Année de la foi Message hebdomadaire de Mgr Joseph Roduit, Père-Abbé Lundi 24 décembre : Veille de Noël « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, parce qu’il a visité son peuple pour accomplir sa libération. » (Luc 1) Par ces premières paroles du Bénédictus, la prière de Zacharie à la naissance de Jean-Baptiste, nous aussi nous voulons bénir le Seigneur pour tous ceux qui nous l’ont annoncé, nos parents, nos enseignants, nos prêtres et catéchistes. Oui, rendons grâce au Seigneur, pour sa visite parmi nous. Comme Jean-Baptiste a préparé la venue du Seigneur, soyons à notre tour des précurseurs qui croient à un renouveau de la foi spécialement en cette année. Mardi 25 décembre : Devant la crèche de Noël « Pendant que Joseph et Marie étaient à Bethléem, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans les environs se trouvaient les bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur s’approcha et leur dit : « Ne craignez pas, car je vous annonce une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur ». Nous nous réjouissons de la venue du Seigneur parmi nous. Que nos cœurs se remplissent de joie et de lumière pour que cette naissance soit une joie profonde et rayonnante dans nos milieux de vie. Mardi 25 décembre Saint Jour de Noël « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre, une lumière a resplendit… Oui ! Un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l’insigne du pouvoir est sur son épaule : on proclame son nom : « MERVEILLEUXCONSEILLER, DIEU FORT, PERE-A-JAMAIS, PRINCE DE LA PAIX. » Seigneur, en ce soir où se réalise la prophétie d’Isaïe, nous te rendons grâce, pour la venue parmi nous de Jésus le Christ notre Sauveur. Mercredi 26 décembre : Fête de saint Etienne « Etienne, rempli de l’Esprit-Saint, regardait vers le ciel ; il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. Il déclara : Voici que je contemple les cieux ouverts : le Fils de l’Homme est debout à la droite de Dieu ». Act 6 Au lendemain de la fête de la Nativité du Seigneur, nous célébrons la naissance au ciel de saint Etienne. Il est le premier martyr. Tant d’autres iront jusqu’au don total de leur vie. Tels saints Maurice et ses compagnons, peu avant l’an 300. Quel courage et quel témoignage ! Jeudi 27 décembre : Fête de saint Jean l’évangéliste « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c’est le Verbe, la Parole de la vie ». En ce jour où nous fêtons l’évangéliste saint Jean, nous te bénissons Seigneur pour son enseignement. Puissions-nous découvrir toujours mieux la théologie de l’Apôtre du Verbe de Dieu par son évangile de lumière. Vendredi 28 décembre : la fête des Saints Innocents « Hérode, voyant que les Mages l’avaient trompé, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans, à Bethléem et dans toute la région » (Mt 2) Les réjouissances de Noël pourraient être ternies par cette fête du massacre des Innocents. Car notre monde connaît aussi ce manque de respect de la vie. Accompagnons celles et ceux qui ont cédé à des pressions. Les victimes sont comme des anges dans le ciel : qu’ils intercèdent pour leurs familles. Samedi 29 décembre « Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière. Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres l’ont rendu aveugle. » (I Jean 2) Au lendemain des fêtes de Noël, saint Jean nous rappelle que l’amour est lumineux et que Dieu est Amour. Il est la source de notre amour. A nous d’y aller nous désaltérer à cette source par la prière. Dimanche 30 décembre Fête de la Sainte Famille « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne savez pas que je me dois aux affaires de mon Père ? » (Luc 2) L’étonnante réponse de Jésus à ses parents qui le cherchaient depuis trois jours nous désarçonne. Ainsi les réponses des enfants, surtout des adolescents peuvent aussi nous désarçonner. Seuls une écoute attentive et un dialogue régulier permettent d’éclaircir ensemble les questions et résoudre les problèmes. Si on ne peut pas parler de Dieu aux enfants, il faut au moins parler à Dieu de ses enfants.