L’enseignement L’origine de cet enseignement Bien que Gurdjieff n’ai jamais révélé ouvertement l’origine de l’enseignement qu’il a apporté en Occident, on peut observer que les sources sont multiples, certainement d’origine soufi en partie, mais surtout des traditions ésotériques occidentale et orthodoxe, de la philosophie grecque de l’antiquité et il est indéniable que les connaissances d’Egypte et de Mésopotamie l’ont beaucoup influencé. Voici quelques principes fondamentaux de cet enseignement : 1° ne rien faire sans comprendre ce que nous faisons et le bien fondé de ce que nous faisons. La compréhension dépend de la relation et de la conjonction du SAVOIR et de l’ETRE. 2° ne rien croire que l’on ait vérifié ou expérimenté. La croyance n’est pas requise ; au contraire, elle est un obstacle. La 4ème Voie oppose toujours aux idées, même si elles sont justes, le choc de l’expérience concrète. 3° Le seul lieu et le seul moment pour le TRAVAIL sont ICI (dans ma vie de tous les jours) et MAINTENANT (pas demain car ce sera trop tard et cette chance ne se représentera pas) 4° Ne rien changer de notre vie car c’est dans notre vie que nous trouverons les matériaux d’étude ; les circonstances où nous nous trouvons à cet instant sont idéales car elles sont le reflet de ce que nous sommes. 5° Ne renoncer à rien si ce n’est qu’à nos illusions ; cela, nous le découvrirons au fil du temps et de notre TRAVAIL sur nous même. Loin de tous dogmes, de toutes croyances et de toutes contraintes contraires à l’éthique et au respect, il s’adresse à toutes et à tous, sans distinction et sans exclusive, en étant parfaitement adapté à la vie contemporaine. Enfin, et il est important de le souligner, cet enseignement n’est pas un « remède miracle » pour quiconque connaît un profond déséquilibre dans sa vie ; des spécialistes existent pour traiter ces troubles et nous ne pouvons que conseiller de les consulter avant d’entrer dans l’enseignement. Le TRAVAIL sur soi suppose un certain équilibre; il s’agit d’aller plus avant dans notre propre connaissance et non de tenter de palier un déséquilibre. La transmission de l’enseignement Ce fut l’une des préoccupations de Gurdjieff durant toute sa vie. Il a voulu le transmettre d’abord oralement, directement, en présentant par exemple des symboles autour duquel son enseignement est élaboré : l’Ennéagramme et l’échelle des idiots (ce mot doit être pris dans son sens étymologique grec, c'est-à-dire l’être humain « égotique ») Puis au travers de mouvements, d’exercices intérieurs, et de musique. Enfin, en le consignant dans 5 œuvres littéraires. Cet enseignement n’a rien de « secret » Il doit cependant rester « discret » non par volonté de cacher quelques mystères qui d’ailleurs n’existent que dans l’esprit de certains, mais pour la simple raison que la diffusion « à tous vents » de résultats personnels obtenus peut ne pas être comprise par tous et partant être mal interprétée. C’est aussi cela l’entropie. Il n’y a aucun secret ; tout est devant nous et nous devons apprendre à lire. A l’inverse de beaucoup d’enseignements ou de confréries, il n’y a pas « d’initiation », de passages de grades ou de diplômes. L’initiation est et doit rester personnelle et intérieure. Pour cette transmission, une école, dont la structure doit être adaptée à notre époque sera mise en place. Elle se manifestera toujours publiquement pour un temps limité et des raisons précises. Au sein de cette école, l’enseignement sera transmis sous diverses formes - mouvements et danses sacrées, musique, ouvrages littéraires, étude et mise en pratique de l’énnéagramme de conscience, exercices intérieurs, groupes de travail, étude et mise en pratique de échelle des idiots - qui seront étudiées indépendamment mais toujours en rapport avec la TOTALITE en comprenant leurs inter-relations. ___________________________