Socrate 1. Biographie « Socrate est coupable du crime de ne pas reconnaître les dieux reconnus par l’Etat et d’introduire des divinités nouvelles; il est de plus coupable de corrompre la jeunesse. » 2. Sources 3. Contexte philosophique A. Les sophistes Protagoras : « l’homme est la mesure de toutes choses. » B. le sophisme Idées Choses Animal Mots Cheval 4. Philosophie Socratique A. De la philosophie de la nature à la philosophie de la morale « Je n’ai d’autres but en allant par les rues que de vous persuader, jeunes et vieux, qu’il ne faut pas donner le pas au corps et aux richesses et s’en occuper avec autant d’ardeur que du perfectionnement de l’âme. Je vous répète que ce ne sont pas les richesses qui donnent la vertu, mais que c’est de la vertu que provient la richesse. » B. La maïeutique I. II. Aporie Ironie Romano Guardini : « L’ironie socratique ne vise pas à disqualifier l’autre, mais à l’aider. Elle veut le libérer et l’ouvrir à la vérité. Son ironie cherche à créer un malaise et une tension au centre de l’homme pour que de là procède le mouvement attendu. » V. Jankélévitch : « L’ironie socratique est une ironie interrogeante ; Socrate désagrège par ses questions les cosmogonies massives des Ioniens et le monisme étouffant de Parménide. Remarquons d’abord que Socrate est un sophiste, comme Prométhée est un « titan » ; mais c’est un sophiste qui a « mal tourné », un sophiste qui se moque de la sophistique aussi bien que de la science des météores. A sophiste, sophiste et demi : Socrate déjoue le scandale de cette éristique, l’imposture de cet « arrivisme » ; Socrate crible de question les marchands de belles phrases et il prend un malin plaisir à crever leurs outres d’éloquences, à dégonfler ces vessies toute pleines d’un vain savoir. »