LEC un traitement de choc un générateur d’ondes de choc En 20 ans la lithotritie extracorporelle (LEC) est devenue la méthode de choix pour traiter les calculs du rein et de l’uretère lombaire (90 %). Cette technique, qui a vu le jour dans les années 80, nécessitait au départ l’immersion du patient, d’où l’utilisation d’une baignoire. Actuellement, le matériel ressemble plus à une table de radiologie avec un générateur d’ondes de choc appliqué sur la fosse lombaire du patient à l’aide d’un coussin d’eau. Les ondes de choc, qui ne se propagent que dans l’eau (coussin d’eau, corps humain), sont concentrées sur le calcul, celui-ci étant repéré par radioscopie. La séance de LEC, prise en charge par l’assurance maladie, dure 20 minutes sous anesthésie générale. En préopératoire, on pratique une radio de l’abdomen, une échographie, un examen bactériologique des urines, un bilan de coagulation, une consultation pré-anesthésique. Les patients sont hospitalisés la veille et sortent le lendemain du traitement après contrôle radio et échographique. Sont contre-indiqués les femmes enceintes, les patients sous anticoagulants, les patients ayant une infection urinaire. On traite les calculs de 3 à 30 mm. Le calcul est pulvérisé par les ondes de choc (3000 à 4000 coups) et éliminé en quelques jours à quelques semaines dans les urines, qu’on peut filtrer pour recueillir et analyser les fragments. En postopératoire, du sang dans les urines, une douleur lombaire sont habituels pendant quelques jours. Une véritable colique néphrétique peut survenir, mais également un hématome du rein. Les calculs résiduels font l’objet d’une nouvelle séance. Une visite de contrôle est effectuée à un mois avec une échographie et une radio de l’abdomen. A la Polyclinique du Val de Saône, des médecins urologues traitent les patients un jour par mois avec un appareil commun à plusieurs établissements en France.Treize à quatorze patients bénéficient alors de ce traitement de choc salvateur tous les mois. Document non contractuel n'engageant pas la responsabilité de l'établissement ni celle du service