MADEMOISELLE F. GRAMMAIRE CRPE 2013 Ecrits septembre 2012 Notes à l’attention des lecteurs : Ces fiches ont été réalisées à l’aide : des cours du CNED 2012, de MOLINE. Georges. La grammaire du collège : tout le programme de la 6ème à la 3ème. Paris : éditions Magnard. 1999. De GAILLARD Bénédicte et COLIGNON Jean-Pierre. Toute la grammaire. Paris : éditions Magnard et Dicos d’or. 2005. Et de cours de l’IUFM où j’ai été scolarisée cette année. Elles se veulent être une AIDE mais ne remplaceront jamais en rien votre travail personnel et ne sont pas totalement exhaustives. Chaque fiche s’accompagne d’exercices d’entraînement. Je vous souhaite tout de même beaucoup de courage dans cette course de fond qu’est la préparation d’un concours ! Mademoiselle F. 2 Sommaire DEFINITIONS 5 TYPES ET FORMES DE PHRASES 5 PHRASE SIMPLE / PHRASE COMPLEXE 6 3 4 FICHE N°1 : LA PHRASE DEFINITIONS Une phrase est un ensemble de mots ordonnés (respect de l’organisation syntaxique de la langue : unité syntaxique) qui possède un sens complet (unité sémantique). Une phrase commence par une majuscule et se termine par un signe de ponctuation (unité graphique). NATURE DE PHRASES On distingue 4 natures de phrases : 1. Phrases adjectivales (c’est-à-dire construites autour d’un adjectif) : « Magnifique ! Vraiment magnifiques ! » 2. Phrases verbales (ce sont les phrases les plus courantes / construites autour d’un verbe) : « Le chat mange la souris ». 3. Phrases nominales : La phrase nominale est une phrase construite sans verbe, autour d'un nom. On trouve des phrases nominales dans certaines questions ou exclamations, des slogans, dans les indications de décors, dans des prescriptions, et surtout dans les titres de presse : « Un moment inoubliable ! ». 4. Phrases adverbiales : phrases construites autour d’un adverbe : « Bien plus encore que leur dernière tournée. » TYPES ET FORMES DE PHRASES Selon sa structure, sa ponctuation, et son intonation, une phrase appartient à UN type (et un seul) et peut appartenir à plusieurs formes. On distingue quatre TYPES de phrases et quatre FORMES (doubles) de phrases : TYPES DE PHRASES Déclarative (ou assertive) : sert à énoncer un fait. Type de phrase le plus neutre. Termine à l’écrit par un point ou des points de suspension. L’ordre des mots est souvent le suivant : sujet + verbe + complément. Le verbe de la phrase déclarative est souvent à l’indicatif. Impérative (ou injonctive): elle sert à donner des ordres, se termine souvent par un point d’exclamation. Le verbe de la phrase impérative est soit à l’impératif (présent ou passé) soit au subjonctif (présent ou passé), soit parfois à l’infinitif (Faire bouillir…). Interrogative : Se termine par un point d’interrogation. Elle est utilisée pour formuler une question : si la question porte sur l’ensemble de la phrase et que je peux répondre par oui ou par non à la question, l’interrogation est totale, sinon, si elle porte que sur un élément elle est partielle. L’interrogation partielle commence toujours par le groupe contenant un mot interrogatif qui représente ce sur quoi porte la question. Exclamative : se termine par un point d’exclamation mais ne sert pas à donner des ordres. Sert au locuteur à exprimer son sentiment par rapport à ce qu’il énonce. FORMES DE PHRASES 5 Négatif / affirmative : Une phrase est soit à la forme affirmative, soit à la forme négative. Les 4 types de phrases (déclarative, exclamative, impérative, interrogative) peuvent être à l’une ou l’autre forme. La forme négative se distingue de la forme affirmative par l’emploi de la négation formée à partir de l’adverbe ne et d’un auxiliaire de négation (pas, rien, jamais…).La négation peut être totale ou partielle. Passif / actif : Une phrase à la voix passive a globalement le même sens que son équivalente à la voix active. Mais dans la phrase au passif, ce sur quoi porte l’action est davantage mis en valeur puisque c’est devenu le sujet de la phrase. Pour s’assurer que l’on a bien un verbe à la voix passive, on s’assure que l’on peut reconstruire la phrase à la voix active. - La souris a été mangée par le chat. Le chat mange la souris. Emphatique (d’insistance) / Neutre : Lorsque l’on veut mettre en valeur un élément, on utilise la mise en relief. La phrase est alors à la forme emphatique et non plus à la forme neutre. Il existe plusieurs procédés de mise en relief : Il est possible 6 de mettre en relief un élément d’une phrase verbale en le déplaçant en tête de phrase ( détachement en tête de phrase) et en l’encadrant par « c’est…que, c’est…qui » (C’est…la bergère…qui a fait… = utilisation d’une tournure présentative), ou en faisant une reprise avec un pronom disjoint (le petit chat aurait bien aimé, lui, manger = redoublement d’un constituant par un pronom.) Impersonnelle / personnelle : La phrase impersonnelle est construite avec le pronom « il ». Ce pronom impersonnel fonctionne comme un sujet mais ne possède pas de contenu sémantique et n’a aucune valeur référentielle. Il faut toutefois distinguer les phrases contenant des verbes impersonnels des phrases à tournure (construction régime) impersonnelle. Verbes impersonnels : Verbes qui appelle nécessairement un sujet impersonnel et qui ne peuvent fonctionner que comme cela verbes météorologiques : il pleut, il vente ; verbes impersonnels à complément obligatoire : il faut que, il vaut mieux que… Constructions impersonnels : Du courrier est arrivé ; Boire avec modération et recommandé. PHRASE SIMPLE / PHRASE COMPLEXE Toute proposition contient un verbe conjugué. On appelle proposition toute phrase où le noyau est un verbe conjugué à un mode personnel. On appelle phrase simple une phrase qui ne comporte qu’une seule proposition et phrase complexe une phrase qui comprend plusieurs propositions. Pour savoir si j’ai affaire à une phrase simple ou à une phrase complexe, il suffit que je compte le nombre de verbes conjugués à un mode personnel : s’il y a plusieurs verbes conjugués, il est très probable que j’ai affaire à une phrase complexe. A l’inverse, une phrase simple peut être réduite en phrase minimale : « le chat mange la souris » (phrase simple) / « le chat mange » (phrase minimale obtenue en supprimant qui ne sont pas indispensable d’un point de vue sémantique et en gardant uniquement le Groupe nominal sujet et le Groupe verbal). Donc si je peux réduire une phrase en phrase minimale, il s’agit d’une phrase simple. Il existe différents types de phrases complexes car selon les relations que les propositions entretiennent entre elles, on distingue différents types de propositions : Proposition indépendante Elle ne dépend d’aucune autre proposition et aucune autre proposition ne dépend d’elle : elle est autonome dans son fonctionnement. Proposition principale Elle a sous sa dépendance une ou plusieurs propositions subordonnées. Proposition subordonnée Elle est dépendante de la principale ; sa nature, et donc son sens et sa fonction, sont déterminés par le terme introducteur, autrement dit le terme qui le relie à la principale. Propositions principales et subordonnées ne peuvent exister les unes sans les autres. Toutes ces propositions sont donc soit : COORDONNEES à l'aide d'une conjonction de coordination ou à l'aide d'un adverbe de liaison : Tu ne peux pas entrer car tu es trop jeune. Tu es trop jeune donc tu ne peux pas entrer. Je veux et j'exige des excuses. TRES IMPORTANT !!! Les propositions commençant par les conjonctions de coordination « mais, ou, et, donc, or, ni, car » (pour s’en souvenir, faire la phrase -mais où est donc Ornicar) ne sont pas subordonnées mais coordonnées. Soit JUXTAPOSEES à l'aide de signes de ponctuation, tels la virgule, le pointvirgule, ou le deux-points. Tu ne peux pas entrer, tu es trop jeune. Tu ne peux pas entrer : tu es trop jeune. Tu ne peux pas entrer ; tu es trop jeune. Les propositions subordonnées en plus d’être soit juxtaposées ou soit coordonnées peuvent être de différentes natures, natures que nous définirons dans la fiche suivante. EXERCICES TYPES ET FORMES DE PHRASES : exercices Types de phrases : Exercice n°1 : Dites en justifiant à quel type de phrase correspond chacun des énoncés suivants : 1. Ouvrez votre manuel de grammaire. 2. Ne piétinez pas la pelouse. 3. Le facteur est-il passé ? 4. J’affirme que ce film est un chef d’œuvre. 7 5. Quel est le prix de cet ordinateur ? Exercice n°2 : même exercice. 1. Dépêche-toi de raccrocher, j’attends un coup de téléphone de Brest. 2. Le mot « amour » est-il masculin ou féminin ? 3. Vous êtes trop bon. 4. Si tu as dix sur dix en mathématiques, tu auras un vélo de course. 5. Prenez place je vous en prie. 6. Il fera encore plus froid demain. Forme des phrases : exercices de la p.43 à 59/ p.52/53/ 131/132/218/ 219 de la « grammaire du collège ». Différents types de propositions : exercices P.222 et 223 de « grammaire du collège » 8 FICHE N°2 : LES PROPOSITIONS SUBORDONNEES Il existe différents types de propositions subordonnées : 1. 2. 3. 4. 5. Proposition Proposition Proposition Proposition Proposition subordonnée subordonnée subordonnée subordonnée subordonnée conjonctive, infinitive, interrogative indirecte, participiale relative (adjective, attributive, substantive). = C R P ii (penser CRPE hihihihi). Les propositions subordonnées sont classées selon qu’elles : - Sont introduites par un mot subordonnant, Ne sont pas introduites par un mot subordonnant. Selon le terme subordonnant qui les introduit, on classe les subordonnées en différentes catégories : Propositions SUBORDONNEES Conjonctives : Nature : les subordonnées conjonctives sont introduites par une conjonction de subordination (formes en « que » : que, quand, dès que…+ si, comme…) ou une locution conjonctive (parce que, à condition que) qui marque son lien de dépendance avec la proposition principale. La conjonction n’a pas de fonction dans la subordonnée mais apporte une information de sens (temps, manière cause, conséquence) et marque le lien de subordination avec la proposition principale. Fonctions : Elle est soit complétive, soit circonstancielles. Subordonnées conjonctive COMPLETIVE = Si la subordonnée conjonctive est introduite par « que » et qu’elle est un complément appartenant le plus souvent au groupe verbal, ce sera alors une proposition subordonnée conjonctive complétive (subordonnée complétive). Je veux que tu comprennes ce cours. Je veux est une proposition principale. que tu comprennes ce cours est une proposition subordonnée conjonctive complétive introduite par la conjonction de subordination "que". Fonctions de la conjonctive complétive : elle est souvent COD ou COI ou sujet réel dans les tournures impersonnelles. Elle peut aussi être sujet, attribut ou complément. Subordonnée conjonctive CIRCONSTANCIELLE = Si la subordonnée conjonctive apporte une précision sur les circonstances de l'action (quand, où, comment....), ce sera alors une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle (subordonnée circonstancielle). Cette proposition subordonnée circonstancielle est généralement complément circonstanciel du verbe de la principale. On distingue 7 types de subordonnées circonstancielles selon le terme qui l’introduit (temps, but, cause, conséquence, concession, comparaison, condition.) Je n'aime pas aller à l'école quand il pleut. Je n'aime pas aller à l'école est une proposition principale. quand il pleut est une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle introduite par la conjonction de subordination "quand". PROPOSITION SUBORDONNEE RELATIVE : Nature : les subordonnées relatives sont introduites par un pronom relatif simple ou composé (qui, que, quoi, dont, où, lequel, auquel, duquel…) ou par un déterminant relatif (lequel) qui a toujours une fonction dans la subordonnée. On distingue 5 FONCTIONS dans les propositions subordonnées relatives : 1. Proposition subordonnée relative déterminative : apporte une information essentielle à son antécédent. On ne peut pas la supprimer sans rendre la phrase incorrecte ou incompréhensible. 9 2. Proposition subordonnée relative explicative : apporte un complément d’informations. On peut la supprimer sans modifier le sens de la phrase. Elle est le plus souvent entre virgule. 3. Proposition subordonnée adjective (ou adjectivale) : le pronom relatif a un antécédent dans la principale et la subordonnée joue le rôle d’adjectif épithète de cet antécédent. On dira que la proposition subordonnée a une fonction d’adjectif. Elle est dans le G.N. commandé par l’antécédent. Exemple : J’aime travailler avec des enfants qui écoutent 4. Proposition subordonnée relative attributive : se comportent par rapport à leur antécédent comme un attribut, et constituent donc l’information centrale de la phrase. Elle n’est introduite que par « qui ». "Exemple : Il a les cheveux qui tombent. Je l’entends qui revient. 5. Proposition subordonnée relative substantive : le pronom relatif est un pronom nominal sans antécédent. La relative est substantive car elle peut occuper les fonctions du nom par rapport aux éléments de la principale. Exemple : « qui dort (subordonnée relative substantive) dîne (proposition principale)». « Qui m’aime me suive » PROPOSITION SUBORDONNEE INTERROGATIVE INDIRECTE : Nature : la proposition subordonnée interrogative indirecte est une subordonnée dans laquelle on rapporte une question. Les subordonnées interrogative indirecte sont introduites par un mot interrogatif (pronom, déterminant, adverbe : quand, pourquoi…) ou par la conjonction de subordination « si ». Le mot interrogatif a une fonction dans la subordonnée. Exemple : Je me demande quelle sera sa réaction. Il suffit de repérer le mot qui introduit une subordonnée pour connaître sa catégorie. Mot Subordonnant Conjonction de subordination Pronom relatif Mot interrogatif Deux autres sortes subordonnant : - de subordonnées ne Subordonnée conjonctive Subordonnée relative Subordonnée interrogative indirecte. sont pas introduites par un mot La proposition subordonnée infinitive : Nature : la proposition infinitive est constituée d’un verbe à l’infinitif (avec ou sans complément) et d’un sujet différent de la proposition principal : « Je sens les châtaignes se fendre sous mes pas. » (« châtaignes », sujet de « fendre », n’est pas sujet de « sens » Fonctions : la proposition d’objet direct (C.O.D.) - Subordonnée infinitive s’emploie le plus souvent comme complément La proposition subordonnée participiale : Nature : la proposition subordonnée participiale est constituée d’un verbe au participe (présent ou passé- avec ou sans complément) ayant son sujet propre (différent de la proposition principale. 10 On peut se rappeler qu’une participiale doit toujours être construite avec son sujet propre en pensant à la phrase suivante : « A peine descendue de l’avion, la pluie se mit à tomber » (la pluie ne peut pas descendre de l’avion ! Attention alors à bien repérer les différents sujets dans les propositions. Fonctions : la proposition participiale s’emploie le plus souvent comme complément circonstanciel (de temps, de cause…) en apportant des informations. Pour faire la différence entre une subordonnée conjonctive et une subordonnée relative commençant par « que » on remplace la proposition par : Un adjectif = c’est une relative Le pronom personnel « le » = c’est une conjonctive ! Exercices ADMIS Je m’entraîne p.102 : Exercice n°1 : Relevés des Nature des propositions Fonction des pronoms propositions subordonnées subordonnées [« auxquels on avait Proposition subordonnée Auxquels = pronom servi des graines relative déterminative subordonnant COI du verbe germées »] introduite par le pronom servir. relatif composé masculin pluriel « auxquels ». [qu’elles avaient Proposition subordonnée Qu’ = pronom relatif COD du commandé]. relative explicative. verbe commander. [qui avait mijoté Proposition subordonnée Qui = pronom relatif sujet pendant deux heures] relative explicative du verbe « mijoter ». [qui a été salué par le Proposition subordonnée Qui = public] relative déterminative. Exercice n°2 : 1. Que ses parents viennent à la remise des diplômes lui a fait très plaisir = proposition subordonnée conjonctive fonction sujet. 11 2. Leurs parents veillent à ce qu’elles dorment tôt relative déterminative COD du verbe « veiller ». = proposition subordonnée 3. Il souhaiterait vivement qu’ils travaillent davantage : subordonnée relative déterminative COD du verbe « souhaiter » proposition 4. L’important est que tu te sentes bien dans cette nouvelle maison proposition subordonnée relative attributive COD du verbe « être ». 5. Ils lui ont demandé qu’il se dépêche = du verbe « demander ». proposition subordonnée relative = COD Exercice n°3 Relevé des propositions principales Relevés des propositions subordonnées « Elle a placé le rosier à cet « pour qu’il soit abrité du vent » = endroit » proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de but. « Il s’entraine » « chaque fois qu’il le peut » = proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de temps. « Elle lui interdira l’accès des « « s’il ne s’amende pas » = installations » proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de concession. De condition ! L’alpiniste ira jusqu’au bout » « bien qu’elle connaisse l’ampleur de la tâche »= proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de concession. « Elle lui parle » « comme à un enfant » = proposition subordonnée conjonctive Exercice n°4 : Relevé des propositions Nature des propositions Ayant Le voyageur vit les prêtres du temple Proposition indépendante. venir à sa rencontre. Exercice n°5 : Relevé des propositions Nature des propositions Les pèlerins s’attendent à Proposition principale Chemin faisant Proposition participiale. Fonctions des propositions Ce qu’ils rencontrent Proposition subordonnée COD du l’ermite relative « attendre ». Les pots de confiture Proposition principale verbe 12 devaient reposer à l’envers toute une nuit Qu’ils venaient confectionner Elle demeure à ses toute la journée Proposition de relative subordonnée explicative côtés Proposition principale Pour qu’elle puisse veiller sur lui La vielle dame se promenait avec son chien tous les matins Il lui suffisait Proposition subordonnée Circonstancielle conjonctive but. Proposition principale qu’il soit présent. Proposition subordonnée de Proposition principale déterminative ALERTE INFO CRPE : Lorsque l’on analyse dans la question de langue une proposition subordonnée, il faut indiquer : - Les limites de la proposition (cherchez les verbes conjugués pour vous aider) - La nature de la proposition subordonnée ainsi que du mot subordonnant, - La fonction de la subordonnée, - Le mode du verbe de la subordonnée. 13 14 Orthographe Le pluri-système de la langue française : Il y a 4 catégories de signes orthographiques : Phonogrammes pour retranscrire un phonème, ils peuvent être de simples lettres, des digrammes mais aussi des trigrammes. Un phonogramme est un caractère écrit qui, contrairement aux morphogrammes, idéogrammes et logogrammes, est la transcription arbitraire d'un son. Le phonogramme est un signe qui représente un son. Il peut avoir plusieurs valeurs : Valeur de base = prononciation du son tel qu’il est écrit. Valeur zéro : graphème non prononcé et sans incidence. Valeur auxiliaire = graphème non prononcé mais avec une incidence : il modifie la prononciation d’un autre graphème Morphogrammes pour apporter des informations morphologiques : lexicaux pour des significations lexicales et grammaticaux pour distinguer les mots non-lexicaux en précisant leur nombre, genre, accord... Grammatical : le genre petite, le nombre vaches…. Lexical: galop > galoper, main > manuel… - Logogrammes pour distinguer les homophones, et ainsi effacer les ambiguités de l’oral face à un mot par le biais d’une identification visuelle : - lexicaux pour distinguer les homophones non-homonymes (bon / bond) grammaticaux pour distinguer les homophones homonymes (a / à ; son / sont). C'est la plus petite unité significative du langage comme signe unique écrit qui représente un mot complet, indépendamment de la langue. Logogramme : signe ou dessin représentant un élément de langage (terme très général qui englobe les pictogrammes, les idéogrammes et les phonogrammes) Graphème étymologique oui historique : Il existe des lettres sans fonction orthographique (elles ne transcrivent pas l’oral, ne donne pas d’indication morphologique et ne permettent pas de distinguer des homophones) comme les doubles consonnes (homme…). Elles s’expliquent soit par l’étymologie, soit par l’histoire comme par exemple le h de huit introduit pour le différencier autrefois du mot vit car à l’époque la graphie du u et du v était identique. 15