DP granzay jumeaux - 24-05-2005

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DOSSIER DE PRESSE
Travaux de sécurisation de la ligne 400 000 volts
Granzay- les Jumeaux
Mardi 24 Mai 2005
changement du pylône 153, par un pylône « anti-cascade »
sur la commune de Assais les Jumeaux (79).
CONTACTS PRESSE :
Nathalie PERRIN : 05 46 51 43 01 ([email protected])
Jean Yves BOULBIN : 02 40 67 33 02 – 06 85 52 74 98 ([email protected])
www.rte-france.com
Mardi 24 mai 2005
Communiqué de presse
Sécurisation de la ligne à 400 000 volts
Granzay - Les Jumeaux
Démonstration de pose d’un pylône "Anti-cascade"
Depuis début avril 2005, RTE, le gestionnaire du Réseau de Transport d’Electricité, procède à la deuxième
phase du renforcement de la ligne très haute tension du sud de Niort au nord du département des DeuxSèvres, l’une des principales artères stratégiques pour l’alimentation de l’Ouest
Ce chantier s’inscrit dans un vaste programme de sécurisation du réseau électrique Haute Tension et Très
Haute Tension de RTE. Lancé au lendemain des tempêtes de décembre 1999, ce programme est destiné à
améliorer la résistance de l’ensemble du réseau Haute et Très Haute Tension face aux aléas climatiques
exceptionnels. Il représente un investissement de 1 700 M€ sur une période de 15 ans, et plus de 250 M€
pour la région Ouest.
Le chantier de sécurisation de la ligne Granzay Les Jumeaux consiste à remplacer 12 pylônes (8 en 2004, 4
en 2005) par des pylônes anti-cascade. Ces pylônes, installés tous les 5 kilomètres, présentent une
résistance mécanique encore plus grande face à des vents exceptionnels pour éviter « l’effet domino » et
permettre de rétablir rapidement l’alimentation électrique en utilisant des liaisons de dépannage entre ces
supports. A cette occasion, la ligne sera également équipé de fibres optiques dans le cadre du déploiement
du Réseau Optique de SEcurité (ROSE) de RTE.
Le 24 mai est réalisé le changement du pylône n° 153 situé sur la commune de Assais les Jumeaux
(79) par un pylône anti-cascade.
Ce chantier fait appel à des moyens matériels, humains et financiers importants : 3 M€ pour les travaux
réalisés en 2005 – 130 personnes sur le chantier durant la phase de levage.
* RTE (Réseau Transport Electricité), entreprise de service public, est depuis juillet 2000, le
gestionnaire du réseau public de transport d’électricité en France. RTE assure cette mission de
transport d’électricité, depuis les producteurs (français ou étrangers) vers ses clients (industriels,
collectivités, EDF-GDF Services, Régies de distribution…) dans une totale indépendance, en toute
confidentialité et non-discrimination. Ce réseau comporte 100 000 km de lignes dont les tensions
sont comprises entre 63 000 et 400 000 volts.
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Le chantier de sécurisation de la ligne
à 400 000 volts Granzay-Les Jumeaux
Une artère électrique stratégique pour l’alimentation de la région
La ligne à 400 000 volts reliant les postes électriques de Granzay (situé au sud de Niort) à celui des
Jumeaux (situé au Nord des Deux-Sèvres) constitue l’une des artères importante du réseau électrique de
RTE en Poitou-Charente.
Cet ouvrage électrique, d’une longueur de 80 km et comprenant 170 pylônes fait partie de l'ossature
nationale d'interconnexion à 400 000 volts et son indisponibilité pourrait affaiblir la qualité de l’alimentation
électrique.
Dans le cadre de la politique de sécurisation du réseau de transport, le renforcement mécanique de cet axe
est une action prioritaire pour RTE.
Ainsi les études de sécurisation de la totalité de la ligne conduisent à renforcer 5 pylônes à l’aide de « kit »
de renforcement et à remplacer 12 pylônes par des pylônes dits « anti-cascade » . Ces travaux d’un
montant global de 5 M€ s’étalent sur 2 ans (2004/2005).
Une interruption de l’alimentation électrique préparée et sans conséquence pour la
clientèle
Pendant la durée du chantier, les équipes lignes et les engins évoluent au voisinage des ouvrages
habituellement sous tension. Il est donc impératif d’interrompre la circulation du courant électrique sur cette
ligne, le temps des travaux. Cependant, grâce au maillage du réseau de transport d’électricité, le courant est
dévié vers les autres ouvrages électriques maintenus en service, sans affecter les utilisateurs du réseau de
transport.
Le déroulement du chantier
Réalisation de 4 fondations du nouveau pylône : 3,6 m de profondeur, 85 m3 de béton,
Assemblage au sol du nouveau pylône par tronçon (mécano géant), équipé des chaînes d’isolateurs
et de poulies,
Levage des tronçons par grutage,
Ripage des câbles (570 mm² de section) sur poulie, de l’ancien pylône vers le nouveau pylône, à
l’aide de grue,
Démontage par tronçon de l’ancien pylône par grutage,
Les moyens mis en œuvre
Pour mener à bien cette opération il faut des moyens humains et matériels importants :
Une équipe ligne de 10 à 15 monteurs,
Une grue de 250 tonnes afin de déposer le pylône existant et de le remplacer par un nouveau pylône
sur des nouvelles fondations,
Des véhicules poids lourds pour le transport du matériel ligne et la manutention des câbles pour leur
dépose puis leur repose.
Des aménagements d’accès par un apport de matériaux déposés sur géotextile, une bande textile
de protection des sols, le temps du chantier et du va-et-vient des engins.
Le nouveau pylône pèse 57 tonnes, mesure 60 mètres de haut et reposera sur 4 fondations en
béton.
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Les temps d’intervention des équipes sont d’environ pour chaque pylône : 7 jours pour réaliser les
fondations, 7 jours d’assemblage au sol, 28 jours de séchage par fondations avant levage des supports, et
enfin 2 jours de levage. Ce chantier a démarré début avril 2005 et se terminera fin juin 2005.
Travailler en toute sécurité dans le respect de l’environnement et du cadre de vie
Depuis le début de ce chantier, la priorité absolue est de garantir les règles de sécurité. Les procédures, le
matériel et le professionnalisme des hommes font l'objet d'une attention vigilante. Afin de supprimer le risque
électrique lors des travaux de levage, la circulation du courant électrique est interrompue pendant deux
semaines.
Qu’il s’agisse de l’exploitation, de l’entretien ou de travaux comme ce chantier de remplacement de pylônes,
RTE travaille au quotidien à réduire son impact sur les paysages et sur les milieux naturels, telle la
protection des terrains environnants au moyen d’une bande géotextile déposée à même le sol le temps du
chantier, en privilégiant l’écoute et la concertation avec l’ensemble des acteurs locaux, tout en préservant les
intérêts économiques de tous les utilisateurs de l’électricité. Une priorité de service public à laquelle RTE
souscrit totalement :
- RTE s’est engagé dans une démarche d’amélioration continue (RTE dans l’Ouest est certifié ISO
9001 version 2000),
- RTE a obtenu en 2002, la certification de qualité environnementale ISO 14001.
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5 ANS APRES LES TEMPETES DE 1999, UN PREMIER BILAN DE LA
SECURISATION DU RESEAU DE TRANSPORT D’ELECTRICITE
Chacun a en mémoire les effets destructeurs des tempêtes de 1999 : 1000 pylônes du réseau de transport
d’électricité endommagés, rendant indisponibles 8% des lignes haute et très haute tension du pays.
Dès 2000, RTE s’est engagé auprès de l’Etat sur 2 objectifs principaux :
En cas de tempête similaire à décembre 1999, la continuité de fourniture d’électricité sur l’ensemble du
pays ne devrait pas être affectée.
En cas de tempête encore plus sévère, le rétablissement de l’alimentation électrique sur l’ensemble du
pays ne devrait pas durer plus de 5 jours.
Pour atteindre ces objectifs RTE a lancé un programme de renforcement mécanique de son réseau, à
hauteur d’environ 1700 millions d’EUR sur 15 ans pour tout le territoire français.
A la fin de l’année 2004, un premier bilan de ce programme en région Poitou-Charentes peut être dégagé :
18% des lignes haute et très haute tension ont été sécurisées au moyen de « pylônes anti-cascades »,
10% des postes de transformation ont été sécurisés.
4,6 millions d’EUR ont été dépensés en 2004 en région Poitou-Charentes pour la sécurisation des lignes
décidée après la tempête de décembre 1999
Pour l’année 2005 seront sécurisés :
4 « autoroutes » électriques : lignes à 400 000 Volts reliant le sud de Niort (poste de Granzay) à la
Centrale Nucléaire de Civaux (poste de Valdivienne), reliant le sud de Niort (poste de Granzay) au nord
des Deux-Sèvres (poste des Jumeaux), reliant le nord du Limousin (poste d’Eguzon) à la Centrale
Nucléaire de Civaux (poste de Valdivienne), reliant Saintes (poste de Préguillac) à l’estuaire de la
Gironde (poste de Braud).
2 « routes départementales » électriques : lignes à 90 000 Volts.
Ces travaux représenteront pour l’année 2005 un investissement total de 6,4 millions d’EUR pour la
région Poitou-Charentes.
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RTE INVESTIT MASSIVEMENT EN 2004 ET 2005 DANS LE
DEPLOIEMENT DES FIBRES
L’INTERNET A HAUT DEBIT
OPTIQUES
A
DISPOSITION
DE
CONSTRUIRE UN RESEAU DE TELECOMMUNICATIONS DE SECURITE
Pour garantir la disponibilité des systèmes de protection et de conduite indispensables au transport de
l’électricité, RTE utilise un réseau de télécommunications de sécurité qui lui est propre, indépendant des
moyens de communications publics qui peuvent être défaillants ou saturés en situation de crise.
Pour bénéficier pleinement des performances et de la fiabilité des techniques numériques, RTE a décidé de
transférer ces fonctions de sécurité sur des supports optiques. C’est dans ce but que RTE investit depuis
plusieurs années dans un réseau de câbles à fibres optiques, déployés sur ses propres ouvrages de
transport. Baptisé ROSE (Réseau Optique de SEcurité), ce réseau comptera, en 2009, 9 000 kilomètres de
câbles optiques supplémentaires, qui s’ajouteront aux 4 000 kilomètres de fibres optiques déjà en service.
En Poitou-Charentes, dans le cadre du Projet ROSE, une artère numérique reliant le Nord du
département des Deux-Sèvres à l’Estuaire de la Gironde sera déployée . 156 km seront construits en
2005 pour un montant de 5,1 millions d’EUR. 59 km seront réalisés au-delà de 2005.
METTRE
A DISPOSITION LES CAPACITES DE CE RESEAU A HAUT DEBIT POUR REDUIRE LA
« FRACTURE NUMERIQUE »
RTE n’utilise pour ses propres besoins qu’une partie de la capacité des câbles optiques déployés sur son
réseau de transport. La capacité excédentaire peut donc être utilisée pour transporter tout autre type de
trafic haut débit (données, voix, vidéo).
L’utilisation du réseau de transport comme support d’infrastructures de télécommunications répond par
ailleurs à la volonté des pouvoirs publics de remédier à la « fracture numérique », en réduisant les inégalités
entre les territoires en matière d’accès au haut débit. Cette volonté a été exprimée pour la première fois le 9
juillet 2001 lors de la Conférence Interministérielle pour l’Aménagement du Territoire (CIADT). Depuis,
plusieurs dispositions législatives ont permis, notamment aux collectivités locales, de financer et plus
largement d’exploiter des réseaux de télécommunications, pour répondre à l’objectif d’aménagement du
territoire et de développement de la concurrence. D’ici 2009, ce sont environ 2000 kilomètres
supplémentaires de fibres optiques qui pourront être installés à la demande des collectivités ou des
opérateurs.
Pour valoriser son offre « haut débit » auprès des collectivités, des opérateurs et des industriels, RTE a
créé, fin 2002, la filiale @rteria, ce qui assure une parfaite transparence et l’absence de subventions
croisées entre l’activité télécommunications et les activités cœur de métier de transport d’électricité. @rteria
assure la gestion contractuelle de la mise à disposition des fibres auprès de ses clients.
Avec au total 15 000 kilomètres de fibres déployées d’ici 2009, qui pourront desservir la totalité des villes de
plus de 7 000 habitants le réseau optique de RTE figurera dans les quatre premiers réseaux de
télécommunications à haut débit en France.
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LE RESEAU DE TRANSPORT D’ELECTRICITE : UNE SOLUTION SIMPLE ET COMPETITIVE
Le réseau de transport de RTE constitue une opportunité particulièrement attractive pour faciliter l’accès au
haut débit à moindre coût. Avec une structure maillée et 2 300 points de desserte voisins des
agglomérations, il permet potentiellement de desservir la totalité des villes de plus de 7 000 habitants et plus
de la moitié des villes de plus de 5 000 habitants. Cette densité permet aussi de desservir les zones rurales
ou montagneuses « excentrées » avec un coût compétitif ; la technique de pose ne nécessitant pas de
travaux de génie civil. Le réseau de RTE présente en outre une complémentarité naturelle avec les réseaux
des opérateurs de télécommunications et les autres supports possibles d’infrastructures télécoms (réseau
routier et ferré, voies fluviales, gazoducs, oléoducs…) pour fournir une couverture optimale de l’ensemble du
territoire.
Déploiement du réseau ROSE en France
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