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DOCUMENT DINFORMATION SUR LE PROJET (PID)
PHASE DE CONCEPTION Rapport no : 84361
Intitulé du projet
Projet dappui à la gouvernance et à la croissance
Région
Moyen-Orient et Afrique du Nord
Secteur
Finance et secteur privé
Intitulé du projet
P146250
Chef déquipe du projet
Djibrilla Issa
Chef déquipe adjoint
Mehdi Benyagoub
Emprunteur
République de Djibouti
Organisme dexécution
Ministère des Finances
Catégorie dévaluation environnementale
[ ]A [ ]B [ X ]C [ ]FI [ ](à déterminer)
Date délaboration du PID
Le 4 juin 2013
Date estimative dachèvement de lévaluation
Décembre 2013
Date estimative dapprobation par le Conseil
À confirmer
I. Contexte national et sectoriel
Contexte national
1. La croissance économique à Djibouti sest accélérée ces dernières années, pour atteindre un
taux de 4,6 % en moyenne entre 2005 et 2010. Elle s’est produite pendant les années 2000 après une
décennie marquée par une baisse considérable de la production, suite à la crise politique qui a éclaté dans
le pays au cours de cette période. Cependant, le PIB par habitant en 2010 reste inférieur à ce quil était en
1990. Par ailleurs, la croissance récente de Djibouti est étroitement liée à lafflux substantiel
dinvestissements étrangers, qui ont financé la construction de nouveaux ports et des infrastructures
hôtelières.
2. L’État a longtemps joué un rôle prépondérant dans léconomie djiboutienne. Pour autant,
dans un contexte marqué par des contraintes budgétaires importantes, le développement du secteur privé
reste le seul moyen de soutenir et de promouvoir la croissance, d’offrir des possibilités demploi aux
jeunes et de réduire la pauvreté. Malgré lamélioration récente de la croissance, le secteur privé djiboutien
reste embryonnaire et mal organisé. Le pays ne dispose que d’une centaine d’entreprises qui sont gérées
conformément aux principes modernes, la plupart étant des microentreprises tournées vers le secteur des
services.
3. Malgré la croissance, la situation de lemploi à Djibouti est désastreuse. Le taux de chômage
oscille entre 50 et 60 % de la population active et s’élève à plus de 70 % pour les jeunes (de moins de
30 ans). La récente croissance économique na pas réussi à générer suffisamment demplois pour réduire
le chômage ; or les perspectives à moyen et à long terme sont incertaines, car les pressions
démographiques vont sintensifier dans les prochaines années, avec larrivée sur le marché du travail
dune population jeune et de mieux en mieux formée.
4. Le potentiel économique de Djibouti reste fondamentalement inexploité. Ce pays dispose
datouts naturels, qui, bien exploités, pourraient servir de base à un nouveau modèle de croissance. Une
récente étude de la Banque sur le modèle de croissance de Djibouti a examiné quatre secteurs de
croissance afin dévaluer ce potentiel : le tourisme, la pêche, les télécommunications ainsi que le transport
et la logistique.
5. Le tourisme est certainement lun des secteurs les plus prometteurs en termes de création
demplois. Djibouti accueille actuellement environ 50 000 touristes par an, dont la plupart sont des
voyageurs daffaires qui visitent le pays en raison de la présence de bases militaires étrangères. Le pays
est doté datouts naturels extraordinaires pour le développement du tourisme, notamment des espèces
marines de toute beauté, des paysages géologiques uniques et un riche patrimoine culturel et
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archéologique. Beaucoup de ces sites feraient probablement partie du patrimoine mondial selon le
classement de lUNESCO. Par ailleurs, la demande touristique axée sur la mer Rouge est particulièrement
dynamique, comme en témoigne la popularité croissante du tourisme de plongée à Sharm-el-Sheikh et
Hurghada. Djibouti pourrait donc se positionner comme une destination touristique de premier ordre dans
la région. Selon des projections de la Banque, ce pays pourrait attirer jusquà 500 000 touristes chaque
année dici 2030 et des PME du secteur peuvent tirer profit de cette croissance, pourvu quelles disposent
des capacités et du savoir-faire requis pour assurer des prestations de service de qualité dans cette
industrie. Mais, la capacité dhébergement des touristes est faible (1 200 lits), preuve de linsuffisance des
investissements dans le secteur.
6. Le modèle de développement du tourisme est basé sur trois composantes : une composante axée
sur la capitale (tourisme daffaires et de loisirs), une composante de bord de mer (complexes de natation
et de plongée situés sur des sites prioritaires de développement), et une composante écologique (tourisme
de découverte de sites archéologiques et préhistoriques).
7. Le secteur de la pêche artisanale joue un rôle mineur dans léconomie djiboutienne. Le
secteur de la pêche emploie environ 2 600 personnes, dont 600 marins. Il existe 157 bateaux déclarés,
sans compter ceux utilisés pour la pêche clandestine, qui semble être pratiquée intensément. Le volume
des captures débarquées est relativement faible (1 800 tonnes) et la plupart sont vendues sur le marché
intérieur. Pourtant, Djibouti regorge dimportantes ressources maritimes qui sont largement sous-utilisées.
Le potentiel exploitable autorisé est estimé à plus de 30 000 tonnes. Certaines zones de pêche, telles que
les petites zones pélagiques, qui semblent receler un grand potentiel, ne sont pas exploitées du tout. La
demande du marché est forte et diversifiée, et la consommation de poisson sur le marché intérieur est en
croissance constante, en même temps que le développement du tourisme et le changement des habitudes
alimentaires.
8. Léconomie djiboutienne repose essentiellement sur le secteur des transports et de la
logistique. Le pays dispose dun complexe portuaire en eau profonde remarquable, situé sur lune
des routes maritimes les plus fréquentées au monde. Lémirat de Dubaï a joué un rôle majeur dans le
financement du développement du port, et a aidé Djibouti à mettre en œuvre des méthodes éprouvées de
gestion efficace du port. Le Port de Djibouti constitue le principal point daccès à la mer pour lÉthiopie,
un pays sans littoral de près de 90 millions dhabitants. Près de 85 % du trafic au port de Djibouti est l
au transit des marchandises en direction de lÉthiopie. Suite aux améliorations portuaires et routières
récentes, le corridor Djibouti-Addis-Abeba est devenu plus intéressant pour les commerçants éthiopiens
que les corridors de Berbera et de Port Soudan. Le complexe portuaire de Djibouti contribue sensiblement
à léconomie nationale, il représente près de 20 % du PIB et génère 15 000 emplois directs et indirects,
soit 10 % de la population active.
9. La situation économique et sociale de Djibouti est assez préoccupante. De petits pays comme
Cabo Verde et Maurice, dont le nombre d’habitants est aussi duit qu’à Djibouti ont connu de
nombreuses expériences couronnées de succès. Les questions stratégiques qui se posent aujourdhui sont
les suivantes :
« comment ces pays, qui sont semblables à Djibouti, parviennent à se développer aussi rapidement ? » et
« pourquoi Djibouti na-t-il pas réussi à développer son potentiel économique, en particulier dans les
domaines du tourisme, de la pêche et des télécommunications ? »
Contexte sectoriel
10. Pour réaliser son potentiel, Djibouti doit améliorer sa gouvernance et son cadre d’activités
économiques. Les principaux impératifs auxquels le pays doit faire face dans les années à venir
consisteront à tirer parti de lintensification prévue de linvestissement dans la logistique de transport et à
diversifier son économie en développant certaines chaînes de valeur pour accélérer la croissance. Il sagit
en particulier des impératifs suivants : i) améliorer le climat de linvestissement pour inciter le secteur
privé à investir dans les segments industriels à forte valeur/chaînes de grande valeur, ii) opérer des choix
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stratégiques et réaliser des investissements qui simposent pour exploiter le potentiel offert par le marché
éthiopien et plus généralement sa position stratégique de carrefour logistique, iii) optimiser la contribution
de ces investissements à léconomie, notamment dans le secteur du tourisme, des infrastructures et,
éventuellement, de la pêche.
11. Le facteur décisif dans le développement d’une économie est la qualité de sa gouvernance.
Djibouti souffre dun déficit majeur de gouvernance sur tous les plans et est assez mal noté par rapport à
tous les indicateurs internationaux dévaluation de cette notion. Par exemple, le pays est très mal classé
selon les indicateurs de gouvernance mondiale de la Banque, notamment dans les domaines suivants :
consultation et devoir de responsabilité, efficacité de l’appareil d’État et État de droit.
12. Djibouti ne dispose pas de sécurité juridique et son système judiciaire est faible. La justice
djiboutienne est en proie à de nombreux problèmes, tels que linsuffisance des ressources, labsence de
formation judiciaire, le manque dindépendance et dimpartialité et la lenteur avec laquelle les jugements
sont rendus. Dans ces circonstances, les milieux daffaires nationaux et internationaux expriment de
sérieuses réserves quant à la capacité du système judiciaire à garantir la protection de leurs droits et à
régler les différends de façon équitable. Ainsi, moins de 10 affaires sont traitées chaque année par le
tribunal de commerce. Reconnaissant les faiblesses du secteur judiciaire, le Gouvernement djiboutien a
lancé en 2011 une stratégie de réformes devant être mise en œuvre au cours de la période 2012-2016. Elle
porte sur les aspects suivants : i) renforcement des ressources humaines, ii) amélioration de
linfrastructure des tribunaux à Djibouti Ville, iii) amélioration de laccès au système judiciaire et iv)
modernisation des codes de procédure civile. Pour compléter la stratégie, les autorités ont mis en place un
système spécial de tribunaux de commerce afin de combler les lacunes constatées dans les services
dappui au développement du secteur privé.
13. Djibouti présente des faiblesses dans la planification et la mise en œuvre de politiques
publiques favorables aux investissements privés. Aucun des secteurs mentionnés plus haut ne dispose
dinstruments de planification stratégique et opérationnelle qui présentent la vision des autorités pour le
secteur et proposent un plan daction pour guider le travail des ministères concernés. Sans politiques
publiques claires, certaines décisions portant sur des choix importants sont prises sans réelle coordination
ou réflexion préalable. Par conséquent, au lieu de mettre à la disposition des milieux daffaires un cadre
dinvestissement complet, la politique dattraction des investissements à Djibouti se limite à la mise en
œuvre des mesures destinées à encourager les promoteurs de projets à venir et à la signature des
protocoles daccord qui donnent rarement des résultats tangibles. Le processus de prise de décision est si
opaque et déconnecté de toute planification stratégique qu’il est extrêmement difficile d’obtenir des
informations fiables sur ces projets, même au sein des ministères concernés. Ce contexte de gouvernance
décourage les investisseurs sérieux désireux de développer des projets à long terme dans le pays.
14. Pour tirer le meilleur parti de son potentiel économique, Djibouti doit changer radicalement
son mode de gouvernance. Le Gouvernement djiboutien souhaite recourir davantage aux partenariats
public-privé (PPP) pour réaliser et financer des projets dinfrastructure et des services dans le secteur
public. Un certain nombre de projets PPP sont en cours ou à différents stades de développement. Le
succès de ces PPP dépendra, dans une large mesure de la mise en place dun cadre stratégique comprenant
une politique dorientation claire, des dispositions juridiques appropriées et un cadre institutionnel
permettant d’exécuter efficacement des projets PPP ; des normes de procédure uniformes, du personnel
qualifié en matière de transactions, de gestion technique, de gestion des contrats et de suivi du projet.
15. Le cadre général de l’activité économique nest pas propice au développement du secteur
privé. Le coût et les délais de création dune entreprise à Djibouti restent importants, par rapport à des
pays similaires, malgré quelques progrès enregistrés depuis 2012 par le transfert du Registre du
commerce à lODPIC. Des taux dimposition élevés et la lourdeur de ladministration et de la
réglementation fiscale constituent les principaux obstacles au développement de Djibouti selon le rapport
Doing Business 2013.
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16. Laccès au financement pour les MPME est limité à Djibouti. Un programme dévaluation du
système financier (FSAP) a été réalisé à Djibouti en 2009. Une évaluation de suivi a été menée en 2010
qui mettait laccent sur les politiques visant à améliorer laccès au financement. Ces études ont toutes
conclu que laccès des PME au financement est limité et elles ont formulé des recommandations à cet
égard. Selon ces études, environ 5 % seulement des entreprises enregistrées ont reçu un prêt. Bien que le
montant du crédit au secteur privé a augmenté au cours des dernières années, ce montant a été dirigé vers
un petit groupe dentreprises et à quelques PME. Les recommandations du FSAP sont les suivantes :
i) mettre en place un Fonds de garantie pour faciliter laccès des PME au financement et assouplir les
conditions de nantissement, ii) aider la Banque centrale de Djibouti à constituer un registre de crédit
fiable et plus complet (à partir de ses nombreuses bases de données parcellaires et actuelles de supervision
bancaire, des statistiques monétaires, du registre de crédit, des fichiers dhistorique de chèques, etc.), avec
un mécanisme de consultation ouvert et transparent pour aider à réduire lasymétrie de linformation sur
le marché du crédit, et iii) moderniser les systèmes de paiement.
17. Le secteur des PME à Djibouti manque de compétences, de savoir-faire et de compétitivité.
En général, les entreprises de ce secteur ne traitent pas avec les sociétés étrangères et ne bénéficient donc
pas de lexpérience internationale en matière de normes et méthodes modernes de gestion. En
conséquence, le niveau de capacités et de compétences techniques et managériales dans le milieu des
affaires à Djibouti est faible et constitue un obstacle à ladoption de nouvelles technologies, à
lamélioration de la productivité des travailleurs et au développement de nouveaux produits. Cette
situation a exacerbé les défaillances du marché qui poussent les PME à investir moins dans la
modernisation et lacquisition des technologies que dans les domaines économiquement rentables. LÉtat
devrait aider les PME à réaliser les investissements nécessaires pour devenir plus compétitives en raison
du coût élevé des services offerts par les experts locaux (consultants, experts techniques, formateurs et
institutions de formation) ; et parce que les PME n’ont pas les moyens de s’offrir de tels services, en
particulier dans ce contexte marqué par la détérioration de leur situation financière. Le projet pourrait
contribuer à pallier les défaillances du marché en fournissant des incitations et des ressources adéquates
aux PME afin daméliorer leur compétitivité.
18. Le projet proposé aidera L’État dans ses efforts pour améliorer lenvironnement des affaires,
renforcer sa capacité à attirer les investisseurs privés dans des secteurs prometteurs clés et renforcer la
capacité des PME locales à faire face à la demande et aux besoins du marché.
II. Objectif de développement
19. Lobjectif de développement du projet est de contribuer à améliorer certains aspects du cadre de
lactivité économique de Djibouti et de soutenir les entreprises dans un certain nombre de
secteurs/filières.
20. Les bénéficiaires ultimes seront les PME, les institutions publiques et privées chargées du
dialogue entre les secteurs public et privé et de la réforme du climat de linvestissement.
Résultats clés : Indicateurs de résultats au niveau de lODP
21. Les indicateurs suivants permettront de suivre les progrès réalisés pour atteindre lODP :
i) amélioration du climat de linvestissement telle que mesurée par la diminution des délais de création
entreprise, et la diminution des délais de paiement des impôts ; ii) diminution du nombre moyen de jours
nécessaires pour régler un différend commercial , iii) amélioration de la performance des PME soutenues
par le projet, telle que mesurée par laugmentation de leurs ventes/chiffres daffaires par rapport à un
groupe témoin.
22. Pendant la préparation du projet, léquipe et les autorités nationales arrêteront dun commun
accord l’ODP clé et les indicateurs intermédiaires en fonction des références et du système de suivi et
d’évaluation disponible.
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III. Description du projet
Composantes du projet
23. Le projet comprendrait les deux composantes suivantes :
Composante 1 : forme de la gouvernance et du climat de linvestissement (2,5 millions de dollars,
dont 1 million de dollars de lIDA pour le tribunal de commerce ; 1 million de dollars de l’IFC
confirmer) pour le guichet unique, et lassistance technique pour simplifier le régime fiscal et
douanier et 0,5 million de dollars du Fonds fiduciaire, prélevés de l’initiative FIRST d'assistance
technique relative à l’accès au financement).
24. Les activités de cette composante appuieront les réformes qui pourraient être faciles à mettre en
œuvre et avoir un impact rapide sur le cadre de l’activité économique et aider ainsi les autorités à
atteindre leur objectif de promotion de la compétitivité et de linvestissement privé. Il sagira des activités
suivantes :
a) Tribunal de commerce. Le projet pourrait apporter un soutien juridique et institutionnel au ministère
de la Justice en vue de la mise en place ou du renforcement dun tribunal de commerce dans la capitale et
de lamélioration du registre du commerce et du crédit mobilier (RCCM) grâce à lassistance technique, la
formation et la fourniture déquipements à cette juridiction.
b). Dialogue entre les secteurs public et privé pour nouer des relations daffaires et entreprendre
des réformes du climat de linvestissement. Le projet pourrait fournir un appui en vue détablir un
dialogue entre les secteurs public et privé pour la formulation et la mise en œuvre des réformes du climat
de linvestissement en fournissant le soutien nécessaire à la réalisation des études diagnostiques dans le
cadre du dialogue entre les secteurs public et privé et une assistance technique permettant de mettre en
œuvre les réformes indispensables.
25. Lappui du projet portera essentiellement sur les réformes visant à améliorer le cadre de lactivité
économique dans certains domaines, notamment : i) la mise en place dun guichet unique pour la création
dentreprises, ii) le paiement des impôts, une assistance technique étant offerte pour rationaliser le régime
fiscal et douanier afin de réduire la fréquence des paiements dimpôts et instaurer la transparence et la
prévisibilité du système fiscal, et iii) la protection des investisseurs dans des domaines, tels que le
règlement des différends entre investisseurs et administration publique et linstauration des garanties
contre lexpropriation et le versement dindemnités dans ce cas de figure.
26. Ces activités bénéficieront du financement et de lassistance technique de lIFC.
c) Accès au financement : grâce à lassistance technique financée par l’initiative FIRST dans les
domaines suivants :
27. Fonds de garantie (250 000 dollars dans le cadre de l’initiative FIRST du Fonds
fiduciaire) : fournir une assistance technique au ministère de lÉconomie et des Finances et à la Banque
centrale afin de définir et de valider la configuration et la forme de gouvernance de ce Fonds, définir son
cadre juridique et réglementaire ; concevoir ses procédures opérationnelles et administratives, appuyer le
renforcement des capacités du personnel travaillant sur les garanties et les activités de sensibilisation. Les
allocations du Fonds de développement économique de Djibouti (FDED) qui gère 30 millions de dollars
de lignes de crédit obtenues auprès des bailleurs de fonds constituent les autres sources de financement du
mécanisme de garantie.
28. Développement de linfrastructure financière (250 000 dollars dans le cadre de l’initiative
FIRST du Fonds fiduciaire) : lassistance technique sera fournie à la Banque centrale afin daméliorer la
sécurité et lefficacité de son infrastructure financière grâce aux deux composantes suivantes :
i) Mise en place dun registre central du crédit public : fournir une assistance technique à la Banque
centrale en vue de lélaboration dun plan directeur du système dinformation de crédit en appliquant les
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