Surveillance de la mise en condition des patients

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Livret d’accueil des internes
Unité de Médecine Physique et de Réadaptation
Prescriptions à l’entrée : AVC déficitaire
On doit exiger au minimum : lettre du médecin comportant diagnostic, traitements,
examens et consultations programmés (en l’absence du CRH), fiche de transmission
infirmière, dossier comportant l’imagerie. Sinon les demander +++
NFS, plaquettes, VS, CRP, iono, glycémie à
Bilan systématique
jeun, groupe, RH, TP, TCA, INR, D Dimères,
(* = si non fait dans les 15 jours
Cholestérol triglycérides*, Hb glyquée*, BU
précédents
Bilan hépatique*, ECG*
** = si non fait)
Groupe+ RH **Rx Thorax**
Penser à l’anticoagulation préventive (HBPM
Médicaments, surveillance, régimes
le plus souvent)
Systématique sous réserve des restrictions
Masso-kinésithérapie
Attention : sténoses des TSA ?
Autorisation de lever ou non
Récupérer CRH et compte rendu opératoire,
Autorisation ou interdiction d’appui
contacter l’orthopédiste si besoin, indiquer si
(Problèmes orthopédiques) avec ou
lever ou position assise avec orthèse (corset,
sans orthèse ou aide technique
minerve…)
Mise à disposition d’aides techniques de
Aides techniques (patients déjà
marche (cannes) ou fauteuil roulant
autonomes)
Support anti-escarre + mesures associées Adapté au risque (voir algorithme)
AVC récent ne marchant pas
Bas de contention
Subluxation ou déficit massif
Echarpe pour MS de l’hémiplégique
Surveillance de la mise en condition des patients
Certains points peuvent être vérifiés à l’entrée et lors des visites par l'interne
Support anti-escarre adapté au risque (matelas à eau…)
Bas de contention pour tout patient hémiplégique ne marchant pas
Position du patient hémiplégique. Le bras paralysé doit être installé sur un
oreiller et la main doit être au même niveau que le coude voire plus haut afin
d'éviter un œdème déclive
Eviter les perfusions sur le bras paralysé
Lors de la mobilisation des patients il faut éviter de tirer ou de mettre en
tension le bras paralysé (prendre le patient sous les aisselles lors de la
mobilisation) du fait du risque de luxation et subluxation d'épaule et
d'algodystrophie secondaire
Position de la poche à urine (étui pénien ou sonde urinaire) : elle doit être en
dessous du niveau de la vessie. La sonde doit être fixée, sur la cuisse chez la
femme, sur l’abdomen, verge rabattue vers le haut chez l’homme.
Fixation des sondes à oxygène et sonde naso-gastrique. Les sondes nasales
doivent être fixées en 2 points afin d'éviter que le patient les arrache ou qu'elle soient
involontairement arrachées lors des soins. La fixation est faite au niveau de l'aile du
nez et devant l'oreille. Puis faire passer la sonde derrière l'oreille. Lors de la mise en
place une marque au feutre indélébile est faite sur la SNG au niveau de la fixation
nasale. Ceci permet de vérifier son bon positionnement par la suite
Position du patient lors du gavage. Afin d'éviter les risques d'inhalation, le patient
en cours de gavage par SNG doit être en position assise dans le lit (ou mieux au
fauteuil quand cela est possible) mais pas en position allongée ni recroquevillé au
fond du lit.
D:\841053237.doc
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