Rapport d’activité de l’Ecole des HEC 2003 L’année 2003 a été, pour l’Ecole des HEC, une année durant laquelle elle a pu faire des avances significatives dans son développement vers une des meilleures écoles européennes en management et en sciences économiques. En effet, malgré une situation générale défavorable, HEC a pu augmenter son budget d'une manière substantielle, aussi bien par des apports de l’Université que par des subventions externes à des projets de recherche et des mandats. Par conséquent, elle a pu se renforcer sur le plan du personnel (en engageant plusieurs nouveaux professeurs) et ainsi améliorer ses prestations relatives à l’enseignement tout autant qu’à la recherche. L’accroissement du budget alloué à HEC par le Rectorat de l’Université traduit une reconnaissance par ce dernier des efforts de développement entrepris ces dernières années et correspond à une stratégie de l’UNIL qui fait, pour la première fois, du développement de HEC l'une de ses priorités. Ce développement vise à faire de HEC l'une des dix meilleures écoles de management et d’économie d'Europe. Notons en passant le degré d’implication de HEC dans la gestion de l’Université: HEC fournit actuellement un Vice-recteur, le Président du Sénat et le Président du Conseil des doyens. Les axes principaux de ce développement sont, en parallèle de la restructuration complète des plans d’études pour les rendre compatibles avec les recommandations dites de Bologne qui a été quasiment achevée en 2003, le lancement d’un programme de management de la qualité par le truchement d’une procédure d’accréditation EQUIS (European Quality Improvement System) auprès de la European Foundation of Management Development, à laquelle HEC adhère. Quant aux domaines où HEC cherche à se profiler particulièrement, ils sont les suivants : la finance, l’économie et le management de la santé, et le management de la technologie. Ces trois domaines sont développés en collaboration avec des partenaires; la finance avec l’UNIGE - notamment à travers le centre pour Financial Asset Management and Engineering (FAME)-, l’économie et le management de la santé avec la Faculté de Biologie et de Médecine de l’UNIL, et le management de la technologie avec l’EPFL. Les développements les plus importants de l’année ont été les suivants : - L’intégration de l’Institut d’informatique de l’ancienne faculté des sciences (IIS) dans celui de HEC (INFORGE) ; - La fusion des activités de formation continue de FAME avec celles de la Swiss Banking School à Zürich, fusion qui devrait être suivie, au niveau de la recherche, de la création d’un centre national de recherche en finance; - La mise en place d’un deuxième programme postgrade dans le domaine de l’économie et du management de la santé qui concerne plus particulièrement le secteur pharmaceutique et d’un programme de formation continue dans le même secteur, en collaboration avec la Harvard University ; la participation à la création d’une école nationale d’économie et de management de la santé, avec l’ambition d’en prendre le leadership; - La création de l’institut STRATEGE qui collabore avec le Collège de management of technology de l’EPFL pour devenir un centre reconnu internationalement sur les questions de management de la technologie, de l’innovation et de l’entreprenariat; cet institut est d’ores et déjà associé à la direction du programme GEM (Global Entrepreneurship Monitoring) qui réunit 37 institutions dans autant de pays et qui a lancé le projet "Born Global" qui s’intéresse à des start-ups qui se lancent dès leur début dans la concurrence internationale. Par ailleurs, il convient de mettre en évidence: la Conférence Walras-Pareto, donnée cette année par Reinhard Selten de l'Université de Bonn, Prix Nobel d’économie 1994; elle avait comme titre "Boundedly Rational Qualitative Reasoning about Economic Dynamics"; la participation, avec 4 projets, de HEC dans trois des quatre pôles nationaux d’excellence en sciences humaines (NCCR): "droit et finance", "architecture financière", "risques liés à l'information dans les marchés financiers", "systèmes d'information et de communication mobiles"; la participation de nos professeurs dans de nombreux autres projets de recherche. Ils ont contribué notamment à: - 1 projet financé par le Fonds UNIL-EPFL portant sur: "la négociation électronique et le management de la confiance dans des réseaux décentralisés", - 8 projets financés par le Fonds National de Recherche Scientifique (FNRS) sur "des formes alternatives de sécurité sociale", "la spécialisation géographique dans une économie globale", "les systèmes de pension", "le management de risques financiers", "les assurances privées et publiques d’immobilier", "la programmation génétique", "l'histoire de l'économie suisse"; - 4 projets dans le cadre du Campus virtuel suisse aboutissant à la création de didacticiels sur "le management environnemental", "le marketing international", "la finance", "la recherche documentaire"; - 8 projets faisant partie de programmes européens sur "l'architecture financière", "la gestion des compétences", "les technologies de l’information appliquées à l’éducation", "la sécurité informatique dans le cadre du e-business et de l’économie de la connaissance", "les impacts sociétaux et philosophiques de la diffusion massive des nouvelles technologies", "l'évaluation des retours sur investissement dans le domaine de la sécurité informatique", "l'onware", "les entreprises en réseau", "l'impact de l'élargissement de l'Union Européenne sur la géographie économique des pays entrants" et "l'intégration économique et mobilité des facteurs en Suisse"; - 3 projets financés par d'autres institutions sur "l'origine des biens: une évaluation théorique et empirique des règles déterminant l'origine dans les accords commerciaux préférentiels" (Interamerican Development Bank, Washington; Centre for Economic Policy Research, Londres et DELTA, Paris), "la réduction de la fraude douanière; règles d'origine; coûts d'ajustement dans la libéralisation du commerce (Banque Mondiale) et "les pratiques de gestion de grands projets complexes avec des participants internationaux" (CERN) les services rendus à la cité - en effectuant des mandats, notamment sur le compte de la Commission européenne (sur "l'impact de l’élargissement de l’Union"), la Société vaudoise de pharmacie (sur "la fixation des prix des médicaments LS"), le Département des finances de l’Etat de Vaud (sur "la planification financière"), l'Office fédéral des assurances privées (sur "le taux de conversion du capital en rente du 2ème pilier")et les Archives de la Ville de Genève (sur "la normalisation des descriptions archivistiques"); - en servant comme consultant à de nombreuses entreprises ainsi qu'à des institutions telles que la Commission Européenne (DG Ecfin), l'OMC, le FMI, l'Economic and Social Research Council (London), le Commissariat général du plan (Paris), la Fondation de la Banque de France (Paris), Fondation Inquire (Tilburg), l'Institut universitaire de France et la Commission fédérale de recours en matière d'assurance accidents. Alexander Bergmann