Les restitutions de couleurs Définitions d’après Wikipedia : RVB : Rouge / Vert / Bleu (ou RGB de l'anglais red green blue), est un format de codage des couleurs, allant de 0 (0, 0, 0 = noir) à 255 pour chaque couleur « pure ». Ces trois couleurs sont les couleurs primaires en synthèse additive. Elles correspondent en fait à peu près aux trois longueurs d'ondes auxquelles répondent les trois types de cônes de l'œil humain (voir trichromie). L'addition des trois donne du blanc. Elles sont utilisées en vidéo, pour l'affichage sur les écrans, et dans les logiciels d'imagerie. Couplées deux à deux ces couleurs donnent les couleurs cyan, magenta et jaune secondaires en synthèse additive et primaires en synthèse soustractive. La synthèse additive peut fonctionner avec trois couleurs monochromatiques pures, mais la synthèse soustractive serait impossible avec des pigments ne laissant passer qu'une seule longueur d'onde : toute superposition de deux d'entre eux ne saurait produire que du noir, plus aucune longueur d'onde n'étant commune aux deux. Pour cette raison, la synthèse soustractive est bien plus délicate et nécessite bien plus de corrections suivant les composants utilisés. CMJN : Cyan, Magenta, Jaune, Noir. La quadrichromie (du latin quadra quatre et du grec chromia couleur) ou CMJN (en anglais CMYK, cyan, magenta, yellow, black) est un procédé d'imprimerie permettant de reproduire un large spectre colorimétrique à partir des trois teintes de base (le cyan, le magenta et le jaune ou yellow en anglais) auxquelles on ajoute le noir (key en anglais). La quantité de couleur se mesure alors en pourcentage. Le cyan, le magenta et le jaune sont les trois couleurs primaires en synthèse soustractive, contrairement au rouge, vert et bleu qui le sont en synthèse additive. Le noir est utilisé pour obtenir les gris, qui seraient plus difficiles à obtenir en mélangeant les trois couleurs primaires. On peut toutefois ajouter une couleur supplémentaire au noir pour accentuer les nuances de gris (une encre brune ou orangée par exemple). Ce procédé est utilisé notamment dans les ouvrages de photographies en noir et blanc. De même, il est possible d'ajouter une couleur supplémentaire (en général du cyan) afin d'imprimer un noir plus intense. C'est ce que l'on appelle un noir soutenu. L'ajout du noir permet surtout de mieux contraster les images et de produire des textes plus nets. Le noir étant une couleur moins coûteuse à fabriquer que les autres teintes, son utilité est non seulement d'ordre esthétique mais économique : à chaque fois que le mélange des trois couleurs donne une nuance de noir ou de gris, la séparation quadri retire les couleurs CMJ et les remplace par du noir. On appelle cette substitution le « retrait de sous-couleur ». Il est évidemment paramétrable selon la qualité du résultat final que l'on souhaite obtenir. En pratique, on ne peut pas obtenir toutes les couleurs possibles en quadrichromie. Il faut donc faire attention pour les images de synthèse destinées à l'impression ! Dans les palettes de Photoshop, par exemple, un point d'exclamation signale les couleurs « non imprimables ». Attention ! dans certains logiciels (PhotoFiltre), le fait que l’image soit en un de ces formats et non en l’autre peut empêcher l’utilisation de certaines fonctionnalités ; il faut alors changer le type d’image par le menu « Image » => Mode