Immunoglobulines contre la varicelle (VZIG) L’immunisation, une bonne protection Les immunoglobulines contre la varicelle (VZIG) sont des anticorps obtenus à partir du sang de plusieurs donneurs. Elles protègent contre la varicelle et ses complications. La varicelle est une maladie causée par un virus. Il existe aussi un vaccin contre la varicelle. Les immunoglobulines protègent pendant quelques mois alors que le vaccin protège pour de nombreuses années. La varicelle se transmet par : Les complications possibles de la varicelle sont : • de la fièvre • de nombreuses lésions sur la peau sous forme de vésicules (bulles) qui deviennent croûteuses • des démangeaisons • une otite • une pneumonie • une infection de la peau (impétigo, cellulite) • une infection grave à streptocoque de groupe A (bactérie mangeuse de chair) • une encéphalite (infection du cerveau) • la mort MALADIE • un contact avec les sécrétions du nez et de la gorge d’une personne infectée. La varicelle cause : Il y a plus de complications chez l’adulte que chez l’enfant. Si une femme enceinte fait la varicelle, son bébé peut naître avec des problèmes, tels que des cicatrices, une malformation des yeux, des bras ou des jambes, des dommages au cerveau. LES IMMUNOGLOBULINES CONTRE LA VARICELLE (VZIG) Les immunoglobulines contre la varicelle sont un des moyens de se protéger contre la varicelle et ses complications. Ce produit est indiqué pour certaines personnes qui ont été exposées de façon significative au virus qui cause la varicelle, et qui ont un risque élevé de souffrir des complications de la maladie. Les immunoglobulines contre la varicelle sont sécuritaires. Dans la majorité des cas, elles ne provoquent aucune réaction indésirable. RÉACTIONS Réactions possibles aux VZIG Ce qu’il faut faire • La personne peut avoir une sensibilité et une rougeur à l’endroit où l’injection a été faite (1 % des cas). • Appliquer une compresse humide froide à l’endroit où l’injection a été faite. • Quelques personnes auront de la fièvre et des malaises. • Prendre un médicament du type acétaminophène si la température est de 38,5 °C ou plus. • Des maux de tête, des rougeurs sur la peau et des symptômes digestifs ou respiratoires ont été rapportés (1 cas pour 500 doses). • Consulter un médecin selon la gravité des symptômes. Les réactions allergiques graves sont rares (moins de 1 cas pour 1 000 doses). Si une réaction allergique grave devait se produire, elle débuterait dans les minutes qui suivent, et la personne qui administre les immunoglobulines peut traiter cette réaction. C’est pourquoi il est recommandé de demeurer sur place au moins 15 minutes après l’administration de ce produit. Pour toute information supplémentaire, parlez-en à la personne qui administre les immunoglobulines, ou consultez votre CLSC ou votre médecin. AVRIL 2004 • 33 •