etats generaux de l`industrie

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COMITE MEDEF « ECONOMIE DES
SCIENCES DU VIVANT ET DE LA SANTE »
Didier HOCH
Président du Comité « Economie des Sciences du Vivant et de la
Santé » du MEDEF
SYNTHESE DES TRAVAUX & RESULTATS
« L’écosystème des Sciences de la vie et de la Santé constitue un
véritable terreau de croissance pour la France. Il s’agit, en effet,
de filières fortement contributrices à la création de richesses et
non de centres de coûts. Le premier dessein du Comité est de
contribuer à accroitre l’attractivité du territoire France et
consolider la compétitivité de l’Offre France dans ces domaines »
JANVIER 2013
L’écosystème des Sciences de la vie et de la Santé :
Un véritable
terreau de croissance pour la France
Le Comité « Economie des Sciences du Vivant et Santé » du MEDEF, créé en octobre 2009, est présidé par
Didier HOCH. Il a pour mission de contribuer à consolider la compétitivité de l’Offre France dans le domaine
des Sciences du Vivant et de la Santé, notamment en faisant de la France un pays leader et attractif.
Ce Comité rassemble la très grande majorité des acteurs des Filières de Santé (Fédérations participant au
Comité : la FEFIS et ses membres : LEEM, SNITEM, SFRL, SYFFOC ; la FIEEC ; la FIM avec son membre :
SNITEM ; l’UIT ; la Fédération SYNTEC avec son membre : SYNTEC Informatique ; le GPS ; l’UIC ; le SESP ; la
FFSA ; la FNEHAD ; la FHP ; la CGI avec son membre : CSRP,…)
Ses travaux récents sur les données montrent que l’écosystème des Sciences de la vie et de la Santé
constitue un véritable terreau de croissance pour la France. Il s’agit, en effet, de filières fortement
contributrices à la création de richesses et d’emplois et non de centres de coûts. La France a ainsi tout
intérêt à accroitre l’attractivité de son territoire et consolider la compétitivité de son offre dans ces
domaines.
Le Comité « VISA » a abouti à des résultats appréciables grâce à une approche tout à fait novatrice et
continue de travailler sur des projets audacieux en vue de l’industrialisation de filières nouvelles de Santé en
France.
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IB_DAEF Fiche de synthèse des travaux & résultats du Comité VISA
Janvier 2013
Synthèse des travaux & résultats du Comité VISA
« Photographie 2012 »
Le travail d’actualisation des données économiques du secteur VISA fait par IMS France permet de
démontrer (une nouvelle fois) qu’il est un secteur économique clé et porteur en France.
Les éléments de benchmarks montrent également que la France dispose d’un secteur de la santé
important, favorable pour le développement des industries de santé, mais que pour autant, des
filières industrielles clés pour l’innovation et le renouvellement du secteur (ex : les biotechnologies,
les dispositifs médicaux) sont en retrait en France par rapport à la compétition internationale.
D’autre part, les éléments qualitatifs analysés dans 2 domaines clés, l’innovation et son financement,
rendent compte d’une complexité du paysage Français en la matière.
Etude du Pr Claude Le Pen sur la Rentabilité Economique du Progrès Thérapeutique dans le domaine
du Cancer
Sur la base de 2 scénarios (« observé » et « contrefactuel »), cette étude globale (macroéconomique)
et portant sur une période longue (1995-2010) démontre le « retour sur investissement » du coût de la
prise en charge médicale du cancer en France : pour une dépense totale de 40 mds € sur la période,
2,9 millions de vies ont pu être sauvées (650000 personnes) soit une dépense de 14.000 € par année
de vie sauvée environ ; une dépense bien plus faible qu’en GB (50000£) ou aux USA (100000$).
L’étude conclut ainsi qu’en France, « l’investissement dans le domaine du cancer est justifié en ce
qu’il a permis de sauver des vies à moindre coût (à comparer avec les normes en vigueur dans
d’autres pays) ».
Filière Cancer
A l’initiative du groupe « Développement de la Filière Cancer », un atelier dédié à « La Filière Cancer »,
regroupant différents acteurs, s’est tenu la matinée du 26 septembre 2012 au MEDEF. Ce RDV a
permis de conforter les constats du groupe interne, au 1er rang desquels, l’absence d’une véritable
Filière Cancer en France (bien malgré la présence de plusieurs « ingrédients »). Il s’est soldé par des
propositions « partagées » (importance de développer une Filière, nécessité de l’information et la
simplification de l’écosystème, importance de « l’early stage », la valorisation des biotechnologies en
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IB_DAEF Fiche de synthèse des travaux & résultats du Comité VISA
Janvier 2013
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tant que vecteur de l’innovation dans la santé), qui inspirent les prochaines actions du groupe
« Développement de la Filière Cancer » :
 Travailler sur la définition d’une Filière Cancer/SMT/MP incluant l’ensemble des acteurs (de la
R&D aux patients) et sur son mode possible de fonctionnement
 Approfondir les possibilités de support de « l’early stage » en termes financiers & humains
 Impliquer les acteurs clés dans la réflexion: CSIS, Ministères (DGCIS,…), FEFIS,…
Recommandations du Comité VISA
Sur la base de ces travaux, le Comité VISA a fait part de ses recommandations pour donner une
nouvelle impulsion à l’innovation et à la production en France dans les Sciences du Vivant et la
Santé :
1. UN IMPÉRATIF DE COMPÉTITIVITÉ:
Développer des écosystèmes favorables à partir d’une approche Filières afin de dynamiser
l’innovation et l’industrialisation en France, avec
− Une approche intégrée, multi-technologiques sur les Filières d’avenir
− Un écosystème regroupant décideurs et influenceurs (CSIS, Comité de Filière), investisseurs
publics (BPI) et privés, R&D, industriels et acteurs de santé
− Un soutien à l’essor des start-up santé en tant que vecteur principal de l’innovation à forte
valeur ajoutée:
• Financements de leur croissance: nouveaux/réorientés, notamment à partir du 2ème
tour
• Expertises: supports public et privés (réglementaire, développement, industriel, accès
au marché)
− Une amélioration de la lisibilité, de l’articulation et de l’accès aux organismes et aux
dispositifs publics et privés qui portent et accompagnent l’innovation
2. CHOISIR ET PRATIQUER:
Concrétiser immédiatement une offre France avec des pilotes de Filières multi-technologiques
− Pour lesquels la France a des atouts, en concentrant l’effort d’investissement sur:
• 2 grandes aires thérapeutiques : le cancer et le diabète
• 2 grandes technologies structurantes : les immunothérapies et les thérapies
cellulaires
3. UNE LOGIQUE D’INDUSTRIALISATION EUROPÉENNE:
Inscrire ces Filières dans une dimension internationale
− En s’appuyant sur le levier de croissance européen (anticipant le FP8)
− En commençant « logiquement » par le couple Franco-Allemand pour supporter une ou
plusieurs des Filières identifiées
• 30% de la R&D pharmaceutique européenne
• 25% de la production pharmaceutique européenne
• 1/5ème des biotechs mondiales
• 10% du pipeline mondial amont sur les aires thérapeutiques proposées: diabète et
cancer
Rapporteur : Islem BELKHOUS
[email protected], 01 53 59 16 98
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Janvier 2013
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