Dimanche 31 juillet 2011. 18ème dimanche de l`année A (AQ 18

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Dimanche 31 juillet 2011.
18ème dimanche de l'année A (AQ 18)
Venez, c’est sans prix !
I- ENVOI
PSAUME
145/8.9.15-18
8
Le Seigneur est grâce et compassion, Lent à la colère et rempli d'amour.
9
Il est bon envers tous les humains, plein de tendresse pour ses créatures.
17
Oui, le Seigneur est juste dans toutes ses voies,
Il est plein d'amour dans toutes ses œuvres.
18
Il est proche De ceux qui l'invoquent, tous ceux qui L'invoquent sincèrement.
1ÈRE LECTURE
Esaïe 55/1.5
Parole de Vie
1
Vous tous qui avez soif, voici de l'eau, venez !
Même si vous n'avez pas d'argent, venez ! achetez à manger, c'est gratuit;
Venez, achetez du vin et du lait, sans argent.
2
Pourquoi dépenser de l'argent pour quelque chose qui ne nourrit pas ?
Pourquoi vous fatiguer pour quelque chose qui ne rassasie pas ?
Écoutez-moi bien, alors vous aurez de bonnes choses à manger,
vous goûterez des choses délicieuses.
3
Tendez l’oreille et venez vers moi. Écoutez, et vous vivrez.
Le Seigneur dit : Je ferai avec vous une alliance qui durera toujours.
Je vous assure pour toujours les bienfaits que j'ai promis à David:
2e lecture
2 Romains 8/35.37-39 Parole de Vie
35
Qui peut nous séparer de l’amour du Christ ? Est-ce le malheur ?
ou l’inquiétude ? la souffrance venant des autres ?
ou la faim, la pauvreté ? les dangers ou la mort ? (Mais) en tout ce qui nous arrive, nous sommes
grands vainqueurs par celui qui nous a aimés.
38
Oui, j’en suis sûr, rien ne pourra nous séparer de l’amour que Dieu
nous a montré dans le Christ Jésus, notre Seigneur.
39
Ni la mort ni la vie, ni les anges ni les esprits, ni présent ni avenir, ni tous
ceux qui ont un pouvoir, ni les forces d’en haut, ni les forces d’en bas, ni toutes les choses créées,
rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu !
EVANGILE
Matthieu 14/13-21 Parole de Vie
13
Jésus part, seul, dans une barque, pour aller dans un endroit isolé, loin des gens. Mais les
foules l’apprennent. Elles suivent Jésus en marchant au bord de l’eau.
14
Quand Jésus descend de la barque, il voit une grande foule. Son cœur est plein de pitié
plein de pitié pour eux, et il guérit leurs malades. 15 Le soir arrive. Les disciples s’approchent de
Jésus et lui disent : «Il est déjà tard. Renvoie les gens dans les villages. Là ils pourront acheter
quelque chose à manger».
16
Jésus leur répond : «Ils n’ont pas besoin d’y aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger !»
17
Ils lui disent : «Nous avons ici seulement cinq pains et deux poissons».
18
Jésus leur dit : «apportez-les moi !».19 Ensuite, il commande aux foules de s’asseoir.
Jésus prend les cinq pains et les deux poissons. Il lève les yeux vers le ciel et dit une prière de
bénédiction. Il partage les pains et les donne aux disciples, puis les disciples les donne aux foules.
20 Tous mangent autant qu’ils veulent.
On emporte les morceaux qui restent. Cela remplit douze paniers !
21
Environ 5.000 hommes ont mangé, sans compter les femmes et les enfants.
*****
II- NOTES/COMMENTAIRES/HOMELIES
II- a. Matthieu 14/ 13 à 21 avec Esaïe 55/ 1 à 3 et Ro.8/ 35 à 39
 Notes pour le 18e dimanche A
***
La 1ère lecture Esaïe 55/1-3 1 à 5,
au 3e de l'Église, Année 5
La 2e lecture Romains 8/35-39 ou 31 à 39, à Sylvestre, Année 2
La 3e lecture Matthieu 14/13-21
n’est pas repris au lectionnaire L
Les Évangiles accompagnant Esaïe 55 dans le lectionnaire L sont des paraboles prononcées dans le
thème de l’invitation (largement refusée) au festin.
Le lectionnaire A montre par contre une action du Christ en faveur de gens déjà rassemblés : ils ne
sont pas seulement enseignés, mais également nourris.
Les éléments liturgiques L sont repris du 3e dimanche de l'Église.***
 D'après le MISSEL 2005
Au désert avec Jésus
L'identité de Jésus fait chez Matthieu l'objet d'une section correspondant aux évangiles du 18e au
22e dimanche. Quel est celui-ci ? vont se demander différents groupes qui trouveront des réponses
partielles et parfois contradictoires. Alors viendra la confession de Pierre.
Chacun devra prendre position par rapport à la personne de Jésus alors que lui s'applique plus
particulièrement à former ses disciples. Sa pédagogie conduira ceux-ci à croire en lui en même
temps qu'elle esquisse les contours de l'Église.
Nous sommes appelés à nous situer par rapport à Jésus et à la foi chrétienne.
Après le manque de foi des gens de Capernaüm et la mort de Jean-Baptiste, Jésus se déplace. Il part
pour un endroit désert. A nouveau, les foules retrouvent sa trace au désert.
Alors l'événement de la multiplication des pains s'inscrit dans le souvenir de l'Exode lorsque Dieu,
Berger d'Israël, conduisait son peuple au désert et le nourrissait de la manne.
Un grand nombre d'allusions et de mots permettent un rapprochement avec le don que Jésus fait de
lui-même dans la Cène. La scène se passe le soir venu. Le récit reprend littéralement les gestes de
Jésus sur le pain le soir de la Cène : Il prononça la bénédiction, il rompit les pains, il les donna aux
disciples et les disciples les donnèrent à la foule.
De plus, Jésus fait jouer un rôle particulier aux disciples : il fait d'eux des intermédiaires entre lui et
la foule. La multiplication des pains annonce la Cène et ses futurs ministres.
Puisque Jésus a partagé le repas avec ses disciples avant sa mort, et est ressuscité, il est celui qui
continue à faire ce qu'il a fait: il nourrit son église gratuitement et en abondance.
Ainsi se manifeste l'amour de Dieu qui est en Jésus-Christ (cf. 2e lecture)
** *
 FEU NOUVEAU 81
Jésus s’attache à former la foi de ses disciples : quand ils lui demandent de renvoyer les foules, il
leur enjoint d’être des intermédiaires, pour leur montrer sa volonté de passer et d’agir à travers eux :
Donnez-leur vous-mêmes à manger ! Jean 14/16
L’allusion à la dernière cène est transparente ; prendre, bénir, rompre, donner sont les verbes mêmes
de la Cène (Matthieu 26/26). Un autre détail est significatif: les poissons ont disparu :
Il rompit les pains, les donna aux disciples et les disciples à la foule.
14/19 L’extraordinaire profusion de ce repas : avec Jésus, on entre dans la plénitude du royaume :
on ramassa douze paniers pleins.
14/20 Ce nombre peut évoquer celui de la communauté en milieu juif.
 Jésus plus grand qu'Élisée : 20 pains d’orge pour 100 personnes (2 Rois 4/42-44).
 Il est le Berger par excellence, il nourrit et guérit le troupeau délaissé. ( Ézéchiel 34)
 Il est le nouveau Moise et conduit le peuple au désert, en lui donnant une manne tellement
supérieure à l’ancienne.
 C’est le temps de l’alliance perpétuelle annoncée par Esaïe 55/1-3
Au festin de Dieu, ce que le disciple apporte est à la fois dérisoire et irremplaçable ; 5 pains et 2
poissons. Il y a la faim et la Soif, et en même temps, le grand vide de la pauvreté que l’homme
dépouillé amène devant Dieu : Nous n’avons que... Mt 14/17 renvoie au Psaume 146/15 :
« Tous ont les yeux fixés sur toi, et ils espèrent ! » Ce regard traduit l’extrême dénuement de
l’humain que Dieu vient combler. ... il suffit d’avoir soif ... Esaïe 55
Acheter sans argent ! Rien ne souligne mieux l’effarante disproportion entre la gratuité divine et la
vénalité du monde ! TOUT ou TOUS est le mot-clé de nos textes.
Il fuse en Esaïe 55. Il rebondit dans le Psaume 146, il exulte dans le début de l’hymne de Paul :
Livré pour nous tous, comment ne nous donnerait-il pas tout ? Romains 8/32
Il éclate enfin dans l'Évangile :TOUS mangèrent à leur faim.
Le pain, fruit de la terre et du travail des humains.
Le pain n’est pas le produit de la seule nature. Il faut que l’homme s’en mêle. Pas seulement
ensemencer et moissonner. Il faut battre l’épi ; moudre le grain, pétrir la farine, cuire la pâte.
On utilise une quantité d’énergie. Le pain symbolise, avec la fécondité de la terre, le travail des
humains. Le travail quotidien, monotone, pesant ; celui du cultivateur et celui du mineur, du
fabricant d’engrais, du bûcheron, de l’ingénieur, du comptable. Sans oublier l’ouvrier du tracteur et
de la moissonneuse, du moulin et du pétrin. Surtout le boulanger qui sait le temps et la manière de
mélanger le sel et le levain et de sortir du four un pain doré à point.
Dans ce pain, d’innombrables grains sont mêlés.
Le pain nous parle de rassemblement, d’unité, de communion. Mais avant de devenir miche qu’on
pose sur la table, les grains ont été broyés, écrasés, triturés, passés au four
L’épreuve, la détresse, la passion des humains sont présentes, là aussi.
Moins violentes peut-être que dans la première pressée d’où sort le vin écarlate, mais tout aussi
réelles ... et quotidiennes. Et ce pain-là, riche de la vie du monde, riche de la vie humaine, riche de
toute la souffrance humaine :
Jésus, le soir venu l’a pris et donné en disant :Ceci est mon corps donné pour vous !
Dans le pain , on reconnaît Dieu lui-même qui se donne, ce pain est aussitôt brisé, rompu, partagé
entre tous. Ainsi s’institue entre nous une alliance de gratuité où ce qui est donné est aussitôt mis en
circulation, sans réserve, sans souci d’économie, - en-dehors de l’esprit de calcul ou de profit.
Rompre le pain, le distribuer, c’est briser sa vie, entrer dans l’échange en pure perte où chacun
est constitué par la relation et où circule entre nous tous (biens, paroles, soi-même) ce qui est
donné et que nul ne peut détenir en propre.
*****
 Méditation André VOGEL.
Apaisement et certitude!
Apaisement et certitude :
C’est commun aux trois textes proposés pour ce dimanche.
Le prophète Esaïe s’adresse aux assoiffés,
Au sens direct comme au sens figuré.
Vous tous qui avez soif, voici de l’eau, venez ! Venez acheter sans argent.
C’est gratuit, on ne peut ni payer ni mériter : c’est gracieux.
La source s’appelle Grâce.
Pourquoi dépenser pour ce qui ne nourrit pas ?
Pourquoi vous fatiguer pour quelque chose qui ne rassasie pas ?
Soyez à l’écoute : ouvrez yeux, oreilles et cœurs, et vous vivrez !
Mon alliance est pour toujours !
L’apôtre Paul tape plus fort :
Qui nous séparera de l’amour du Christ ?
Dans tout ce qui nous arrive,
nous sommes grands vainqueurs
Par Celui qui nous a aimés !
Il faut oser faire front.
Ne pas vouloir écarter toute gêne.
Le combat quotidien est normal, Dieu ne dorlote pas, Il accompagne.
Comme Jésus entre les brigands,
Dieu est avec nous dans tous les abîmes du monde :
toujours présent pour sauver et non pour juger.
Face aux foules affamées et assoiffées,
Jésus a fait ouvrir toutes grandes les sacoches de ceux qui disaient
Nous n’avons que…
Et tous ont mangé, et il y eut plein de restes.
Ils étaient 5.000, sans compter les femmes et les enfants.
Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu !
L’heure n’est-elle pas venue de nous y mettre ?
*****
 PRESSE 2002
 COURRIER DE L'ESCAUT pour A18 :Matthieu 14/ 13 à 21/Esaïe 55/1-3 et Romains 8/
35-39
P. Hubert THOMAS
S’asseoir sur l’herbe...
Eh bien voilà, Jésus arrive et le pain qui manquait est multiplié.
Les gens mangent à leur faim ; et il y en a pour tout le monde.
Et même plus : des morceaux qui restent, on remplit douze corbeilles ...
Est-ce donc pour entendre cette histoire de miracle que nous irons à l’église dimanche prochain ?
Ce qui est à dire d’abord, c’est que Jésus vient et rejoint les gens dans une situation où manque le
nécessaire pour continuer à vivre.
Ce qui commande en premier sa démarche, c’est le besoin de l’autre.
Et cela peut être fort divers ; ici, c’est le pain.
Mais le nécessaire peut prendre bien des formes.
Ainsi des gens achètent des choses, des objets, des vêtements ...
mais cela ne va pas quand même, cela ne nourrit pas, ne rassasie pas.
Qu’est-ce qui ne va pas ? Quel besoin ?
La première lecture en parle.
Ce qui importe, c’est que l’humain puisse trouver vie, que l’homme vive.
Jésus lève les yeux au ciel. Pense-t-il que le pain va en descendre ?
Peut-être que pour qu’il y ait du pain pour tous, faut-il qu’il y ait place pour le don entre les gens.
Les disciples proposent qu’on aille acheter du pain. Pourquoi pas ?
Mais est-ce possible, est-ce qu’on s’en sortira seulement ainsi ?
Il est tout de même plein de sens que notre Évangile ne raconte pas tellement un miracle mais
plutôt ce qui se passe entre les gens.
Ne serait-ce pas pour nous dire : tout ne s’achète pas !
L’amour, l’amitié, la souffrance sont hors de prix et nous ne pouvons continuer à vivre les uns avec
les autres que parce qu’il existe entre nous des gestes sans prix dans lesquels on peut encore lire la
dignité sans prix de chacun.
NIETZSCHE parle quelque part du dernier homme.
C’est l’esclave heureux, repu des biens qu’il produit et consomme, sans autre idéal que d’assurer sa
tranquillité et sa sécurité. Est-ce notre idéal ?
A transmettre à la terre entière ?
Ne nous étonnons pas trop si cela produit de la violence.
Il y a en toute eucharistie une symbolique profonde.
C’est un peu de pain que nous recevons dans notre main. Pas beaucoup.
C’est que l’homme ne vit pas de pain seulement, il vit aussi de ce qu’il parvient à ouvrir les mains
pour recevoir et donner.
Ce peu de pain que nous recevons, c’est Jésus lui-même.
Quand l’eucharistie met entre nos mains ce peu de pain c’est précisément parce que Jésus n’a à
donner plus rien d’autre que lui-même.
Il s’est donné jusqu’au bout, sans réserve ...
D’où ce peu de pain que nous recevons.
L’eucharistie n’est donc pas simplement aller à l'Église.
En ses paroles et ses gestes, l’eucharistie fait jouer toute une façon de vivre, toute une symbolique.
Que des humains risquent de ne penser leur vie que dans la ligne de l’accumulation pour déjouer la
mort, Jésus propose de trouver la vie en la recevant et en la donnant.
C’est ce qu’il a fait lui-même :
recevant la vie du Père pour la transmettre par l’Esprit saint.
***
 Méditation Bâle, de 1949,( traduite de l’allemand, avec mise à jour.)
Donnez-leur vous-mêmes à manger !
Par milliers, ils sont saisis par une vague puissante de désir, ils ne savent pas encore de quoi il
s’agit, ils ne savent qu’une chose : notre corps a faim, et notre âme aussi.
N’est-ce pas la situation d’aujourd’hui ? Que va-t-il se passer ?
Donnez-leur vous-mêmes à manger !
Jésus dit là quelque chose de facilement compréhensible,
comme s’il allait de soi que nous, si faibles, pouvions faire face à une telle situation.
Comment le pourrions-nous ? La tâche est si énorme.
Et nous n’avons que cinq pains et deux poissons.
Comme si notre argent pouvait suffire à satisfaire tous les besoins.
Nous sommes si faibles, si peu nombreux, si peu considérés.
Notre pouvoir n’est pas comparable aux besoins.
Patiemment, Jésus nous enseigne le chemin, comme il le fit pour les disciples.
Amenez-le moi Et il prend ces cinq et ces deux, regarde en haut, et dit merci.
Lorsqu’on dit merci en regardant en haut, on peut s’attendre à tout.
On voit le peu sous un autre angle,
c’est quelque chose de précieux, puisque c’est un don de celui qui dépasse ciel et terre
On saisit la valeur de ce don et il va suffire, parce qu’il vient de Lui.
Et Jésus rompt les pains, et les donne aux disciples,
qui les donnent au peuple.
Jésus distribue tout, il ne garde rien pour lui-même.
Il ne gardera même pas sa propre vie. Car personne ne peut lire le récit de ce repas sans penser
aux paroles de l’institution de la Cène, à la mort que Jésus accepte, pour nous, pour tous.
Celle, celui qui reçoit de la main de ce seigneur, peu ou beaucoup, se voit emporté par sa bonté et sa
compassion, il peut faire fi de toute timidité, et balayer de même son égoïsme et ses peurs, et
partager à son tour entre tous les frères et sœurs.
En ce temps-là, Jésus ordonna aux disciples de rompre le pain avec des milliers, et de les nourrir.
Comme les disciples, à cause de Jésus nous voulons partager à notre tour, la bonne Nouvelle et la
confiance, ainsi que les moyens que nous disons nôtres.
Ils nous viennent de Lui et, aujourd’hui encore, nous pouvons rassasier des milliers.
*****
 PRESSE 2005
 COURRIER DE L’ESCAUT - VERS L’AVENIR pour dimanche A18: Matthieu 14/ 13 à
21/Esaïe 55/1-3 et Romains 8/ 35-39
d'après l'Abbé André HAQUIN
La générosité de Dieu
Tout nous parle de la générosité de Dieu dans les textes pour ce dimanche de vacances.
Elle éclate déjà chez Esaïe 55
Venez acheter du vin et du lait sans argent et sans rien payer !
Ces nourritures symbolisent la Parole de Dieu offerte gratuitement, base de la vie dans l'alliance.
Dans la lettre aux Romains, Paul rappelle les dons de Dieu :
Qui nous séparera de l'amour du Christ ?
Enfin, l'Évangile de la multiplication des pains et des poissons est un signe privilégié adressé des
dons de Dieu offerts aux humains.
Donnez-leur vous-mêmes à manger !
Les foules se mettent à la recherche de Jésus, comme si elles étaient faites pour lui (ou Lui, pour
elles ? AV) .
Jésus, saisi de pitié, ne se dérobe pas, comme pour montrer qu'il est venu pour elles.
Il a pitié d'elles, car elles manquent de guide.
Les disciples veulent congédier ces gens, ils ne savent pas comment trouver la nourriture nécessaire.
Mais Jésus leur ordonne de les prendre en charge. Ne sont-ils les futurs pasteurs du troupeau de
Dieu, les futurs responsables de communautés chrétiennes ?
Le maître les implique avec plus d'insistance, lorsqu'il demande qu'on lui apporte le "presque rien"
disponible (cinq pains et deux poissons).
La manne et la Cène
Le repas des pains et des poissons multipliés rappelle le don de la manne au désert, après la sortie
d'Égypte. En multipliant les pains et les poissons, Jésus regarde vers le ciel et bénit son Père, source
de tout bien. Puis il partage les pains :
ce geste de fraction annonce déjà la Cène et l'eucharistie chrétienne.
Un seul pain de Dieu pour nourrir la multitude et en faire l'unique pain de Dieu. .
Les disciples sont sollicités pour la distribution à la foule, et pour la récolte des restes, destinés à la
multitude des affamés.
La Cène/Eucharistie est le don de Dieu pour l'humanité toute entière.
Les vacances, temps privilégié.
Un temps privilégié pour s'ouvrir aux autres; pour invite r des amis, prendre en charge ceux de notre
entourage, faire preuve de générosité pour les pauvres du monde.
Ouvrir sa table largement, n'est-ce pas entrer dans la dynamique de la multiplication des pains, dans
l'offre de Dieu aux hommes ? ce que nous venons d'évoquer avec le prophète Esaïe. Entrer dans
cette dynamique, n'est-ce pas découvrir, comme Paul, la richesse hors pair de l'amour que le Christ
nous porte.
Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu
qui est en Jésus Christ notre Seigneur !
***
 PPT 2005
d'après Bertrand DE CAZENOVE
A cette nouvelle, Jésus se retira.
Le récit de la multiplication des pains se trouve dans les 4 évangiles.
Dans celui d'aujourd'hui, il est intéressant de relever le contexte de l'histoire.
Matthieu nous place ici à la suite de l'exécution de Jean Baptiste, par Hérode, lors d'un banquet, où
la tête de Jean apportée sur un plat.
Lorsqu'il apprit cela, Jésus se retira dans un lieu désert et, le soir venu, il demanda à ses disciples
de donner eux-mêmes à manger à la foule.
Face au banquet dégénéré du roi et de ses acolytes, ému par les hommes, les femmes et les enfants,
Jésus a choisi la voie d'un repas partagé devant Dieu.
Plutôt que de nous extasier des frasques des gens célèbres,
attachons-nous à suivre l'humble trace que nous a laissée le Christ.
***** *****
II- b. Esaïe 55/1-3b
 Notes pour le texte de l'Année 5
(5Q03 –AQ18 – PPT REF)
PRAXIS 1995
Esquisse
Helmuth SPREE
Si nous admettons que le message était adressé primitivement à de petits paysans opprimés par des
riches dans un système ressemblant à la féodalité, il faudra un bon effort d'adaptation pour que la
traduction soit bien fidèle et atteigne son but.
Actuellement, dans l'hémisphère Nord, on a plutôt trop que trop peu ...
et pourtant ... que de misères...
Le texte nous amène à poser des questions de base:
de quoi vivons-nous ?
qu'est-ce qui fait qu'une vie, une vie chrétienne, est bien une vie devant Dieu ?
comment est-il possible de satisfaire harmonieusement tout aussi bien les besoins du corps
que ceux de l'âme ?
On devrait, me semble-t-il, pouvoir laisser de côté la question des destinataires historiques pour
s'intéresser aux problèmes de l'actualité.
 ajouter aux questions précédentes:
qu'est-ce qui menace actuellement notre vie ?
savons-nous pourquoi une bonne partie de notre activité actuelle est inutile ?
Quelles sont les tâches positives auxquelles nous devrions collaborer ?
Habituellement, la bénédiction d'un peuple opprimé est conçue comme une réussite personnelle
et une victoire sur les ennemis.
Mais Esaïe ne promet pas au peuple qui rentrera de l'exil qu'il soumettra d'autres peuples. Sa
prospérité proviendra des lointains et des étrangers qui viendront vers Israël et voudront en faire
partie, à cause du Dieu d'Israël. On pourrait peut-être actualiser en disant:
Le pouvoir d'attraction de l'Église ne dépendra-t-il pas aussi du fait que ce que nous proposerons
sera de nature à satisfaire quelques besoins fondamentaux tels que la réponse aux questions:
quel est le sens de ma vie ?
à quoi est-ce que je sers ?
Il faudrait que ces questions aient déjà un écho dans la liturgie.
Voir alors l'Évangile de ce jour !
*****
II- c. Romains 8/31-39
 Notes pour texte Luthérien Année 2 (2A31)
 PRAXIS 1979
Johannes JOURDAN
- Commentaire
Ce texte complète chez Paul l’unité d’action de la justice et de la grâce en y ajoutant la
proclamation de la libre élection de l’homme par l’amour de Dieu. On pourrait penser qu’il devrait
plutôt être explicité en un moment non conditionné par un profil liturgique préétabli.
Il a le style d’un hymne, il donne donc l’apparence de vouloir échapper à la vie réelle.
Ce n’est pas la tendance de son contenu (ne pas séparer) mais l’auditeur pourrait être écarté par la
poésie de ce que Paul veut lui rappeler : sa réalité quotidienne.
Mais la liturgie et le rythme du texte communiquent quelque chose d’important aux couches
profondes qui ne sont pas influencées par la volonté.
Par la prédication de l’amour de Dieu qui va intarissablement vers les élus, Paul renforce, chez ses
auditeurs, la prise de conscience de la situation réelle.
Cela se fait plus intensément par la confession liturgique que par l’enseignement didactique.
Le sérieux de la situation apparaît de deux manières, car l’élu se trouve
 sa vie durant comme exposé sur la place publique.
Cela est indiqué par les nombreux termes juridiques employés dans le texte.
 en permanence menacé par des puissances qui sont implacablement en concurrence avec la
volonté de Dieu. Dans un style gnostique apocalyptique, ces puissances sont vues sous
l’aspect de personnes. Elles ont beaucoup de pouvoir, mais la prédominance de Dieu fait
que, face à Lui elles ne sont pas créateurs mais créatures.
La toute-puissance de Dieu prend la forme de l’amour, exprimé de deux manières :
 Elle renonce à dresser un acte d’accusation.
Qui pourrait encore accuser lorsque l’instance suprême a renoncé à le faire ?
 Elle protège de manière absolue contre ceux qui voudraient faire de la vie ici-bas un enfer
perpétuel. L’amour de Dieu n’est pas qu’une notion. Une notion se contenterait de donner
à la vie un aspect nouveau sans lui donner une qualité nouvelle.
L’amour de Dieu est une réalité qui transforme tout.
La notion de l’amour a définitivement reçu son contenu : Dieu a donné son Fils pour nous.
Ce faisant, il nous a tout donné. Ainsi, nous ne sommes pas exclus du processus, au contraire nous
y sommes inclus. Avec lui nous restons vainqueurs.
Toutes les menaces et tous les pouvoirs menaçants se trouvent relativisés par l’amour de Dieu en
Jésus-Christ notre Seigneur.
- Début
Dans « Le diable et le Bon Dieu » F.HAHN cite SARTRE, et j’ai retraduit la traduction :
« Le ciel ne sait même pas qui je suis. A tout moment, je me demandais quelle pouvait bien être
ma valeur aux yeux de Dieu.
Maintenant, je connais la réponse : rien.
Dieu ne me voit pas, Dieu ne m’entend pas, et Dieu ne me connaît pas.
Dieu, c’est le silence. Dieu, c’est l’absence. Dieu, c’est l’abandon de l’homme.
Il n’y avait que moi, moi seul ! C’est moi qui ai choisi le mal ; c’est moi qui ai inventé le bien.
C’est moi qui ai trompé et qui ai fait des miracles.
C’est moi seul que j’accuse aujourd’hui, et il n’y a que moi qui puisse m’acquitter, moi l’homme.
Si Dieu existe, l’homme n’est qu’un rien du tout.
Si l’homme existe, Dieu n’est qu’un rien du tout. »
Il vaut mieux des paroles dures et sincères que des paroles pieuses et menteuses.
Mais il existe aussi des paroles pieuses et sincères, véridiques.
Les paroles de l’apôtre Paul sont pieuses, elles sont tellement solennelles qu’elles paraissent
irréelles, mais elles sont sincères et en même temps très proches de la réalité.
Dieu n’est pas absence. Il n’est pas l’abandon de l’homme. Dieu n’est pas un rien du tout. Dieu est
celui qui, dans son amour pour nous tous, a donné son Fils et qui, par ce Fils, nous donne toutes
choses.
En ce soir de Sylvestre, c’est la réalité qui est placée devant nous. C’est le fait irrévocable dont nous
ne pouvons pas être séparés. Avec une telle conviction, nous pouvons laisser l’année ancienne
derrière nous et marcher fermement à la rencontre de l’an nouveau.
Si nous ne pouvons pas si facilement que cela nous débarrasser de l’année ancienne, le fait est qu’à
cause de Jésus-Christ, Dieu n’a pas l’intention de nous demander des comptes.
Jésus n’est pas seulement notre avocat, notre défenseur, il est aussi celui qui a payé pour notre faute.
C’est pourquoi Dieu retire l’accusation. Personne ne peut plus nous citer devant le tribunal éternel.
Il est la Cour Suprême que personne ne peut contredire.
Voilà qui soulage notre cœur. Mais cela ne nous donne pas encore des ailes.
Tout comme les chants des anges ne nous ont pas encore vraiment allégés.
C’est pourquoi il est bon que nous examinions notre situation en toute objectivité et sobriété.
Dans un récit de voyage au Portugal, Reinhold SCHNEIDER a décrit comment les langoustes, une
fois pêchées, se dévorent elles-mêmes, démontrant ainsi « l’inimitié vorace de la vie envers ellemême ». Où trouver là l’image du créateur paternel et bienveillant ? du Dieu d’amour ? Où se
trouve la compassion qui appelle la compassion ?
C’est là que, comme dit Paul, nous voyons paraître les puissances des ténèbres.
- Suite
A cette adversité, il faut opposer le salut dont personne ne peut nous séparer. Ce faisant, il faudrait
accueillir avec reconnaissance ce qui a été déposé en nous par la « nature ».
 Personne ne doit mépriser l’optimisme en tant que volonté d’avenir.
L’optimisme est la santé de la vie, le malade ne doit pas le contaminer. (D.BONNHOEFFER)
 La nostalgie n’est pas irréversible. On ne devrait pas fuir du présent vers l’avenir en
confondant rêve et espérance. Nous devons considérer l’avenir comme la volonté de Dieu
qui se réalise et le laisser ainsi nous advenir.
 La tranquillité peut découler de ce regard sur l’an passé et vers l’an nouveau puisque la
réalité du présent, c’est le salut. Cela nous est annoncé au mode INDICATIF. En effet, le
mode impératif ignore la grâce, il conduit les personnes sensibles au désespoir. L’impératif
n’est permis que lorsqu’il est précédé de l’indicatif qui annonce la réalité :
« Heureux ceux qui sont pauvres par l’esprit, car le Royaume des cieux est à eux ! »
APHORISMES
Johannes JOURDAN
Le chrétien n’a pas seulement le droit d’espérer, il en a le devoir.
Tu as de la sûreté lorsque tu sais tout toi-même, Tu as de la certitude lorsque tu sais que Dieu sait
tout. L’espérance chrétienne est un saint enthousiasme pour l’avenir.
Le Royaume de Dieu est le lieu où nos rêves se dissolvent dans la réalité.
ACCUEIL
Jésus dit : je vous ai parlé afin que vous ayez la paix.
Vous avez peur dans le monde, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde !
LECTURE
Esaïe 9/1-6: Il ne faut pas oublier de mentionner la joie qui résulte de la naissance de l’enfant de
Bethléhem. Le service de fin d’année ne doit pas ignorer que la joie elle-même a sa source en
dehors de ce service.
 EPM
notes prises pour Sylvestre 1985
avec Jean 1/43-51 Esaïe 49/13-16
La situation a changé depuis la rédaction de la lettre. On ne sent plus les choses comme avant. Au
long de 19 siècles de christianisme, les chrétiens ont transformé en dogmes ce qui était une
consolation : Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ?
Mais l'ancienne peur de vivre n'a pas disparu, elle s'est simplement déplacée.
On n'a plus peur que Dieu soit contre nous, mais qu’une personne quelconque soit contre nous. On
souhaite la paix sans être prêt à en payer le prix, quitte à ramper. Chacun a un ennemi personnel qui
lui fait peur. La vieille peur de Dieu serait-elle cachée là ?
Texte écrit de Corinthe à une paroisse inconnue. Pour se présenter avant de rendre visite.
Fait suite à la discussion en Galatie, mais la lettre au Romains n'a pas la vivacité de celle aux
Galates, ni sa spontanéité. Paul se résume par:
Je n'ai voulu rien savoir d'autre que Jésus-Christ crucifié. 1 C 2/2 Il prend aussi la souffrance en
considération.
8/18 Notre passage est central dans le NT pour ce qui est du thème de la souffrance. Les
persécutions concernent toujours des personnes. Le sort des humains et celui du monde dépendent
toujours des relations entre les personnes.
Paul ne donne pas de conseil pour lutter contre la souffrance, il dit comment vivre avec elle et
surmonter le mal, non de l'éviter. Nous ne sommes pas enfants gâtés. Dieu ne gâte pas, Il justifie des
accusés (33), défend des maudits (34), accompagne chacun (35) .
Le fait d'avoir à souffrir découle de la foi, c'était déjà dans l' A.T. (36)
On ne parvient à la paix de Dieu qu'en portant sa croix. La cure d'âme ne console que lorsqu'elle
donne le courage de porter sa croix – un autre la portant avec nous.
L'action prophylactique tue l'amour.
Dieu de déblaie pas le chemin devant nos pas, il marche avec nous.
C'est dans la maladie que vient la guérison, à travers la mort que vient la résurrection,
La présence du mal est un fait triste mais réel, aujourd'hui comme hier, c'est normal.
On rêve d'une foi qui ne coûterait rien. Certains chrétiens pensent que la foi ne peut se vivre que
sous la protection de l'État. Le NT n'a cela nulle part.
Vouloir échapper à la souffrance, celle que la foi apporte, c'est fuir Dieu.
Dieu notre protecteur n'a pas à être protégé. Il y a des situations de liberté de conscience dans
lesquelles c'est la peur du ridicule qui tue la foi.
L'envie de vivre sans souffrance est très dangereuse, aussi dans la cure d'âme. On cherche plus à
expliquer, à résoudre, qu'à supporter.
Se réaliser signifie souvent pouvoir vivre sans lutte ni souffrance, nos souhaits exaucés.
La vie ne devrait plus rien peser; la croix non plus. Mais la croix blesse toujours l'épaule où elle
pèse. Elle ne pèse plus que lorsqu'on la dépose. On manque alors du secours de Dieu, car ce secours
est pour ceux qui ont besoin d'être aidés. Compter sur Dieu pour Demain !
 Prédication Sylvestre 1985
1- Actuellement, on a moins peur de Dieu que des hommes. Les climats d'hostilités.
Palestine, terrorisme, Etc. Peur des inconnus, des connus. Des ennemis personnels.
2- Réalité du combat quotidien
Le texte la prend au sérieux. Dieu ne dorlote pas – ne protège pas, Il accompagne.
Rien ne nous séparera. Ne pas vouloir écarter ce qui pourrait séparer, mais savoir que la menace
restera impuissante :
Les accusés sont justifiés, les maudits sont défendus, chacun est accompagné.
En Christ, Dieu est présent dans tous les abîmes du monde. Croix et résurrection.
3- Si quelqu'un … qu'il se charge de sa croix … La croix marque toujours l'épaule qui
la porte. Pour ne pas avoir de marque, mal, il faut déposer sa croix. Alors, on est seul.
Épreuve : on pleure, se tourne vers Dieu, vit la consolation, en témoigne.
Épreuve finie :on oublie l'ami, dépose sa croix, recherche des voies larges …
Tombe alors dans le pire : rester seul alors ???
4- Le monde croit au désespoir
On sourit des pauvres qui se laissent accompagner. On croit au néant.
Alors que Dieu nous a tirés du néant, et que Christ veut continuer de le faire.
- Jean 1 Histoire de Nathanaël
Nathanaël sous le figuier - Lire la Bible, méditer. Symbole. Déjà sous le regard de Dieu. Premier
pas vers une rencontre. Découvrir qu'on est connu ….
Tu verras des choses plus grandes encore !
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II- d. Jean 4/ 31 à 42.
Le calendrier Parole Pour Tous (PPT)suit une liste de lectures quotidiennes de la Bible, elle permet
à chaque lecteur régulier de lire l’essentiel de la Bible en quelques années. Le dimanche, en plus de
la lecture continue, le calendrier indique également les lectures bibliques pour le culte, selon la
liste ABC, version protestante française.
Le commentaire concerne le texte de l’une ou de l’autre liste. Aujourd’hui, il s’agit de la lecture
continue.
 PPT 2008 pour le 3/8/08
d'après Dominique HERNANDEZ
Votre heure est venue!
Il ne s’agit pas d’une heure sombre, mais de l’heure de prendre place dans la grande œuvre
commencée bien avant que vous apparaissiez sur la scène du monde. Levez les yeux et regardez :
déjà les champs blanchissent pour la moisson, dit Jésus à ses disciples après sa rencontre avec la
Femme Samaritaine.
Pour celui qui attend, c’est donc l’heure de se mettre à l’ouvrage, de récolter ce que d’autres ont
semé ; car ce qu’il voit en ouvrant bien les yeux concerne une histoire autre que la sienne, et un
effort autre que le sien.
La surprise est parfois aussi grande que celle des samaritains confessant que Jésus est le sauveur du
monde !
Mais la joie est là, elle est précisément dans l’action de grâce, dans la reconnaissance exprimée pour
ce que d’autres ont accompli et qu’on recueille, qu’on accueille, comme un don inattendu.
Prière
Merci, Seigneur, pour les existences désaltérées,
pour toutes les résurrections que nos regards et nos cœurs recueillent au bord de nos chemins.
Merci pour l’élan qui soulève les eaux plates de nos années.
Il fait surgir à travers l’écume de nos défaites la confiance limpide et tranquille du commencement.
Merci pour la Parole qui court, bondit et se faufile parmi les dédales de l’histoire et les méandres de
nos passés.
Elle suscite toujours l’émerveillement de la reconnaissance :
Car tu es vraiment le Sauveur du monde !
Amen!
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III- CHANTS pour le 18e dimanche
ACCUEIL
LOUANGE
HUMILIATION
PAROLES DE GRÂCE
CONFESSION DE FOI
OFFRANDE orgue
228/1.2.3
630/1.2.3
6/1
521/1
565/3
Qu’aujourd’hui toute la terre
Mon Sauveur, je voudrais être
Seigneur, tu vois la peine ....
Nous chanterons pour toi, Seigneur ...
Je crois que par le St Esprit ...
LECTURES
PRÉDICATION, PRIÈRE
DÉBUT DE LA CÈNE
INSTITUTION
COMMUNION
ENVOI
514/1.2.3
614/1.2.3
863
463
Pour que le jour qui se lève soit plus beau.
Tu es là, au cœur de nos vies ...
Saint, saint, saint ....
Agneau de Dieu, agneau vainqueur ...
887
Que le Seigneur, tournant vers vous sa face ....
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