Infection aseptie

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13/10/2016
Infection……
Asepsie
Antisepsie
Désinfection détersion
Décontamination
Stérilisation
DÉFINITION DE L’INFECTION
• Une infection est une prolifération
microbienne, virale ou parasitaire ayant
pour conséquence des réactions
cellulaires, tissulaires ou générales dont
la traduction habituelle est un syndrome
inflammatoire.
La flore cutanée
• Une infection est une prolifération
microbienne, virale ou parasitaire ayant
pour conséquence des réactions
cellulaires, tissulaires ou générales dont
la traduction habituelle est un syndrome
inflammatoire.
La flore cutanée est composée de
deux types de micro-organismes :
– les bactéries de la peau qui sont
installées de façon permanente et Habituelle sur
la couche superficielle de l'épiderme, la
partie supérieure des follicules pileux et des
conduits des glandes sébacées. Les microorganismes sont profondément enchâssés et
adhérents à la surface de la peau.
C'est la flore résidente.
Vue de la peau
- L’ Ensemble des micro-organismes
hôtes habituels de l'organisme qui sont en
général dépourvus de pouvoir pathogène.
C'est la flore saprophyte.
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La flore cutanée
En plus
– les bactéries en transit qui proviennent
de l'environnement,
Colonisation bactérienne
résidente
• Flore résidente ou commensale =
convivialité entre les différentes
espèces de bactéries et entre elles et
l’hôte qui les héberge = vie en symbiose
C'est la flore transitoire.
C'est cette flore que vous « promenez »
de patient en patient, si vous ne vous
lavez pas les mains.
Rôle de la flore résidente ?
• Rôle bénéfique = nos amies les bactéries
Stimulation du système immunitaire local
• Protection contre l’implantation et la
multiplication de bactéries étrangères
potentiellement pathogènes
Attention : portage sain
• Il y a des différences entre les
individus quant à leur flore résidente
• Au sein des flores résidentes, il peut y
avoir des bactéries à fort potentiel
pathogène sans que ces bactéries
rendent malades les personnes qui les
portent = portage sain
Rôle de la flore résidente ?
• Synthèse de produits utiles à l’homme
Exemple : flore du tube digestif
- fermentation des résidus alimentaires
non digérés,
- synthèse de vitamines.
Colonisation bactérienne résidente
portage sain
Exemples : - portage nasal de
Staphylococcus aureus chez 20 à 30 %
des sujets en bonne santé,
- portage de pneumocoque dans la gorge
de certains sujets et pas chez d’autres,
- portage de Salmonella dans le tube
digestif chez certains sujets et pas
chez d’autres
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Flore transitoire
• par la flore de
l’environnement et/ou du personnel
Colonisation bactérienne
transitoire
= contamination
• Portage sur les mains de bactéries que
le lavage des mains éliminera : flore
fécale en sortant des toilettes
Colonisation bactérienne
transitoire
= contamination
Exemples :
Passage dans le tube digestif et sans
implantation de bactéries apportées par
les aliments.
(laver les aliments frais, ne pas boire de
l’eau du robinet dans les pays où il n’y a
pas de contrôle sanitaire car apport
possible de bactéries pathogènes)
Colonisation bactérienne
opportuniste
Défaillance dans les barrières de défense
de l’hôte
• • barrières physiques : revêtement
cutané, revêtement muqueux
• • barrières biochimiques : système
immun inné
= Porte ouverte à la colonisation
opportuniste
Colonisation bactérienne
opportuniste
• Les bactéries profitent d’une
défaillance de la barrière de défense ou
de la présence d’un corps étranger pour
s’implanter sans qu’on le sache :
Présence asymptomatique de bactéries là
où il ne devrait pas y en avoir.
Colonisation bactérienne
opportuniste
Piqûre ou plaie cutanée (micro, après
rasage ; macro, par coupure),
- Lésion gingivale,
- Microlésions de la muqueuse oculaire et
port de lentilles mal décontaminées,
- Colonisation des muqueuses
respiratoires après leur altération par
une infection virale.
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Colonisation bactérienne
opportuniste
• Cathéter veineux : colonisation du point
de ponction,
• Sonde d’intubation : colonisation des
voies respiratoires,
• Sonde urinaire : colonisation des urines
L’infection est un conflit déclaré
entre l’hôte et les bactéries
• Les systèmes immunitaires inné et
spécifique de l’hôte sont exacerbés
(inflammation) pour éliminer la bactérie
(phagocytoses) dont des constituants et
produits ont été reconnus par les
cellules humaines comme éléments
étrangers.
Infections « liées aux soins »
Soins qui entraînent une effraction de
la barrière de défense cutanée
• Cathéter lymphangite
• Chirurgie infection du site opératoire
(ISO)
• Bactériémies
• Choc septique
De la colonisation à l’infection
• La colonisation est silencieuse = pas de
symptôme,
• L’infection est parlante = symptômes
– fièvre
– rougeur
– douleurs
– frissons
– pus
– diarrhée
Pourquoi ????
L’inflammation
• Phénomène local ((Chaleur,
Tumeur(œdème), Rougeur, Douleur aigu
(Chronique si échec)),
• Résulte de l’augmentation de la
perméabilité vasculaire :
– Diapédèse : arrivée des cellules
– Exsudat séreux puis fibreux : arrivée du
complément et d’anticorps.
Infections « liées aux soins »
• Bactéries en cause : principalement S.
aureus et Staphylocoque à coagulase
négative (SCN) pour les infections liées au
cathéter, mais aussi Entérobactéries pour
l’infection de la plaie chirurgicale en cas de
chirurgie digestive,
• Origine des bactéries :
- la peau, pour S. aureus (colonisation
transitoire) et SNC (colonisation
résidente),
- le tube digestif, pour Entérobactéries
(colonisation résidente).
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Infection : 4 phases
• Incubation : phase de contamination, de
pénétration, de prolifération de production de
toxine
Pas de signes cliniques, phase silencieuse, de 4 à
15 jours, 21 pour oreillons
• Phase d’Invasion: signes non spécifiques : fièvre,
myalgie, syndrome grippal
• Phase de Maladie clinique ou période d’état:
souvent spécifique : réactions locales, locorégionales (lymphe), générales (sang : septicémie),
mais la plupart du temps inapparentes (virus :
immunité!).
• Terminaison : guérison, mort, rechute (avant
guérison), récidive (après guérison), immunité
Les réservoirs
Réservoir humain
Les personnes
• Le malade lui-même : contamination endogène
• Les autres
– Les porteurs
– Les malades
– Les soignants : importance de la formation
– Les flores
• Cutanées : staphylocoques
• Respiratoire : tuberculose, pneumocoque, grippe
• Intestinal : salmonelles et autres
entérobactéries
• Sanguin : virus HIV, hépatite B et C
La chaine épidémiologique
3 maillons
Réservoir
• Endroit ou le germe maintient sa présence
• Humain, animal, environnemental ou mixte
– Vecteur
• Elément qui apporte le germe au contact du
sujet réceptif
– Sujet réceptif
• Exemple de la Tuberculose : malade
contaminant crachat- air- sujet réceptif
Réservoir animal ou végétal
• Animal : Maladie de lyme (tique), brucellose
(chèvres)
• Végétal : Aspergillus
Réservoir environnemental
• Eau :
– Contamination d’origine fécale : germes
responsables de diarrhées
– (virus, bactéries, parasites), hépatite A
– Bactéries formant des biofilms : légionelles,
Pseudomonas aeruginosa (ou bacille
pyocyanique)
• Sol : Clostridium tetani (tétanos)
Les vecteurs
Contact interhumain direct
• Aéroportée
• Manuportée : staphylocoques, germes de
diarrhées
• Muqueuse : MST ou IST
Environnemental
• Air : véhicule les germes sur des
poussières support
• Flore environnementale : spores de
bactéries ou de champignons
• Flore d’origine humaine :
• Survie des germes dans l’air
Les vecteurs
Eau
• Eau alimentaire
• Eau inhalée : climatiseurs, aérosols
• L’eau au contact de la peau et des
muqueuses
Aliments
• TIAC à salmonelles et Staphylocoque
aureus
Animaux
Objets et instruments :
• Surface :
• Le linge
• Matériel médical : cathéters, prothèses…
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Portes d’entrée des infections
Asepsie
• "Ensemble des mesures propres à
empêcher tout apport exogène de
micro-organismes ou de virus"(AFNOR).
• C’est une méthode préventive qui réalise
l’absence de germe en surface et en
profondeur par la stérilisation
ANTISEPTIQUE
• Le mot ANTISEPTIQUE (du grec "anti" :
contre et "septikos" dérivé de "sepein" :
corrompre) a été utilisé pour la première
fois par PRINGLE en 1750 pour qualifier
une substance capable de prévenir la
détérioration de la matière organique.
• Au milieu du XIXe siècle, il s'applique à des
produits capables de détruire les microbes
pathogènes.
ANTISEPTIQUE
• « Produit ou procédé utilisé pour
l'antisepsie dans des conditions
définies.
• Si le produit ou le procédé est sélectif,
ceci doit être précisé. Ainsi un
antiseptique ayant une action limitée
aux champignons est désignée par :
antiseptique à action fongicide"
(AFNOR).
ANTISEPSIE
DÉSINFECTION
• Opération au résultat momentané
permettant au niveau des tissus vivants,
dans la limite de leur tolérance, d'éliminer
ou de tuer les micro-organismes et/ou
d'inactiver les virus, en fonction des
objectifs fixés.
• Le résultat de cette opération est limité
aux micro-organismes et/ou virus présents
au moment de l'opération" (AFNOR)
• "Opération au résultat momentané
permettant d'éliminer ou de tuer les
micro-organismes et/ou d'inactiver les
virus indésirables portés par des milieux
inertes contaminés, en fonction des
objectifs fixés.
• Le résultat de cette opération est limité
aux micro-organismes et/ou virus présents
au moment de l'opération" (AFNOR).
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DÉSINFECTION
• Terme générique désignant toute action
à visée antimicrobienne quel que soit le
niveau de résultat, utilisant un produit
pouvant justifier in vitro des propriétés
autorisant à le qualifier de désinfectant
ou d’aseptique ( abaissement de la
flore).
DÉSINFECTANT
• "Produit ou procédé utilisé pour la
désinfection ou la décontamination dans
des conditions définies" (AFNOR).
DÉSINFECTION
•
•
•
•
De matériel
Des sols et des locaux
Des surfaces par voie aérienne
Terminale
DÉFINITIONS
adjectifs définissants la ou les
propriétés du désinfectant
– Fongicide : capable de tuer les champignons
– Bactéricide : capables de tuer des
bactéries
– Sporicide : capable de tuer les spores
– Virucide : capable d’inactiver des virus
Dans les conditions d’emploi définies
DECONTAMINATION (ou PRÉDÉSINFECTION
• C'est le premier traitement à effectuer
sur les objets et matériels souillés par des
matières organiques dans le but de
diminuer la population des microorganismes et de faciliter le nettoyage
ultérieur.
• La décontamination a également pour but
de protéger le personnel lors de la
manipulation des instruments, elle permet
aussi d'éviter la contamination de
l'environnement.
DECONTAMINATION (ou PRÉDÉSINFECTION)
• Opération utilisant un produit
détergent contenant au moins un
principe actif reconnu pour ses
propriétés bactéricides, fongicides,
sporicides ou virucides, c'est à dire un
produit détergent-désinfectant(SFHH).
• La pré-désinfection constitue une étape
préalable à la désinfection ou à la
stérilisation.
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En bref !
• La décontamination, le nettoyage
doivent avoir lieu avant la
désinfection.
• le terme d'antisepsie devrait être
réservé au cas où l'opération est
destiné au traitement d'une infection
constituée, le terme de désinfection
désignant une opération visant à
prévenir une infection.
Stérilisation
• C’est donc une méthode qui consiste à
éradiquer tous les micro-organismes
présents sur une surface ou dans un
local de façon durable et totale. Les
actions qui permettent de stériliser
sont multiples:
L'autoclave et ...
• Utilisé en collectivité pour stériliser le
linge, le caoutchouc... (vapeur d'eau à
130°'C pendant environ 20 à 30 min).
Des bandelettes-tests témoignent de
l'efficacité de l'opération.
Mais aussi
• L'ébullition dans une casserole, ou au
Soxhlet (par exemple pour les biberons
de 15 min à 100°C), permet une
stérilisation dite « familiale ».
Stérilisation
• C’est la mise en œuvre d’un ensemble de
méthodes et de moyens visant à éliminer
tous les micro-organismes vivants de
quelque nature que ce soit et sous
quelque forme que ce soit, portés par un
objet parfaitement nettoyé.
Stérilisation
• En autoclave par la vapeur d’eau
• En poupinel par la chaleur sèche (ne doit
plus se faire)
• Par l’exposition à l’oxyde d’éthylène
(gaz)
• Par exposition à des rayons ionisants
formés à partir de gaz plasma activé par
un champ magnétique produit par des
ondes
La stérilisation par contact avec
un produit chimique
• Cette stérilisation s'obtient en
trempant les objets dans une solution
chimique pendant un temps déterminé.
Par exemple : pour les biberons, la
stérilisation à froid avec Milton ou
Solustéril.
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Autres
• La stérilisation par les lampes UV
(ultraviolets)
Elle est surtout utilisée pour l'air (salles
d'opération, services de néonatologie...)
• Pour les aliments, on utilisera la
pasteurisation (chauffage à 63°C pendant
30 minutes), ou l'appertisation (chauffage
des conserves de 85°C à 115°C).
ENSUITE
La rigueur en termes d’hygiène doit
s’opérer et se poursuivre lors des soins.
C’est le respect de l’asepsie!!!!
(AFNOR)
CH LAON
• L'Association Française de
Normalisation depuis 1975. Les normes
AFNOR décrivent des méthodes in vitro
permettant d'évaluer la concentration
minimale du produit qui, dans des
conditions déterminées de température
et de temps de contact, provoque la
réduction, dans des proportions
préalablement définies, d'une population
initiale microbienne
• PHARMACIE
• Fiche d'évaluation de la Maladie de CreutzfeldtJakob (Pharmacie - Stérilisation - bloc)
(DOCUMENT INTRANET)
SERVICE QUALITE ET GESTION DES
RISQUES
• Fiche de liaison-Bloc stérilisation-Sterhospic
#FE-PMT-STE-012-v2 (FICHIER QUALITE)
• Coordinatrice de stérilisation #FM-PMT-STE001-v1 (FICHIER QUALITE)
• Traitement des dispositifs médicaux des services
de soins et des blocs en vue de leur stérilisation
(FICHIER QUALITE)
CH LAON
• SERVICE QUALITE ET GESTION DES
RISQUES
• Nettoyage-Désinfection automatique des
endoscopes thermosensibles au bloc 3
#PG-PMT-BEF-001-v1 (FICHIER
QUALITE)
• Désinfection des locaux en service
d'Orthopédie et de Traumatologie #MOSPI-PRE-003-v1 (FICHIER QUALITE)
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