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1) Soupe primitive.
«Bouillon» de matière organique, riche en sels et en sucres dissous. À la base, notre atmosphère
primitive contenait de l’H2, du méthane CH4, de l’ammoniac NH3 et de la vapeur d’eau. Ce
mélange, bombardé par le rayonnement énergétique provenant du soleil, des volcans et des
éclairs a donné naissance à une grande quantité de matière organique qui ne se décompose pas
car il n’y a pas d’oxygène. Ces composés, formés spontanément, tombent dans les océans dans
lesquels ils vont s’accumulés formant ainsi la « soupe primitive » .
2) Expérience S. Miller.
Schéma voir p.15 (Évolution)
S.Miller tente , par son expérience, de vérifier l’hypothèse selon laquelle les composés organiques
ont pu se former de manière spontanée. Pour ce faire, il met les composés présumés de
l’atmosphère d’antan et y apporte de l’énergie par l’intermédiaire d’étincelles électriques, durant
une semaine. Une fois le temps écoulé, il analyse le liquide contenu dans l'appareil et découvre
toutes sortes de composés organiques dont des acides aminés. Ceci constitue la preuve que des
composés organiques de première importance peuvent se former dans des conditions
prébiologiques. Il confirme donc ainsi la thèse d’Oparin.
3) Les premières molécules organiques : subsistent et se complexifient.
a) Les molécules organiques simples à la base vont s’agglutiner dans des crevasses, à l’abri des
UV du soleil.
b) Étant-donné qu’il n’y a pas d’O2, dans l’atmosphère, les composés ne pourrissent pas. Il s’agit
là d’une atmosphère réductrice.
c) Il n’y a pas d’être vivant capable de détruire les matières organiques. Si les molécules se sont
complexifiées, c’est dans l’ordre naturel des choses. Il y avait aussi certaines molécules qui
pouvaient jouer le rôle de catalyseur de formation. Certains acides aminés ont pu, lorsqu’il étaient
dans des conditions favorables, s’associer pour former des protéinoïdes et plus tard des protéines
(idem pour les acides nucléiques et pour les acides gras).
4) Premier mécanisme des microgouttes pour produire de l’énergie.
La fermentation : C6H12O6 → 2 CO2 + 2 C2H5OH + 50 Kcal
Car celle-ci s’effectue en dehors de tout organisme vivant dans une simple solution contenant tous
les enzymes qui catalysent les étapes successives de la dégradation de la molécule de glucose.
Cette réaction a donc bien pu se produire avant la vie, dans les microgouttes hétérotrophes des
anciens océans. De plus, elle peut avoir lieu en l’absence d’oxygène.
5) Importance de la photosynthèse.
6 CO2 + 6 H2O → C6H12O6 + 6O2
lumière
Étant donnée la diminution des réserves énergétiques et la lenteur de la synthèse spontanée pour
équilibrer l’épuisement rapide de celles-ci, des organismes capables, pour survivre, de fabriquer
leurs propres aliments à partir d’éléments simples du milieu et de l’énergie solaire sont apparus.
Il y a création de la photosynthèse (qui utilise le CO 2, déchet de la fermentation) et donc
apparition d’oxygène. Cette apparition d’O 2 fait elle-même apparaître une couche d’ozone (O 3). On
assiste à un passage d’une atmosphère réductrice ( bcp d’H) à une atmosphère oxydante. Les UV
ne passent plus, l’apport en énergie est rompu, ce qui marque la fin de la synthèse non-biologique
de la matière organique.
Le processus de fermentation « rajeunit » grâce à la respiration qui va permettre de tirer 10x plus
d’énergie du glucose en brûlant plus. L’oxydation est donc une évolution de la fermentation avec
une nouvelle succession d’enzymes dégradant l’oxygène. Progressivement, la présence de
catalyseurs précis à accéléré la réaction. Cette notion de vitesse introduite dans le milieu des
microgouttes permet d’ajouter l’évolution au modèle de l’apparition de la vie sur terre. Les
microgouttes réalisant (par une série fortuite d’enzymes) leurs réactions plus vites seront
conservés par les mécanismes de la sélection naturelle.
Respiration : C6H12O6 + O2 → 6 CO2 + 6 H20 + 680 Kcal.
6) Méthode de datation au carbone 14.
Cette méthode permet de préciser l’age des fossiles formés durant les 70 000 dernières années. On
sait que dans les organismes vivants, il se trouve un atome de carbone-14 pour 1012 atomes de
carbone-12. Tout isotope radioactif émet spontanément et à un rythme constant des radiations
lorsque ses atomes se transforment en atomes plus stables. On appelle période de demi-vie d’un
élément radioactif, le temps nécessaire à la transformation de la moitié de sa masse en une forme
stable. La demi-vie du carbone-14 est de 5768 ans.
Tout organisme assimile au cours de sa vie des composés contenant du carbone. À sa mort
toutefois, cette incorporation s’arrête. Dès lors, un fragment d’os contenant par exemple une
quantité de carbone-14 égale à la moitié de la quantité observée dans un os d’un organisme vivant
actuellement est donc âge de 5768 ans.
Méthode de calcul de l’age d’un échantillon par le C-14 :
Au cours de sa vie, tout organisme renouvelle son taux de carbone-12 et par conséquent son taux
de carbone-14. Le rapport C-14/C-12 de l’échantillon est donc égal au rapport C-14/C-12 de
l’atmosphère. A la mort de l’organisme, le taux interne de C-14/C-12 n’est plus renouvelé et,
comme le C-14 se désintègre, ce rapport chute de manière constante. On estime que la
concentration de C-14 dans l’atmosphère n’a pas varié depuis environ 100 000 ans. Ce taux est
égal, comme précisé plus haut à 1 atome de C-14/ 1012 atomes de C-12.
Calcul de l’âge d’un échantillon : mode opératoire
1.
2.
3.
4.
Calculer le nombre d’atomes de carbone (C-14 et C-12 confondu) dans l’échantillon. Le
nombre d’atomes de C-14 est donné par le compteur Geiger.
En fonction du taux C-14/C-12, déduire le nombre d’atomes de C-12 à partir du calcul du
nombre total d’atomes de carbone.
Effectuer le rapport C-14/C-12 et le traduire en %.
Ce pourcentage est un pourcentage de la demi-vie T/2 du C-14 qui est de 5768 ans. A
partir du graphique du % de C-14 en fonction du temps, repérer l’âge approximatif de
l’échantillon.
120%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
0
T/2
2xT/2
3xT/2
4xT/2
5xT/2
7) Fossiles stratigraphiques.
On appelle «fossiles stratigraphiques» les fossiles permettant de déterminer l’âge de certaines
couches et d’établir des corrélations entre des terrains parfois très éloignés les uns des autres.
Fossile : c’est un débris ou moulage d’animal ou de plante ayant vécu dans des temps très reculés
et conservé dans les couches sédimentaires de la terre.
Stratigraphie : étude des couches de terrain qui se sont déposées à la surface de la terre qui tente
d’en établir la chronologie.
Les fossiles stratigraphiques sont des fossiles dont on peut déterminer l’âge de part leur position
dans les couches stratigraphiques. En effet, on connaît la vitesse de formation de ces strates.
8) Fossile vivant.
Organisme vivant qui subsiste depuis très longtemps et qui n’a pas ou très peu évolué. Exemples :
cœlacanthe (poisson), dipneuste (poisson).
9) Arbre phylogénétique.
C’est une hypothèse des origines et des relations entre les différents groupes d’organismes. Il est
basé sur le fait que plus l’anatomie des deux groupes se ressemble, plus proche est leur relation,
plus récent est leur ancêtre commun. L’arbre phylogénétique relate l’histoire de la formation et de
l’évolution d’une espèce où d’un groupe d’êtres vivants possédant un ancêtre commun.
10) Espèce biologique.
Ensemble des êtres qui se ressemblent entre eux, qui peuvent se reproduire sexuellement en
produisant des descendants féconds, qui occupent des niches écologiques propres et qui ont une
structure génétique commune.
11) La nomination binaire :
La nomination binaire est un système mis en place par Linné et qui a le propre de donner un nom
scientifique à chaque organisme. Ce nom est composé de deux mots, le premier désigne le genre
(généralement avec une majuscule), le second l’espèce (habituellement d’un adjectif descriptif
qualifiant l’être vivant). Dans les textes scientifiques on le retrouve en italique ou souligné.
Exemple :
Quercus alba : chêne blanc
Quercus rubra : chêne rouge
Parfois, on ajoute un troisième terme qui peut être le nom de la personne qui a découvert ou
nommé l’espèce.
12) Niveaux taxonomiques :
Règne – embranchement – classe – ordre – famille – genre – espèce (Moyen mnémotechnique :
RECOFGE)
13) Les cinq règnes :
1. Les monères : Ensemble de procaryotes qui sont des organismes unicellulaires très primitifs
et dépourvus d’un grand nombre d’organites y compris d’un noyau limité à un simple filament
d’ADN.
2. Les protistes : Eucaryotes unicellulaires qui ne forment jamais de tissus. Ils seraient peut
être le résultat de la symbiose de plusieurs procaryotes.
3. Les fungi : Champignons qui diffèrent du règne végétal de part leur nutrition hétérotrophe et
leur organisation en mycélium syncitial. Le syncytium résulte de la fusion des cytoplasmes de
différentes cellules. Il s’agit donc d’un territoire cytoplasmique plurinucléique.
4. Les végétaux : Pluricellulaires photosynthétiques et autotrophes fixes. Différents niveaux
d’évolution existent dans ce règne en partant des mousses (sans racines ni fleurs ) aux plantes à
fleurs en passant par les fougères (dépourvues de fleurs ).
5. Les animaux : Pluricellulaires hétérotrophes et mobiles.
14) Les premiers animaux :
Les amphibiens : - 360 MA  ère primaire.
CARACTERISTIQUES :
1. Les jeunes sont liés à l’eau et ressemblent à des poissons.
2. Le corps est recouvert d’une peau mince, souple et humide.
3. La respiration est branchiale chez les larves, elle est pulmonaire, cutanée et
aérienne chez les adultes.
4. Il y a métamorphose de l’amphibien au cours de sa vie.
5. Le cœur a deux cavités chez les larves, il a trois cavités chez l’adulte.
6. Les larves sont végétariennes, les adultes sont carnivores
7. Fécondation externe qui se fait directement après la ponte dans l’eau.
Les reptiles : - 250 MA
CARACTERISTIQUES :
1. L’œuf amniotique : ils se sont affranchis du milieu aquatique car les les œufs peuvent se
développer en milieu terrestre. Au cours de l’accouplement (fécondation interne) les
spermatozoïdes sont directement introduit dans l’oviducte de la femelle.
2. Le corps est recouvert d’écailles dures.
3. La peau est sèche pour prévenir la perte d’eau
4. La respiration est exclusivement pulmonaire
5. Division presque complète du ventricule cardiaque, ce qui augmente le rendement de
l’organisme
6. Ils sont poïkilothermes (sang-froid)
Les oiseaux : -150 MA
CARACTERISTIQUES :
1. Bec corné, dépourvu de dents
2. corps recouvert de plumes
3. membres antérieurs transformés en ailes
4. os pneumatiques (très légers et résistants)
5. cœur à 4 cavités
6. Homéothermie (sang chaud)
7. écailles au niveaux des pattes
8. Ils nourrissent les petits
9. œuf amniotique (calcaire et incubé dans le nid)
15) Le plus ancien … :
o AMPHIBIEN : l’Ichtyostéga
o OISEAU : l’Archéoptéryx
16) L’orthogenèse :
Evolution progressive et continue d’une lignée de plantes ou d’animaux, qui progressent toujours
dans une même direction et atteignent un type final très caractéristique, aboutissement d’une
tendance invariable qui s’ est manifestée tout le long de cette lignée. Cette tendance à pour but
d’adapter l’être vivant à milieu dans lequel il vit. Prenons l’éléphant ; son ancêtre, le
moerithérium n’avait ni trompe ni défenses. Ses incisives étaient assez grandes mais ne
dépassaient pas de la bouche. Peu à peu les incisives se sont développées et avec elles la trompe
pour pouvoir se nourrir. Les défenses inférieures ont régressées tandis que les supérieures
devinrent énormes !
17) L’anatomie comparée :
L’anatomie comparée a pour but d’étudier, chez un ensemble d’animaux ou de plantes, un même
organe, ou un même système et à tracer ainsi les étapes successives d’une lignée plus ou moins
longue d’êtres vivants. Le but étant de repérer les homologies entre ceux-ci, c'est-à-dire le fait que
tel ou tel organes proviennent tous d’un même organe présent dans un ancêtre et qui à évolué.
Les vertébrés sont tous très différents mais, l’anatomie comparée des membres antérieurs de
tous ces animaux montre la même structure fondamentale du membre chiridien (et cela car leurs
squelettes respectifs sont construits sur un même plan) .
18) Le développement embryonnaire :
Au cours de son développement embryonnaire, tout animal passe par une série de phases qui
rappellent, dans l’ordre, les stades évolutifs par lesquels est passée, au cours du temps, l’espèce à
laquelle il appartient. En effet, les liens de parentés peu visibles chez l’adultes deviennent
évidents chez la forme de vie transitoire. Il suffit de regarder l’embryon humain qui a des fentes
viscérale pareilles à celles d’un poisson adulte. Autre exemple : durant son développement,
l’embryon humain passe par toutes les phases de l’évolution. Il débute par un être unicellulaire
(procaryote), puis il se divise et constitue des tissus. Ensuite l’embryon passe par des phases au
cours desquelles on peut le comparé avec les embryons d’autres espèces. La ressemblance entre
les embryons de divers espèces confirme l’existence de l’évolution et d’un ancêtre commun qui,
une foi adulte, ressemblerais aux embryons.
19) Loi de Haeckel :
Le développement embryonnaire de l’individu présente un résumé condensé de l’histoire évolutive
de l’espèce (cf question précédente). Quand la jeune grenouille sort de l’œuf, elle n’a pas de
membres mais, une vaste nageoire caudale, elle n’a pas de paupières et sa respiration est
branchiale, son cœur n’ a qu’une oreillettes, ses flancs portent des lignes latérales, c’est un
poisson. Puis, de manière accélérée elle se transforme en grenouille et nous donne un résumé
vivant de son évolution.
20)
L’étude des chromosomes
Le primate a 48 chromosomes, l’homme, en a 46. Les chromosomes dissemblables n’ont qu'une
inversion de fragment qui est minime. Pour ce qui est des différences du nombre de chromosomes,
cela pourrait s’expliquer par une fusion de 2 chromosomes acrocentriques. Cette fusion se serait
effectuée par les bras courts avec une perte de centromères. Il y a d’ailleurs chez certains
hommes, une certaine fragilité à l’endroit où le centromère aurait disparu. Ce qui prouve qu’il y a
bien une parenté entre les 2 espèces.
Plus généralement , l’étude des caryotypes de différentes espèces permet d’établir des liens entre
celles-ci. Et, par conséquent, de définir les frontières entre les constituants des arbres
phylogénétiques.
Le fait que certains êtres vivants possèdent (approximativement) les gènes d’une autre espèce et
en possèdent d’autres en plus peut signifier que ces êtres vivants-ci descendent de l’autre espèce.
L’ajout de nouveau gènes complexifie le caryotype des vivants, crée de nouvelles espèces et prouve
l’existence d’une évolution (même si elle est dirigée par le hasard).
21)
L’étude des molécules :
L’agglutination des hématies, lors d’une réaction immunitaire est liée à la présence de protéines
particulières au niveau de ces hématies. Le lapin élabore un sérum anti-homme capable
d’agglutiner les hématies de l’homme mais aussi celles des singes anthropomorphes. En revanche
il ne provoque pas l’agglutination des hématies des singes inférieurs. C’est une nouvelle preuve de
la parenté de l’homme au singe anthropomorphe.
La similarité évidente entre ces types de molécules présentes chez des espèces différentes indique
que ces molécules ont une même histoire qui lie par conséquent les 2 espèces entre elles.
22)
Définitions :
a) homologie :
Correspondance par identité d’origine qui peuvent exister entre structures apparemment très
différentes.
Ex : Par exemple, les différents mammifères ont une homologie des membres postérieur car ils
ont tous une structure fondamentale du membre chiridien qui est la même.
b) organes vestigiaux :
Organes qui sont des traces du passé mais qui n’ont plus d’utilité
Ex : Le coccyx chez l’Homme
c) homochromie :
Ressemblance que présente la coloration d’un animal avec celle du milieu où il vit. Parfois, cette
ressemblance peut aller jusqu'à une similitude des formes avec le milieu.
Ex : les papillons de nuit ont changé leur couleur pour être difficile à repéré sur des arbres qui ont
changer de couleur à cause de la pollution.
d) mimétisme :
C’est la ressemblance (forme + imitation) qu’un animal, dépourvu de défenses naturelles, a
acquise avec un autre animal puissamment armé et facilement reconnaissable
Ex : la Sésie ressemble à une guêpe.
e) convergence :
Il y a convergence quand plusieurs êtres parviennent, indépendamment et en partant d’origines
très diverses, à une ressemblance qui leur est dictée par leur condition de vie et leur milieu.
Ex :
- les animaux aquatiques (poisson et reptiles aquatiques) si différent ayant acquis une forme
hydrodynamique très semblable.
- les ailes des reptiles volants et celles des chauves-souris.
f) symbiose :
Ce sont deux espèces évoluant corrélativement qui se sont adaptée l’une à l’autre. Si l’adaptation
est poussée à un niveau extrême, les 2 espèces ainsi liées ne peuvent plus vivre l’une sans l’autre.
Ex : Les termites et les protozoaires. Les termites se nourrissent de bois mais elles sont
incapables de digérer faute d’enzymes appropriées. Leur intestin est donc habité par des
protozoaires qui digèrent le bois en le transformant en sucre, mais à la seule condition d’avoir été
imprégné d’enzymes de la salive de la termite.
23)
Caractéristiques des primates :
- Tête dont la boite crânienne l’emporte sur le volume de la face. Adaptation : développement des
hémisphères cérébraux.
- Orbites dirigées vers l’avant, ce qui donne une vision en 3D. La vue prime sur les autres sens.
- 2 os à l’avant bras et à la jambe qui augmentent la mobilité des membres et permettent
d’effectuer de plus amples mouvements. Adaptation : bipédie relative et intermittente.
- 5 doigts aux mains et aux pieds. Adaptation : mode de vie arboricole.
- 1 pouce opposable aux autres doigts. Adaptation : idem.
- Les mamelles occupent une position pectorale
- Fragilité des jeunes et lenteur de croissance qui impose des soins parentaux prolongés, souvent
facilité par une structure sociale.
La plupart de ces caractères témoignent d’une adaptation arboricole.
24)
Caractéristiques
chimpanzé :
1) colonne vertébrale
2) tête
a) boite crânienne
b) front
c) mâchoire
d) dentition
3) os du bassin
4) membres antérieurs
5) doigts
anatomiques
propres
à
l’homme
et
au
Chimpanzé
1 seule courbure
attitude voûtée
Humain moderne
3 courbures
attitude bien dressée
trou occipital légèrement dirigé
vers l’arrière
430 cm³
fuyant
et
présentant
2
bourrelets au-dessus des orbites
absence de menton
canines très développée
arcade dentaire en forme de U :
molaires parallèles
plus étroit et situé le long de la
colonne vertébrale
plus long que les membres
postérieurs
pouce et 5ème orteil opposable
aux autres doigts
trou occipital dirigé vers le bas
1200 à 2000 cm³ (développement
du cerveau)
bombé et quasi vertical
présence du menton
canines moins développées
molaires divergentes
mâchoire parabolique
plus large, plus évasé, soutient le
poids du tronc en statut debout.
bras moins long que les jambes
seul le pouce est opposable aux
autres doigts
25)
Les hypothèses :
L’une des hypothèses pour expliquer l’émergence de la lignée des hominidés est le régime
alimentaire. La consommation de viande en plus du régime végétarien contribue à la
remarquable évolution du cerveau. En effet, le travail nécessaire à l’acquisition de viande et à sa
consommation permet le développement du cerveau. L’accroissement de ce volume cérébral aurait
permis des comportements sociaux (capture d’animaux). La viande attrapée aurait amélioré les
comportements sociaux qui auraient permis un développement cérébral. C’est un phénomène
« auto catalytique ». L’émergence des hominidés aurait eu lieu il y a +/- 6 MA.
Une autre hypothèse concerne l’adoption de la stature verticale. Le regard n’est plus dirigé vers le
sol mais bien vers le haut. Les bras ne servent plus à la motricité. La main libéré acquière des
capacités de palpations qui vont, à leur tour, faire évoluer le cerveau (et aboutir à l’outillage de
l’homme).
26)
Les premiers hominidés :
a) le Toumaï : 7 Ma, forestier, bipède, ouest du rift, le plus ancien
b) le Millénium ancestor : 6 Ma, excellent bipède, arboricole, foret humide
c) le ardipithecus : 5,8 – 4,5 Ma, bipède, foret +/- humide.
27)
Australopithécus :
- bassin court et élargi  station droite. Les mains sont libres. C’est le même squelette des
hominidés
- de 1 mètre à 1 mètre 50
- face formant un museau, front fuyant, mâchoire inférieure massive, bourrelet sub-orbital très
développée mais moins que chez les singes actuels, trou occipital plus avancé que chez les
pongidés  station debout , postérieur évélué
- dentition sans diastème : canines réduites mais molaire encore très puissante  plus un singe
dentition n’est plus en U comme les singes
- capacité crânienne 380 cm³ à 550 cm³
- il est possible qu’ils aient taillé des outils
espèces :
 Australopitecus anamensis : Le plus ancien des australopithèques connu. Il a
encore une tête de primate mais il a un corps humain.
 Ausrtalopitecus afarensis : établit la transition entre le mode de vie arboricole et
le mode de vie bipède. (Lucy)
 Australopitecus bahrelghazali : Tchadien, il infirme l’hypothèse de l’East Side
Story.
 Australopitecus africanus
 Australopitecus garhi
28)
Homo :
a) augmentation du cerveau en valeur absolue, mais aussi rapporte au corps. 600 à 750 cm³
avec un meilleur équilibre crânien sur la colonne vertébrale (avantage pour des hommes
bipèdes).
b) denture plus petite ( un mode alimentaire omnivore cause le disparition des crocs)
répartie sur une arcade arrondie ; incisives et canines plus fortes
c) bipédie comme unique moyen de locomotion  perte des adaptations au grimper,
démarche pareil à l’humain. (cependant, il garde le pouce comme doigt opposable aux autres
doigts, relique de la vie arboricole).
d) l’arrière du crâne s’arrondit, la voûte crânienne et le tronc se redressent ; bourrelet susorbitaire faible, la mandibule perd de sa robustesse.
e) 2,6 MA  1,5 MA
29)
Homo habilis :
a) crée des outils (cailloux taillé)
b) technique de chasse
c) vit en groupe (de 20 à 30) et partage sa nourriture
d) fondation de petits abris
e) possibilité d’une forme de langage articulé (mâchoire presque humaine)
f) 1,25 m de haut et 30kg
g) 600 cm³ de boite crânienne
h) 2 MA  1,6 MA
i) le plus ancien des Homo
30)
Homo erectus :
a) Premier à quitter l’Afrique (vers l’ancien monde)
b)
c)
d)
e)
f)
g)
h)
i)
j)
cage thoracique en forme de tonneau et un bassin étroit
posture identique à la nôtre
1,60 à 1,80 m de haut
front fuyant
arcade sourcilière en forme de bourrelet et mâchoire proéminente
1000 cm³ de volume crânien
perfectionne les outils (biface) et est capable de recueillir et non de produire le feu
la taille des dents diminue
2 MA  250000 ans
31)
Neodertalensis :
a) de 200 000 à 30 000 ans
b) colonisent toute l’Europe jusqu’en Ouzbékistan et Israël
c) la capacité du crâne est plus grande qu’actuellement
d) usure des dents pour ramollir la peau des proies
e) enterraient leur mort
f) la grandeur des éclats est contrôlée (outils), ils emmanchaient leurs armes
g) nomade en fonction des saisons
h) 1,60 m de haut et 1200 à 1700 cm³ de boîte crânienne
i) maîtrisent déjà le feu
32)
Homo sapiens :
a) De 200 000 à 30 000 ans
b) 1,80 m de haut et 1600 cm³ de boîte crânienne
c) arcade sourcilière non proéminente et menton bien marqué
d) amélioration de la taille du silex, armes plus évoluées (arc, hameçon, javelot et toute sorte
d’outils composites)
e) il produit et maîtrise le feu
f) il commence à s’exprimer au travers de certaines formes d’art (figurine sculptées,
peintures, …)
33)
Arbre phylogénétique :
(À compléter : p. 33)
3 genres :
- homo (7 espèces)
- australopithecus (5 espèces)
- parenthropus (4 espèces)
34)
Théorie évolutive de Lamarck :
a) tendance spontanée des êtres vivants à devenir de plus en plus complexe
b) cette tendance naturelle est infléchie par les circonstances : « la fonction crée l’organe ».
Usage de cet organe : développement. Et le non usage de cet organe : atrophie
D’où l’importance du rôle que joue le milieu dans l’évolution selon Lamarck.
c) les modifications acquises sont conservées par les descendants. Il existe un mécanisme qui
inscrive dans le génotype les modifications infimes qu’a subit un individu au cours de sa vie
(or ce mécanisme n’a jamais pu être identifié).
 Hypothèse transformiste
moteur de l’évolution : milieu de vie.
35)
Théorie évolutive de Darwin :
a) reproduction des êtres vivants avec une abondance excessive
b) malgré cela, pas de surpopulation. Il y a un maintient de l’équilibre du à l’extermination
des individus en excès. Seul les plus aptes arrivent à maturité.
c) la destruction des individus en sur nombre n’est pas un hasard. Certain individus
possèdent des caractères soit légèrement avantageux, soit légèrement désavantageux. Les
individus qui présentent les variations les plus avantageuses sont favorisés pour la survie.
« retenir les meilleurs »  sélection naturelle
moteur de l’évolution : sélection naturelle.
36)
L’origine des variations observées dans la population
La théorie moderne se base sur 2 moteurs différents de l’évolution : les mutations du génotype des
individus (aléatoires) et la sélection su milieu qui élimine les mutation inutiles ou néfastes.
Les mutations :
Il existe 2 types de mutations qui ont un rôle prédominant dans l’évolution :
-La polyloïdisation : les polyploïdie affectent le nombre de chromosomes. La majorité des
organismes supérieurs sont diploïdes mais des mutations peuvent rendre certain individus
polyploïdes ( 3n, 4n, 5n, … ).Ce phénomène diversifie surtout les espèces du monde animal.
-Les crossing–over anormaux : la quantité d’ADN de chaque chromosome va varier au cours du
chiasma Un des 2 chromosome homologue possédera plus d’ADN que l’autre et la mutation
modifiera le phénotype de l’individu et de ses descendant si jamais il parvient à se reproduire
(influence du milieu).
La variabilité génétique due à la reproduction sexuée :
- Un individu ne possède maximum que 2 allèles différent d’un même gène. Or dans la population
il peut exister un grand nombre d’allèles différents du même gène
- Plus ce réservoir est important, plus cette population peut mieux d’adapter à d’éventuelles
modifications du milieu.
- En recombinant les allèles, la reproduction sexuée engendre une diversité génétique abondante
 augmentation de la possibilité d’évolution.
Ainsi, l’essentiel de la variabilité génétique dans une population ne provient pas de mutations
génétiques, mais de réorganisation de mutations déjà existantes, par le processus de
recombinaison au cours des générations successives.
Un grand nombre de gènes, apparemment inutiles sont conservés par des hétérozygoties. Si il y a
un changement d’environnement qui les rende favorable, alors  Sélection naturelle
37)
macro et micro évolution (2 gènes)
Les mutations affectent les 2 types de gènes : les gènes de structure et les gènes régulateurs. Une
modification intervenant sur les gènes régulateurs modifierait la quantité de protéine et son
utilisation dans l’organisme. Par conséquent, on estime que les mutations portant sur les gènes
régulateurs ont une plus grande influence que les modifications intervenant sur les gènes de
structures. C’est ce type d’anomalie qui est considéré comme une macro-évolution.
Il existe 2 type d’évolution :
- macro évolution : grande retouche
- micro évolution : adaptation, points de retouches
Les micro évolutions sont causées essentiellement par de mutations qui multiplient les différents
types d’allèles d’un même gène existant sur Terre. L’augmentation du nombre d’allèles permet
l’apparition de nouvelles espèces mais ne produit pas de nouvelles lignées. La multiplication des
allèles se fait par des légères modifications de l’ordre de nucléotides.
38)
Difficultés des théories actuelles
- Il n’est pas possible, actuellement, de prouver le lien entre les modifications de fond
(macro évolution) et l’évolution majeure que subissent les espèces et qui crée de nouvelles
lignées totalement indépendantes et inédites.
- L’apparition d’organes extrêmement complexes tels que l’œil ne peut avoir été guidée
uniquement par le hasard. Il en est de même pour nombre des comportement animaux
(mimétisme ou homochromie) qui sont très élaborés et il est difficile d’imaginer que ceuxci soient le fruit du hasard.
- La théorie actuelle ne permet pas d’expliquer la vitesse d’évolution qui varie selon les
espèces. La théorie actuelle est équiprobabiliste. C'est-à-dire qu’elle estime que toutes les
variations ont la même probabilité d’apparaître. Or, ce caractère équiprobable est infirmé
par les observations empiriques.
-
39)
Pertinence de la notion de sélection. Pour certaines espèces, la pertinence de l’évolution
n’est pas flagrante. Il est parfois difficile d’observer un mieux réel après une évolution.
Influence des facteurs abiotiques. Est il tout à fait impossible que le système génétique ne
reçoive des informations provenant des interaction entre l’individu et le milieu dans
lequel il vit ?
Définitions
a) biotope :
Milieu inorganique dans lequel une espèce donnée se développe (t°, vent, nature du sol, oxygène,
eau, …)
b) biocénose :
Ensemble d’êtres vivants dans un écosystème
c) écosystème :
Milieu en équilibre dans lequel des êtres vivants et non vivants réagissent réciproquement et
dans lequel les mêmes matériaux sont réutilisés indéfiniment.
d) niche écologique
Elle nous permet de répondre aux questions de : Comment, où et aux dépens de qui se nourrit
l’espèce ? Par qui est elle mangée ? Comment et où se repose t’elle ? Comment et où se reproduit
elle ?
e) habitat
Là où la créature vit (son adresse).
f) biosphère
Couche de notre planète où la vie est possible
g) air de répartition
Surface occupée naturellement par une population ou par toutes les populations d’une espèce.
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