Date : 01/10/2013 Pays : FRANCE Page(s) : 112-117 Diffusion : (11500) Périodicité : Bimestriel Surface : 475 % n ^ ^ ., o [design Tous droits de reproduction réservés Date : 01/10/2013 Pays : FRANCE Page(s) : 112-117 Diffusion : (11500) Périodicité : Bimestriel Surface : 475 % A l'heure du "vivre ensemble durablement", le mobilierurbain devientun vecteur d'identité et de com munication pour les villes comme pour les el^s locaux Aura-l-il l'intelligence nécessaire pou- donner de In cohérence-aux espaces publics que lesv les regagnent chacune à leur manière, au détriment de la vo'ture ? En attendant, les aspirations des usagers en terme de confort" restent a définir tout autant que les différentes amoiaocesurbainessouhaites Le réaménagementde la place ce La République,une des plus grandes de la Capitale, est emblématique à cel égara. Depuis sa création au XIX":" siècle, la cir culation automobre au fil du temps y était devenue prépondérante. Inveisant le rapport existant pour offrir les deux tiers de sa surface aux piétons pour un tiers aux voitures, les architectes urban-slesTrevoloS vïgerKohler de l'agence TVK ont dessnè un gigantesque parvis d'une surface de 2 hectares en supprimant le rond-point central. De larges emrnarchemenis au sol, une estrade, olus d une vingtaine de bancs en bois et des chaises mobiles (édition Fenr.ob;tiennent lieu d'as sises. L'esplanade s'enrichit d'une quinzaine d'arbres supplémentairestotalisant ainsi près d'une centaine de suiets et plus de 150 en périphérie. L'eau est y aussi présente entre le bassin de la statue et un miroiraqua tique équioè de vaporisateurs sur une surface de pius de 276 rrr. Au sud-cuest. un pavillon vitré "Monde S Media" d'une surface de pius de '60 m , seul édifice construit du projet, se signale quant à lui par l'horizonta de son imposant porte a faux de plus de 8 rnelres de long Les dix-neuf candélabreshistoriques restaurés sont complétés par plus d'une trentainede mâts aiguilles cernant l'échelle du lieu. Aujourd'hui mise en eau et en lumière,la plus grande place piétonne de Paris offre une scène Ouverteaux mudiplesusages démontrant que le rôle du mobilier s'accroît pour accompagner l'évolution des normes ci tendances urbaines. Bien d'autres archi tectes et paysagistesassocient le confort dans l'espace pub ic a une dimensiondomestique recréantdes salons urbains comme AWP sur la place Jacquard à SaintEtienne ou de verdure à l'instar d'Ilex pour a place-jar din des Brotteaux ou le bas-port Gillet à Lyon. Patrimoineet remplacementintelligent Les évolutions de l'éclairage public et des lampes a économie d'énergie, des modes de déplacements et de la mobilité, des mises aux normes dans le cadre do 'accessibilité handicap et PMR (loi handicap de 2005. arrêté du 15 janvier2007), sans compter les probléma tiques de mixité socialeet génerat'onnellea l'ère digitale sont autant de facteurs de renouvellement du "mobi lier urbain". Sans aucune définition juridique, cette éti quette regroupe toutes sortes de dispositifs et objets installés dans l'espace public. Paradoxalement fixe au sol la plupart du temps, le mobilier urbain peut devenir mobilecomme par exempleles chaisesde la Placede la Républiquesans compter bien sur les vélos Desabribus créés au début des années 60 par JCDecaux qui se définitcomme "■inventeur du mobilier urbain"aux assises, des corbeilles aux sanitaires,des équipements d'éclai rage à ceux d'informationdont les kiosques à journaux, panneauxcolonnes ou plaques de rues, des jeux pour entantsaux objetsliésa la circulation (potolofs.barrières, bornes, horodateurs, range voles) la l'Stu est longue sans oublier grilles d'arbres et autres dispositifs pour la végétation Autant de typologies qu'il faut aujourd'hui harmoniser,actualiserou développer pour répondrea de nouveauxusages Le designer Marc Aurel, auteur de la Se/ BoxesZurich. C ss' po:" .'.^;,w te.""'(.sup',i .'i.^to i,',vnwi'Jc vfs?i Z/.-iix'fftw;,t;j» u .'t,v:i,u;;'di','.','.' np Ane* -jîise s ,'j yjileJiin œfereimv Û?rpë.Ulp M^'Z.V.I'V 3 tv*V,- /.^.vl','ytXVWWKl ÔPM,?12pfSSllïpilO^ L'vHt'wiçiïcHc.tins 1?vQiwige n'tm^rêrciAwnss tlorissml.«pi'-ip:^ t;c fâv.es^er-v^r [ece/oa ,'ftrs (Menls?.nvwtu? j i jt:;, ifa ;ïj*^ pt.s sy.çAV/vt' tourne re/.'t'a'j PCtfeïèw?. Mon,'tv,iw tâiwt-sPHws /i« ^ Disposer, tes s&fmk?rs c'wtift ttiisw. m.'.'pd'syjmf.t;imfiui m'hhùr sociï Aqii^uyt^^miim^MBoissn'&'ju'oymsvtww.sisilt-iusncii.ch N» ^ CHUT.', 2013. Al'attentionùe ceuxquifon!tà ïêie. 'esgraptiisif";liït&Kàia!tà s^en^çsapheCtèwencë Cl-iu'J'éVit;!ôe swyikiiïsstiiM :)u Fùifd!ont C-f?e ti:-i!K(inittlù te iVClî-iong6?s !h:suvaniiisLK'nctuùtii 7b0* hi,\. d? ù !iieJwn Pwf? ïimtynaj ! Piiix www.ichetkar.tr Tous droits de reproduction réservés Date : 01/10/2013 Pays : FRANCE Page(s) : 112-117 Diffusion : (11500) Périodicité : Bimestriel Surface : 475 % MérWiennesSalnl-Elienne,2012 l'agence dereconiiguiation iermonsis AW a aménagé « PlaceJacqusra à Srtmi-ftiennedansunesuccessum d'amCxances vai-srsamc-s ousaior'S nibdinseoimptinm»ditjprents ■IsposH'ts niûBilicrs sus WDuspi^iile fctfijue.www.awp.tr Urbain" nouvellegrammaire"tes 101 mois du Design qui vient de sortir aux éditions Archibooks s'en est fait une spécialité pour "ne jamais dissocier l'objet de la ville et réciproquement". Entre réhabilitationet nouveaux besoins, les enieux du mobilierurbain sont multiples selon les villes.Une soixan taine de collectivités françaises représentant ia diversité territoriale et interrogées l'an passé lors d'une enquête MEDIFA/UNIFAconfirmaient leurs exigences en terme de développement durable, de facilitation de la main tenance, et de réduction des coûts d'entretien. Si la dégradation du mobilier concerne toutes les villes, elle resteprépondérantepour les plus jeunes et'Ou cellesen difficultés économiques. Ces dernièresappliquent selon intelligent" leurs termes une politique de "remplacement par un renouvellement"au fil de l'eau" plus fonctionnel qu'esthétique d'une pan et par l'implantation ci autre luxueux" part de mobilier "plus dans le centre-ville que dans les quartierspériphériques". A cet égard,l'exemplede la Grande Motte, premièreville XX1" siècle" labelliséedans son intégralité"Patrimoinedu en 2010 est révélateur. Depuis sa création dans les années 1960 par l'architecte Jean Balladur (fab. lectinilum).cette station balnéaire, oeuvrearchitecturale totale jusqu'au mobilier urbain imaginél'architecte, n a jamais laissé indifférent.Jean Balladur y a créé un sys tème formel particulieravec pour transition "La Grande Pyramide" marquant le passagedu recliligneau courbe, du masculin au féminin, des pyramides du quartier du Levantautour du port aux courbesdes conques de celui du Couchant. Aujourd'hui repenséea traversle schéma d'aménagement mis en place par Christian Biecher. la ville se rè-invente. Fiere de son patrimoine dont les fameux luminaires"chapeaux de fée" dessinésen hom mage à la fée électricité par Jean Balladur, la station balnéaire'/ientd'inaugureren bord de mer une quinzaine Motte" de nouveauxexemplaires. Baptisés "La Grande et conçus par François Azambourg (éditeur Oxyo), ils entendent aujourd'hui releverle défi de réinterptéterson vocabulaire A suivre, en attendant une réflexionglobale en terme de mobilierurbainentre patrimoine et nouveaux besoins. forme Publique,DelactoLaDètsnse2012 Avant saseconde édition2014sl-vlethèmedu ~P!ug-m' principed'extension dix rwbtt'ersw leursrlud'implantation, iaplennate decréation de ntopiiierurbaina la Dctensp ttrnsonpremierbilan Appropriation réussie pourla 'GrandeCantine" î JBHarttoim)etpourLesStatuas i TsIkinoTninos iLa uJ/?rayée j www.latialBnseJr Fntrele prestige et l'ordinaire, les collectivités prennent ainsi peu a peu conscience de la globalité de l'enjeu et tendent à abandonner les opérations au coup par coup et/ou les achats sur catalogue. Des chartes servant de référentiel en termes de maintenance, de typologies et d'esthétique, se mettent actuellement en place pour canaliseraménageurs et architectes. A Tours, le tram way devenu un engin à vocation culturellea redessine le paysageurbain de la ville sous la houlette de l'artiste Daniel Buren partieprenante du collectif 'ensemble(s)la ligne". Un cahier de recommandationsa été établi pour que tous les intervenants(urbanistes,designers, paysa gistes, architectes...)travaillantsur la ligne se retrouvent effectivementsur une même lignepour faire du tramway une oeuvre d'art totale. Inten/enant sous des formes pèrennes ou éphémèresdans l'espace public, bien des artistes plasticiensouvrent un champ d'exploration que couvriraArchicréédans unprochain dossier. Du designavancéau mobilierconnecté Face aux leaders du mobilier urbain dit publicitaire comme le groupe JCDecaux, l'étude UNIFAsous l'égide des IndustriesFrançaisesde l'Ameublementmet notam ment en lumière, la problématique transversale de la Tous droits de reproduction réservés Date : 01/10/2013 Pays : FRANCE Page(s) : 112-117 Diffusion : (11500) Périodicité : Bimestriel Surface : 475 % maintenance pour l'ensemble des collectivités ainsi que leurs attentes en terme de nouvelles typologies. Des bornes de rechargepour voitures électriques, de l'éclai rage public solaire , du mobilier favorisant '"ambiance sonore" des villes,de nouvellesaires de jeux, mais sur tout ries Ilots combinés intégrants corbeille cendrier et difè'sntes assises [confidents,indiscrets,sièges ou tran sats] oans une recherchede transversale des éléments. Largement primée cette année (Janus de l'innovation. Obseri/eur du design. Cor.grês de l'U-rTP)la station Osmose conçue pour la RATP par le designer Marc Aurel (avec tvlobilconcepts/Mé'alcoi est un exemple d une transversale connectée aux nouvelles techno logies. Installée boulevard Diderot à Paris, cette station de bus expérimentaledans le cadre du projet européen EBSF (European Bus System of the future! s'intègre da"s une logique de design avancé où comme dans le secteur de l'automobile, le but est d'explorer ledomaine avant de produire. Une démarche que poursuit Defacto sur ia dalle de la Défense avec la seconde édition de sa biennale Publique" de mobilier urbain "Forme ou la Ville de Paris à travers son appel a projets "MUI" {Mobilier Urbain Intelligent). Peu d'objets de la première bien nale "Forme publique" intégrait de la technologie m.s à pan les "Stanzes" dont le prototype réalisé avec JCDecaux proposait un ecian en wi-fi pour agran dir el pa'tager l'écran de son ordinateur portable. A l'opposé, le cahier des charges MUI demandait pour Pans qui se veut ville numérique, l'intégration des nou velles technologies. Une quarantaine de prototypes tous connectés ont ainsi été testés dans la capitale alors que la dalle de la Défense cherchait à se meubler pour de nouveaux usages. Succès pour la "Grande Cantine" de Ta;km things S,JB Hardom "qui proposait y une expérience différente du déjeuner dans l'espace pub ic" Le mobilier urbain peut aussi devenir "outil citoyen" comme l'ont imagine Ich&Kar et Clémence Farrell pour les bars de la rue Jean-Pierre Tirnbaud. A Paris" travers l'exposition "Lost in au Lieu du design jusqu'au 11 janvier 2014, les designers Maunzio Galante el Tal Lancman explorent quant a eux diffé rents outils de promotion de ia capitale dont un tan dem velib' étudié avec JCdecaux ou des couples de chaises aujourd'hui dissémines pour contempler des lieux parisiens insolites. Alors que les budgets publics sont à l'économie, les idées ne manquent pas dans la compétition entre territoires pour attirer touristes, résidents et entreprises. Le lien entre mobilier urbain et publicité se fait donc aujourd'hui de plus en plus incontournable dans l'espace public. L'impactde la publicité Entretien avec Albert Asséraf, Directeur Général Stratégie.Etudes et Marketing du groupe JCDecaux. La GrandeMotte, 2013.Ouarûnle ansséparent delee'endommage lesluminaires 'Ctepeaux a ia lueElesHtnilé dossmss pa: l'arotaleole de'aGrande ' JeanSamrrinr des Vhantfirpansno.désigner Mnt.'/r. François Unecngnanlaine denouveaux .Azair.bowg ,-nàts nedoisHautain'Jd/oientùs son!'inpK'iilés dans la«Ilequidortlesta«epousse; a faunenomme dos coanigignùits iCands'ab'es ieoiimiucnluminaires Jliorn) www.azambeurg.tr EspaceSrolteaox.Lyon2013. Ltgenœdepaysagistes-urbanistes llsxs livre,aucoeur deLyon,une place-iaidin libèredes'toitures deprèsde '2nectares Dessaions dewrduteorganiser,! lamiseen irrt,a"ie scènedela composillnti iiaiisfnannimrie www ilexpaysages.corn Archicréé. Le groupe JCDecaux se définit comme "l'inventeur du concept du Mobilier Urbain en 1964", comment analysez-vous l'évolution de ce modèle économique depuis 50 ans ? Albert Asséraf. Il y a maintenantprès d'un demi-siecle. Jean Claude Decaux a eu l'idée de financer le mobilier urbain par la publicité. A l'époque, il s'agissait avec l'abri bus d'apporter gratuitement des servicesaux citoyens à travers le financement publicitaire. En 1964, une dizaine d'abribus ont été implantes à Lyon sur les quais de Saône. Depuisce modèle a fait le tour du mondeel s'est décliné à travers bien d'autres servicescomme les mobi liers urbains d'information, les sanitairesjusqu'aux vélos Tous droits de reproduction réservés Date : 01/10/2013 Pays : FRANCE Page(s) : 112-117 Diffusion : (11500) Périodicité : Bimestriel Surface : 475 % en libre-service,pour lesquelsnous sommesaujourd'hui numéro un mondial.Durant cinquante ans, nous avons déployé notre modèle économique sur des continents et dans des pays qui n'y croyaientalors peu ou pas. Par exemplepour implanterle premierabribus au Japon, il a fallu plusde dix ans pour faire changerles textes légaux qui n'autorisaient pas la publicité sur l'espace public C'est un double travailque nous menons,car ensuite il faut gagnertesappels d'offres lancés. Numéro 1 mondial du mobilier urbain, de la publicité dans les transports, du vélo en libreservice, et numéro 1 européen de l'affichage grand format, JCDecaux est présent dans plus de 55 pays et de 3 600 villes de plus de 10000 habitants. Quels sont les grands axes de votre développement ? Nous conservons dans notre diversification le souci d'une exécution impeccable, du qualitatif et de l'es thétique dans une logique d'innovation permanente sur laquelle plus d'une centained'ingénieurs travaillent au quotidiensur notre site de Plaisir.Nous avons notre propre bureau de design et collaborons aussi avec de nombreux designers externes. Nous sommes aujourd'hui très massivementsur des objets physiques malgré la révolution numérique Aujourd'hui installerdu mobilier urbain n'est pas le plus complique, d'autres peuvent le faire Mais faire en sorte que pendant dix. quinzeou 25 ans selon la durée au contrat, il soit tou jours au même niveaude qualité de services et de pres tations, c'esl là la difficulté.Pour des engagementssur le long terme, nous avons fait le choix d'une entreprise intégréeou tous les collaborateurssont des salaries.La sous-traitanceest un risque pour la qualitéde services. Prenons l'exemple des velibs : nous avons créé notre propre école de mécanique vélos, notre propre centre d'appel, nous avons formé des équipespour la mainte nance.Cette stratégied'entreprisea un coût, mais c'est aussisans doute la clé de notre réussitesur les marchés publics. PlacedeLa République,Paris2013. Reaniiiiigèir.eril patl'agence A vigei-Kolwi Aicnilecles ilrbamsleswww.tvk.tr Jrùreto StationOsmose.GaredeLyon-Diderot lastanon Parts.2012.Peurrevalorise: denus.ledesigner MaieAmeia devetopoé avecMobdConcepi etMêlantunptototype d espace mclii-servces proposant calelivres. musique, temmandtde reciaige delelépltirne. plaidemporter location no devéinélectngoe wwwmartauret.fr/metalce.tr Avec en 2012, un chiffre d'affaires de 2623 millions d'euros, comment votre groupe JCDecaux s'adapte-t-il à sa dimension mondiale ? Plus des trais-quarts du C.A. de notre entreprise se fait aujourd'hui a I international. En revanche, nous conti nuons à fabriquer en France plus de 70 \ du mobi lier urbain installé dans le monde oour un marche qui représente SO'Jide notre chiffre d'affaires sachant que publicité dans les transports et affichagegrand format composent '"autre moitié Nous avons aussi vocation a défendrela croissanceet les entreprisespartenairesde noire pays, en développantD'unepart notre dimensiona l'internationalet d'autre part en inventanttessen;icesde demain dans les paysmatures Quels sont pour vous ces nouveaux services? En Europeet dans les pays développés, ces services s'intègrent sur des mobiliers traditionnelsa travers 'im pact des nouvellestechnologies.Par ailleurslesvélosen libre-service, ne sont pas si anciens que ça. Véhbdate de 2007 et représentechaque jour a Pans entre 120 et 140 000 locations.C'est un succès populaired'en vergure financé par 1280 panneaux d'atlichaqc d'une surface de 2 m et 400 d'une surlace de 8 m". tous implantés sur l'espacepublic. Sur notre site de Plaisir, des mairesdu mondeentier viennentvisiter notre shewroom pour s'inspirer et voir ce qu'ils pourraientimaginer demain surleurs espacespublics. Tous droits de reproduction réservés Date : 01/10/2013 Pays : FRANCE Page(s) : 112-117 Diffusion : (11500) Périodicité : Bimestriel Surface : 475 % Comment travaillez-vous avec commanditaires et designers ? De Sâo Paulo à Chicago, les collectivités lancent des marchés publics et actuellement nous travaillons avec 3600 villes dans le monde. Nous avons aussi un cer tain nombre de sociétés communes avec des parte naires privés comme par exemple Aéroports de Pans a travers JCDecaux Airpcrî Paris pour exploiter la publi cité sur leur territoire. Mais dans la grande majorité des cas. nous répondons 100 3-liau titre de JCDecaux et faisons appel aux meilleurs industriels de la lonte, du vere. des technologies poui faire fabriquer du mobilier urbain uue nous installons et dont nous assurons la maintenance. Mous ne sommes donc pas nous mêmes fabricants mais en revanche nous choisissons les designers et travaillonsactuellementavec plus de cinquante d'entre eux dans le monde outre notre bureau de design interne Nous avons collaboré avec les plus grands comme Norman Poster pour les abribus rie Paris par exemple mais aussi PhilippeStarck, Mario Bellini JeanMichel Wilmotte, André Poitiers, PatrickJnuin ou Carlos Bratke et Ruy Ohtake pour l'appel d'offres de Sâo Paulo que nous venins de remporter. L'espace public est pour les designers un lieu de visibilité MUI. Paris2012 En2012.les ivicbmets Urbains par JCDecaux Intelligents ttép'nyès ontremporte troisprixrécompensant l'innovation ci services des digitaux piupuses www.jcdecaux.fr 1 TotemDigital. Actualité dePa'isen Haute Uéiinttion (designPallie*Joinn) 2jDncepl-At)rltius. ip services (designPatrick Jnuin) 3J^lay. Aire. deieude1èredigilale(design. JCDecaux. tauxPlaytouctil ^Bscale Numérique.Oasis ouvetic et wmeclee(designMxbleuledanneui) mûbilie's ùxuenltè Vous avez répondu à l'appel à projets "Mobilier urbain intelligent" lancé en 2010 par la Ville de Paris et mis en place six prototypes pour répondre aux fonctions "découvrir, s'informer, partager, travailler et se divertir". Quel bilan tirez-vous de ces expérimentations ? Parmi les quarante projets retenus par la ville sur une soixantaine de réponses figurent six de nos proposi tions. Nousavons ainsi pu tester un certain nombre rie nouvelles technologies avec l'abribus de la place de la Bastille ou l'escaie numérique des Champs Elysées. Le bilan de ces six prototypes chacun d'une du'ee de vie d'un an et dont les derniers vont bientôt être démontés, est très favorable. Il y a un vrai intérêt pour des écrans diffusant une information en temps réel. Les usagers sont en très en attente de contenu sur leur quartier peu connu au-delà d'un rayon de 500 mètres Sur ces nouveaux écrans tactiles ouverts a tous et gratuits que nous appelons des "décodeurs urbains", nous diffusons des informations à travers diverses applications concernant les transports I taxis, plans, vèlibs etc..) mais aussi l'histoire du quartier ou es offres d'emploi dans l'arrondissement. Nous venons do gagner deux appels d'offres à Annecy et Aix en Provence ou nous allons déployer des écrans de contenu avec des sen/ices adaptés à chacune d'entre elles. Comment gérez-vous ces nouveaux contenus de services et la publicité ? Nous laisons des appels a candidatures dans le secteur des nouvelles technologies pour développer différentes applicationsdont nous avonsia responsabilitéen terme oe choix. Nous en gérons la mise en ligne mais non la mise à jour qui. sur le modèle d'Apple et de l'iphone, dépend cie nos partenairesen charge dos applications. La publicité traditionnelleou digitale, quant a elle, s'integre aujourd'hui sur le mobilier urbaindu manière inrie pondante el. Iinancc l'ensemble. Domain peut-être a l'image du web, les contenuseux-mêmes seront finan ces par la publicité. Nos services restent aujourd'hui aussi bien physiques que digitaux TandemVèltb'par Gâtante STalLancman,2013 Pioic'ypemisas lesdesigner avecjCCiecPun peui léxposiitonlest mParisauiieo ou tiesigul,isti:i.,ii'l l.,nv,ei20H Maurùio ùpiiilpat ■Mcréé 117 Tous droits de reproduction réservés