L’APPAREIL RESPIRATOIRE I) LA FONCTION L’appareil respiratoire assure plusieurs fonctions : L’absorption de l’air Le transfert de l’oxygène au système cardio-vasculaire Le rejet d’eau et de dioxyde de carbone hors de l’organisme II) COMPOSITION DU SYSTEME RESPIRATOIRE ET ROLE DOC 1-Légender le schéma DOC 2-Rôle des différents organes DOC 3-Lire et interpréter Un mécanisme délicat Dans le corps, les cellules ont besoin d'oxygène: elles produisent également des déchets sous forme de gaz carbonique, ou CO2, qu'elles doivent éliminer. Les échanges gazeux (élimination du CO2 vers l'extérieur, passage de l'oxygène dans le sang) se font au niveau du poumon, et plus particulièrement au niveau des alvéoles pulmonaires qui sont en contact étroit avec le système sanguin grâce à leurs capillaires. Si l'on étalait l'ensemble de ces alvéoles, on obtiendrait, pour les deux poumons la surface d'un appartement moyen, soit de 70 à 80 m2 ! Toute cette surface est en contact avec l'air ambiant, et qui dit air, dit poussières et microbes. Sans un système de nettoyage destiné à évacuer ces particules, les poumons seraient vite encrassés et inopérants. Ainsi, les bronches sont-elles tapissées de petites cellules qui sécrètent du mucus, sorte de glaire sur laquelle vont se coller les poussières, à la manière d'insectes sur un papier tue-mouches. La sécrétion du mucus dans une journée avoisine les 100 millilitres. Pour faire remonter ce mucus vers le haut de la trachée, il existe un système de petits cils (de 5 à 10 microns' de longueur) qui battent «en cadence», tels des rameurs d'aviron, au rythme de 20 battements par minute; à chaque mouvement le mucus avance comme sur un tapis roulant. L'ensemble de ce système constitue le tapis mucociliaire. Les poussières qui se déposent au plus profond du poumon mettent environ deux heures pour remonter, à la vitesse moyenne de 3 millimètres par minute. Au niveau des alvéoles, les macrophages, globules blancs qui enrobent et éliminent poussières et microbes, complètent le système de nettoyage en captant les poussières, tel un aspirateur; ces dernières sont ensuite véhiculées par le tapis mucociliaire vers la trachée, ou bien traversent l'alvéole et remontent vers les ganglions lymphatiques qui les éliminent. III) BESOINS EN RESPIRATION OXYGENE DES CELLULES ET MECANISME DE LA 1) Les mouvements respiratoires DOC 4 2) La circulation pulmonaire Le sang quitte le cœur par les artères pulmonaires. Les artères se ramifient en capillaires au niveau des alvéoles pulmonaires. En continuité, les capillaires se regrouperont en quatre veines pulmonaires qui ramènent le sang vers le cœur. DOC 5 Tiré de Spence et Mason aux éditions ERPI 3) les échanges et transports des gaz Les bronchioles aboutissent à des paquets d’alvéoles enveloppés de très fins capillaires sanguins. DOC 6 Les échanges gazeux s’effectuent par diffusion grâce à la différence de pression entre les capillaires sanguins et les alvéoles. Les alvéoles sont riches en O2 et pauvre en CO2, alors que le sang qui arrive du cœur par les artères pulmonaires, est riche en CO2 et pauvre en O2. Le sang venant du coeur par les artères pulmonaires se débarrasse du CO2 et se charge en O2 avant de revenir au coeur par les veines pulmonaires. IV) LA PROTECTION DES POUMONS 1) Système mécanique DOC 7 Adapté de la collection d'illustrations médicales CIBA Depuis les fosses nasales jusqu’aux bronchioles, les voies respiratoires sont tapissées par des cellules qui sécrètent un mucus, et des cellules ciliaires, qui vibrent en permanence L’action conjuguée de ces 2 types de cellules constitue, le tapis roulant mucociliaire : le mucus, enrobe les poussières et débris de toutes sortes. les cils vibratiles, conduisent ce mucus de bas en haut jusqu’au pharynx, où il est éliminé par voie digestive. 2) système biologique Tout au long de l’arbre bronchique, des anticorps s’attaquent aux micro-organismes et aux virus. Les macrophages alvéolaires vont attaquer les micro-organismes, les englober et les rejeter vers la trachée ou traverser les alvéoles et remonter vers les ganglions lymphatiques qui les éliment.