l`Asie orientale

publicité
L’Asie orientale, une aire de puissance en expansion
Exercice amorce : En vous aidant des informations obtenues dans les cours précédents, notamment
celui sur les Etats-Unis, donnez une définition précise de la notion de puissance.
Notion de puissance : Le géographe Gérard Dorel la définit de la manière suivante : un État qui dans le
monde se distingue non seulement par son poids territorial, démographique et économique mais aussi
par les moyens dont il dispose pour s'assurer d'une influence durable sur toute la planète en termes
économiques, culturels et diplomatiques.
Cela veut dire que la puissance a :
- deux attributs :
o le territoire : Sa superficie, les atouts et les contraintes liés à son relief et son climat,
ses richesses naturelles, son ouverture ou non sur la mer, la maîtrise ou non de
l'espace par les transports constituent autant d'éléments permettant d'évaluer la
puissance territoriale d'un État.
o la population : Son importance numérique, sa structure par âge, son degré surtout
d'instruction, de qualification, l'existence ou non d'un consensus social, ses mentalités,
son ouverture ou non aux flux migratoires sont autant d'éléments mesurant la
puissance humaine d'un Etat.
- trois composantes :
o puissance économique : Le PNB permet une première approche de la puissance
économique. La fabrication de produits à haute valeur ajoutée importe désormais
davantage que celle des grandes productions (de blé ou d'acier par exemple). Le rôle
de la monnaie du pays, l'importance des places financières, des investissements
réalisés à l'étranger importent beaucoup pour mesurer la puissance économique.
Enfin, le commerce extérieur, la place de l'Etat dans le commerce mondial sont des
éléments de la puissance économique.
o puissance géopolitique : Elle se subdivise en puissance militaire (la possession ou
non de l'arme nucléaire, l'appartenance ou pas à des alliances, la capacité ou non
d'intervenir rapidement sur un théâtre extérieur), et en activité diplomatique (siège
permanent ou non au Conseil de Sécurité, appartenance ou non au G8 ... ).
o rayonnement culturel : « Soft power », la puissance culturelle parce que « douce »,
contribue pour beaucoup à la puissance d'un État. La diffusion de sa langue, de son
idéologie dominante, de ses modes de vie (alimentaires, vestimentaires), de ses arts
(notamment le cinéma) jouent un rôle essentiel tout comme la maîtrise ou non de ses
nouvelles technologies de l'information et de la communication (Intemet)...
1
Localisation des différents ensembles composant l’Asie orientale : cf. carte ci dessous.
définition de la Chine littorale : ce sont les provinces de la Chine qui ont une façade maritime.
COREE DU SUD
JAPON
CHINE
LITTORALE
HONG KONG
TAÏWAN
SINGAPOUR
2
I Un espace, enjeu géopolitique majeur :
A Un atout : un immense foyer de peuplement :
1) Un atout : une forte concentration humaine
Documents à utiliser : carte 1 p. 196.
Questions :
1. Montrez que l’Asie orientale est l’un des premiers foyers de peuplement à l’échelle mondiale
L’Asie orientale appartient à l’un des plus grands foyers de peuplement du globe : celui de l’Asie de
l’Est avec 1, 5 milliards d’habitants. Cependant, avec la définition du programme, nous sommes en
face d’un foyer de peuplement de près de 800 millions d’habitants.
Rq : comment calculer précisément le chiffre de la population sachant que la Chine littorale ne peut se
définir avec précision.
Les densités sont supérieures à 300 hab./km². Les populations se concentrent essentiellement dans les
plaines surtout littorales et dans les vallées. Les montagnes sont largement délaissées.
2. Montrez que l’Asie orientale est un espace fortement métropolisé.
L’Asie orientale est caractérisée par une forte métropolisation et par le développement de mégapoles.
C’est une des caractéristiques de la région.
Parmi elles, on trouve :
- Tokyo, capitale du Japon. Centre de décision de la puissante mégalopole japonaise. 30
millions d’habitants. Première ville au classement des villes mondiales.
- Shanghai, première ville chinoise en terme de population avec 16,7 millions d’habitants.
Cinquième ville mondiale. Deuxième port de la Chine après Hong-Kong.
- Pékin, la capitale chinoise, avec 11,7 millions d’habitants. Capitale du Pays et ville
organisatrice des JO de 2008.
- Séoul, 22 millions d’habitants. Concentre près de la moitié de la population d’un pays de 50
millions d’habitants.
- Taipei, 6 millions d’habitants soit près du Tiers de la population de Taiwan.
Les villes sont donc très dynamiques mais les plus dynamiques sont les villes littorales. Dynamisme
urbain est lié à la littoralisation des activités. (définition de littoralisation : Processus fréquemment
observé de concentration des populations et des activités humaines le long ou à proximité des
littoraux.)
2) Des situations démographiques entre homogénéité et différences :
Document à utiliser : Carte 1 p. 232
• Une faible natalité et un faible indice de fécondité liés au contrôle des naissances mise en place
dans de nombreux Etats, notamment la Chine.
• Faible mortalité.
• Espérances de vie très importantes, proches de celles des pays du Nord.
• Un vieillissement important de la population avec des nuances :
o Majorité de la population chinoise est encore jeune
o Cas préoccupant du Japon où le renouvellement des générations ne peut être assuré.
3
Des inégalités de développement marqués. C’est l’ancienneté du démarrage économique qui se voit
dans ces indices. Le plus riche et le plus développé : le Japon, suivi des Dragons et de la Chine.
B Convergence des modèles culturels : l’asiatisme ?
1) L’impact de la civilisation chinoise :
Selon l’historienne Nora Wang, l’expression « Asie orientale » est plus qu’une commodité
géographique, elle désigne un ensemble au sens le plus fort : l’appartenance à un monde « sinisé » :
- L’Asie orientale est largement marquée par l’influence chinoise,
- Elle correspond en fait à l'aire d'influence de la civilisation chinoise.
- En Asie orientale, le fait chinois s’impose : omniprésence de son peuple, centralité de son
territoire : c’est bien le « pays du Milieu » puisqu’il se désigne lui-même ainsi.
Les éléments de la culture chinoise se sont diffusés dans cet espace .
2) Le principal pôle de dispersion de la diaspora chinoise :
• 35 millions de Chinois dans le monde
• 25 millions dispersés dans le SE asiatique ou dans les pays du Pacifique (Singapour, Malaisie,
Thaïlande, Indonésie, Vietnam, Cambodge...) Les Chinois représentent 30 % de la population
malaise, 77 % de la population de Singapour.
• Ils ont pour caractères :
o Originaires de Chine du sud pour la plupart
o Un fort attachement à la patrie et à la famille restée au pays
o Une belle réussite économique dans les pays d'adoption
o Un rôle économique de premier plan :
• Les Chinois d'outre-mer seraient à l'origine de 70 % des entreprises à capitaux étrangers en
Chine. Leur rôle est capital dans le développement du littoral de Chine du Sud.
• Selon P. Gentelle la diaspora chinoise, qui dispose d'un pouvoir financier considérable, est « le
coeur du miracle économique de l'après-guerre »
C Un espace marqué par les tensions géopolitiques
Document à utiliser : cartes géopolitiques de l’Asie Orientale ci-dessous.
4
5
1) Pas d’unité politique de la zone avec des systèmes politiques fort différents
Question : Montrez qu’il n’y a pas d’unité dans les régimes politiques d’Asie orientale
Le seul point commun est un lourd passé d’autoritarisme qui sévit encore ici et là à des degrés
divers… :
- Une réelle démocratie de type parlementaire: le Japon
- Deux démocraties en construction : Taiwan et la Corée su Sud où la dictature a été refoulée.
- Deux régimes partiellement démocratiques : le régime très autoritaire de Singapour et le
système partiellement démocratique de Hong-Kong, très contrôlé par la Chine et dont
l’autonomie s’amenuise d’année en année...
- Un régime communiste autoritaire en Chine qui prône cependant «l’économie socialiste de
marché » depuis 1992 : la Chine développe donc une économie capitaliste dans un régime
politique communiste, contradiction interne qui ne va pas sans poser de problèmes…
Remarque. Au-delà de ces différences, ces régimes ont des caractéristiques communes : force,
centralisation, bureaucratie, interventionnisme économique et social, idéologie volontariste avec
recherche de la réussite et volonté de puissance pour le pays.
2) De sérieuses divisions et des tensions très fortes :
Question : Montrez qu’il existe des tension à l’échelle régionale et internationale.
Certaines tensions sont anciennes (inimitié sino-japonaise, méfiance à l’égard du Japon). D’autres se
sont approfondies avec la guerre froide. D’autres se développent aujourd’hui avec la montée en
puissance de la Chine.
a. A l’échelle régionale, des tensions internes
6
- Très forte tension entre les deux Corées, la Corée du Nord restant une des dernières dictatures
communistes staliniennes au monde, état voyou intégré à l’ « axe du mal » du Président Bush, très
menaçant du fait de la paranoïa de son chef et de sa volonté de développer l’arme nucléaire.
- Forte tension entre la Chine continentale et Taiwan : Taiwan s’est constituée au moment où la
Chine continentale a basculé dans le communisme, devenant le refuge des nationalistes soutenus par
les Etats-Unis. C’est un pays développé aujourd’hui soucieux de préserver une indépendance de fait
que la Chine Populaire ne veut surtout pas voir proclamer en droit : pour elle Taiwan est une province
chinoise avec un système différent.
- Relations très difficiles entre la Chine et le Japon depuis la seconde guerre mondiale surtout, avec
résurgence sporadique de tensions voire de crises. (émeutes contre les intérêts japonais en Chine au
printemps 2006 à cause du refus de reconnaître les crimes de guerre commis par le Japon pendant la 2°
GM)
- Relations délicates entre la Russie et la Chine : le conflit sino-soviétique a disparu avec
l’effondrement du communisme, mais les relations entre ces deux grands pays restent cependant
difficiles, d’autant que l’extrême orient sibérien est vide face à la pression démographique et
économique chinoise…
- Des tensions persistantes à propos frontières à propos du partage de la zone maritime et de la ZEE
(détroit de Taiwan, avec les Philippines et le Vietnam en mer de Chine méridionale, avec le Japon en
mer de Chine orientale)
b. A l’échelle internationale
- Pas d'accord d'ensemble entre ces pays, seulement des traités bilatéraux et des accords entre
firmes. Différents ensembles économiques régionaux qui s’emboîtent comme l’APEC ( Asia Pacific
Economic Corporation) ou l’ASEAN (Association of South-East Asian Nations).
- La disparité des régimes politiques n’est guère favorable à la mise en place de réelles structures de
coopération économique
- Pas de poids politique unitaire à l'échelle mondiale : « La cohésion de l'Asie orientale se coagule
par le bas, c’est à dire par les échanges économiques et non par le haut, par les convergences
politiques » (C.Sautter). Cela laisse aux EUA la possibilité de jouer un rôle important dans la région et
c’est évidemment le cas
- Des tensions aussi à l’échelle internationale, entre la zone et l’extérieur. Notamment avec la Chine
et la Corée du Nord. Problème de la Corée du Nord
- Compétition économique très forte avec la Chine qui impose des règles et une pression
difficilement acceptées par l’Occident : cf. textile et habillement.
- Question des Droits de l’Homme bafoués qui ressort régulièrement
L’équilibre reste cependant maintenu du fait de la conscience des protagonistes et en particulier de la
Chine, que des conflits auraient des répercussions économiques désastreuses, mais aussi à cause de la
pression américaine sur la région, même si elle a tendance à s’amenuiser.
7
II Un développement économique fulgurant, caractéristique de l’Asie orientale :
A Un système de développement en « vol d’oies sauvages »
Définition : les migrations d’oies sauvages prennent la forme de vague successive de vols groupés en
V, chaque vague recouvrant en partie celle qui la devance. Chaque groupe de produits connaissant un
cycle de vie en quatre stades (importation ; production domestique ; exportation ; abandon),
l’économiste japonais Akamatsu, en 1937, a imaginé l’évolution de la spécialisation productive du
Japon par un vol d’oie sauvage.
1) La diffusion de la croissance en Asie Orientale :
A l’aide des schémas p. 229, réalisez un schéma général de la diffusion de la croissance en Asie
orientale.
Ce qui conduit au croquis suivant de diffusion de la croissance en Asie Orientale :
2) La diffusion par le principe du vol d’oie sauvage :
8
Automobiles, motos, appareils photos,
Electronique, informatique, robotique
Pour chaque produit, l'industrialisation suit une courbe en V inversé selon un cycle en quatre temps :
- 1er temps : importation du produit
- 2ème temps : industrialisation par substitution d’importations et développement sur le marché
intérieur
- 3ème temps : promotion des exportations avec conquête des marchés extérieurs
- 4ème temps : délocalisation de la production dans le cadre de la mondialisation
3) Une succession de secteurs industriels tendant progressivement vers la haute valeur
ajoutée :
a. Des industries à fort coefficient de main d’oeuvre dans un premier temps
Industries à faible technicité mais exigeant une main d’oeuvre abondante et bon marché : textile,
habillement, chaussure…
Développement du marché intérieur
Entrée de devises avec l’exportation de ces produits
b. Des industries à fort coefficient de capital dans un second temps
Industries lourdes et d’équipement exigeant de gros investissements et des savoir-faire plus
élaborés
Sidérurgie et pétrochimie, construction navale et industrie automobile aussi
Copie de produits importés dans un premier temps puis passage de l’imitation à l’innovation
Entrée de devises et renforcement du marché intérieur
c. Des industries à fort coefficient de matière grise dans un troisième temps
Gros effort de RD1 (environ 3% du RNB y est consacré !) avec une course à l’innovation et à la
maîtrise technologique
Développement des industries de pointe (électronique haut de gamme, informatique, aérospatiale)
: ces activités sont aujourd'hui motrices notamment dans la vidéo et le numérique où par exemple
100% de la production des écrans plats sont réalisés par Taiwan, la Corée et le Japon.
+ Développement des services en parallèle.
9
B Les circuits intégrés asiatiques : Exemple archétypal de ce phénomène : les triangles de
croissance : (doc 4 p. 209)
Questions :
1. Expliquez le fonctionnement du triangle de croissance.
Dans sa forme « pure », le triangle de croissance se veut une association de trois régions, relevant de
trois souverainetés politiques différentes, présentant des aptitudes contrastées et, par là, les
complémentaires.
Ex : le triangle Singapour, Johore en Malaisie et Riau en Indonésie.
Singapour souffre d'un manque de main d’oeuvre et boude l'immigration (population à majorité
chinoise). Elle cherche donc des espaces où elle pourra trouver de la main d’œuvre.
Singapour a développé des liens avec la province voisine de Johore en Malaisie en
organisant une division du travail au sein de laquelle elle occupe le rôle de l'ingénierie et de
l'encadrement tandis que les Malais fournissent les bataillons de main d’oeuvre semi qualifiée
de l'industrie électronique.
Puis quand la main d’oeuvre vint à manquer à Johore, c'est l'archipel indonésien de Riau (20 km de
Singapour) qui reçoit les délocalisations (ex Batam), les bas salaires étant ici déterminants.
2. Quels sont les dangers et les risques d’un tel système économique
Des dangers pèsent sur le triangle :
- risque social : les malais et les indonésiens accepteront-ils de rester une main-d’œuvre sous payée
sans progrès sociale
- risque économique : pb de la différence des législations économiques entre trois pays différents
risque politique : impérialisme de Singapour qui pose de nombreux problèmes pour la Malaisie.
C L’extraversion de l’économie :
1) Origines et aspects du phénomène
La pénurie partielle ou totale de matières premières et de sources d’énergie en raison de la structure du
sous-sol (Japon, Corée) ou de la taille trop réduite de l’Etat (Singapour, Hong-Kong) nécessite le
recours obligatoire à l’importation, d’où la nécessité vitale d’exporter pour pouvoir acheter ces
produits : « exporter ou mourir »
A l’exception du Japon jusque dans les années 80, le développement s’est essentiellement fait à partir
de capitaux étrangers :
- L’Asie orientale est devenue la troisième zone du monde pour les IDE (Investissements Directs à
l’Etranger)
- La région constitue une cible de premier plan pour les délocalisations occidentales, la Chine en
particulier, très attractive non seulement du fait du bas coût de la main d’oeuvre, mais aussi du fait des
perspectives du marché chinois …
Il en résulte tout de même une dépendance commerciale très forte à l’égard des marchés
internationaux
2) Les pays d’Asie Orientale, des acteurs essentiels du commerce international
a. Un poids important des échanges :
L'Asie orientale participe de + en + au commerce mondial :
- 1/5 des échanges internationaux de biens et de services
- 20% des exportations et 25% des importations
10
Le Japon + 3 dragons réalisent les ¾ des exportations d'Asie
Structure des échanges :
- Les produits bruts (matières 1ères, sources d'énergie) dominent à l’importation et les
produits finis à l’exportation pour l’ensemble de la zone.
- A l’exportation, 85 % en moyenne de produits manufacturés ce qui révèle à la fois le
niveau de développement de l'Asie Orientale et l'intégration industrielle de la zone.
b. Des nuances à rappeler cependant :
Les différents pays n’ont pas le même poids dans l'économie mondiale :
La Chine littorale, hors Hong-Kong, garde des traits de pays atelier, alors que innovation et haute
technologie caractérisent les autres pays de la zone
Une ouverture à géométrie variable cependant :
- Considérable à Singapour
- Plus modeste en Chine.
L’ouverture de la Chine, du fait du régime communiste, a été plus tardive et
plus timorée
4 Zones Economiques Spéciales (ZES) crées dans les années 80, zones
franches ouvertes sur l’extérieur, puis élargissement à d’autres villes
portuaires en 1983, et même à des régions
Le différentiel Japon / reste de l'Asie Orientale est le + remarquable.
D La littoralisation de l’économie
Documents à utiliser : doc p. 191, doc 2 p. 199 et doc 3 p. 199, carte p. 19 et tableau des ports
conteneurs en 2005, photo du port de Singapour
1) Le trafic conteneur maritime transforme les espaces
Document 3 : Top 10 des ports à conteneurs en 2005
EVP = Equivalent Vingt Pieds (ou TEU en anglais = twenty-feet equivalent unit).
Rappel : C'est une unité de mesure de conteneur, lesquels font conventionnellement 20 pieds de
longueur (la norme ISO 668:1995 définit des conteneurs de 10, 20 et 40 pieds). Un conteneur d'un
ÉVP mesure 2,591 mètres (8,5 pieds) de haut par 2,438 m de large (8 pieds) et 6,058 m (20 pieds) de
long.
Volume total de marchandises échangées (en Millions de tonnes)
Rang 2006 Rang 2005
Ports
Pays
Trafic total croissance 2005/2006
1
Chine
21,2%
1
Shanghai
537,0
2
Singapour
6,0%
2
Singapour
448,5
3
Pays-Bas
0,5%
3
Rotterdam
378,4
4
Chine
13,7%
4
Ningbo
309,7
6 (+1)
Chine
25,3%
5
Guangzhou (Canton)
302,8
5 (-1)
Chine
5,1%
6
Tianjin
257,6
7
Chine
3,5%
7
Hong Kong
238,2
12 (+4)
Chine
21,7%
8
Qingdao
224,2
8 (-1)
Corée du sud 217,9
0,3%
9
Pusan
11 (+1)
Japon
11,2%
10
Nagoya
208,0
15 (+4)
Chine
22,3%
11
Qinhuangdao
204,9
9 (-3)
Etats-Unis
6,3%
12
Louisiane - sud
204,6
13
Corée du sud 202,4
14,0%
13
Kwangyang
14
10 (-4)
Houston / Galveston
Etats-Unis
201,5
4,9%
11
(Texas)
15
16
17
18
19
20
14 (-1)
Chine
Dalian
18 (+2)
Chine
Shenzhen
17
Belgique
Anvers
16 (-2)
Japon
Chiba
27 (+8)
Corée du sud
Ulsan
19 (-1) New York / New Jersey Etats-Unis
200,5
176,0
167,4
167,0
161,1
143,0
13,4%
14,4%
4,6%
0,8%
55,7%
3,6%
En 2005, le Havre et Marseille sont respectivement en 38ème et 80ème position, avec 2 150 000 EVP
et 916 000 EVP.
Source : Le MOCI N°1729 - 17/11/2005
Document 4 : Photo de la zone de rupture de charge du port à conteneurs de Singapour
Questions :
1. Montrez quelle est l’activité qui marque le plus le paysage de l’activité littorale de l’Asie orientale.
Le transport maritime est l’une des activités qui se développe le plus en Asie orientale. Les 6 premiers
ports à conteneurs sont présents dans la zone et ne cessent de croître.
=> transport de près de 50 % du trafic maritime conteneurisé mondial.
2. Quelles sont les raisons expliquant le développement massif de ces ports ?
Les ports qui se développent le plus :
- Sont situés sur des routes maritimes majeures ou à proximité détroits (Singapour)
- Sont ceux qui ont fait l’objet d’une politique volontariste de développement (Pusan, Shanghai)
- Sont ceux qui offrent les moindres coûts : les ports japonais ont tendance à stagner alors que les
ports chinois et coréens se développent en raison des faibles coûts de manutention.
12
3. Quel est l’impact de trafic sur les espaces et les paysages ?
Multiplication de la concentration des activités sur les littoraux pour répondre à la demande des ports
et des déchargements des marchandises. Les ports maritimes, points de rupture de charge, sont
devenus d'énormes zones industrielles : baie de Tokyo, Kobe, Singapour… Ce sont des lieux
privilégiés de transformation des produits importés par voie de mer, et des lieux privilégiés
d’implantation pour toute industrie tournée vers l’exportation.
Autour des ports maritimes se développent de grandes zones industrielles qui bénéficient souvent de
conditions favorables à l’implantation des entreprises.
Les effets induits sur les paysages sont spectaculaires : aménagements de quais plus longs en eau
profonde, équipés de grues et portiques spécialisées pour la manutention à très grande vitesse (1
minute par boîte).
2) La multiplication des zones franches et des Zones Economiques Exclusives :
Document : schéma de ZES de Hong-Kong (prépa géo).
13
14
15
La création de zones franches est une stratégie constante dans cet espace de l’Asie orientale :
défiscalisation, attraction de capitaux étrangers avec des entreprises de type joint-venture qui
permettent à chaque partenaire d’y trouver son compte :
- La société étrangère apporte capitaux et technologie au pays d’accueil,
- Le pays d’accueil offre des coûts de production remarquables (défiscalisation + bas
coût de la main d’oeuvre) et l’ouverture sur son marché intérieur à son partenaire.
Une orientation décisive pour la Chine littorale :
- Les ZES en Chine à la fin des années 70 : une ouverture planifiée voulue et décidée
par l'état avec des avantages considérables (notamment fiscaux) aux investisseurs
étrangers
- Développement des IDE, concentrés dans les régions côtières, qui proviennent surtout
des Chinois d'outre mer et qui concernent de + en + des secteurs à technologie avancée
- Belle réussite de Shenzhen, à proximité de Hong-Kong
3) Les limites et les déséquilibres du phénomène de littoralisation
b. Un développement littoral souvent mal maîtrisé
Différents pbs apparaissent :
- La mer, facteur de développement, est encore trop associée à un développement rapide, peu
maîtrisé, souvent prédateur.
- Des problèmes de saturation, de congestion
- Des milieux fortement artificialisés (terres pleins conquis sur la mer par ex)
- Des risques environnementaux élevés : très fortes pollutions de l’air, de la mer, des eaux fluviales,
fragilité face à certains cataclysmes naturels…
c. Des déséquilibres régionaux accentués entre les territoires
•
Les littoraux privilégiés
Les régions industrielles de la Corée sont littorales : Pusan et Ulsan s'échelonnent le long de la côte du
SE.
Au Japon, la mégalopole concentre 63% de l'industrie nationale et elle dépasse de 20 à 30% la richesse
moyenne produite au Japon.
La Chine littorale regroupe à elle seule 41% de la population plus une grande partie du potentiel
industriel et commercial de la Chine
• L’intérieur défavorisé
Flux de main d'oeuvre de l’intérieur vers les zones littorales :
- Ces flux sont particulièrement importants en Chine où ils ont été limités jusqu'à la fin des années
90.
- Présence d'une population flottante de plusieurs millions de personnes.
- Le monde rural se dépeuple ce qui pose le problème de l'autosuffisance alimentaire.
Les capitaux se concentrent sur le littoral et délaissent un peu l'intérieur qui évolue peu, ou à un
rythme beaucoup moins élevé. La richesse se concentre sur les littoraux, ce qui accentue l'inégalité des
populations au sein d'un même état : en Chine, le décalage entre le niveau de vie à Pékin ou à
Shanghai ou à Guangzhou et dans le Sichuan ou dans le Yunnan est patent (écart de revenu de 1 à 6)
• Un recentrage récent vers les périphéries
Le développement littoral profite forcément à l'intérieur : la zone de Shenzhen embauche des salariés
venus de l'intérieur, alimente des flux de capitaux vers l'hinterland, délocalise certaines productions à
l'intérieur des terres…Shanghai veut étendre sa puissance le long du Yangzi (la queue du dragon)
Des efforts ponctuels de rééquilibrage au profit de l’intérieur :
- Chine :
16
o Développement du Sichuan et du Hénan le long du Yangzi avec le barrage des Trois
Gorges.
o Développement des périphéries lointaines pour contrôler les minorités (Tibet) et éviter tout
risque d'éclatement du pays.
- Japon : développement du Nord de l'Archipel et du Japon de l'envers pour réduire les
déséquilibres.
17
III Un espace multipolaire, à différents niveaux d’intégration :
A La Mégalopole japonaise, centre d’impulsion majeur :
La Mégalopole japonaise qui se déroule sur plus de 1000 km, du Nord de Tokyo jusqu'à
Fukuoka, est le plus long ensemble urbain linéaire du monde. Presque continu, diversifié, il regroupe
un peu plus de 100 millions d'habitants (soit 80 % de la population japonaise).
1) Un espace métropolisé :
document : carte 1 p. 214
Questions :
1. Montrez que le réseau urbain est macrocéphale.
Le réseau urbain de la mégalopole japonaise est macrocéphale.
La Mégalopole se présente comme un chapelet d'aires métropolitaines qui s'égrènent le long d'un axe,
du Nord de la plaine du Kantô à Fukuoka. Dix villes dépassent le million d'habitants, et trois aires
métropolitaines regroupent 44 % de la population totale sur environ 6% du territoire.
2. Identifiez les trois principales aires urbaines de la mégalopole.
Tokyo, capitale et port et ville mondiale. Aujourd'hui, un Japonais sur quatre vit dans la région de
Tokyo (plus de 32 millions d'habitants). C'est un des 5 centres de commandement national et
mondial et, avec plus de 30 % de la production, la première région industrielle du pays.
Osaka-Kobé, capitalisme commercial et textile. Le triangle Osaka-Kobé-Kyoto (« Kinki ») est le
deuxième noyau de peuplement, avec plus de 22 millions d'habitants et 20 % de la production
industrielle. La conurbation cherche à concurrencer le Kantô en mettant l'accent sur les fonctions de
recherche et de décision. Entre les deux, Nagoya s'est spécialisée dans l'industrie automobile et la
mécanique de précision
- Nagoya, bourgeoisie d'affaires,
À l'Ouest de Kobé, la Mégalopole se fragmente en de multiples centres moins peuplés mais très actifs.
2) Un espace concentrant l’un des centres d’impulsion majeur de la mondialisation :
Tokyo, Ville mondiale.
Documents à utiliser : carte de Tokyo (ci-dessous), doc 2 p. 222, doc 4, doc 5 et doc 6 p. 223, doc 1 et
2 p. 224, doc 3 p. 225, doc 5 et 6 p. 226, photo d’Okabawata river city 21 et de Tsukudajima.
18
photo d’Okabawata river city 21 et de Tsukudajima.
19
• La structure de l’espace de la ville de Tokyo
4. Quelles sont les fonctions de la ville de Tokyo ? Comment cela se matérialise-t-il dans l’espace
urbain ?
Il y a différentes fonctions :
- fonction résidentielle
o par périurbanisation et rurbanisation dans les couronnes des banlieues sur environ 50
km depuis le centre de Tokyo.
o Dans le centre de Tokyo :
quartier pauvre en réhabilitation ex Ôkawabata
quartier aisé de la ville haute
- Fonction productive avec les zones industrielles qui gagnent sur la baie => poldérisation
- Fonction économique liée à la mondialisation : CBD (Central Business District). Concentration
des services aux entreprises, sièges sociaux des grandes entreprises internationales FTN, éléments de
production et de services financiers
20
- Fonction de recherche et de développement présente dans l’espace de la mégatechnopole du
Keihin associant fonctions directrices d’entreprises, établissements de recherche, labo privés et
publics, usines de produits en cours de développement
- Fonction de loisirs : espaces verts et espaces de loisirs.
• La mutation de la structure spatiale
5. Comment s’étend la superficie de la mégapole de Tokyo ?
2 principaux modes :
- extension spatiale par périurbanisation et rurbanisation :
définition de périurbanisation et de rurbanisation
- périurbanisation : processus d’extension spatiale des villes par gain d’espace sur les périphéries.
- rurbanisation : phénomène d’extension urbain par le peuplement des espaces ruraux par les
citadins ayant quitté les villes.
- gain sur la baie
La saturation de l’espace urbain pousse la ville de Tokyo à s’étendre sur la mer par la construction
d’îles artificielles où les fonctions résidentielles et économiques tertiaires deviennent dominantes au
dépend du port et des espaces industriels présents sur le littoral.
3. Quelles sont les transformations majeures de l’espace urbain qui donnent à Tokyo l’aspect d’une
cité mondiale ?
- développement des espaces liés à sa fonction de commandement
Désindustrialisation, développement du CBD et des espaces de la bulle financière et des espaces
regroupant les fonctions de commandement et les espaces de haute technologie – essentiellement dans
le centre ville et dans les nouveau quartier de la baie.
- gentrification : processus par lequel le profil sociologique et social d'un quartier se transforme au
profit d'une couche sociale supérieure. Réhabilitation des anciens quartier pauvres pour en faire des
quartiers d’habitats riches ou le centre des gratte ciels
- développement urbain en hauteur avec la multiplication des gratte-ciels
• Des activités multiples : entre tradition et nouvelles technologies
4. Quelles sont les activités économiques présentes dans la ville de Tokyo ?
Activité du secteur secondaire :
- industrie ancienne : sidérurgie, pétrochimie essentiellement liée au port de Tokyo et concentrée
dans la ZIP qui lui est attenante.
- Industrie de haute technologie
• Connectivité
5. Tokyo est-elle une ville connectée avec le monde extérieur ? Si oui, comment ?
Tokyo comme toutes les villes mondes possède un réseau de communication extrêmement développé :
- réseau de communication interne développé notamment grâce à la présence d’un réseau de voie
ferrée important interne à la ville. De nombreuses voies de communications reliant Tokyo et ses
banlieues sous la forme d’un réseau en étoile.
- Un réseau extra-urbain, à caractère national développé notamment à l’aide du Shinkansen, train à
grande vitesse reliant les principales villes de la Mégalopole.
- Relation avec l’international à l’aide des :
o Principaux ports permettant des liens avec l’international notamment pour le transport
conteneurs
o Liaison avec l’international avec deux aéroports internationaux Haneda et Narita, de
plus en plus éloignés de la zone urbaine centrale.
2) Un espace radié par les réseaux de transport
Documents : carte 1 p. 214
1. Montrez que la mégalopole japonaise peut s’ouvrir sur le monde grâce à un réseau de
communication efficace.
21
L'ouverture du pays et son développement économique se sont traduits par la mise en place de
puissantes infrastructures portuaires et industrielles sur les littoraux. La Mégalopole est la deuxième
façade maritime du monde en termes d'activité. Quatre ensembles concentrent les 3/4 du trafic. Dans
l'ordre : les baies de Tokyo et d'Osaka-Kobé, de Nagoya, de Kita-Kyushu. De grandes zones
industrielles
portuaires (ZIP) ont été aménagées par creusement des plaines littorales et remblaiements, pour créer
des terre-pleins et des îles artificielles.
2. Montrez que l’étalement de la mégalopole a donné naissance a un réseau de communication
extrêmement développé.
Les dimensions et l'étalement de cette région ont été rendus possibles par la mise en place de moyens
de transports rapides très diversifiés. Le système ferroviaire est axé sur le Shinkansen et complété par
des lignes de banlieue qui forment un réseau très dense. Il est associé à un important ensemble de
routes et d'autoroutes. Des ouvrages d'art spectaculaires, ponts et tunnels, ont permis de surmonter les
inconvénients de l'insularité.
3) La première concentration industrielle du monde :
Document : carte 1 p. 214
C'est un axe industriel, qui regroupe tous les types d'industries, de l'industrie lourde comme la
sidérurgie et la pétrochimie, jusqu'aux productions incorporant peu de matière première mais
beaucoup de savoir-faire.
4) Un espace intégré à l’économie mondiale :
Document à utiliser : carte ci-dessous.
22
1. Montrez que le Japon a mis en place des relations de partenariat avec le reste de l’Asie orientale.
Le Japon, depuis les années 1980, sous l’impulsion des NPI première génération, met de plus en plus
l’accent sur les échanges intra-régionaux comme le montre différents exemples :
- la création des associations régionales où le Japon et la Mégalopole japonaise comme l’APEC
(Asia Pacific Economic Cooperation ou l’ASEAN (Association of South East Asian Nation)
- la mégalopole japonaise par ses délocalisations dans les NPI 1 et NPI 2 se place comme une
puissance régionale dans lequel réside les pouvoirs de décision et de commandement
23
- la multiplication et l’augmentation des échanges et des flux avec les pays de l’Asie orientale
l’espace intégré asiatique
Le Japon se tourne de plus en plus vers l’Asie afin de diminuer l’importance des Etats-Unis dans son
économie autant de la part des IDE étatsuniens dans leur économie, que les échanges que ceux-ci
mettent en place depuis le Japon vers les USA.
2. Montrez que le Japon est un des pays parfaitement intégré à la mondialisation.
Comme le montre la carte, le Japon, en tant que pôle de la Triade est intégré dans les flux majeurs de
la mondialisation avec des échanges avec ses deux principaux partenaires et concurrents que sont les
Etats-Unis et l’Union Européenne.
Le Japon, et sa mégalopole fonctionne comme une interface avec le monde. Il est l’un des pays qui
draine le plus de flux à l’échelle mondiale, notamment grâce à sa ville globale Tokyo.
Cependant, étant un des grands centres de la mondialisation, le Japon n’en est pas moins entré en
concurrence avec les pays asiatiques et les deux autres grands membres de la Triade.
5) Un espace menacé par les caprices de la nature ?
La Mégalopole européenne, comme le reste du Japon est confrontée à un grand nombre de risques
naturels :
- séismes, tsunamis et éruptions volcaniques
- typhons, déluges au sud, coups de froid au nord
- inondations, glissement de terrains, éboulements, effondrements, affaissements et autres coulées
de boue.
Pourquoi faire de la mégalopole japonaise une des plus grandes concentrations de population et
d’activité alors qu’elle est menacée par tous ces risques ?
- parce que presque tous ces risques sont accompagnés d’un bienfait. Ex : fertilité des sols près des
volcans. Ex : les importantes sources d’eau chaude liées aux précipitations et à la tectonique active.
- Adaptation des populations à ces risques :
o Construction aux normes antisismique ( le séisme de Kobé et ses 6000 morts ont
montré les difficultés)
o Apprentissage des principaux gestes et réactions en cas de séismes
o Système d’alerte au tsunami
o Architecture adaptée aux forte chaleurs : bois et non la pierre, parois coulissantes,
tatami.
24
B Les NPI : une intégration incomplète :
Réalisation d’un croquis au fur et à mesure des informations et en utilisant la première partie du cours.
1) Corée du Sud et Taiwan
Ces deux Etats se sont appuyés sur la Réforme agraire et la main d'oeuvre bon marché. Situés à
proximité du Japon, ils ont bénéficié rapidement des délocalisations de celui-ci, ou de l'installation
d'ateliers en liaisons.
Aujourd'hui, ils sont devenus performants dans les hautes technologies : informatique, électronique,
automobile de qualité, aéronautique, biotechnologies. Cette évolution est indispensable du fait de la
concurrence des bébés tigre sur les secteurs dans lesquels les dragons s'étaient d’abord développés.
Forte tertiarisation de l’économie : 70 à 75% des emplois sont maintenant dans le tertiaire ; les deux
dragons sont entrés dans l’ère post-industrielle
Les limites :
- La dépendance :
o Pour les matières premières et l'énergie
o Pour les investissements.
Situation fragile et cela s'est très bien vu lors de la crise asiatique.
- Tensions sociales : la population veut voir son niveau de vie augmenter plus vite et
réduire les contraintes.
2) Singapour :
Enclave chinoise en Asie du SE mais aussi porte d’entrée de l’Asie orientale qui doit son essor à sa
position stratégique au débouché du détroit de Malacca et donc à son port, mais aussi à la stabilité
politique.
Plaque tournante du commerce asiatique par sa position de carrefour entre Orient et Occident mais
concurrence des ports malais et chinois d’où :
25
-
Mise en place de services maritimes liés au deuxième port à conteneurs de la plantère
Développement des services haute technologie : commerce numérique, installation d'un
intranet à haut débit.
Développement des biotechnologies.
Une tertiarisation poussée de l’économie : les services et la finance (4ème marché des changes
dans le monde, grande place bancaire) fournissent 75 % des emplois et 80 % de la production
en valeur.
Limite :
- petite taille
- dépendance du marché et des flux des échanges internationaux
C La Chine, la forte croissance d’un pays atelier
Développement industriel :
- L’atelier du monde : implantations de FTN qui installent leurs ateliers sur place et revendent
dans leur pays d'origine.
- La 4ème industrie mondiale avec quelques secteurs puissants notamment dans les industries
de biens de consommation :
o 50 % production mondiale d’appareils photo
o 30 % production mondiale de climatiseurs
o Premier rang mondial pour les textiles synthétiques, l’habillement, et pour l’acier
aussi.
o Une puissance spatiale et nucléaire aussi
Un foyer de consommation en pleine progression :
- Actuellement la classe moyenne est émergeante avec 200 millions d'individus, mais le nombre
va augmenter considérablement dans les années à venir => Un marché très attractif de ce fait
- Fort attrait pour les modes de vie occidentaux
- La Chine n’est plus seulement un pays atelier, c’est pratiquement un pays émergent
Une certaine dépendance extérieure :
- Explosion commerciale mais dépendance cependant à l’égard des entreprises étrangères qui
assurent 52% des exportations.
- Un très fort pouvoir attractif : la première destination des capitaux internationaux (53 milliards
de $ en 2002)
D’importants défis restent à relever :
- La réforme des entreprises d’Etat
- L’ouverture totale du marché
- La résorption de la pauvreté
- L’importance du chômage
- La démocratisation de la vie politique (qui n’est pas à l’ordre du jour…)
26
27
Téléchargement