OPTION Neurobiologie Les Systèmes de Neurotransmetteurs des Circuits des Emotions 1. Les monoamines a. La Sérotonine 5HT Les différentes études indiquent que ce système est impliqué dans l’agressivité. Chez l’homme on a une relation entre le déficit en sérotonine et l’agression : agressivité contre soi même ou autrui. Un comportement suicidaire est une forme d’agression contre soi. Chez les souris on a trouvé des anomalies génétiques chez la mono oxydase. Elles sont associées à des taux bas de sérotonine paradoxalement. Les antidépresseurs vont exercer leurs effets en relevant le taux de sérotonine par compensation ce qui renforce la transmission sérotoninergique. Par exemple le prozac est utilisé comme IRS (inhibiteur de la recapture de sérotonine) permet l’inhibition de ne pas retourner dans la cellule de sécrétion. b. La Dopamine La dopamine réduit la stimulation. Les antidopaminergiques sont des substances qui réduisent la vigilance La dopamine agit sur la motivation et intervient sur l’initiation et le contrôle fin des mouvements. Elle intervient dans les circuits de récompense. La voie utilisée correspond à des corps cellulaires dont le noyau se situe dans l’aire tegmentale ventrale et se projette dans le noyau accumbens. Les neurones dopaminergiques sont impliqués dans le fonctionnement du cortex frontal et préfrontal. Le cortex préfrontal joue le rôle de frein dans certaines émotions. Il peut présenter des anomalies (pathologies). On peut les associer au syndrome frontal : persévérance des comportements inadaptés. On peut aussi le retrouver dans la schizophrénie : hyper activité dopaminergique de la voie dopaminergique méso corticale. Pour réduire ces anomalies on utilise des neuroleptiques qui réduisent cette activité dopaminergique en tant qu’antagoniste. 2. Les benzodiazépines et le GABA Le GABA est considéré comme un neurotransmetteur inhibiteur. Il possède un site de régulation pour les benzodiazépines qui facilitent son action inhibitrice. Les BZD sont des substances exogènes. Le GABA déprime l’action du système nerveux et va donc inhiber l’agressivité. Il a un rôle fondamentale dans l’anxiété : anxiolytiques, sédatifs, effets myorelaxants et anticonvulsivants Æ réduction de l’activité émotionnelle chez un animal placé dans une situation nouvelle. On a réduction voir suppression du comportement d’éveil. Découverte de ligands endogènes : anxiolytiques, anxiogéniques. - Le DBI : DiazepanBending Inhibitor (anxiogénique) qui génère de l’anxiété. - Β carbotine. 3. Les neuropeptides a. Les peptides opiacés Ils miment l’effet de la morphine et on retrouve deux catégories : - Les endorphines qui ont le même précurseur que l’ACTH - Les enképhalines qui dérivent de la proenképhaline Ces peptides sont sécrétés par le cerveau et peuvent être secrétés par l’hypophyse, la médullosurrénale, l’amygdale et le cortex. C’est une sécrétion neuronale. Ils interviennent dans une analgésie impliquée dans le stress (insensibilité à la douleur). Cette analgésie est dite psychogène. Réactivité Emotionnelle Normal Avec inhibiteur 1er Choc 2nd Choc Ils ont un rôle dans les fonctions hédoniques (plaisir) et les phénomènes addictifs. b. Le CRF (Corticotrophine Releasing Factor) Secrété par l’hypothalamus, l’amygdale (cervelet, thalamus). Après un stress on constate que la libération de CRF par l’amygdale centrale augmente. Chez les victimes de suicides et chez les dépressifs on a un taux de CRF relativement élevé. Lorsqu’on injecte du CRF chez un animal son anxiété augmente, c’est un anxiogénique. Le CRF serait un médiateur de l’anxiété et son effet peut être atténué par les benzodiazépines. c. Le neuropeptide Y Secrété par l’amygdale, l’hippocampe, le cortex frontal simultanément à la libération de CRF. Il va agir comme anxiolytique. En effet, injecté chez des animaux stressés il va réduire l’apparition des ulcères gastriques. Chez les suicidés, l’immunoréactivité du neuropeptide Y est diminuée et, quand l’équilibre entre la sécrétion de CRF et du neuropeptide Y est rompue on a des états d’anxiété, de dépression.