Plan de correction du TP influence des facteurs de l’environnement sur le phénotype. INTODUCTION : amener le probléme. Citer le problème scientifique : Le milieu a-t-il une influence sur l’expression de l’information génétique ? Hypothèses : l’information génétique comme la température, Certains facteurs de l’environnement modifient l’expression de La lumière, la composition chimique du milieu. Hypothèse vérifiable : Si c’est vrai, alors toute variation de l’un des facteurs du milieu induira une modification du phénotype. Anoncer le plan. I La température ambiante influence-t-elle le cycle de développement des levures S.Pombe : Conseils : il fallait se remémorer les connaissances sur les levures et lire attentivement les informations données. Toutes les manipulations auront lieu dans des conditions stériles pour éviter toute contamination aussi bien du matériel biologique que pour l’expérimentateur. (les énumérer et évoquer le but) A Protocole expérimentale : Des conditions de température différentes : C CdC Wee C CdC Wee CULTURE MISE a 25°C CULTURE MISE à 38°C PENDANT 48 HEURES B Des cellules de taille et en nombre différents : Titre : tableau de résultats de culture de levure de trois variétés différentes à deux températures différentes. C EXPLOITATION DES RESULTATS : LA TEMPERATURE PEUT AGIR SUR LES CYCLES DE DEVELOPPEMENT : VOIR 2SDE : MODALITE DE LA DIVISION CELLULLAIRE EST SOUS CONTROLE GENETIQUE ; - Comment expliquer les différences observées à 38°C entre les trois variétés ? Les plus nombreuses sont les plus courtes( wee), les moins nombreuse sont les plus longues(CdC) ; or, le développement des levures résulte de leurs divisions au cours du temps : plus le nombre de divisions cellulaires est grand, plus le nombre de cellules de la population est important. →la fréquence des divisions cellulaires de ces variétés différent : Elle est plus élevée pour les wee , et très lente pour les CdC. L’énoncé informe que S.Pombe a été utilisée « pour résoudre un problème de cycle cellulaire », or un cycle cellulaire est une succession ( interphase /division cellulaire) ;la durée d’un cycle cellulaire varie avec la durée de l’interphase et /ou de la division cellulaire. Le cycle cellulaire de wee Temperature en °C 25° 38° semble accéléré, ce qui se SOUCHE SAUVAGE ( C) FORME : Batonnet traduit par des divisions TAILLE :(6 à 15μm)/3 à 4 μm cellulaires précoces à l’origine NOMBRE :moyen de la petite taille de wee. Au SOUCHE thermosensible IDENTIQUE à C TAILLE : 2 à 3 FOIS PLUS contraire le cycle des CdC est (CdC) LONGUE. allongé, ce qui se traduit par NOMBRE : MOINS des divisions cellulaires NOMBREUX. tardives permettant une FORME : SPHERIQUE croissance plus importante TAILLE : tres inferieure à C des cellules. SOUCHE WEE (2à 3 fois plus petite.) → la seule différence entre NOMBRE : beaucoup plus ces trois variétés est la élevé que C . mutation du gène CdC(cell division cycle) qui contrôle la division cellulaire. Conclusion partielle : Les différents phénotypes observés à 38°C sont le résultat de l’expression du génotype. Elles sont dues à des mutations d’un gène de contrôle de la division cellulaire. - Comment expliquer les différents phénotypes de S.Pombe CdC en fonction de la température ? A 25°C, le nombre, la taille, la forme des cellules est identique aux variétés sauvages : il n’y a donc aucune incidence sur le cycle la rapidité des divisions cellulaires. Ce n’est qu’à 38°C que la mutation CdC s’exprime : allongement du cycle cellulaire par un retardement de la division cellulaire. La mutation du gène CdC2-23 ne s’exprime qu’au-delà d’une certaine température (38°C ; seuil). →L’augmentation de la température (facteur de l’environnement) modifie l’expression d’un gène. Conclusion : l’Exemple de S.Pombe montre que le phénotype résulte de l’expression du génotype, mais qu’il peut être modulé par des facteurs de l’environnement. (Ici, nous observons l’action de gènes impliqués dans le contrôle de la division cellulaire, par conséquent du cycle cellulaire. L’énoncé nous indique que ces gènes sont communs à tous les êtres vivants eucaryotes ; les mécanismes de contrôle du cycle cellulaire sont universels) II L’INFLUENCE DE LA LONGUEUR D’ONDE DE LA LUMIERE SUR LES CYANOBACTERIES SYNECHOCYSTIS : A PROCOCOLE EXPERIMENTAL : ENSEMENCER DES SYNECOSYSTIS DANS DES MILIEUX DE LONGUEUR D’ONDE DIFFERENTE. B RESULTATS APRES 14 JOURS : LONGUEUR D’ONDE DE LA LUMIERE EN nm COULEUR DE LA COLONIE PIGMENTS PREDOMINANTS BLANCHE VERTE ROUGE GRIS FONCE PIGMENTS EN PROPORTION EQUIVALENTE GRIS VIOLACE PHYCOERYTHRINE VERT PAS DE PHYCOERYTHRINE TABLEAU DE RESULTATS MONTRANT L’ACTION DE LA LONGUEUR D’ONDE DE LA LUMIERE SUR DES CYANOBACTERIES :SYNECHOSYSTIS TEMOIN C EXPLICATION DES RESULTATS : UNE ADAPTATION CHROMATIQUE VIS-A-VIS DE LA LONGUEUR D’ONDE DE LA LUMIERE : Les synéchosystis sont des végétaux chlorophylliens photosynthétiques. Les pigments permettent d’absorber les radiations lumineuses dans différentes longueur d’ondes, caractéristique de la nature du pigment. En fonction de la longueur d’onde de la lumière, elles synthétiseront davantage le pigment qui leur permet d’absorber le maximum d’énergie, pour accomplir la photosynthèse. La longueur d’onde verte semble stimuler la synthèse de phycoérythrine rouge, au contraire la longueur d’onde rouge semble l’inhiber. →la longueur d’onde de la lumière semble moduler l’expression des gènes impliqués dans la production des pigments photosynthétiques. III Les effets de la concentration en azote sur des cyanobactéries : Cylindrospermum : A MISE EN CULTURE DE CYLINDROSPERNUM DANS DES MILIEUX DE DIFFERENTES CONCENTRATION EN AZOTE Micrographie de cylindropermum au temps T0 (grosst.X 400) Cellules uniformes parapellipipédiques Schéma de cylindrospermum à partir de la micrographie ci-dessus B RESULTATS : APPARITION DE CELLULE NOUVELLE LORS D’UNE CARENCE EN AZOTE T0 TO+07 JOURS TO+15 JOURS Micrographie de cylindrospermum dans un milieu carencé en azote au cours du temps h :hétérocyste Schéma de cylindrospermum après quinze jours de culture en milieu carencé en a :akinète C EXPLICATION DES RESULTATS : L’APPARITION DE NOUVEAUX TYPES CELLULAIRE EN FONCTION DE L’APPORT EN AZOTE Le témoin montre que les cylindrospermum sont des suites de cellules parallélépipédiques, de même taille ; elles sont uniformes tant que les apports en azote restent convenable. L’absence d’azote dans le milieu induit en position sub-terminale de grosses cellules ovales, à paroi épaisse ; ces cellules quiescentes (vie ralentie) sont des formes de résistance qui permettront aux cellules d’attendre de meilleures conditions de milieu pour coloniser l’environnement. La carence en azote induit également la formation d’hétérocystes en position terminale ; ce sont de très petites cellules à paroi très épaisse, capable de synthétiser une enzyme : la nitrogénase. Cette enzyme permet de capter l’azote atmosphérique afin de compenser son absence dans le milieu aquatique carencé. La modification d’un nutriment dans le milieu de vie a induit chez cylindrospernum une différenciation cellulaire nouvelle en akinéte et hétérocyste. La pression de ce facteur alimentaire a probablement modulé l’activité d’un ou de plusieurs gènes. CONCLUSION : La structure et le fonctionnement d’une cellule est sous contrôle génétique, mais les facteurs du milieu auxquels sont soumises ces cellules peuvent moduler l’activité des gènes et/ou l’expression de l’information génétique. GENOTYPE FACT TRANSCRIPTION ARNm TRADUCTION PHENOTYPE MOLECULAIRE PROTEINE PHENOTYPE CELLULAIRE SCHEMA BILAN DE LA COMPLEXITE DES RELATION GENOTYPE/PHENOTYPE ET ENVIRONNEMENT On pourrait se demander comment agit le milieu, a quel niveau dans quelles proportions……………………