Étiquette de la victime Fiche de Toxicologie Soumission Chimique Le Nom, Prénom : N° d’Identification : Circonstance des faits : Date et heure des faits : Traitement suivi dans les 15 derniers jours : Date et heure du prélèvement : Renseignements cliniques Amnésie Perte de connaissance Autres effets Duret de l’effet Prise conjointe d’alcool Prélèvements Urines : flacon sans antiseptique ni conservateur (les urines sont indispensables) Sang : tube EDTA, bouchon violet, de préférence (tube de 10 mL) Dr En cas de procédure judiciaire Les prélèvements, faits en double, sont pris en charge par la police (ou la gendarmerie). Ceuxci assurent le scellé des prélèvements et leur transmission au laboratoire accompagnés d’une réquisition spécifique pour les analyses de toxicologie. Le coût analytique est, dans ce cas, inclus dans la procédure. Cotation possible si l’on souhaite une recherche hors procédure judiciaire : Benzodiazépines B70 + Psychotropes autres B120 + Cannabis (+ autres stup) B120 N° 0667 N° 0662 N° 0659 Soumission Chimique Les produits psychotropes utilisés dans un but de « soumission chimique » vont être de préférence des produits à action rapide et de durée de vie courte. Les substances les plus utilisées sont les benzodiazépines et leurs analogues et des produits d’anesthésie. Une analyse de données parisienne nous indique les produits les plus fréquemment retrouvés : Benzodiazépines : bromazépam, lorazépam, flunitrazépam Analogues BZD : Zolpidem, zopiclone Anesthésiques : hydroxybutyrate de sodium ou GHB (Gamma-OH), kétamine Pourraient également être impliqués d’autres molécules telles que : barbituriques, neuroleptiques, anticholinergiques, antihistaminiques sédatifs… Ces médicaments peuvent être associés à l’alcool et/ou à des produits stupéfiants tels que cannabis, ecstasy. Approche analytique L’analyse utilise des méthodes chromatographiques particulières ou globales selon les produits recherchés. Ce sont des méthodologies spécifiques et fiables mais limitées par leur seuil de sensibilité sachant que l’on doit retrouver et identifier des traces de substances à demi-vie courte dans un délai de plusieurs heures (voir plus) après la prise. Dans ce cas, il est indispensable de réaliser également un recueil urinaire en plus du prélèvement sanguin.