OBSERVATIONS (. LE SUR DÉVELOPPEMENT ni STERCORALIS L'ANGUILLULA PSEUDO-RIIABDITIS STERCORALIS HOIIS DE L'onOANISMb 1' JÈUouortl Professeur (Bayay) – g 1. HUMAIN ILL de PERROKCITO, (PLANCHE Remarque» (Mmi) Turin. XXIX) générales. à l'Académie que j'ai présenté royale des Lincei (1), (séance du 2 mai 1880), je déclarai que, abstraction des oxyures et des trichocéphales faite des ascarides communs, des ouvriers revenus du Mont Sainton trouve dans les intestins de l'oligoémie Gothard et présentant les symptômes perniDans un Mémoire en nombre plus cieuse, trois espèces différentes d'helminthes, des phénomènes ou moins grand, produisant idencliniques duodeY Àiichylostoma ou Dochmius liqucs. Ces espèces sont nalis de Dubini, intestinalis et la Stercoralis de VAnyuillula Bavay. de Après avoir décrit les larves de l' AnyuilMa slercoralis sont émises parmi les excréments, Bavay telles qu'elles je faisais observer au chap. vi de mon travail que les tentatives de culture que j'avais faites sur ces larves ne m'avaient pas conduit au delà de la formation « Je n'avais de leurs capsules. « trouvé qu'une seule fois parmi des excréments infectés par « elles, dont la culture datait de plusieurs jours, des larves « enfermées dans leurs capsules, à travers lesquelles on les « Olsenazioni (1) Perroncilo. epidemica série 3c. VII. Seanta negliopercci h Jlcraorie dei del Gottardo.)) della maggio. classe Roma relative alla mallattia elmintologichc – Reale Accademia dei Lincei, anno di 1880. scienze fisiche, matematiche s\iluppatasl CCLXXVll, enalurali. » Vol. E. – PLlII.OM^lTO. OBSERVATIONS « voyait avec leur appareil « vis un rlaabditis donnant SUH LE DEVELOPPEMENT viscéral et une autre fois je parfait, une légère idée de développement « complet; mais je n'aurais ultérieurement le pas pu confirmer « fait de crainte qu'elle put être une autre espèce de Rhab. « dilis (Dujardin) ou un Leptodera (Schneider), je gardai une « prudente réserve. » Cependant je déclarais dans cet ouvrage ii.ûme que je n'avais pas beaucoup insisté sur ces sortes de culun matures, parce que l'individu qui m'avait fourni d'abord tériel copieux avait été guéri par le traitement auquel je l'avais et je finissais le chapitre susdit de mon travail en made mieux étudier si YAnguillula stercoralis l'intention ou non atteindre son développement la complet lorsqu'on soumis, nifestant peut cultive artificiellement de l'organisme comme humain, le prétendent, « car la formation de la MM. Bavay et Normand « capsule peut constituer une dernière période de vie libre fa« vorable et même indispensable à l'homme. » J'ajoutais que « les évacuations de milliers et même de millions de larves « à'AnguUlula « les individus hors voisines de la formation de ces parasites, atteints de la capsule, faites par l'infection expliquent « extraordinaire de certains lieux et comment il est possible « que ces maladies deviennent ou épidémiques, endémiques conditions étant favorables, les en un laps de temps relati« vement de la malpropreté, des alicourt, en conséquence et même par l'air, et soient même « ments crus ou demi-crus, « la cause de maladies congénères. » un nouveau Récemment Iules et les Anchylostomes, cas d'helminthiase chez un individu par les Anguilrevenu anémique de Saint-Gothard, m'offrit l'occasion d'entreprendre cherches sur les phases ultérieures plus rigoureuses loppement humain. de l'Anguillula stercoralis hors de des re- du dével'organisme Voici le cas clinique tel qu'il s'est presenté à moi Bossolono (Antoine-Joseph), âgé de 22 ans, de Shambino, charpentier. l'année dans son pays et ne souffrit 1878, il demeura Jusqu'à d'aucune de manière maladie, qu'il était regardé comme un des plus robustes les jeunes gens, fait qui est confirmé parmi de Shambino, le D1 Yassia Sopar le médecin de la commune lutore. Gothard Dans le courant de l'année et il fut occupé comme 1878 Bossolono charpentier alla au Saint- dans un atelier DE L'AiNGUlLLlJU ilEllCOHAUS ETC. (UAYAY), hors du tunnel jusqu'à la fin de la même année. Il rentra alors dans son village, sans avoir souffert d'aucune maladie pendant son séjour au Saint-Gothard, et il y resta jusqu'au mois d'août à laquelle il se rendit de nouveau au Saint1879, époque mois de décembre il travailla comme charJusqu'au et depuis le mois de janvier jusqu'à pentier hors du tunnel, tout celui de février il fut employé dans l'intérieur du tunnel, à 6,500 mètres de l'entrée, dans un endroit où les fangeux, débris terreux se trouvaient mêlés aux déjections humaines et Gothard. à beaucoup d'eau. Après ces deux mois passés à l'intérieur du tunnel dans de telles conditions, Bossolono fut obligé d'en sortir car il se sentait assez malade. Il continua son travail à l'extérieur jusqu'à la fin du mois d'août. Revenu dans ses foyers, le Dr Yassia lui administra les ferrugineux, semblèrent remettre quina, et ces remèdes lade. Vers la fin de novembre le magistère de les forces du ma- il prit, par ordonnance du médede fougère mâle à doses très faibles, qui ne cin, une émulsion amélioration. Examiné le 9 produisit pourtant par une grande il présentait les syptômes de l'oligoémie, et on redécembre, connut daus ses déjections un nombre remarquable (20 par d'œufs d'Anguillula un nombre respréparation) intestinalis, treint d'oeufs d'Anchylostomes stercoralis. d'Anguillula On lui administra 20 grammes à peu près une d'extrait de (2-4 par dose préparation) de médicament éthéré teinture et 12-15 S de composé dans 80 grammes de fougère mâle de la même substance. Trois jours du même médicament. après il prit une dose analogue Le 14 décembre, à 9 heures du matin, il arriva de son pays éthéré que je viens d'inaprès avoir pris les doses d'extraits Dans ses diquer et qu'on lui avait remises pour son traitement. on ne trouva plus aucun œuf, excréments, examina, qu'on mais on voyait, en moyenne, une larve d'Anguillula stercolaris dans chaque préparation Cet individu souffrant microscopique. en même temps de bronchite, je profitai de cette circonstance de San Giovani, aux soins éclaipour le faire enlrer à l'hôpital rés du D' Baldi et du D1' Silva Il fut tenu au lit dans sa section et soumis à un traitement reconstituant, principalement se proposant de soigner sa bronchite par le lait, les médecins et de remettre ses forces, et moi ayant en vue de constater si joui», DE l'akat. Lf DE LA i>u\siol. r. xvu (188i). J. 34 É. rERRONCITO. OBSERVATIONS stercoralis VAnguillula sans le besoin d'être SUR LE DÉVELOPPEMENT se multiplie dans l'intestin de l'homme éliminé et de parcourir une période de vie libre. Le 20 on soumit ses excréments à l'examen microscopique relativement plus et on y trouva déjà des larves en nombre Par les observations grand (3-4 par préparation microscopique). lieu le 24 et le 28 décembre suivantes, qui eurent 1880, on constata qu'elles augmentaient Le 7 janvier 1 881 graduellement. on comptait dans chaque prédéjà 7 à 8 larves, en moyenne, paration Cette résoudre microscopique. observation, la question que je fus à même de contrôler, que je m'étais posée, c'est-à-dire servit à à dé- montrer se développe dans l'intestin que l'AnrjuiUula stercoralis de l'homme sans qu'il, soit nécessaire qu'elle en sorte sous la une période forme de larve et qu'elle parcoure de vie libre, < comme MM. Normand et Uavey l'avaient déjà observé (1). Le malade émit toujours des matières bourbeuses parfois quoique il passât deux jours sans évacuer. Le 8 janvier il fut envoyé pour de la Crocetta, d'où jours à l'hospice quotidienne. Ayant voulu essayer l'action une convalescence il venait des boissons me faire de dix sa visite sur les alcooliques matin un petit verre à boire chaque Anguillules, je l'engageai de fernel, ce qu'il fit. Il en but ainsi un le 10, un le H et deux le 12. Les Anguillules diminuèrent graduellement gnlce à l'introduction de cette liqueur dans son corps,' tellement que le 13 je dus en suspendre la prescription afin de me conserver des larves pour les cultures suivantes. Mais cet individu avait et il en continua de éprouvé un grand soulagement l'usage, sorte que le 17 je ne trouvai plus dans ses excréments qu'une larve morte et dégénérée. Les excréments émis précédemment m'apar cet individu vaient fourni un matériel des phases précieux pour l'étude ultérieures du développement de l'Anguillule en question hors de l'organisme humain. Je pus donc me convaincre que, si (l) A Normand. « Enlozoaires accompagnant la maladie dite de Cochinchine rendit (Compte hebd., T. LXXXIII, dite de sur la diarrhée p. 3IC, 1870). « Mémoire Cochinchine. Paris « Note sur l'Anguillule IS77, stercorale. lia\ay. » (Comptes-' rendus de l'Ac. des scL, séance (lu 9 oct. 187C. DE L'ANGUILLULA STERC0IUL1S (BÀ.VAY), ETC. et de dé.MM. Normand et Bavay ont eu le mérite de découvrir fois l'helminthe crire pour la première que j'ai soigneusement dans quelques inexactitudes étudié, ils sont tombés qu'il importe de noter. Du reste, la méthode qu'ils avaient adoptée pour aux résultats obtenus les cultures ne pouvait que les conduire de M. Normand. et publiés dans le très intéressant ouvrage a la Pour citer un exemple, Bavay avait déclaré que l'embryon de 0ra'n 1 et la grosseur de 0mm002 lors de sa sortie longueur est en réalité de 0mm200 et la de l'oeuf, tandis que la première seconde de 0mm010. L'état actuel par conséquent de cet helminthe, tanément. t 2. des connaissances à donner l'histoire helminthologiques m'oblige complète du développement avec les considérations Développement de l'Anguillulc qui en dérivent spon- stercorole. Les larves de V Anguillula lors de leur émissioii stercoralis, du corps humain, se trouvent à différents degrés de développeet avec les caractères ment, en nombre divers, anatomiques dans le chapitre déjà cité de mon travail que j'ai décrits (t), En d'autres termes, les larves émises par les déjections se présentent à leur première de dévephase et à différents degrés on les trouve en général en nombre va*loppément; cependant riable, douées de plus en plus de vivacité, parfois très vivaces, de la longueur de Omm 200-0" de 0" 1 { = 300, de la grossseur 0""° 16. La partie antérieure de leur corps est d'une gros-eur l' l'An* plus uniforme que celle des larves de YAnchyloslomaetAe leur tête est plus grosse, la cavité de la gitilhila intestinalis: bouche moins longue, le pharynx plus dilaté mais plus court; l'intestin et plus long que chez la larve correspondante de YAnchylosloma, en présentant des renflements, le rudiment est ordinairement bien distinct, de forme génital très caractéristique, de la longueur de 0" 025 ct. naviculaire., plus ample 'de la grosseur de 0mm003. Quelquefois il n'est pas cependant visible ou bien il se montre en voie de développement, comme on le voit par les figures annexées à ce Mémoire et soigneusement exécutées Carità. Dans le Dr Pithou par mon assistant (i) Perroncito, Joe. cit. E. PICHHOXCITO. SUII OBSHîVATlONS LE DEVtLOPPEMEHT le développement est le plus avancé et qui sont destinées à devenir des Pseudo-rhdbditis mûrs, lorsque leur culture a bien réussi ou qu'elles se trouvent parmi à une température tombés en terrain favorable des excréments l'intestin des larves dont souvent élevée, on remarque plusieurs goutteou ovoïdes, lettes ou globules de grandeur différente, sphériques avec réfractant une lumière jaunâtre, et on les voit parcourir suffisamment plus ou moins le vide du tube de rapidité telettes, d'apparence du lait constituant ne intestinal. proviennent malades, car graisseuse, Ces gout- pas toujours on les observe des le régime aussi dans les larves émises par des individus qui ne font pas usage de cette substance. à la culture à la température de 22-25° C. Les ayant soumises que ces larves n'arrivent pas toutes à leur développement complet et que toutes ne deviennent pas propres à procréer hors de l'organisme Si on chauffe jusqu'à humain. la température des larves susdite des déjections contenant je pus observer l'accès récipient permettant d'air pour les parasites, après 16-17î on trouve déjà des larves qui atteignent la seconde péheures, riode de leur vie libre et qui sont enfermées dans leur capà celle que j'ai indiqué sule, d'une manière analogue pour les d'Anguillula stercoralis, d'une certaine quantité dans larves un de YAnguillula intestinalis. C'est-à-dire que, ont acquis une longueur de Omm350 et une grosseur lorsqu'elles de OmmOî6, elles s'allongent et leur estomac et s'amincissent, leur pharynx, leur œsophage se transforment; ce dernier perd son armature chitineuse dentaire et l'intestin éprouve aussi des changements déforme et de longueur. Elles arrivent en peu de temps à 0m»i4:30-0'°in 460 de longueur, tandis qu'une capsule très mince, comme un voile chitineux, se détache vitreux, très transparent, de la couche dermique. la lonLes larves ont, à ce moment-là, de 0mm 430-0"™ 470 0et la grosseur de 0m[n12 ou bien gueur de Omm 16 la capsule comprise. enLe tube pharyngien s'étend viron les jusqu'à figures la moitié ci-jointe; le rudiment de elles corps, comme on le voit dans ont la queue obtuse et souvent leur écrasé génital mince et long paraissant d'auJe ne saurais jusqu'à présent indiquer tres différences entre ces larves et celles de l'Anguillula intestinalis hormis leur longeur et le rudiment moindre génital, bifurquée, du côté de l'anus. DE L'AKGDILLULA STERCOÏULIS (BAVAY), ETC. quoique celui-ci ne soit que peu évident. Elles sont aussi douées d'une vivacité très grande et de mouvements onserpentins, même à la température de 42 à 16° C. doyants et très rapides, Les larves émises à un dégré de développement plus avancé sont les seules qui atteignent de vers parfaits mieux dire, humain. Ces larves la période de vie adulte, ou, pour se multipliant hors de l'organisme s'enferment aussi dans une capsule, mais ont complètement seulement plus tard, c'est-à-dire lorsqu'elles atteint la phase larvaire et qu'elles sont près de devenir des vers parfaits. Elles augmentent alors en longueur et en grosà peu près à 0mmw500 de la première et à seur, et, arrivées leur rudiment se montre déjà Omm025 de la seconde, génital très prononcé, et chez les femelles on voit un sillon ou dépresLes organes de la génération sion moyen du côté de l'anus. chisubstance se développent de plus en plus, tandis qu'une tinoïde se détache de la peau sous la forme d'une membrane à constituer la capsule du destinée transparente, hyaline ver. Après 17 à 20 heures sines de leur maturité de culture elles se trouvent déjà voidans déjà enfermées et ordinairement leur capsule ou kyste, Ou bien les larves ont en voie de développement progressif. et les leurs capsules, déjà abondonné distinctement leurs sexes, quoique les présentent tout-à-fait la génération ne soient pas toujours l'ouverture de la vulve, formés. Ainsi on voit chez les femelles et l'ovaire déjà fort bien développée, en correspondance et preAnguillules organes de nant naissance du rudiment de génital de la larve. L'ouverture la vulve reste cependant soutenue par un appareil postérieur également chitineux qui est plus long et plus large que chaque cirre. Caractères ordinaireQueue préhensile, génériques. pointue, ment roulée sur elle-même d'une longueur du côté du ventre de celle du corps. à peu près égale à un neuvième Femelle à peu près d'un tiers plus forte et plus longue que le mâle, corps fusiforme, plus aminci à sa partie postérieure; vulve à peu près au milieu du corps, du côté de l'anus, corresdouble avec ses deux utérus pondant à un rétrécissement; branches vers les deux moitiés du corps; ovaire très dirigées très étendu; queue presque conique, pas très aiguë, ondulée É. PERRONCITO. vers sa pointe, du corps (fig. OBSERVATIONS SUR LE DÉVELOPPEMENT de la longueur A). de presque un douzième de celle ^^H DE L'ANGUUMJLA Le rapport là 8. STERC0IUL1S les mâles entre et les (BAVAY), femelles ETC. est à peu près de a une durée très courte (40 à 50"). Le mile L'accouplement du rétrécissement entoure la femelle de sa queue au niveau de son spicule et il s'enroule avec rapidité vulvaire, il introduit deux au trois avec force. efforts pour mouvements tours sur la femelle, en serrant ainsi la famelle semble l'accouplement se dégager des étreintes du màle, au moyen de latéraux. du sperme opérée, le mâle L'éjaculation Pendant ses spires, il reste encore attaché à la femelle 2 à 3". La femelle est ovipare et ovovivipare. de l'espèce Pseudo-rhabditis stercoralis Caractères déroule Synonymes son corps faire des Anguillula stencoralis (Rhabditis) stercoralis pendant (Bavay). (Bavay). Leptodera (Anguillula) Bavay (Cobbold). 0mm 050; (fi g. 1. A). Femelle. Longueur lram, grosseur 0mm 03S; (fig. 1. B). Mâle. Longueur 0"im700, grosseur faibleCorps allongé, aminci aux deux extrémités tégument tête obtuse ment strié dans le sens transversal/ presque lisse; concontinue avec le corps; bouche orbiculaire, proéminente, tractile, pourvue de deux de deux dents chitineuses musculeux, pharynx l'extrémité céphalique mâchoires latérales correspondant épais, pyramidal,. court, œsophage estomac piriforme, armées les unes chacune aux autres; commençant contenu entre après deux pourvu àson milieu en forme de Y, intestin long, dilaté à ses deux extrémités, sexuel; par l'appareil poussé latéralement anus à la base de la queue, ayant la forme d'une papille proéminente. organes glandulaires; d'un appareil concasseur Mâle à peu près cylindrique supérieure; et cellulaire d'un tiers plus petit que la femelle, corps aminci en avant, très aminci à la partie légèrement testicule blanc brillant, antérieurement homogène une grande partie de occupant la cavité du corps; court, spicule double, chitineux fasciculé, courbé en avant, fermé jusqu'à la maturité marde la cuticule ginale du ver. postérieurement, En général les mâles mûrissent ne les plus tôt quoiqu'on voie pas toujours dès leur sortie de la propres à l'accouplement ils ont cependant un volume à peu près égal capsule toujours à celui du ver parfait et leur testicule tubulaire déparfaitement î. PBRRONCITO. – veloppé. développera Ainsi, le OBSERVATIONS SDR tandis double L^EVKLOPPEMENT que la proéminence membre sont très et le distincts, ou se point on ne voit Fig. 2. A. -Femelle mûre. B. Œufs embryonnaire. à dirers degrés C. Larve de segmentation à peine et de développement mùre. et les rudiments de celui-ci. On trouve, dans le que l'initiation les capsules de petits corps champ du microscope, remplies d'une couleur particuliers, qui les font paraître jaune bru- DE L'ANGUILLULA STERCORALIS (BAVAT), ETC. la forme de la larve (mais fins, reproduisant nàtre, grains sur laquelle une matière sans sa partie antérieure) granuleuse forme saillie. On voit quelques à sexe et brunâtre Anguillules encore les capsules à la partie postérieure distinct portant de leur corps, ce qui prouve que la rupture se fait antérieurement et que la larve mûre, à sexe distinct et à appareil génital très s'en dégage d'ordinaire en sortant par le devant. développé, Les femelles les moins développées avaient la longueur de de 0mm024. Omm460 et la grosseur on trouva des mâles mûrs Après 21 heure 1/2 d'incubation, avec la glande séminale et le double membre formé développée Ils étaient doués d'une très grande vivacité. complètement. Les femelles se présentaient avec l'ovaire plus développé mais on n'y voyait pas encore des œufs. Après 24 heures d'incubation les femelles étaient mûres avec 3-4 œufs, segmentés ou non, dans les tubes utérins et près de la vulve; elles avaient en moyenne 3-4 œufs chacune. Après 24-30 heures tion les mâles et les femelles se trouvent déjà à un d'incubadegré dif- férent de maturité, et on voit commencer les accouplements, l'évacuation des œufs à des degrés différents de segmentation ou avec l'embryon des jeunes larves déjà formé et la naissance rhabditiformes. Celle ci continue jours à peu mûres semblent deux pendant les Anguillules près, après lesquels d'ordinaire mourir. 30-40 petites Anguillules ou Chaque femelle produit œufs à différents de segmentation et de développement points De quelque manière la cultive, la nouembryonnaire. qu'on hors de n'arrive velle génération plus à l'état de ver parfait corps. Les larves période de vie à l'état notre sule et elles attendent la première Rhabditiformes parcourent leur capelles forment ensuite libre de pouvoir arriver dans un terrain favo- rable pour des formes parfaites. Enfermées dans leurs prendre capsules, très vivaces dans les eaux, très petites et douées d'une les éléments de la congrande ténacité de vie, elles constituent et la pépinière du tagion stercoralis dans l'organisme 2 3. – Mais cet helminte comme le prétendit zoologiques. Remarques est-il Bavay, causé parasitisme humain. vraiment une un Rhabditis par YAnguillula > ou bien, Anguillula, ? n'appartient-il pas InÉ. PERRONC1TO. OUStRYATIONS SUR LE DÉVELOPPEMENT à un autre et à un autre plutôt groupe thes ? ou bien encore ne doit-il pas et une espèce à part? genre 11 a des points avec les Wtabditis de contact de Némathelniingenre être regardé comme les Atujuilliilœ avec un de Ehrenberg, avec les Pel<h et les Leplodarat de Dujardiii, de Schneider, tierce et le Leploderw bref, avec les genres Tylanla famille Anyuillulides de Clam; chus, Rhabditisei Anyuillulade mais il s'en éloigne par des caractères zoologiques spéciaux, comme lus, il s'éloigne Fdaiïa, également et des Oxyuris, des Ascaris, genres autres genres Emlrongyde Némathelmin- thes. Andite stercoralis estune de Bavay L' Anguillula (Rhabditis) de Ehrenberg fait de la présence de son spiguillule par le simple cule double. Ce n'est pas une Rhabditis de Dujardin (1) parce que son tégument est légèrement sa bouche strié transversalement, porte quatre inférieures, Elle figure. dents chitineuses correspondant ne pourrait dont les unes pas enfin être deux aux supérieures comme autres regardée comme et deux dans la appartela à cause au genre Leptodera (Dujardin) sa tête, de son cou épais, enfin de sa queue très longue, etc. nant (I) Dujardin. « Histoire naturelle des Helminlhea de la forme de qui n'est jamais ou vers intcitinaux. » Parii 1845. DE L'ANGCILLUU STERCORALIS (BA.YA.Y), ETC. d'auparasite d'après les classifications on trouve pareillement teurs plus récents, une qu'il constitue Il ne peut être compris dans le espèce et un genre nouveau. de Schneider (1) parce que on ne trouve pas les genre Pelodera lèvres et la bourse de la queue chez le mâle, ce qui est une Si on considère notre et on ne peut le constante chez ce genre; presque du même auteur malgré beauplacer dans le genre Leptodera de ressemblance, parce que dans aucune coup de caractères Schneini même dans sa partie générale, espèce de Leptodore, donnée der ne parle de dents comme caractère ou de quelque espèce lui appartenant. Si l'on veut s'en tenir à un auteur Claus zoologique plus de ce genre Charles récent, notre helminthe (2), on voit bientôt que, tandis que être compris dans la famille des Anguillulidés il s'épourrait En effet, il s'éloigne du genre Tyloigne de tous ces genres. lenchus de Bastian, au genre de correspondant Anguillula Schneider, parce que les espèces ont toutes la bouche petite, armée d'un aiguillon petit et toujours solide, la vulve à la partie du corps près de l'anus. Outre celà, les Anguillules postérieure décrites jusqu'à aujourd'hui sont toutes parasites des végétaux. Il est bien notre helminthe ne consvrai que, d'après Leuckart, tituerait dont les individus qu'une forme de Némathelminthes se trouvent accidentellement à vivre comme parasites (3), puisd'ordinaire qu'ils se nourrissent plutôt de matières organiques en putréfaction hors de l'organisme mais l'histoire de animal son développement et de ses habitudes nous prouve qu'il est un véritable de l'homme. On ne peut pas, enfin, le parasite dans le genre Rhabditis de Dujardin, divisé par comprendre Schneider en genres Leptodera et Pelodera, en vertu des raisons exposées plus haut. de lèvres Il n'est pas un Diplogaster parce et la queue du mâle est différente qu'il est de celle dépourvu de la femelle. Il ne peut pas non plus être considéré comme une espèce d'Anguillula puisque certains caractères zoologiques de ce genre de Claus se confondent avec ceux que Schneider a – au assigné genre Leptodera. Les caractères de l'espèce, sur des milliers que j'ai étudiée ' 18(56. (1) A.. Schneider « Monographie des Némaloden » Berlin, der Zoologie. » Marhoorg, 1879. (2) Carl Glaus « Grundziige « Die Parasiter! des Menschen. » 2 Aufl. 1880, (3)R.. Leuckart, p. 63. É. PEUnONCITO. OBSERVATIONS SUR LE DÉVELOPPEMENT serviront Pseudo-Rhabditis encore à faire notre paradistinguer des autres groupes, et espèces de genres Néma-™ thelminlhes. ^| Toutes ces raisons me font penser que, non seulement je suis autorisé à en former un genre le genre nouveau, d'exemplaires, site de ceux mais que c'est mon devoir d'en agir ainsi, afin de caractériser un helminthe qui a beaucoup de points de contact avec les Rhabditis, tandis que d'un autre côté, il diffère essentiellement de celles-ci par le cycle de son développt ment et parce qu'il est un véritable helminthe de l'homme. De là le nom de l'espèce Pseudo-Rhabditis tiré de celui (Bavay) générique que je lui ai donné. Genre Pseudo-Rhabdilis. ment légèrement de deux pourvue strié Mihi. Vers très ou petits, à tégubouche orbiculaire presque lisse; mâchoires latérales; musculeux, pharynx estomac armé épais, pyramidal; court; oesophage piriforme, intérieurement d'un appareil concasseur à forme de Y; intes«J tin brunâtre, long, dilaté aux deux extrémités, et rubané dans la partie moyenne. aminci sur le devant; Mdle, à corps cylindrique légèrement se roulant d'ordiqueue courte, à pointe préhensile, aiguë, DE L'ANGUILLUU naire sur elle-même post-péniennes, cule, soutenu sidiaire. STERCOR/aiS du côté pas toujours postérieurement de ETC. (BAVAY), huit papilles latérales fascidouble, visibles; spicule subpar une pièce chitineuse l'anus; de Femelle, fusiforme, plus amincie à sa partie postérieure; médiocre vers sa seulement, longueur pas très aiguë, ondulée pointe; vulve du côté de l'anus, à peu près au milieu du corps; recourbé ovaire très développé, postérieurement. Le mâle s'éloigne des femelles en montrant une vivacité très un laps de temps très grande, pour aller enféconderd'autresaprès mais qui doit très probablement être fort difficile à déterminer, les œufs se segcourt. Immédiatement après l'accouplement, d'une mentent les embryons [fig. 2. B) et ils développent manière rapide. Les femelles émettent mentation sont c'est-à-dire ovipares, qu'elles ovivipares, des oeufs qui se trouvent à différents degrés de segou développement embryonnaire jusqu'à la matu- rité complète de l'embryon encore enfermé dans sa coque ou de la mère; de sorte qu'elles bien déjà éclos dans l'utérus donnent naissance à un nombre plus ou moins grand de petits doués de plus ou vers qu'on a déjà vu dans les tubes utérins moins de vivacité. Les œufs évacués par les femelles sont est de 0min40 et ovoïdes, leur plus grand diamètre longitudinal le transversal de 0mn24 à 0mm28. La coque en est toujours très comme un voile et elle cède à la pression mince, transparente de l'embryon. produite différentes manières par les mouvements Si celui-ci doué pas encore de mouvements bien à une n'est chaleur tout-à-fait développé il n'est pas le maintient. vifs, même lorsqu'on de 35 à 36° c. Si au contraire il a atteint son à 15° il a déjà des mouvements d'une organisation complète, grande vivacité. Mesures prises sur un mâle et une femelle mûrs, avec l'oculaire 2 et l'objectif de Ilaitnaclr, 4 du microscope et Pratzle tube tirés complètement. a. Mâle parfaitement mûr; dimension mowski, Longueur totale, 0mm680. Plus grand diamètre transversal, typique. 0mm034. Distance de la tête aux spicules, de la ra0mni600 distance cine des spicules à la pointe de la queue, de 0mm080; distance l'EKHOMTO. la tête à la limite SUR LE DÉVELOPPEMENT OBSERVATIONS de la première inférieure 0ml"056. du rétrécissement-pharyngien Longueur dilatation de la deuxième longueur dilatation pharyn. gienne, 0mm02i; 1O'nraO16; lon- (œsophage), (estomac), · gueur du double spicule, 0mni025. courbée en arc du côté des spicules et La queue est toujours elle finit par une pointe très aiguë. d'œufs à différents degrés une trentaine b) Femelle contenant de développement, presque mûrs 12 œufs plus totale, 0a"°950. Longueur Plus grand diamètre au-devant diamètre grand Longueur longueur en arrière de la première du rétrécissement de la deuxième longueur 0°""022. renfermant des de la de la vulve, dilatation vulve, 0mm048. embryons 1, 0"052; pharyngienne plus 0mm064; 0mm030; pharyngien (œsophage) dilatation pharyngienne (estomac), de la vulve à 0mm472; distance la pointe de la queue, Omm 478, distance de la papille de l'anus à la pointe de la queue, 0mm080. et Bavay que la Il résulte des observations de MM. Normand dans tout l'invit et se multiplie slercoralis Pseuclo-rhabditis de la tête à la vulve Distance testin de l'homme. enfantés vivants de vers parfaits; en très éclosent de Il me semble, de plus, que dans l'inlestin peuvent atteindre évacués. ci des larves rudiment constante On élimine à des degrés génital embryons très vite l'état dans les œufs les embryons encore enfermés peu de temps et les œufs émis à divers degrés et éclosent aussi dans l'intestin. mûrissent segmentation De làle fait de l'absence récemment les plus des œufs dans les excréments parmi ceuxavec le différents, et plus ou moins continuellement de développement ou moins prononcé distinct. enfantés Il est très probable vivants dans que les embryons l'intestin la période de vie libre, sexuellement mûre, atteignent sans en sortir avec les excréments; les embryons qui sortent des œufs en plus ou moins de temps sont très probablement et la diffuà sortir de l'intestin destinés pour la conservation sion de l'espèce. les œufs qui sont émis De la même manière, sont probablement avec l'embryon parfaitement développé DE L'AKGUILLCLA. à former destinés les larves STEnCORALIS (BAVAY), ETC. qui, sorties de la vie mûre avec les excréments, la phase peuvent atteindre œufs émis à différents degrés dans les cultures; les éclosent dans de segmentation les larves qu'on trouve dans les excré- ils produisent l'intestin, ments à un degré de développement moins avancé, qui n'atdont teignent pas l'état de vie mûre quelle que soit la manière on les cultive, et qui se bornent à la formation de la capsule, comme les larves de VAnchylosloma et celles de la première génération intestinalis de VÀnguillula de Pseudo-rhabditis l'organe humain. La manière dont la capsule se tion granuleuse à laquelle le kyste forme est et sujet, la hors de décomposi- expliqueraient des capsules ce fait, qu'on ne trouve jamais les dépouilles récemment évacués. parmi les excréments Les femelles mûres enfantent souvent des vers vivants ont déjà des mouvements plus ou moins vifs dans l'utérus. qui En 9-10-12 embryons mûrs éclos ou bien général elles contiennent enfermés encore dans leurs coques respectives, et vingt oeufs ou davantage. Le nombre est en d'œufe ou d'embryons moyenne de 30 et rarement Il m'est arrivé de trouver tait autre chose il dépasse 40. une femelle morte, dont il ne res- la cuticule, formant une espèce de sac rempli d'embryons qui en avaient dévoré les viscères. Ils étaient en serpentant la cavité du corps plus de 20, et ils parcouraient de la mère dépouillé de tous les viscères, se diquelques-uns de la rigeant en avant et arrivant jusqu'à la région céphalique que d'autres arrivant à la queue et s'efforçant dépouille maternelle, de sortir par sa pointe. Les petites larves rhabditiformes à peine enfantées, se montrent très agiles, de la longueur de 0mm200 et de la grosseur de elles ont beaucoup à leur 0mm010 d'analogie, quant forme et à leur vivacité, avec celles qui naissent de VAnguillula intestidalis de Bavay. Leur appareil est pourtant pharyngien moins distinct, elles ont l'œsophage et l'estomac plus long, et leur rudiment génital est aussi moins distinct. les cultive, leur de développement Lorsqu'on et elles arrivent en moins d'un jour à la plus gueur lorsque de 0mm465 et au diamètre elles ont atteint une maximum longueur de est rapide longrande 0mm016. Mais de 0°"n320 à 0mm3S0, la li. OBSERVATIONS SUR LE DEVELOPPEMENT rEIMOJN'ClïO. de l'œsophage et de l'estomac du pharynx, com. sa forme il devient Celui-ci mence. tubulaire primitive, perd de dents. Chez une larve de la longueur de 0mm344 et dépourvu la tête jusqu'à 0"'m168 depuis la marge on mesurait inférieure transformation celle-ci à la pointe et 0mnM76de de la queue. Tanpharynx, subit cette transformation, la larve s'allonge dis que le pharynx bientôt la longueur elle acquiert de Om"350-Omra400et s'amincit, du et la 0»""460 sa jaunâtre, obtuse devient à l'état grosseur tête se et de 0raoi012) divise elle légèrement une prend en deux, blanc et sa queue souvent Elle arrive rapidement bifurquée. enfermée dans une capsule très mince de maturité, on lui voit l'observe avec attention, lorsqu'on et assez long, comme nital aminci comprimé, et l'intestin, et sa structure musculocutanée sens teinte un rudiment entre la est striée à et, gécouche dans le longitudinal. Jusqu'à première capsule, de contact présent génération très minces, avec à obtenir je n'ai pas réussi à l'état au delà de libre, celles les larves de la sortie de la leur extrêmement et ayant des vivaces, de YAnchylostoma et surtout avec points celles àcVAnguillulaintestinalis., $ b – Sur la formation «le la capsule chez le Pseudo-rhabilUit stercoralis. les larves destinées à devenir sexuellement mûres Lorsque ont achevé, dans les cultures, leur première de vie, période elles s'enferment dans leurs kystes, ou mieux dans leurs capsules, constituées par une matière chitineuse par la produite Cette opération dure plusieurs peau des larves mêmes. heures, cet état, la larve enfermée dévedans sa capsule et, pendant et devient ver parfait, mâle ou loppe ses organes génitaux de sorte qu'on voit parfois bien distinct le sexe du femelle, futur Rhabditis sa capsule. A mesure que la parfait à travers maturation de la larve avance, celle-ci s'approprie une quantité calcaires, toujours plus grande de corpuscules apparemment différemfoncés, qui réfractent plus ou moins gros, à contour ment la lumière. Ces corpuscules produits par le corps de la d'ordinaire avec la capsule; celle-ci devient ri] mphe s'identifient ainsi très friable, et elle se casse sous les mouvements mêmes STLRCORALIS DE L'ANGUILLUU voisin du Rhabditis de sa maturité, d'ordinaire que et il n'en reste (BAVAY), enfin ETC. la capsule se détruit, encore postérieure la partie voit sortir avec son appareil Rhabditis, qu'on sexuel mûr. Ainsi, si c'est un mâle, on voit l'organisation parles si c'est une femelle, on voit la vulve, faite du testicule, de l'utérus contenant branches déjà des coufs bien constitués adhérente au que le liquide qui n'attendent fécondant pour leur poursuivre développement. Il résulte de ce que je viens de détailler que le Pseudo-rhabdans sa capsule de kyste ditis s'enferme par une formation des insectes que celle à la nymphose encore plus comparable étudiés les des Némathelminthes jusqu'à ce jour. Lorsque nymphes sont mûres, elles sortent pour remplir les fonctions de la procréation. Action de la chaleur, dit froid et de différentes taulières médislercoralis. camenteuses sur les larves de la Pseudo-rhabditis larves devenues d'une augmentation de Mes expériences sur l'action graduelle celles que j'ai puchaleur sur les larves mûres ont confirmé bliées dans mon ouvrage complet sur la maladie des ouvriers du meurent qu'elles (1), c'est-à-dire de 48 50", en un laps de temps Saint-Gothard la température constamment qui à ne dépasse jamais 5'. faites mon assistant M. le docteur Les expériences par du froid, sur l'action ont démontré Carita Yittore, que à une température de 18 à 20" pendant ces larves, soumises les chauffe 15-20 heures, perdent leurs mouvements, quoiqu'on sur la table de Schultze jusqu'à 38° (2). graduellement de me Le professeur Camille Bozzolo ayant eu la courtoisie remettre un peu de doliarine qu'il avait fait venir du Brésil, je voulus essayer son action. Les essais furent faits à peu près à la ensuite température une solution de notre tions, uneheure climat, et la doliarine avait été traitée par à 1 p. 100. Des expériences chlorhydrique démontré larves mouraient nombreuses m'ont que quelques d'autres après 20, 25, 30 et 40 minutes après 15 minutes, faites avec les plus grandes précaudans quelques préparations après d'acide loc. (1) Perroncito, (2) Voir le compte médecine joimn, on trouva des larves encore vivantes. cit. rendu de la séance du 7 j.invier pinsiOL. T. 1881 de l'Académie royale de Turin. de l'anat. h de i* xmi (1881V SS de É. PEItnONCITO. Je voulus répéter efficaces menteuses minthiase confirmer OBSERVATIONS SUR LE DÉVELOPPEMENT des expériences avec des matières dans le traitement des anémiques du provenant que dans l'acide Mont Saint-Gothard. dissous phénique même les larves médicapar hel- Je dans pus ainsi l'eau dans la de i p. 100, mûres meurent en proportion dans la solution au 3 p. 100, elles meurent 4 à S minutes; en 1 à 2 minutes et ne résistent jamais jusqu'à 3;i d'ordinaire elles meurent à l'instant dans les solutions plus concentrées, ou en moins d'une minute. dissous dans la proportion de 1/2 p. 1 00, Dansl'acidethymique les larves dans l'extrait 5-8'; dans meurent mûres l'alcool éthéré un laps de temps plus petit que à 36°, en moins de cinq'; éthylique de fougère mâle également en moins dans de 5'. L'acide docteur fut déjà expérimenté phénique Il dit en effet, dans A. Normand. avec succès par le son bel ouvrage (1), de cet acide pendant que, par l'administration plusieurs jours de suite à la dose de 80 centigrammes à 1 gramme, il vit diminuer les Anguillules, dans certains cas, au point qu'il était difliil avoue (p. 70) cile d'en trouver parmi les déjections. Cependant à ce médicament une importance de ne pouvoir plus attribuer bien considérable. Il est pourtant qu'une probable la place donnera à l'acide phénique méthode qui lui est clinique parfaite due parmi les anthelmintiques. L'observation m'a démontré, mâle, administré au contraire, que l'extrait éthéré de fougère à doses hautes et répéun excellent tées, constitue anthelmintique pour tuer et expulser les Anchylostomes les Anguillules intestinales aussibienque clinique etlePseudo-rhabditis autant de causes stercorales, d'anémie dans et détruire les ainsi régions radicalement chaudes et hu- mides. de Quant à la méthode que j'ai suivie dans l'administration l'extrait éthéré de fougère mâle, après avoir fait les comparaisons voulues, m'a semblé de je dois déclarer que la meilleure l'unir à la teinture de la même substance. Dans cellealcoolique brûlantes ci, l'extrait éthéré perd ses propriétés et on le supporte mieux. La veille du traitement, (1) A. Normand. et 70. Mémoire sur la diarrhée dite de Ccchinchine. et dégoûtantes, il faut donner P.jris, 1S77, P'ÉN DE L'ANGUILLULA STERCCKULIS un bon afin de débarrasser purgatif l'encombrent. On doit administrer ETC. (BAYAY). l'intestin des le matin 1° Extrait de fougère de teinture sieurs les formules qui dans 50-100 mâle, 2 grammes, grammes de fougère, à prendre plupendant la disparition des œufs et des jusqu'à alcoolique de suite jours qui de préférence ce que jusqu'à le médicament cette administration à jeun, et répéter les larves aient disparu des excréments. Voici m'ont donné de très bons résultats matières larves 2° Extrait éthéré 100 mes, dans et administré de 15, mâle, fougère à 120-200 grammes de 30 25, 20, teinture de gramfougère, en une, deux ou trois fois dans la même matinée, selon le degré de tolérance du malade, A répéter la disjusqu'à parition absolue de l'helminthiase. LA DE EXPLICATION PLANCHE XXIX. du corps Portion Fig. 1, 2 et 3. antérieure du Pseuda-rhabditis-Sterde la bouche et montrant la forme corahs Perroncito (Bavaye) de l'état et de retrait des dents d'extensiop selon disposition bouche une Fig. Larve période 5. l'organe 6 et Fig. S. son venant peu Portion Fig. la même. 4. Fig, la d'être avancée de larve du rendue avec les matières fécales, développement. montrant comment a lieu l'apparition génital. 7. Larves Femelle kyste, près enkystées d'arriver a de la lcs génération § L'état pubère, venant mises en liberté. d'abandonner de JOUKN.D'ANAT. et de PHYSIOL ( 1881)