permet la C_ en diamètre de l’os (+réparation des fractures) _ Cartilage de C_ permet la C_ en longueur de l’os > disparaît lorsque l’on devient adulte. Les structures adaptées aux différents modes de déplacement Marche : Succession de déséquilibres où au moins un pied est en contact avec le sol Course : succession de bond, pdt un tps sans contact avec le sol Disposition : plantigrade : pied repose entièrement sur le sol (ours, _), Digitigrade : doigts (phalange) Onguligrade ongle sabot Adaptation : Course : appui sur le sol réduit, allongement du mbr / allongement du pied, musculature puissance, système respiratoire et circulatoire dvlp Saut : propulsion, détente, réception) : mbr postérieurs + long que antérieurs, 3 segments de m longueurs formant un Z, pied très allongé Reptation : corps allongé, pas de pattes ou placées s/ côté, souplesse de la colonne vertébrale, système d’accrochage au sol (écailles griffes) Vol : aile = mbr transformé, envol, vol plané, atterrissage : légèreté du squelette et des organes, os creux, sacs aériens, forme aérodynamique, puissance es muscles et du système cardio-respiratoire Nage : forme aérodynamique, surface du corps glissante Entorse : rupture et distension des ligaments, peut s’accompagner d’un épanchement Luxation : déplacement d’un os hors d’une articulation, s’accompagne souvent d’une distension des ligaments Tendinite : inflammation des tendons Une déchirure musculaire est une rupture des fibres musculaires Les courbatures sont dues à une accumulation des déchets dans les muscles et à des microtraumatismes des fibres musculaires Pour les prévenir, il faut un entraînement régulier et des exercices d’échauffement Une crampe est due : à la déshydratation et une accumulation de calcium dans les fibres musculaires L’arthrose est l’altération des cartilages articulaires