II/Les plantes cultivée : le fruit de l`action de l`Homme 1) Une

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II/Les plantes cultivée : le fruit de l’action de l’Homme
1) Une sélection empirique .
a)…de caractères intéressants pour l’Homme
Les caractères sélectionnés : valeurs nutritives,  taille,de la quantité/qualité des réserves,
appétence, résistance au climat, aux maladies, aux ravageurs, facilité de culture, de récolte…
La naissance de l'agriculture est liée à la culture des plantes, à l'observation et à la sélection des
plantes, à la migration et aux échanges des espèces cultivées.
Les hommes vont choisir parmi ces espèces les plantes qui correspondent le mieux à leur culture,
leur récolte et leur conservation. Ainsi, la domestication des céréales a orienté une sélection des céréales à
épis solides et à égrenage limité. Si cette domestication a eu lieu sur des critères limités, rapidement les
hommes ont cherché à améliorer les populations de plantes vers des critères concernant leur utilisation,
ainsi que les facteurs liés au rendement, à la sécurité alimentaire ...
Enfin, la maîtrise progressive des croisements a permis de diriger la sélection vers un ensemble de
critères bien définis, mais également de pouvoir les conserver et les reproduire au fil des générations, ce
qui a abouti à la création de variétés de plus en plus homogènes et fixées.
b) …de façon empirique. (page 263)
Cette méthode consiste à choisir les plantes qui semblent les
plus intéressantes dans une population et à utiliser leurs graines
comme semences pour la culture suivante. L'opération est répétée de
génération en génération, ce qui permet d'améliorer progressivement
les performances de la culture. Entre deux étapes de sélection, les
recombinaisons génétiques se font naturellement, sans aucun
contrôle humain. Les plantes sélectionnées ne sont par conséquent ni
identiques à celles de la génération précédente ni identiques entre elles.
Elles ne constituent donc pas une variété.
L’Homme ne réalise aucun croisement, la séléction s’effectue sur les
phénotypes
2) Une sélection plus scientifique fondées sur les progrès des connaissances en génétique.
A partir de la découverte des lois de Mendel, l’Homme commence à contrôler les croisements, intervient
donc sur la reproduction des végétaux
a) Obtenir des variants stables (page 264)
On favorise l’autofécondation afin réduire les nombres d’hétérozygotes à
partir de parents héterozygotes (F1).
Ainsi de plus en plus de loci sont à l’état homozygote et notamment les loci
portant les gènes codant pour les caractères à sélectionner.
Ainsi les variétés produites présenteront des phénotypes stables.
b) Créer des hybrides. (page 265)
L'amélioration des plantes a pour but de créer de nouvelles variétés à partir de la diversité existante. Elle
consiste à croiser deux plantes choisies pour leurs caractères intéressants et complémentaires afin de les
réunir dans une seule. Par le choix des meilleures plantes dans la descendance, les sélectionneurs
aboutissent après un long travail d'épurations successives à la création d'une nouvelle variété.
Le maïs est l'espèce dans laquelle les
premiers hybrides ont été créés. Elles ont
permis notamment l'extension des zones de
culture du maïs grâce à une meilleure
tolérance au froid et une plus grande
précocité.
Cultivées aux Etats-Unis, en 1936,
elles se sont ensuite développées en France
à partir de 1947, suite aux travaux de
l'INRA.
Ces variétés hybrides sont plus vigoureuses
que les populations, c'est le résultat de
l'hétérosis, appelé également vigueur
hybride.
Les découvertes progressives réalisées en
génétiques au cours du 20ième siècle ont
permis de mettre au point des technologies
appliquées à l’amélioration des plantes.
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