UNE ENTREPRISE CREE-T-ELLE DE LA VALEUR POUR SES ACTIONNAIRES, POUR SES SALARIES, ET OU POUR REPONDRE A D’Autres OBJECTIFS ? Une entreprise est une organisation humaine qui produit des biens et services à caractère commercial en combinant le travail et le capital. Une société est une personne morale, distincte de ses créateurs dont le revenu est l’excédent brut d’exploitation. Dans ces deux cas elles occupent une place déterminante dans la vie et la prospérité d’un pays et de toutes ses parties prenante : salariés, actionnaires, dirigeants, Etat. Dans cette étude nous allons analyser pour qui l’entreprise est créatrice de richesse. Premièrement, nous verrons de quoi est composé cette richesse et dans un deuxième temps a qui elle profite. L’entreprise créatrice de richesse Définition L’entreprise a pour objectif d’exercer une activité économique qui soit pérenne et qui permette de dégager un revenu le plus élevé possible : la valeur ajoutée, elle est ensuite partagée entre les acteurs qui ont participé à sa création, et permet à l’entreprise d’assurer les moyens financier des ses choix politique. Les sociétés dont le revenu est l’EBE, permet de verser des dividendes et si la société est coté en bourse de valoriser le capital des actionnaires. L’entreprise et les sociétés sont au cœur du système marchand ; Les biens, qui sont par convention tous marchands et les services produits ont un coût et un pris de vente. Le PIB mesure chaque année la quantité de richesse créée à l’intérieur du pays. VA= la valeur de la richesse créée par l’entreprise Les biens et services produits pour chaque entreprise sont exprimés en unité monétaire. Pour produire elle consomme des B et S intermédiaires. Les consommations intermédiaires peuvent être réparties de la manière suivante : -Consommation incorporée -Consommation qui est détruite -Consommation de capital fixe VALEUR AJOUTEE = PRODUCTION-CONSO INTERMEDIAIRE Le PIB est égal à l’ensemble des valeurs ajoutées de toutes les entreprises qui contribuent à la production marchande des biens et services. En 2004 elle représentait 1478,2 milliards (source INSEE) A qui profite la Valeur Ajoutée ? Les bénéficiaires directs de la richesse créée Quelle que soit l’importance de la valeur ajoutée, l’entreprise ne conserve jamais intégralement pou elle-même la part de VA qu’elle apporte. La VA sont répartis entre : Les salariés, l’essentiel de la VA est apporté par eux, contrepartie reçoivent des salaires qui constituent leur revenus, lesquels étant consommés contribuent à leur tour à la création de richesse. La part de rémunération des salariés dans le partage des salariés est passée de 57,9% du PIB à 58% en 2004. L’ETAT, en payant ses impôts l’entreprise contribue au financement des programmes d’investissement, de recherche, d’innovation et de développement. Ces programmes permettent de maintenir ou d’augmenter le potentiel de développement d’une nation. Les actionnaires, qui bénéficient de la distribution sous forme de dividendes. La part de l’excédent brut d’exploitation ctd la part qui reste à la disposition de l’entreprise est passée de 30% en 1993 à 30,5 en 2004 (INSEE) Participe à la richesse du pays Qu’il s’agisse des entreprises françaises de taille mondiale cotées au CAC 4O ou d’entreprise unipersonnelles et sans salarié, toutes concourent dans des proportions et des logiques différentes à la création de richesse de leur pays. Les grandes entreprises même si elles ont su créer au cours des 20 dernières années des structures de production, de commercialisation, des centres de recherche à l’étranger conserve sur le territoire des spécialités à haute valeur ajoutée. La logique est à la fois industrielle : processus ou la productivité est la meilleure, parti de différentiel de charge ou d’imposition à qualité de production égale et prendre des part de marché, et financière en terme de création de valeur dont vont bénéficier les actionnaires. Beaucoup de ces grandes entreprises sont des leaders mondiaux sur des marchés technologiques nécessitant un grand savoir faire, et en tout cas plutôt orienté sur des marchés liés à la consommation et à l’élévation du niveau de vie de grand pays émergents. Les petites et très petites entreprises Les TPE même si leur taux de mortalité reste élevé 25% au bout de 5 ans, permettent au moins à leur créateur d’assure leur ressources. Elles permettent de générer des revenus nouveaux lesquels se substituent aux transferts ou aux allocations. Le poids dans l’économie En 2004, l’Europe des 15 comptait 13,5 millions d’entreprises dont 90% de TPE et 9% de PME composant l’ensemble des 2/3 du CA des économies et la même proportion des emplois. Quelle que soit la taille les entreprises, elles forment le tissu producteur et créateur de richesse dont l’économie bénéficie. La richesse créée profite aux salariés, aux actionnaires, à l’Etat et surtout au pays.