proposition de progression et qcm

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La représentation visuelle.
Premières ES et L.
Expérience de l’œil décapé.
Dissection de l’œil
d’un mammifère.
Propriétés optiques du cristallin
Propriétés optiques du cristallin
Voir aussi Manipulation avec le stylo laser.
Pathologies relatives à la vision.
Hypothèses possibles des
messages nerveux visuels.
Trajet des messages nerveux visuels.
Notions et contenus.
Aires cérébrales et plasticité.
La reconnaissance d’un mot écrit nécessite une collaboration
entre aires visuelles, mémoire et des structures liées au
langage.
Compétences exigibles.
Etablir des relations entre coopération des aires cérébrales,
plasticité des connexions et activité de lecture.
2 pistes proposées:
- La dyslexie.
- La lecture
Cela fait plus d'un siècle qu'enseignants et médecins connaissent
l'existence d'enfants dyslexiques qui éprouvent d'énormes
difficultés à lire et écrire alors qu'entre 6 et 8 ans la majorité des
enfants apprennent le langage écrit qu'elle que soit la méthode
utilisée. Ils s'imprègnent sans autre effort qu'un apprentissage
quotidien qui prend l'allure d'un jeu.
S'agissant des dyslexiques, selon un pourcentage curieusement
fixe ( 8 à 10 % des enfants d’âge scolaire), ils éprouvent
d'énormes difficultés, pour eux, apprendre à lire et à écrire
devient une épreuve insupportable.
Ils inversent et confondent les lettres ou les syllabes d’un mot,
mais le langage oral peut aussi être plus ou moins perturbé, du
simple retard chez l’enfant aux troubles de l’expression chez
l’adulte. Dans la grande majorité des cas, la rééducation
orthophonique permet à l’enfant d’accomplir sa scolarité,
souvent au prix d’efforts considérables. Et les problèmes
d’orthographe persistent fréquemment à l’âge adulte.
Comparaison d’un cerveau d’un individu dyslexique avec un
cerveau non dyslexique lors de la lecture d’un mot. (méthode TEP)
On cherche s'il existe un support anatomique de la dyslexie. On s'intéresse à l'organisation cellulaire du cerveau. La première couche du cortex
diffère selon que l'on est dyslexique ou pas. Les neurones forment une couche au rebord quasiment rectiligne pour une personne ordinaire. Par
contre certains neurones font saillie chez le dyslexique. Cette boursouflure est un amas de neurones, elle est appelée ectopie. Les ectopies sont
en plus grand nombre dans l'hémisphère gauche et regroupées particulièrement autour de la scissure de Sylvius (voir schéma). La surface du
cortex autour de la scissure correspond à l'aire du langage.
Le transfert des informations entre les deux hémisphères du cerveau se fait grâce à une structure, le corps calleux. Il est constitué par de la
substance blanche faite de millions de fibres nerveuses, issues des neurones d'un hémisphère et aboutissant dans la zone symétrique de
l'hémisphère opposé. Il apparaît en blanc sur une coupe médiane du cerveau en IRM
On cherche à expliquer le lien entre les anomalies observées chez les individus dyslexiques et la compensation possible des troubles de la
dyslexie.
On cherche à montrer qu’il existe une plasticité cérébrale, c’est-à-dire que les fonctions cérébrales ne sont pas figées mais
susceptibles d’évoluer au cours du temps.
Pour cela on a étudié les réponses corticales de différents groupes de personnes, à l’observation d’un damier (checkers)
à l’audition de phrases parlées (spoken)
à la lecture de phrases écrites (written)
Trois groupes d’individus sont soumis à ces tests, un groupe d’individus illettrés (ILB), un groupe d’individus illettrés lors
de l’enfance mais alphabétisés à l’age adulte (EXP, EXB), et un groupe d’individus maîtrisant la lecture depuis
l’enfance (LP, LB1, LB2).
Les deux images d’IRM, présentées en coupe axiale
et sagittale montrent des zones corticales où
l’activité mesurée est différente selon le niveau
d’alphabétisation. Les graphiques expriment
l’intensité de l’activité cérébrale en unités
arbitraires.
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