Anneau quotient S.Remmal Exemple : On sait que les sous groupes de (ℤ,+) sont de la forme ℤ où D’autre part, ℤ ℤ ℤ . ℤ ℤ ℤ. . On a donc une partition de ℤ par les sous ensembles : ℤ c.à.d.si n est un entier fixé, alors tout entier m va se trouver dans un seul ensemble de la forme et ℤ= . La relation binaireℛ définie dans ℤ par : ℛ ℤ est une relation d’équivalence dont les classes d’équivalences sont les ensembles : ℤ L’ensemble ℤ ℛ des classes d’équivalences est noté ℤ ℤ. Si on veut définir une opération sur l’ensemble ℤ ℤ à partir de l’addition de ℤ, cette opération doit tenir compte du faite qu’une classe peut avoir plusieurs représentants. On doit donc avoir la propriété suivante : . 1 www.freeschoolmaths.com Cette propriété est vérifiée si on choisit l’opération suivante : ℤ En effet, ℤ ℤ Donc : . On peut interpréter la propriété précédente, en disant que la relation binaire ℛ est compatible avec l’addition c.à.d. ℛ ℛ ℛ ) On note habituellement l’opération par + et on vérifie sans difficulté, que l’ensemble ℤ ℤ muni de cette opération est un groupe abélien dont ℤ est l’élément neutre. D’autre part, l’application ℤ ℤ ℤ ℤ est un homomorphisme de groupes puisque : En plus, comme l’application égal à ℤ, on a : ℤ ℤ est naturellement surjective et son noyau . ℤ ℛ . De même, si on veut définir une multiplication sur l’ensemble ℤ ℤ à partir de la multiplication de ℤ, cette opération doit tenir compte du faite qu’une classe peut avoir plusieurs représentants. On doit donc avoir la propriété suivante : . Cette propriété est vérifiée si on choisit l’opération suivante : 2 www.freeschoolmaths.com ℤ En effet, ℤ ℤ Donc : . La relation binaire ℛ est alors compatible avec la multiplication de ℤ puisque : ℛ ℛ Le groupe ℤ ℤ ℛ ) muni de la multiplication : devient alors un anneau commutatif unitaire ℤ D’autre part, l’application ℤ ℤ ℤ devient un homomorphisme surjectif entre les anneaux ℤ et ℤ ℤ puisque : Cas général On s’inspire du model de l’anneau quotient ℤ ℤ. Soit un anneau commutatif. Si on veut construire une structure algébrique d’anneau quotient à partir des éléments et des opérations de l’anneau on doit avoir une relation d’équivalence sur compatible avec les opérations de . Ainsi si ℛ est une relation d’équivalence compatible avec l’addition et la multiplication de l’anneau c.à.d. ℛ L’ensemble vérifie : ℛ ℛ ℛ ℛ ℛ ) et ℛ est alors un sous groupe de ℛ. ), qui 3 www.freeschoolmaths.com On dit dans ce cas que Inversement, si sur par : ℛ est un idéal de l’anneau . est un idéal de l’anneau , la relation binaire ℛ définie ℛ est une relation d’équivalence compatible avec les opérations de . La donnée d’une relation d’équivalence sur l’anneau compatible avec les opérations de est équivalente à la donnée d’un idéal de A. L’ensemble quotient ℛ ou ℛ ℛ sera noté . Les opérations : permettent d’avoir une structure algébrique d’anneau commutatif sur l’ensemble quotient L’application entre les anneaux . est un homomorphisme surjectif telle que : 4 www.freeschoolmaths.com