NOUVELLES BREVES LE POINT SUR … Les espèces rares et les espèces protégées Les bouleversements du 20ème siècle ont provoqué des régressions spectaculaires d’un grand nombre d’espèces, notamment, en Europe, celles qui sont associées aux milieux humides ou encore aux usages agricoles ou sylvicoles traditionnels. La fragmentation du territoire provoquée par l’extension de l’urbanisation et des équipements est, par exemple, l’un des facteurs qui accélère les raréfactions. Partant de ce constat, les scientifiques ont développé des outils pour évaluer la rareté des espèces et en suivre l’évolution. L’objectif est d’analyser les causes de raréfaction et de définir les modalités de conservation des espèces menacées. Une classification de la rareté et parallèlement du risque d’extinction s’est généralisée au plus grand nombre possible d’organismes vivants. Mais, avec l’évolution des connaissances et l’évolution des conditions d’existence des espèces, l’évaluation de la rareté et de la menace qui pèse sur les populations évoluent. Ainsi, des espèces jugées rares et menacées se sont révélées plus abondantes. A l’inverse davantage d’espèces s’avèrent menacées et beaucoup se raréfient. Avec la mise en place d’une législation sur la protection de la nature, des listes d’espèces protégées ont été élaborées à l’échelle française et européenne, no- n°11 – ANNEE 2003 VEILLE ECOLOGIQUE tamment sur la base du statut de rareté des espèces. Il y a une certaine cohérence entre ces textes et la rareté ou la vulnérabilité des espèces citées. Mais plusieurs limites se rencontrent, par exemple : • La rareté des espèces à large répartition est relative dans leur aire de présence. Ainsi des espèces rares à l’échelle européenne peuvent être bien représentées dans plusieurs pays. • Le réchauffement climatique des 15 dernières années a provoqué une extension vers le nord d’espèces éteintes ou devenues très rares. Ainsi, des insectes protégés en Îlede-France ont investi l’agglomération parisienne (Mante religieuse, Grillon d’Italie…). • Les insectes rares sont souvent abondants dans leur milieu, alors que ce dernier est peu représenté. Avec la poursuite de la régression des espèces, certains habitats "naturels" ne peuvent plus être juridiquement pris en compte par la découverte d’espèces protégées. Une réflexion s’engage alors pour définir un nouveau cadre de protection lié à la définition d’habitats naturels menacés. Cette vision correspond davantage à la réalité de l’évolution des milieux originaux qui composent encore notre patrimoine naturel. Cahiers d’habitats – Tome 6 Les espèces végétales Cet ouvrage, qui est l'un des sept "Cahiers d'habitats", rassemble les articles de 19 biologistes, écologues et forestiers sur le thème de la connaissance et de la gestion des espèces végétales d'intérêt communautaire. Ce document est une synthèse des connaissances scientifiques actuelles de chaque espèce végétale figurant à l'annexe II de la directive "Habitats". Il est, en tout premier lieu, destiné aux gestionnaires de milieux naturels et à tous ceux qui rédigent des "documents d'objectifs". Les fiches de synthèse concernent 57 espèces . Chaque fiche est structurée en trois thèmes. Le premier thème concerne l'identification de l'espèce. La description de quelques caractères diagnostiques clés, une illustration et une liste des espèces avec lesquelles une confusion est possible permettent une détermination plus aisée des espèces à préserver. Le second thème est consacré aux caractères biologiques, aux exigences écologiques et à la situation de l'espèce. Il aborde également les menaces potentielles de la plante et de son habitat. La gestion fait l'objet du troisième thème qui regroupe des propositions relatives à l'habitat et à l'espèce. Il évoque les sites pour lesquels une gestion conservatoire a été menée et les menaces éventuelles sur d'autres espèces. Il propose également des expérimentations et des axes de recherche à développer. En complément de ces fiches viennent quelques rappels législatifs, la liste des habitats susceptibles d'être fréquentés par l'espèce, la classification des unités phytosociologiques et, un lexique. Cet ouvrage très complet est un outil indispensable aux gestionnaires de milieux naturels. Les textes clairs et précis s'adressent également aux lecteurs moins spécialistes. Cependant, une iconographie photographique des plantes aurait été un support plus adapté pour les utilisateurs plus novices. Olivier ROGER Référence : F. BENSETTITI & ALL., 2002, "Cahiers d'habitats" Natura 2000, Connaissance et gestion des habitats et des espèces d'intérêt communautaire, Espèces végétales, tome 6, 271 p. + un CD-rom, La documentation française. NOUVEAU Le Coup d’œil d’OGE : Hêtraie à Luzules (habitat de la Directive) sur le Mont Aigoual, Emmanuelle BRUNET Retrouvez la lettre d'OGE et des informations sur nos activités sur notre site internet : www.oge.fr La lettre de l'Office de Génie Écologique Stratégies et politiques de conservation de la Chouette chevêche en Ile-de-France ÉDITO Voici un numéro avec trois articles consacrés à l’Ile-de-France. Cette région est en effet un véritable laboratoire sur les incidences du développement économique vis-à-vis de l’environnement et du patrimoine naturel. Les espaces naturels franciliens sont aujourd’hui des espaces périurbains où se conjuguent différents effets : l'évolution de l’agriculture (abandon des prairies, disparition de l’élevage et des cultures sur les coteaux, céréaliculture intensive), la pression des citadins (loisirs) sur les milieux notamment forestiers, l’augmentation du réseau routier et de la circulation automobile. Aujourd’hui beaucoup d’espaces naturels franciliens se trouvent isolés. Malgré tout cela des espèces comme la Chouette chevêche arrivent à se maintenir, pour l’instant, avec des populations significatives. Les études que nous réalisons proposent des solutions pour arriver à lutter contre l’érosion continue de la diversité biologique, en particulier en mettant en place une gestion appropriée des milieux naturels. Pour cela OGE continue de se renforcer avec une équipe aujourd’hui composée de douze personnes, avec une forte expérience de terrain. Afin de renforcer nos capacités techniques dans la gestion des milieux naturels, nous organisons régulièrement des journées de formation pour notre équipe. Depuis peu nous ouvrons ces journées à nos partenaires comme celle consacrée à la gestion des vieux arbres dans les haies, organisée avec le Conseil Général de la Sarthe, ou bien celle sur le pâturage extensif avec la RNV des Courtils de Bouquelon. Ce partage des connaissances et des expériences sur la mise en place de gestion des milieux naturels nous apparaît comme une clef pour le développement d’une collaboration fructueuse avec nos partenaires. Je vous souhaite une bonne lecture. La lettre d'OGE Ce document est réalisé par la société OGE, à destination de ses partenaires professionnels exclusivement. OGE – 5, boulevard de Créteil – 94100 Saint-Maur-des-Fossés – Tél. 01 42 83 21 21 – Fax 01 42 83 92 13 – mél : [email protected] Directeur de la publication : J.-F. Asmodé – Rédaction : J.-F. Asmodé, V. Vignon, C. Laury, O. Roger, S. Heckenroth, E. Brunet Textes et photos : tous droits de reproduction intégrale ou partielle réservés. Jean-François ASMODÉ Oiseau emblématique des paysages de bocage, la Chevêche est en régression dans toute l’Europe occidentale. En France, l’espèce a été désignée comme prioritaire en 1996 et fait l’objet d’un plan de restauration national. En Ile-de-France la Chevêche semble particulièrement menacée du fait de la réduction de ses habitats et de leur cloisonnement. Ce constat a incité la Direction régionale de l’environnement et le Centre ornithologique Ile-de-France à développer une politique conservatoire permettant à long terme de reconstituer et conforter les populations, et d’étendre les territoires occupés par la Chevêche. La conservation de la Chouette chevêche passe par une meilleure couverture géographique des inventaires, un suivi des oiseaux, un repérage des sites potentiels, par la pose de nichoirs artificiels et par une communication accrue en direction des acteurs locaux. Dans le but d’affiner la stratégie conservatoire, un choix de trois sites pilotes a été effectué dans les Yvelines et le Val d’Oise. Sur ces trois sites, les actions de conservation viseront à améliorer les corridors écologiques, à optimiser les potentialités d’habitat par une gestion appropriée ou encore intégrer les exigences de l’espèce dans les documents d’aménagement territorial. Sur l’ensemble des zones, la mise en place d’indicateurs de l’évolution des populations et des habitats est proposée. Au vu du nombre important d’opérateurs à coordonner et des lacunes à combler en terme scientifique, financier et pédagogique, la création d’un poste de chargé de mission « chevêche » apparaît nécessaire. Chouette chevêche, Philippe Rapaport Jean-François ASMODÉ & Pascal ORABI SOMMAIRE Page 2 : LES DOSSIERS D’OGE Évolution des milieux ouverts en Ile-de-France Page 3 : ENTRETIEN AVEC …. Philippe DURAND - ONF INITIATIVES Partage de connaissances Page 4 : NOUVELLES BRÈVES Le point sur …. Les espèces rares et les espèces protégées Veille écologique LES DOSSIERS PARLONS-EN... ENTRETIEN AVEC : Philippe DURAND, Chef du Service Travaux Évolution des milieux ouverts en Ile-de-France D epuis 1970, 25% des surfaces prairiales ont disparu sur l'hexagone. En Ile-de-France, la tendance est identique. Dans la majorité des cas, les sites étudiés par OGE ne dérogent pas à la règle. L'urbanisation et les pratiques agricoles sont les principales causes de la régression de ces milieux de grand intérêt écologique. Comment évoluent les milieux ouverts en Ile-de-France? Dans le cadre des étudesclients, quels sont les outils utilisés par OGE pour étudier cette évolution? 16 14 12 su rf a ce s e n h e ct a re s En général, les milieux ouverts régressent dans notre région. En Ile-de-France, 20 000 ha de prairies ont disparu entre 1965 et 1990. Ces milieux ont pourtant un rôle primordial dans le maintien de la biodiversité et la régulation des eaux. Ils permettent de lutter contre l'érosion des sols. Une étude historique de l'évolution des milieux permet de constater la régression des zones ouvertes. ème Fe r me t u r e d u milie u 10 8 6 4 2 0 1945 1955 1965 1 97 5 19 8 5 1995 m ilie u x o u v e rt s m ilie u x b o isé s Figure 2 : évolution des surfaces des milieux ouverts et des milieux fermés à Gironville-sur-Essonne (91). A partir de 1995, la gestion du site a permis l'ouverture du milieu. Nous analysons les photographies aériennes de l'IGN prises depuis le début du siècle dernier jusqu'à nos jours. Les différents types de milieux sont cartographiés grâce à l'utilisation d'un Système d'Information Géographique (SIG). La figure 1 est un exemple des D'autres outils, comme les archives, les cartes d'état-major anciennes et les cartes de Cassini (XVIIIème siècle) apportent des éléments supplémentaires. Les études réalisées par OGE témoignent-elles aussi de cette régression des milieux ouverts? Parmi les études, pour lesquelles une analyse historique a été réalisée, nombreuses sont celles qui confirment cette tendance. Par exemple, une étude menée sur la Base de Loisirs d'Etampes (91) montre que les milieux ouverts, majoritaires en 1985, ont peu à peu été plantés en peupleraie. Sur la zone d'étude de Montgé-enGoële (77), les milieux ouverts, qui représentaient 15 ha à la fin des années 40, ont totalement disparu. A Figure 1 : exemple de cartographie réalisée à partir de l'étude des Varennes-Jarcy (91), en photographies aériennes—Commune du Mesnil-le-Roi (78) un demi-siècle, les vergers plantés sur les prairies ont cartes que nous obtenons. laissé la place à des lotissements. Les photos aériennes ne nous permet- Nous avons également noté une rétent pas de distinguer les différents ty- gression des milieux ouverts sur la pes de milieux ouverts (prairies, friches, commune de Gironville-sur-Essonne pelouses,…). Nous les déterminons (91) qui, depuis 1946, a perdu 17% de donc par opposition aux milieux fermés ses prairies. (boisement, bosquets,…). Par la suite, les surfaces des différents Quelles sont les causes de cette rétypes de milieux sont calculées à l'aide gression? du logiciel. Les résultats permettent d'avoir une approche quantitative de L'urbanisation est l'un des facteurs l'évolution sous forme de graphiques de disparition des milieux ouverts. (voir figure 2). * voir lettre OGE n°8 2005 an n ées ** Se dit d'un organisme q ui se nourrit d'excréments siècle, la Depuis le début du XX surface de l'agglomération parisienne a été multipliée par 9. La création des villes nouvelles a notamment permis l'implantation de pôles urbains dans des secteurs à caractère rural. Les pratiques agricoles : déprise et intensification de l'agriculture sont également en cause. Les milieux ouverts et les vergers sont peu à peu abandonnés au profit des boisements. Tel est le cas dans le District du Pays Créçois (77). Au contraire, les prairies sont régulièrement labourées et traitées pour obtenir de meilleurs rendements ou remplacées par des champs de céréales. Quelles sont les incidences d'une telle évolution? Les prairies font partie des écosystèmes les plus riches. Sur l'ensemble du territoire national, environ 1 500 espèces végétales et 3 à 10 fois plus d'espèces animales se développent au sein de ces milieux. Leur morcellement crée des îlots où la diversité biologique est réduite. La taille restreinte de ces parcelles et la distance qui les sépare influent également sur les populations et leur déplacement. Conserver un réseau de prairies permet le maintien de la biodiversité. De plus, les prairies situées le long des cours d'eau constituent des zones d'expansion des crues et d'infiltration des eaux. L'augmentation des surfaces imperméabilisées accroît les risques de crues, alors que les milieux ouverts limitent l'inondation des zones habitées situées en aval. Quelle gestion peut être mise en place pour conserver les milieux ouverts? Pour éviter la colonisation du milieu par les arbustes et les arbres, deux méthodes sont appliquées : la fauche tardive (septembre ou octobre) avec exportation des résidus de coupe, ou le pâturage extensif*. Ce dernier favorise certaines espèces, notamment les insectes coprophages**. Il permet également la création d'une mosaïque de milieux constitués par plusieurs strates végétales. Emmanuelle BRUNET & Marie SARTORI Aménagement-Sylviculture, Office National des Forêts à Melun Quelles sont les missions propres à l’ONF en Ile-de-France ? Depuis quand et selon quels facteurs déclencheurs l’ONF a-t-il pris en compte l'écologie ? "L’ONF est chargé d’appliquer les pres- criptions prévues par la loi (code forestier, code rural, etc.) dans les forêts bénéficiant du régime forestier. D’autre part, l’ONF est chargé par l’État, via le contrat de plan Etat-ONF qui couvre la période 2001-2006, d’appliquer une gestion multi-fonctionnelle et durable des forêts dont il a la responsabilité. En Ile-de-France les objectifs poursuivis sont, par ordre d’importance : • l’accueil et l’information du public en forêt ; • la préservation des paysages, des milieux et des espèces remarquables ; • le renouvellement de la forêt dans un contexte très perturbé par la tempête du 26 décembre 1999. Ces missions se déclinent différemment pour chaque forêt et en fonction des desiderata des propriétaires des forêts concernées. L'Agence des Espaces Verts (AEV) de la région Ile-de-France a confié la gestion d’une partie de ses forêts et espaces naturels à l’ONF avec le souci de : • protéger les espaces acquis dans la Ceinture Verte ; • ouvrir au public francilien de nouveaux espaces d’accueil ; • préserver et mettre en valeur les milieux naturels remarquables de ces espaces. Dans le cadre d'une gestion durable l’ONF intervient en tant que gestionnaire pour définir les plans de gestion de chaque forêt sur une durée de 10 à 20 ans." "L’écologie au sens large du terme est prise en compte depuis fort longtemps par l’ONF, ce qui est le plus souvent ignoré. Ceci a été explicité dans l’instruction sur l’aménagement forestier pour les forêts relevant du régime forestier en date du 02/11/94 et s’illustre par le chapitre "milieu naturel" des plans de gestion. La collaboration entre plusieurs organismes de recherche (INRA, CEMAGREF, …) et l'ONF a permis de réaliser les catalogues des stations forestières dans les années 80-90. De plus, la connaissance de la biodiversité et des milieux gérés (espèces et habitats remarquables) a été approfondie pour répondre à une prise de conscience des responsables et aux directives du Ministère de l'Environnement. En outre, la tempête de 1999 n’a fait que nous renforcer dans nos lignes directrices en matière de gestion compte tenu de l’importance des dégâts sur certaines essences en certains milieux." Quelle place accordez-vous à l’écologie dans vos plans de gestion? "Dans le cadre d’une gestion durable, un plan de gestion bien conçu doit aboutir à l’émission d’une carte des stations forestières et d’une carte d’essences objectifs en matière de sylviculture. Il est réalisé avec un souci d’adéquation entre les milieux forestiers, leurs spécificités, et les essences qu’il faut favoriser pour chaque milieu. Cette démarche détermine l’édiction des règles de gestion sylvicole par parcelles voire par sous-parcelles des forêts. Le plan de gestion détermine des objectifs et des actions qui permettent de pérenniser voire augmenter la biodiversité des sites." Comment voyez-vous l’avenir l’ONF vis-à-vis de l’écologie ? de "L'écologie est, et continuera à être, prise en compte par l'ONF. Pour connaître et préserver des espaces menacés ou remarquables, nous accordons une importance, d'une part, aux études écologiques sur de nouveaux sites qui nous sont remis en gestion et d'autre part, à des études thématiques comme cela a été le cas en Forêt de Ferrières (mares forestières, permanentes et temporaires), toujours dans le souci de déboucher sur une gestion plus fine des milieux. De plus, de nouvelles connaissances et approches des milieux naturels supposent une sensibilisation et souvent une formation du personnel en place. Ceci évite des opérations malencontreuses et, plus encore, favorise la prise d'initiatives favorables au maintien de la biodiversité. Des prestataires externes nous aident dans cette démarche. Nous en attendons un transfert de connaissance, de savoir faire, mais aussi une réactivité quant aux prospections en cours d'étude et, audelà, un esprit de complémentarité entre organismes." Silke HECKENROTH INITIATIVES : Partage de connaissances Depuis plusieurs années, OGE réalise régulièrement des formations internes ouvertes à ses clients et à ses partenaires. Ces journées sont l’occasion de partager nos connaissances. Ainsi, le 5 décembre 2001, a eu lieu en Sarthe, la journée portant sur « l’Arbre, élément structurel de nos paysages ». Sous ce thème, était abordée l’importance des haies et du bocage dans nos paysages. Lors de cette manifestation, organisée en collaboration avec le Conseil général de la Sarthe, OGE a invité divers partenaires directement concernés par ce sujet : la Chambre d’agriculture de la Sarthe, l’association Mission bocage, la société Racines élagage, les élèves de la section Spécialités d’Initiatives Locales option gestion de l’espace rural du Centre de Formation Profesionnelle et de Promotion Agri- cole de Sées (Orne), et plusieurs agriculteurs locaux. Les participants ont assisté à plusieurs exposés. Ensuite, une démonstration de taille et de reprise d’arbres en têtards a eu lieu. du pâturage extensif sur la qualité du milieu naturel. Onze clients ou partenaires d’OGE étaient présents : le PNR du Gâtinais français, le Conseil général du Val d’Oise, la commune d’Emerainville (77), l’Association des Naturalistes de la Vallée du Loing et la SANEF. Le matin, M. Thierry Lecomte, instigateur du pâturage extensif en France, a présenté l’intérêt de l’utilisation d’un tel pâturage pour la gestion des milieux naturels. L’après-midi, les participants ont assisté à la manipulation des animaux de la R.N.V. des Courtils de Bouquelon. Ils ont également pu observer l’effet sur la faune et la flore du pâturage par les Démonstration de taille bovins (Highland cattle, Pie noire breUne seconde journée de ce type s’est tonne), les équins (Cheval Camargue) et déroulée le 26 septembre 2002 dans le les ovins (moutons Shetland) P.N.R. des Boucles de la Seine Normande. Le thème abordé était l’action Claude LAURY