L`animal dans l`Égypte ancienne

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L’ANIMAL
D A N S
L’ÉGYPTE ANCIENNE
de MARIE ET PHILIPPE HUET
Préface d’ALAIN ZIVIE
Directeur de recherche au CNRS, chef de la Mission archéologique française du Bubasteion à Saqqara
24 x 24 cm - 160 pages - 32 €
108 photographies de Philippe Huet
ISBN : 978-2-35706-026-5
En Égypte, pendant plus de 3 000 ans, des hommes ont bâti des monuments étonnants, écrit une
longue histoire avec les hiéroglyphes, imaginé un système politique, social, économique et
religieux très élaboré.
Dès l’origine, les animaux prennent une place prépondérante dans la vie quotidienne. C’est le
début de la domestication sur les rives du Nil : vaches, chevaux, moutons et chiens apparaissent,
peut-être apportés par des voyageurs venus du Moyen-Orient. De nombreuses espèces
appartenant alors à la faune africaine, aujourd’hui disparues d’Égypte, sont présentes à l’état
sauvage : lions, léopards, guépards, girafes, hippopotames, crocodiles, lycaons, hyènes. Les bords
du Nil regorgent d’oiseaux : canards, oies, échassiers, pélicans, hérons, martins-pêcheurs, ibis,
sédentaires ou migrateurs venus du Nord, d’Europe ou d’Asie. Dans le ciel planent des vautours
de plusieurs espèces, des faucons et des aigles, dans les arbres vivent une multitude de passereaux
et, sur les falaises qui bordent le désert, les chouettes hantent les fissures de la pierre.
La civilisation égyptienne a toujours puisé ses croyances, ses symboles et ses mythes au cœur
même de la nature et de la faune sauvage. L’un des premiers pharaons connus, il y a 5 200 ans, se
fait appeler le Roi-Faucon. Cet oiseau est ensuite devenu l’animal sacré par excellence, celui du dieu
Horus, fils d’Osiris et d’Isis. De nombreux animaux sont devenus des représentations de dieux :
le chacal, le bélier, le serpent, le chat, la vache, l’ibis, le lion, le crocodile, le babouin, chacun ayant
sa propre symbolique. D’autres sont utilisés sur les premiers hiéroglyphes : la chouette, le poussin
de caille, l’hirondelle, l’ibis, le vautour, l’abeille, la vipère, le lion couché, etc.
Sur les murs des tombeaux et des temples, les artistes de l’époque ont rarement représenté les
animaux sauvages d’après nature. Ils les ont cependant gravés ou dessinés dans des hiéroglyphes,
des scènes d’offrande, des représentations de divinités, des scènes de chasse (canards, hérons,
antilopes, hippopotame, buffle, etc.). Dans l’immense temple de Karnak, à Louqsor, Le Jardin
Botanique est un lieu unique et passionnant pour la naturaliste : pas moins de trente-huit espèces
d’oiseaux ont été gravées, souvenirs d’un long voyage au Moyen-Orient du pharaon Thoutmôsis
III, environ 1450 av. J-C.
PHILIPE ET MARIE HUET, tous deux naturalistes, voyagent en Égypte depuis plus de dix ans,
et se sont passionnés pour les représentations animales dans les temples et les tombes de la vallée
du Nil. Dans L’ANIMAL DANS L’ÉGYPTE ANCIENNE, leur quête montre l’étonnante
diversité des représentations de la faune sauvage et domestique, et surtout l’extraordinaire qualité
des œuvres d’artistes anonymes qui ont su graver, sculpter, peindre, dessiner avec autant de
maîtrise et d’élégance.
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