28/02/2012 ENR-SBV03 Indice : 00 Virus Schmallenberg: Surveiller les prochaines naissances attentivement. Quels sont les signes d’alerte ? Les malformations congénitales touchent principalement le squelette et le système nerveux et semblent assez spécifiques. Le virus Schmallenberg est à suspecter si vous observez : - toute naissance d’un agneau/veau/chevreau malformé - un nouveau-né (agneau/veau/chevreau) présentant des troubles nerveux - des mortinatalités, des avortements Exemples de malformations observées : torticolis et arthrogrypose Qui appeler en cas de suspicion ? L’apparition de l’un de ces symptômes doit conduire les éleveurs à appeler leur vétérinaire sanitaire. Le vétérinaire viendra pour : - réaliser des prises de sang sur les mères - prélever le cerveau des nouveau-nés atteints ou envoyer la tête au LDA36 - compléter la fiche de renseignements L’État prend en charge les frais de déplacement du vétérinaire, les frais des prélèvements et les coûts des analyses. L’épisode sanitaire en cours doit nous inciter à rester vigilants ! L’apparition de l’un de ces symptômes doit conduire les éleveurs à appeler leur vétérinaire sanitaire. Que faire lorsque l’élevage est confirmé positif ? Lorsqu’au moins un animal a été confirmé positif par PCR, l’élevage est déclaré infecté. - Aucune limitation des mouvements Il n’existe aucune contrainte réglementaire pour les exploitations suspectes ou infectées. - Bien noter tous les animaux morts-nés et morts dans les 48h dans le carnet de mises bas En vue d’éventuelles indemnisations et pour apporter des éléments techniques sur l’évolution de la maladie en France, il est important de noter systématiquement dans le carnet de mises bas toutes les naissances de nouveau-nés vivants ou morts, en précisant les causes de la mort si elles sont connues (mort-né normal ou malformé, mort à 12 heures ou plus). L’évaluation des pertes de chaque élevage nécessitera forcément un relevé précis de ces éléments. - Réalisation d’une enquête épidémiologique par le GDMA Cette enquête permettra d’évaluer de façon objective les conséquences de la maladie dans les élevages touchés au moment de la confirmation de la présence du virus et en fin de période de mises bas. L’objectif est de faire un bilan complet des pertes subies. La remontée nationale des enquêtes de façon anonyme permettra d’améliorer les connaissances sur l’épidémiologie de la maladie (nombre d’animaux atteints, troubles et malformations observés). - Faut il poursuivre les analyses ? Si la présence du virus Schmallenberg est confirmée dans le troupeau, il est alors inutile de signaler au vétérinaire les mortalités ou malformations ultérieures. Ne pas oublier le diagnostic différentiel En cas de troubles de la reproduction, il est donc primordial de ne pas oublier les autres causes et de les rechercher. Par exemples : - autres maladies infectieuses (la BVD, la Border Disease, la fièvre catarrhale…) - autres infections bactériennes responsables d’avortements. - troubles alimentaires, troubles du métabolisme ou des toxines Lors de toute déclaration d'avortement effectuée auprès du vétérinaire sanitaire, le GDMA propose un forfait diagnostique sérologique pris en charge à 100% du montant H.T. Il est alors recommandé dans ce cas que le vétérinaire réalise une seconde prise de sang sur la femelle ayant avorté ce qui permettra de réaliser ces analyses dans de bonnes conditions. En France au 23 février 2012, le virus Schmallenberg a été confirmé dans 277 élevages alors que plus de 800 suspicions ont été analysées. Bilan des foyers dans l’Indre et en France au 23 février 2012 L’infection par le virus Schmallenberg a été confirmée dans 8 nouveaux élevages dans le département de l’Indre par le Ministère de l’Agriculture le 23 février 2012. Ceci porte le total à 10 élevages touchés après les deux premiers élevages qui avaient été confirmés le 16 février 2012. Il s’agit de 9 troupeaux d’ovins et d’un troupeau de caprins. Une trentaine de suspicions sont en cours d’investigation. Depuis la mise en place du dispositif de surveillance le 4 janvier 2012 en France, ce sont au total : - 277 élevages (265 ovins, 8 bovins, 3 caprins et 1 mixte ovins et caprins) répartis dans 28 départements où le virus est confirmé, - plus de 800 exploitations ayant fait l’objet d’une suspicion. CONTACTEZ NOUS G.D.M.A. 4 rue Robert Mallet-Stevens - B.P. 501 36018 CHATEAUROUX Tél 02.54.08.13.80 - Fax 02.54.34.65.47 email : [email protected] Site web : http://www.gdma36.fr