PRÉVISIONS ÉCONOMIQUES TRIMESTRIELLES Services économiques TD 15 décembre 2016 PERSPECTIVES CANADIENNES INCERTAINES APRÈS L’ÉLECTION DE DONALD TRUMP Faits saillants • Après un premier semestre plutôt difficile, l’économie canadienne a repris de la vigueur, mais son taux de croissance sera tout de même limité à 1,4 % cette année. Celui-ci devrait être un peu plus élevé l’an prochain, soit 1,8 %, mais nos prévisions sont un peu plus incertaines en raison des résultats de l’élection présidentielle américaine. • L’élection a été immédiatement suivie par une hausse des taux d’intérêt à long terme. Cette hausse, conjuguée à de récents changements aux règles hypothécaires fédérales, devrait refroidir quelque peu le marché du logement canadien en 2017. • Des points positifs ressortent pour l’économie canadienne : les investissements des entreprises devraient cesser de peser sur la croissance (malgré l’incertitude postélectorale accrue), et les dépenses publiques devraient la soutenir. En somme, les perspectives économiques cadrent bien avec le maintien du taux directeur de la Banque du Canada à 0,50 % jusqu’au début de 2019. L’économie canadienne a repris du poil de la bête au troisième trimestre. Un rebond annualisé de 3,5 % de la croissance du PIB réel est survenu dans la foulée d’une remontée des exportations à la suite des feux de forêt en Alberta. Or, ces bons résultats sont arrivés trop tard pour améliorer de manière significative le taux de croissance pour l’ensemble de 2016, estimé à 1,4 %. En effet, on trouve sous la surface une économie qui lutte pour reprendre son élan. La saine progression de 0,3 % sur un mois enregistrée pour finir le trimestre a été propulsée par une remontée de la production GRAPHIQUE 1 : CROISSANCE ÉCONOMIQUE énergétique à la suite des feux de forêt. En excluant l’énergie, la CANADIENNE INFÉRIEURE À 2 % croissance s’est chiffrée à 0,1 % seulement en septembre. Croissance du PIB réel, taux annualisé corrigé des variations 4.0 saisonnières, d'un trimestre à l'autre Les résultats sont essentiellement conformes à ceux que nous Prévisions avions décrits dans nos Prévisions économiques trimestrielles 3.0 de septembre. Nous comptons toujours sur une combinaison de mesures de stimulation budgétaire, de stabilisation des investisse- 2.0 ments dans le secteur des ressources et d’une légère accélération 1.0 des exportations pour propulser la croissance à environ 1,8 % en 2017-2018 (graphique 1). Le taux de chômage devrait baisser 0.0 pour atteindre 6,8 % d’ici la fin de 2018. Dans la même veine, on -1.0 s’attend à ce que les pressions inflationnistes demeurent faibles. L’inflation de base, mesurée par l’ancienne mesure de prédilection -2.0 T1 2016 T3 2016 T1 2017 T3 2017 T1 2018 T3 2018 de la Banque du Canada, l’indice de référence (IPCX), devrait Sources : Statistique Canada, Services économiques TD. demeurer en dessous de la cible de 2 % au moins jusqu’en 2018.1 Beata Caranci, vice-présidente et économiste en chef 416-982-8067 Derek Burleton, vice-président et économiste en chef adjoint 416-982-2514 Brian DePratto, économiste principal 416-944-5069 @TD_Economics Services économiques TD | www.td.com/economics GRAPHIQUE 2 : CONTRIBUTION DES INVESTISSEMENTS DES ENTREPRISES À LA CROISSANCE EN 2017-2018 3.0 Taux de var. sur 12 mois; contribution à la croissance, en pdp Prévisions 2.5 2.0 1.5 1.0 0.5 0.0 Consommation et stocks Exportations nettes Investissement résidentiel Investissements des entreprises Dépenses publiques PIB -0.5 -1.0 -1.5 -2.0 2014 2015 2016 2017 2018 Sources : Statistique Canada, Services économiques TD. La fourchette d’incertitude s’élargit Même si nos prévisions de base restent à peu près inchangées par rapport à septembre, nous reconnaissons que l’éventail des résultats possibles au Canada s’est élargi à la suite de l’élection présidentielle américaine. Les sources d’incertitude les plus évidentes ont trait au commerce international et à la politique budgétaire américaine. En l’absence de politiques et d’échéanciers précis, nous avons choisi de ne pas inclure d’hypothèses arbitraires dans nos prévisions, d’autant plus que les conséquences des changements de politiques pourraient être tant positives que négatives. Depuis l’élection, la plupart des commentaires sur le marché portent sur les répercussions défavorables d’un plus grand protectionnisme commercial sur le Canada. Or, en l’absence de politiques actives sur ce plan, les mesures de réforme fiscale aux États-Unis pourraient entraîner une hausse des investissements et des dépenses de consommation, ce qui soutiendrait la demande d’exportations pour le Canada. Malheureusement, tant que nous n’aurons pas une meilleure idée des politiques qui seront adoptées, les entreprises canadiennes exerceront leurs activités dans un contexte d’incertitude accrue. Les exportateurs aux prises avec une plus grande incertitude La menace persistante de mesures commerciales potentiellement défavorables devrait ainsi favoriser la prudence en ce qui a trait aux décisions en matière d’investissement et d’embauche des entreprises exportatrices canadiennes. Cette prudence pourrait en outre refléter le risque d’érosion de la compétitivité des coûts si les taux d’imposition des 15 décembre 2016 entreprises et des particuliers américains sont abaissés dans le cadre d’une plus vaste réforme. Même avant l’élection, on pouvait déjà observer une telle prudence chez les employeurs canadiens. La croissance de l’emploi est restée stable au Canada, à près de 1 % sur 12 mois au cours des derniers mois, maintenant le taux de chômage à environ 7 %. Ce résultat cache toutefois un grand changement dans la demande pour des postes à temps partiel; le nombre total d’heures travaillées est demeuré essentiellement inchangé en 2016. Fait peu surprenant, les secteurs axés sur les exportations, comme la fabrication et les services connexes, ont été à la traîne des autres secteurs. Soulignons que nos prévisions précédentes tenaient déjà compte de perspectives prudentes pour les investissements et les exportations, et les événements des derniers mois n’ont fait que renforcer notre point de vue. On s’attend toujours à ce que les exportateurs canadiens prennent de l’essor durant la période de prévision en raison de l’augmentation régulière de la demande en provenance des États-Unis, mais le rythme de croissance sera faible, surtout en comparaison avec la croissance antérieure. Après deux années de recul, les dépenses d’investissement dans le secteur des ressources semblent enfin s’être stabilisées. Voilà qui devrait retrancher une importante source de baisse dans l’équation économique canadienne (graphique 2). La seule stabilisation du commerce international et des investissements suffira à renforcer la croissance pour l’ensemble du Canada. Ensemble, ces deux secteurs ont retranché un point de pourcentage (pdp) complet de la croissance du PIB en 2016. Étant donné qu’une réduction de l’offre dans la foulée du récent accord de l’OPEP devrait contribuer à soutenir le prix du pétrole dans une fourchette de 50 à 60 $ US, des investissements dans les friches industrielles du secteur pétrolier sont désormais plus probables. Même si la remontée prévue par rapport aux faibles niveaux actuels peut être qualifiée d’anémique, elle vaut tout de même mieux que la situation observée ces deux dernières années. Une hausse des taux d’intérêt et un resserrement de la réglementation nuiront au logement Depuis un certain temps, l’immobilier, aidé par un contexte de faibles taux d’intérêt, est un important moteur de croissance pour le Canada; il se situe d’ailleurs près d’un sommet historique en pourcentage du PIB. Le contexte a récemment changé, et deux obstacles majeurs ont surgi : hausse des taux d’intérêt et resserrement de la réglementation macroprudentielle. 2 Services économiques TD | www.td.com/economics En ce qui a trait aux taux d’intérêt, les marchés ont réagi rapidement après l’élection présidentielle américaine afin de tenir compte des répercussions potentiellement plus lourdes de la politique budgétaire sur l’inflation et la dette publique. Cela s’est manifesté surtout du côté des taux d’intérêt à long terme, le taux de l’obligation du Trésor américain à dix ans ayant gagné 50 points de base dans les sept jours de bourse suivant l’élection. Au Canada, les taux obligataires ont été tirés vers le haut en raison de la réévaluation des attentes qui s’est produite aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Le taux de l’obligation à cinq ans a atteint notre cible pour la fin de 2017 plus d’un an plus tôt que prévu. En ce qui a trait aux perspectives pour les États-Unis, nous doutons qu’une entente entre M. Trump et le Congrès en matière de réformes fiscales et de dépenses d’infrastructure puisse apporter le soutien nécessaire à la croissance et l’inflation que de nombreux investisseurs attendent à court terme. De plus, l’an prochain apportera son lot d’incertitudes sur la scène mondiale, y compris des élections déterminantes en Europe et une décision en vertu de l’article 50 pour le RoyaumeUni. Par conséquent, les taux obligataires devraient rester élevés à l’échelle du globe, mais leur hausse pourrait être limitée par un certain nombre de facteurs. C’est pourquoi on ne s’attend pas à ce que les taux obligataires canadiens connaissent une autre forte poussée. Même si c’était le cas, nous pensons que la Banque du Canada s’y opposerait en raison de ses prévisions de faible croissance économique. La récente hausse des taux obligataires et hypothécaires aura des effets négatifs sur l’activité dans le marché du logement, lesquels seront amplifiés par de nouvelles règles d’admissibilité et des changements à l’assurance de portefeuille pour les prêteurs. Ces changements à la réglementation limiteront la capacité d’emprunt de nombreux Canadiens et feront grimper les coûts d’emprunt. Alors que les mesures de resserrement antérieures n’avaient eu qu’un effet de courte durée, les récents changements pourraient entraîner une plus grande réaction de la part des acheteurs en raison de l’augmentation simultanée des taux hypothécaires et de la plus grande sensibilité aux taux d’intérêt dans des marchés où l’abordabilité est limitée. Le meilleur taux hypothécaire fixe sur cinq ans a gagné près d’un quart de point depuis octobre, et de nouvelles hausses sont attendues. Les répercussions sur le marché ne devraient toutefois pas être immédiates. En fait, il est plus probable que les données indiquent une poussée de la demande à court terme, en particulier à Toronto. En effet, les acheteurs ont 15 décembre 2016 GRAPHIQUE 3 : REPLI DE L'INVESTISSEMENT RÉSIDENTIEL AUX NIVEAUX DE 2015 105 Investissement résidentiel, T1 2015 = 100 Prévisions 104 103 102 101 100 99 98 97 2015 2016 2017 2018 Sources : Statistique Canada, Services économiques TD. tendance à devancer leurs achats à l’annonce de changements à la réglementation et aux taux hypothécaires, ce qui devrait soutenir l’activité à l’approche de 2017. Cela dit, on prévoit un ralentissement dans les marchés du logement d’ici le troisième trimestre de 2017, et le processus devrait s’intensifier dans le courant de l’année. La seule inconnue demeure la demande des investisseurs étrangers, qui pourrait soutenir les marchés plus longtemps que prévu. Les acheteurs étrangers sont généralement moins sensibles aux taux hypothécaires et peuvent être attirés par des marchés, comme Toronto, où aucun changement d’ordre fiscal n’a été imposé aux acheteurs étrangers. Dans le nouveau marché, les investissements devraient retomber à peu près au même niveau qu’au début de 2015, ce qui représente un rajustement de l’activité d’environ 4 % (graphique 3). Ce rajustement s’apparente à celui observé en 2010, mais échelonné sur deux ans. Encore une fois, mentionnons que le marché de Toronto jouera ici un rôle central. Même s’il aura vraisemblablement été attribuable à des facteurs différents, le ralentissement enregistré à Vancouver en 2016 donne un aperçu de ce qui attend Toronto vers la fin de 2017. Dans un contexte de ralentissement de l’activité sur le marché du logement, on s’attend à ce que les consommateurs canadiens continuent d’accroître légèrement leurs dépenses globales, mais à ce qu’ils délaissent les marchés du logement et de l’automobile pour se tourner vers des services et des biens non durables. Les dépenses de cet ordre sont généralement financées par le revenu plutôt que par emprunt, ce qui contribuera à stabiliser le ratio d’endettement élevé des ménages canadiens. 3 Services économiques TD | www.td.com/economics GRAPHIQUE 4 : LA BANQUE DU CANADA MAINTIENT SA PROPRE TRAJECTOIRE 1.5 Taux directeurs, en %; écart, en pdp Prévisions 1.0 0.5 0.0 Canada - É.-U. Canada États-Unis -0.5 -1.0 2014 2015 2016 2017 2018 Sources : Banque du Canada, Federal Reserve Board, Services économiques TD. Les dépenses publiques apporteront un soutien grandement apprécié À mesure que l’apport du secteur privé à la croissance diminue, les dépenses publiques devraient prendre le relais. Nous avions raison de présumer que les plans de dépenses d’infrastructure annoncés par le gouvernement plus tôt cette année prendraient du temps à produire leurs effets. Nous n’avions pas pris en compte l’effet bénéfique des mesures de stimulation dans nos prévisions de croissance du PIB pour 2016, mais nous prévoyons toujours un ajout de 0,3 pdp à la croissance en 2017, et 0,2 pdp supplémentaire en 2018. La Banque du Canada ne voudra pas contrebalancer ces mesures de stimulation davantage. Étant donné que les prévisions de croissance suffisent à combler l’écart de production sur un horizon de deux ans, il faudrait que les prévisions soient constamment déjouées pour obliger la Banque à ajuster les taux d’intérêt (à la hausse ou à la baisse). Autrement dit, nous nous attendons à ce que le taux directeur soit maintenu à 0,50 % jusqu’au début de 2019. Le cas échéant, il s’agirait de la plus longue période d’écart entre les politiques monétaires canadienne et américaine depuis la période de 1996 à 1999 (graphique 4). Cet écart entre les taux à court terme nuira au dollar canadien, qui devrait néanmoins profiter d’une augmentation du prix du pétrole. Notre prévision de base pour le huard suppose qu’il se maintiendra dans une fourchette relativement étroite de 74 à 76 cents US au cours de la période de prévision. Si, toutefois, le Canada était frappé de plein fouet par une administration américaine qui érige des barrières à l’importation ou fait planer des menaces nuisant aux échanges commerciaux, le huard pourrait perdre des plumes. Les risques à l’égard de la politique monétaire demeurent orientés à la baisse. Dans un récent communiqué, la Banque du Canada a réitéré que, même si elle semble plus favorable à un assouplissement, il lui en faudrait beaucoup pour agir. Cela dit, si une nouvelle hausse des taux d’intérêt à long terme (ou d’autres chocs) aux États-Unis mettait la croissance de l’économie canadienne en péril, nous pensons que la Banque du Canada réagirait. De fait, tout choc suffisamment important pour reporter la résorption de l’écart de production au-delà de l’horizon de deux ans nécessiterait probablement un assouplissement, ferait peser des risques sur les perspectives commerciales et pourrait entraîner une surcorrection de l’investissement résidentiel. Notes 1. Statistique Canada commencera à publier les trois nouvelles mesures de l’inflation de base de la Banque du Canada plus tard ce mois-ci. Compte tenu de l’écart de production important et persistant, ces mesures devraient aussi se situer en dessous de la cible de 2 % au cours des prochains trimestres. 15 décembre 2016 4 Services économiques TD | www.td.com/economics PERSPECTIVES DES INDICATEURS FINANCIERS 2016 2017 2018 T1 T2 T3 T4* T1P T2P T3P T4P T1P T2P T3P T4P Tauxciblefinancementunjour(%) 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 TauxbonsduTrésor3mois(%) 0.45 0.48 0.53 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.50 0.60 Rendem.oblig.d'État2ans(%) 0.54 0.52 0.52 0.81 0.65 0.70 0.70 0.75 0.80 0.90 0.95 1.00 Rendem.oblig.d'État5ans(%) 0.68 0.57 0.62 1.17 1.15 1.20 1.25 1.35 1.40 1.45 1.55 1.60 Rendem.oblig.d'État10ans(%) 1.23 1.06 1.00 1.79 1.70 1.75 1.80 1.90 1.90 2.00 2.05 2.15 Rendem.oblig.d'État30ans(%) 2.00 1.72 1.66 2.39 2.35 2.40 2.45 2.50 2.55 2.60 2.65 2.75 Écartoblig.10et2ans(%) 0.69 0.54 0.48 0.98 1.05 1.05 1.10 1.15 1.10 1.10 1.10 1.15 Tauxcibledesfondsfédéraux(%) 0.50 0.50 0.50 0.75 0.75 0.75 1.00 1.00 1.00 1.25 1.25 1.25 TauxbonsduTrésor3mois(%) 0.21 0.26 0.29 0.53 0.65 0.70 0.90 0.90 0.95 1.15 1.15 1.20 TauxbonsduTrésor2ans(%) 0.73 0.58 0.77 1.27 1.20 1.25 1.35 1.45 1.50 1.60 1.65 1.80 TauxbonsduTrésor5ans(%) 1.21 1.01 1.14 2.05 1.90 2.00 2.05 2.15 2.25 2.30 2.40 2.45 TauxbonsduTrésor10ans(%) 1.78 1.49 1.60 2.57 2.45 2.50 2.55 2.65 2.70 2.80 2.85 3.00 TauxbonsduTrésor30ans(%) 2.61 2.30 2.32 3.18 3.15 3.20 3.25 3.35 3.40 3.50 3.55 3.70 ÉcartbonsduTrésor10et2ans(%) 1.05 0.91 0.83 1.31 1.25 1.25 1.20 1.20 1.20 1.20 1.20 1.20 CANADA ÉTATS-UNIS ÉCART CANADA - É.-U. ÉcartbonsduTrésor3moisCan-É.-U. 0.24 0.22 0.24 -0.03 -0.15 -0.20 -0.40 -0.40 -0.45 -0.65 -0.65 -0.60 ÉcartbonsduTrésor10ansCan-É.-U. -0.55 -0.43 -0.60 -0.79 -0.75 -0.75 -0.75 -0.75 -0.80 -0.80 -0.80 -0.85 P:PrévisionduGroupeBanqueTDendatededécembre2016.Touteslesprévisionssontdefindepériode.Source:Bloomberg,BanqueduCanada,Réserve Fédérale.*Endatedu14décembre2016. PERSPECTIVES DES DEVISES ÉTRANGÈRES Devise Taux de change 2016 T1 T2 2017 T3 T4* T1P T2P T3P 2018 T4P T1P T2P T3P T4P Taux de change au dollar U.S. Yenjaponais JPYparUSD 112 103 101 117 112 113 114 115 116 116 117 117 Euro USDparEUR 1.14 1.10 1.12 1.05 1.06 1.08 1.10 1.12 1.14 1.15 1.15 1.16 Livresterling USDparGBP 1.44 1.32 1.30 1.26 1.22 1.22 1.24 1.29 1.33 1.35 1.36 1.37 Taux de change au dollar canadien DollarU.S. USDparCAD 0.771 0.769 0.762 0.753 0.741 0.741 0.746 0.746 0.752 0.758 0.763 0.766 Yenjaponais JPYparCAD 86.7 79.0 77.2 88.1 83.0 83.7 85.1 85.8 86.8 87.9 88.9 89.7 Euro CADparEUR 1.48 1.44 1.47 1.40 1.43 1.46 1.47 1.50 1.52 1.51 1.51 1.51 Livresterling CADparGBP 1.87 1.72 1.71 1.67 1.65 1.65 1.66 1.73 1.77 1.78 1.78 1.78 P:PrévisionduGroupeBanqueTDendatededécembre2016.Touteslesprévisionssontdefindepériode.Source:Réservefédérale, TDBG,Bloomberg.*Endatedu14décembre2016. PERSPECTIVES DES PRIX DES PRODUITS DE BASE 2016 Brut(WTI,$US/baril) Gaznaturel($US/mBTU) Or($US/oncetroy) Argent($US/oncetroy) 2017 2018 T1 T2 T3 T4* T1P T2P T3P T4P T1P T2P T3P 33 45 45 51 52 52 55 55 56 56 57 T4P 57 1.97 2.13 2.85 3.52 3.15 3.15 3.25 3.25 3.30 3.30 3.30 3.30 1182 1259 1335 1143 1250 1250 1275 1280 1300 1300 1350 1350 14.9 16.8 19.6 16.8 17.3 17.8 18.3 18.8 19.00 19.00 19.50 19.50 Cuivre(cents/livre) 212 215 216 258 225 225 226 227 230 230 235 235 Nickel($US/livre) 3.86 4.00 4.65 5.17 5.10 5.00 4.75 4.75 5.00 5.00 5.25 5.25 Aluminium(cents/livre) Blé($US/livre) 69 71 73 79 74 74 76 76 78 78 78 78 5.89 6.06 5.73 6.55 6.50 6.50 6.60 6.60 6.70 6.80 6.85 6.90 P:PrévisionduGroupeBanqueTDendatededécembre2016.Touteslesprévisionssontdesmoyennesdepériode.Source:Bloomberg,USDA (Haver).*Endatedu14décembre2016. 15 décembre 2016 5 Services économiques TD | www.td.com/economics PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES CANADIENNES Var. ann. en % d'une période à l'autre, sauf indication contraire 2016 PIB réel 2017 2018 Moy. Annuelle T4/T4 T1 T2 T3 T4P T1P T2P T3P T4P T1P T2P T3P T4P 16P 17P 18P 16P 17P 18P 2.7 -1.3 3.5 2.2 1.6 2.0 1.5 1.7 1.6 1.7 1.6 1.6 1.4 1.8 1.7 1.8 1.7 1.6 Dépenses de consommation 2.5 1.8 2.5 2.4 1.9 1.8 1.9 1.8 1.6 1.6 1.4 1.4 2.2 2.1 1.7 2.3 1.9 1.5 Biensdurables 4.0 -2.5 -2.4 3.8 1.2 1.6 1.6 1.7 1.6 1.6 1.4 1.5 3.0 1.2 1.6 0.7 1.5 1.5 Investiss. fixe non résidentiel -8.2 -0.6 2.4 0.4 1.0 1.5 2.2 2.6 3.3 3.5 3.5 3.3 -6.8 1.3 3.0 -1.7 1.8 3.4 Structuresnonrésidentielles -12.7 -4.3 15.7 0.4 0.8 1.2 1.8 2.2 2.5 2.7 2.8 2.6 -8.7 2.4 2.4 -0.7 1.5 2.6 MatérieletPPI* -4.2 3.3 -13.4 0.5 1.2 1.6 2.4 2.8 4.0 4.3 4.2 4.0 -4.2 -0.4 3.5 -3.7 2.0 4.1 Investissement résidentiel 10.2 0.3 -5.5 1.9 3.3 1.0 -5.7 -3.8 -1.8 -0.8 -0.1 0.1 2.6 -0.3 -2.0 1.6 -1.4 -0.7 Dépenses publiques 3.2 4.3 -0.6 2.3 1.9 2.0 2.2 2.3 1.6 1.5 1.5 1.5 1.8 1.9 1.8 2.3 2.1 1.5 Demande Intérieure finale 2.9 2.0 1.0 2.1 1.9 1.8 1.6 1.7 1.7 1.7 1.6 1.6 1.3 1.7 1.7 2.0 1.7 1.6 Exportations 9.0 -15.1 9.0 0.4 4.9 3.9 3.5 3.4 3.2 2.8 2.7 2.9 0.9 2.7 3.2 0.4 3.9 2.9 Importations 2.3 1.4 3.3 -3.4 6.6 3.1 3.2 3.1 3.1 2.7 2.7 2.8 -0.8 2.6 3.0 0.9 4.0 2.8 Variation des stocks non agricoles (2007, G $) -7.9 -0.8 3.6 -0.9 0.3 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 -1.5 0.4 0.7 --- --- --- Ventes finales 4.1 -3.8 2.6 3.4 1.4 2.0 1.5 1.7 1.6 1.6 1.5 1.6 1.6 1.7 1.6 1.5 1.7 1.6 --- --- --- Solde courant International (G $) %duPIB Bénéf. des entrepr. avant impôt %duPIB -76.6 -90.2 -82.5 -59.6 -59.3 -57.4 -53.2 -50.2 -51.2 -49.7 -50.2 -45.4 -77.2 -55.0 -49.1 -3.8 -4.5 -4.1 -2.9 -2.9 -2.7 -2.5 -2.4 -2.4 -2.3 -2.3 -2.1 -3.8 -2.6 -2.3 --- --- --- 2.6 -34.4 93.1 56.0 12.3 10.8 9.3 7.8 7.2 5.7 5.3 5.2 -2.4 22.0 7.1 19.3 10.0 5.8 10.7 9.7 11.2 12.4 12.7 12.9 13.1 13.2 13.3 13.4 13.5 13.5 11.0 13.0 13.4 --- --- --- Indice du PIB (a/a) 0.0 0.2 0.6 1.4 1.8 1.9 1.7 1.7 1.7 1.8 1.8 1.9 0.5 1.8 1.8 1.4 1.7 1.9 PIB nominal 2.6 -0.2 6.1 4.1 3.3 3.6 3.4 3.4 3.5 3.5 3.6 3.6 1.9 3.6 3.5 3.1 3.4 3.6 Population active 0.8 -0.2 0.4 2.0 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.4 0.4 0.8 0.7 0.5 0.7 0.5 0.4 Emploi 0.2 0.7 0.3 2.1 0.4 0.6 0.6 0.5 0.5 0.5 0.5 0.6 0.7 0.8 0.5 0.8 0.5 0.5 Emploi (milliers) 11 33 13 95 19 27 27 24 24 23 23 25 123 145 98 151 97 95 Taux de chômage (%) 7.2 6.9 7.0 7.0 7.0 7.0 6.9 6.9 6.9 6.9 6.9 6.8 7.0 6.9 6.9 --- --- --- Revenu personnel disponible -0.3 3.4 8.9 1.3 1.8 2.5 2.7 3.2 2.9 2.9 2.8 3.0 3.7 3.0 2.9 3.3 2.5 2.9 Taux d'épargne des part. (%) 4.5 4.8 5.8 4.6 4.3 4.3 4.3 4.3 4.3 4.3 4.3 4.3 4.9 4.3 4.3 --- --- --- Ind. des prix à la cons. (a/a) 1.6 1.6 1.3 1.8 2.5 2.2 1.9 1.7 1.9 1.9 2.0 2.0 1.6 2.1 1.9 1.8 1.7 2.0 Indice de référence (a/a) 2.0 2.1 1.9 1.9 1.7 1.7 1.7 1.8 1.9 1.9 2.0 2.0 2.0 1.7 1.9 1.9 1.8 2.0 Mises en chantier (milliers) 198 198 200 189 192 191 190 185 182 179 176 175 196 189 178 --- --- --- Productivité : PIB réel / travailleur (a/a) 0.6 0.4 0.8 0.9 0.6 1.5 0.9 1.2 1.1 1.1 1.1 1.1 0.7 1.0 1.1 0.9 1.2 1.1 P:PrévisionsdesServiceséconomiquesTDendatededécembre2016.*Produitsdepropriétéintellectuelle. Source:StatistiqueCanada,BanqueduCanada,Sociétécanadienned'hypothèquesetdelogement,HaverAnalytics. 15 décembre 2016 6 Services économiques TD | www.td.com/economics PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES AMÉRICAINES Variation annualisée d'une période à l'autre (sauf indication contraire) 2016 T1 PIB réel Dépenses de consommation T2 2017 T3 2018 Moy. Annuelle 16P T4/T4 T4P T1P T2P T3P T4P T1P T2P T3P T4P 17P 18P 17P 18P 0.8 1.4 3.2 1.9 2.0 2.3 2.2 2.0 1.8 2.0 1.9 1.8 1.6 2.2 2.0 16P 1.8 2.1 1.9 1.6 4.3 2.8 2.1 2.4 2.5 2.4 2.3 2.1 2.2 2.1 2.0 2.6 2.5 2.2 2.7 2.4 2.1 Biensdurables -0.6 9.8 11.6 8.3 2.3 5.1 4.5 4.3 4.1 4.4 4.2 4.2 5.6 5.9 4.3 7.2 4.1 4.2 Investissements non résidentiels à taux fixe -3.4 1.0 0.1 1.8 3.0 3.8 3.5 3.3 3.3 3.3 3.2 3.2 -0.6 2.5 3.3 -0.2 3.4 3.3 -2.1 10.1 -1.9 5.0 6.0 4.5 3.6 4.0 4.2 4.4 4.5 -3.1 3.9 4.2 1.4 4.8 4.3 2.8 2.5 3.3 3.2 3.2 3.2 3.0 2.9 2.8 0.1 2.2 3.1 -0.6 3.0 3.0 -4.4 10.9 4.4 4.2 5.4 4.7 3.3 3.2 2.4 2.2 4.9 3.7 3.7 1.3 4.7 2.8 Structuresnonrésidentielles ÉquipementetRRI* 0.1 -4.4 1.8 -2.4 Construction résidentielle 7.8 -7.8 Dépenses et investissements publics (bruts) 1.6 -1.7 0.2 2.2 1.1 1.0 0.9 0.9 1.0 1.1 0.9 1.1 0.9 1.0 1.0 0.6 1.0 1.0 Demande intérieure finale 1.2 2.4 1.7 2.4 2.3 2.5 2.4 2.2 2.1 2.2 2.1 2.0 2.0 2.3 2.2 1.9 2.3 2.1 -4.6 1.8 4.3 4.7 4.9 4.8 5.0 4.8 4.9 0.4 2.6 4.8 1.5 3.9 4.9 1.7 5.3 7.0 7.6 7.0 6.4 6.0 5.8 5.6 0.7 4.6 6.5 0.8 6.7 5.9 14.1 42.1 56.2 --- --- --- 1.9 2.0 1.9 1.9 -527 -480 -452 -509 -562 -578 -590 -598 -606 -614 -618 -622 -492 -582 -615 --- --- --- -2.9 -2.6 -2.4 -2.7 -3.0 -3.0 -3.0 -3.0 -3.0 -3.1 -3.0 -3.0 -2.7 -3.0 -3.0 --- --- --- 14.1 -2.4 29.2 1.5 1.6 2.8 3.2 3.4 3.8 3.9 3.8 4.0 0.2 4.9 3.6 9.9 2.7 3.9 11.3 11.4 11.3 --- --- --- Exportations -0.7 1.8 10.1 Importations -0.6 0.2 Variation des stocks des entreprises 40.7 -9.5 1.3 2.6 Ventes finales Solde courant international (G$) %duPIB Bénéfices des sociétés avant impôts (incluant la TVA et la DDA) %duPIB 2.1 7.6 17.5 26.0 37.8 50.0 54.7 55.4 55.0 57.1 57.3 2.7 1.6 1.8 2.1 1.9 1.9 1.8 2.0 1.8 1.8 11.1 11.0 11.5 11.5 11.4 11.4 11.3 11.3 11.3 11.3 11.2 11.2 2.0 2.0 Déflateur du PIB (sur 12 mois) 1.2 1.2 1.3 1.5 1.9 1.9 2.1 2.2 2.4 2.5 2.5 2.5 1.3 2.0 2.5 1.5 2.2 2.5 PIB nominal 1.3 3.7 4.6 4.0 3.8 4.6 4.7 4.5 4.5 4.5 4.4 4.3 2.9 4.2 4.5 3.4 4.4 4.4 Marché du travail 3.6 -0.2 2.0 0.3 1.0 1.0 1.0 1.0 1.0 0.9 0.9 0.9 1.3 0.9 1.0 1.4 1.0 0.9 Emploi 1.9 1.3 1.8 1.5 1.4 1.5 1.5 1.4 1.2 1.0 0.9 0.9 1.8 1.5 1.2 1.6 1.4 1.0 659 452 627 546 490 529 529 504 433 365 333 320 2,488 2,113 1,727 2,285 2,051 1,451 4.9 4.9 4.9 4.7 4.7 4.6 4.5 4.4 4.4 4.4 4.4 4.4 4.9 4.5 4.4 --- --- --- Revenu disponible des particuliers 2.4 5.0 4.2 4.3 4.1 4.9 4.9 4.6 4.7 4.5 4.5 4.4 3.9 4.5 4.6 3.9 4.6 4.5 Taux d'épargne personnelle (%) 6.1 5.9 5.9 5.8 5.8 5.9 5.9 6.0 6.1 6.1 6.2 6.2 5.9 5.9 6.1 --- --- --- 1.1 1.1 1.1 1.8 2.6 2.6 2.8 2.5 2.5 2.4 2.4 2.4 1.3 2.6 2.4 1.8 2.5 2.4 2.3 2.2 2.2 2.2 2.0 2.0 2.1 2.2 2.3 2.3 2.4 2.4 2.2 2.1 2.3 2.2 2.2 2.4 1.6 1.6 1.7 1.8 1.7 1.7 1.7 1.8 1.9 2.0 2.0 2.1 1.7 1.7 2.0 1.8 1.8 2.1 1.17 1.24 1.34 --- --- --- 0.6 0.8 1.1 Emplois (variation en milliers) Taux de chômage (%) Indice des prix à la consommation (var. annuelle) IPC global (var. annuelle) Indice des prix PCE (var. anuelle) Mises en chantier (en millions) Production horaire réelle (sur 12 mois)** 1.15 1.16 1.15 1.23 1.21 1.23 1.25 1.28 1.30 1.33 1.35 1.38 0.0 -0.3 0.0 0.6 1.0 1.2 0.7 0.8 0.8 0.9 1.0 1.1 0.1 0.9 1.0 *Produitsrelevantdelapropriétéintellectuelle.**Secteurnonagricole.P=PrévisionsdesServiceséconomiquesTDendatededécembre2016. Sources:U.S.BureauofLaborStatistics,U.S.BureauofEconomicAnalysis,ServiceséconomiquesTD. Internal 15 décembre 2016 7 Services économiques TD | www.td.com/economics INDICATEURS ÉCONOMIQUES POUR LE G7 ET L'EUROPE 2015 Prévision 2016 2017 2018 PIB réel (variation annuelle, en %) G-7 (31.8%)* États-Unis Japon Zoneeuro Allemagne France Italie Royaume-Uni Canada 2.0 1.5 1.7 1.6 2.6 1.2 1.9 1.5 1.2 0.6 2.2 0.9 1.6 1.0 1.6 1.7 1.2 0.9 2.0 1.4 2.2 0.9 1.5 1.4 1.2 0.8 1.4 1.8 2.0 0.8 1.6 1.5 1.4 1.1 1.6 1.7 Indice des prix à la consommation (variation annuelle, en %) G-7 États-Unis Japon Zoneeuro Allemagne France Italie Royaume-Uni Canada 0.2 0.8 2.1 1.9 0.1 0.8 0.0 0.1 0.1 0.1 0.0 1.1 1.3 -0.1 0.2 0.3 0.3 -0.1 0.6 1.6 2.6 1.2 1.6 1.4 1.4 1.4 2.5 2.1 2.4 1.1 1.4 1.2 1.2 1.3 2.5 1.9 Taux de chômage (moyenne annuelles, en %) États-Unis Japon Zoneeuro Allemagne France Italie Royaume-Uni Canada 5.3 3.4 10.9 6.4 10.4 11.9 5.3 6.9 4.9 3.1 10.1 6.1 10.0 11.6 4.9 7.0 4.5 3.1 9.8 6.1 9.5 11.4 5.2 6.9 4.4 3.0 9.7 6.0 9.2 11.2 5.2 6.9 PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES MONDIALES Variation annuelle en % (sauf indication contraire) Part du PIB mondial en 2015 PIB réel (%) Monde 100.0 Amérique du Nord 19.3 États-Unis 15.9 Canada 1.5 Mexique 2.0 Union européene (UE-28) 17.1 Zoneeuro(UE-19) 12.1 Allemagne 3.4 France 2.4 Italie 2.0 Royaume-Uni 2.4 Paysadhérents 2.6 Asie 42.2 Japon 4.4 APIN 3.4 HongKong 0.4 Corée 1.6 Singapour 0.4 Taiwan 1.0 Russie 3.5 AustralieetNouvelle-Zélande 1.2 Paysd'Asieenvoiededéveloppement 29.8 ASEAN-4 4.8 Chine 16.6 Inde** 6.7 Amérique centrale et Amérique du Sud 6.7 Brésil 3.0 Autres pays en voie de développement 13.7 Autres pays industrialisés 1.0 2015 3.2 2.5 2.6 0.9 2.6 2.3 1.9 1.5 1.2 0.6 2.2 3.5 4.7 1.3 2.0 2.4 2.6 2.0 0.7 -3.7 2.5 6.6 4.6 6.9 7.5 -0.8 -3.8 2.6 1.5 Prévisions 2016 2017 2018 2.8 3.2 3.3 1.6 2.2 2.0 1.6 2.2 2.0 1.4 1.8 1.7 1.9 2.2 2.4 1.8 1.7 1.7 1.6 1.5 1.6 1.7 1.4 1.5 1.2 1.2 1.4 0.9 0.8 1.1 2.0 1.4 1.6 2.5 2.8 2.6 4.8 4.8 4.9 1.0 0.9 0.8 2.0 2.4 2.7 1.5 2.3 2.5 2.7 2.7 3.1 1.1 1.2 2.3 1.5 2.4 2.3 -0.6 0.6 1.4 2.5 2.7 3.0 6.4 6.2 6.3 4.6 4.5 5.0 6.8 6.4 6.1 7.0 7.3 7.6 -2.0 0.5 2.0 -3.5 -0.2 2.2 2.0 2.8 3.2 1.6 1.7 1.6 *PartduPIBmondialenfonctiondelaparitédespouvoirsd'achat Prévisionsau15decembre2016. **Lesprévisionspourl'Indesontpourl'exercicefinancier. Source:Fondsmonétaireinternational,ServiceséconomiquesTD *Partduproduitintérieurbrut(PIB)mondialen2015. Prévisionsau15decembre2016 Source:Bureauxdestatistiquesnationaux,ServiceséconomiquesTD Le présent rapport est fourni par les Services économiques TD. Il est produit à des fins informatives et éducatives seulement à la date de rédaction, et peut ne pas convenir à d’autres fins. Les points de vue et les opinions qui y sont exprimés peuvent changer en tout temps selon les conditions du marché ou autres, et les prévisions peuvent ne pas se réaliser. Ce rapport ne doit pas servir de source de conseils ou de recommandations de placement, ne constitue pas une sollicitation d’achat ou de vente de titres, et ne doit pas être considéré comme une source de conseils juridiques, fiscaux ou de placement précis. Il ne vise pas à communiquer des renseignements importants sur les affaires du Groupe Banque TD, et les membres des Services économiques TD ne sont pas des porte-parole du Groupe Banque TD en ce qui concerne les affaires de celui-ci. L’information contenue dans ce rapport provient de sources jugées fiables, mais son exactitude et son exhaustivité ne sont pas garanties. De plus, ce rapport contient des analyses et des opinions portant sur l’économie, notamment au sujet du rendement économique et financier à venir. Par ailleurs, ces analyses et opinions reposent sur certaines hypothèses et d’autres facteurs, et sont sujettes à des risques et à des incertitudes intrinsèques. Les résultats réels pourraient être très différents. La Banque Toronto-Dominion ainsi que ses sociétés affiliées et entités apparentées qui constituent le Groupe Banque TD ne peuvent être tenues responsables des erreurs ou omissions que pourraient contenir l’information, les analyses ou les opinions comprises dans ce rapport, ni des pertes ou dommages subis. 15 décembre 2016 8