L`anguille - Le Parc Animalier du Quinquis

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L'anguille
L’anguille européenne possède une aire de répartition extrêmement vaste,
séparée en deux régions distinctes :
-L’aire de ponte semble à défaut de capture de géniteurs et d’œufs, se
situer dans la mer des Sargasses, au large des côtes américaines. Les larves
sont présentes dans une grande partie de l’Atlantique Nord.
-L’aire de grossissement correspond aux zones côtières et aux cours d’eau
de l’Europe et de l’Afrique du Nord. L’anguille y occupe des habitats très
variés (estuaires, rivières, étangs, lacs, etc.).
Régime alimentaire
Stade larvaire: plancton marin.
Civelles et Anguillettes: larves d’insectes.
Sub-adulte: larves d’insectes, crustacés, mollusques, poissons.
Habitat
L’habitat des anguilles peut être très variable en terme de profondeur
d’eau, de couvert végétal, de granulométrie, de courant etc. Cependant le
paramètre majeur de répartition est la distance à la mer et l’accessibilité de
l’habitat par le réseau hydrographique.
Déplacement
Lors de la phase de sédentarisation les anguilles effectuent des
déplacements au sein d’un domaine vital estimé de un à plusieurs
kilomètres carrés.
La Brême
Descriptif :
La Brême commune est de la même famille que la carpe, celle des
cyprinidés. Son corps très haut et peu large lui permet de se faufiler
parmi les herbes. Avec sa petite bouche aux lèvres épaisses
orientées vers le bas, la Brême peut trouver sa nourriture sur le
fond. Les jeunes Brême (plaquette) sont d'une couleur argentée
tandis qu'adulte leur robe devient selon les fonds, couleur bronze
ou vert olive foncé.
Répartition :
La brème est autochtone. On la rencontre dans les eaux
dormantes, les rivières et canaux. Elle vit en bancs parfois
important,surtout dans les fleuves. S'il arrive parfois de la voir
effleurer la surface, la Brème se tient généralement sur le fond.
Mode de vie :
Toute jeune, elle se nourrit d'algues, de plancton et de petits
crustacés. Ensuite adulte (plateau), la Brême prend de l'appétit et
mange des larves, des invertébrés ainsi que des alevins. Grégaire,
la Brême se déplace en bancs parfois très importants lorsque la
quantité de nourriture est suffisante.
La Brême bordelière se nourrit d'escargots, de vers, de crustacés,
de larves, de plancton. Que ce soit au fond ou entre deux eaux, elle
trouve sa nourriture. Elle se déplace en bancs importants lorsqu'elle
est jeune. Au printemps ces Brêmes rejoignent les hauts fonds pour
frayer dans les herbiers.
La Carpe
Un peu d'histoire :
C'est le plus gros cyprinidé de nos eaux. La carpe est
venue d'Extrême-Orient il y a environ deux mille ans,
importée très certainement par les Romains durant
l'occupation de la Gaule. Au Moyen-Age, la pisciculture de
la carpe très répandue, a permis la sélection de nouvelles
souches. Les moines en ont fait l'élevage à des fins
alimentaires. Elle existe sous trois formes, la carpe miroir, la
carpe cuir et la carpe commune mais c'est en fait la seule et
même espèce. La carpe commune est une souche sauvage
indigène alors que les deux autres sont une sélection de
pisciculture. Elle peut atteindre le poids respectable de 40
Kg, son espérance de vie n'exéde pas une vingtaine
d'années.
Morphologie :
La carpe commune ( ou franche ) est entièrement
recouverte d'écailles, la carpe miroir en est partiellement
recouverte, tandis que la cuir a une peau entièrement nue.
C'est un poisson robuste, avec une tête massive qui peu
avoir un corps fuselé ou au contraire très massif. Elle porte
quatre barbillons, deux sont répartis sur la lèvre supérieure
et les deux autres aux commissures des lèvres.
Le chêne pédonculé
Nom latin : Quercus robur
Descriptif : Ce chêne au port étalé a des feuilles lisses plus
larges au dessus du milieu et comporte 5 à 7 lobes de chaque
coté. Elles sont vert foncé et vert/bleu dessous.
Hauteur : 35 mètres
Largeur : 30 mètres
Ecorce : Grise , avec des fissures verticales.
Floraison : A la fin du printemps.
Répartition : Forêts d'Europe, surtout dans l'ouest.
Légende sur le chêne :
Arbre sacré dans de nombreuses traditions, le Chêne est investi
de privilèges accordés à la divinité suprême parce qu'il attire la
foudre et symbolise la majesté. En tout temps et en tout lieu,
le Chêne est synonyme de force et de solidité. C'est du moins
l'impression qu'il laisse quand il atteint sa maturité. Ne soyons
donc pas étonnés d'apprendre que les termes "chêne" et "force"
se traduisent en latin par le même mot: robur, symbolisant
autant la force morale que physique.
C'est auprès d'un Chêne qu'Abraham reçut les révélations de
Yahvé. Son rôle axial en faisait un instrument de
communication entre le Ciel et la Terre. D'après Pline l'Ancien,
lequel s'appuie sur l'analogie du grec (drûs), le nom des druides
est en relation étymologique avec le nom de Chêne, d'où la
traduction hommes de Chêne.
Adoré par les Celtes, le Chêne représentait pour eux l'emblème
de l'hospitalité et l'équivalent d'un temple. Ils croyaient ces
arbres habités par des nymphes, d'où la création de mesures
sévères pour condamner ceux qui les abattaient sans nécessité.
Un abattage autorisé conduisait vers des rituels religieux pour
permettre aux nymphes de se retirer de l'arbre avant sa chute,
afin d'éviter leur vengeance.
La vie du cochon
Description morphologique et caractéristiques :
Le cochon est gros, court sur pattes avec des oreilles tombantes ou
levées. Il a différentes couleurs : noir, rose, gris…
Le porc est un animal très intelligent qui possède des glandes
olfactives et des bourgeons gustatifs qui font de lui un fin gourmet.
Son caractère s’apparente à celui du chien. Le porc est
principalement élevé pour sa viande mais également pour ses
habiletés en tant que chercheurs de truffes et aussi pour sa
compagnie en tant qu’animal domestique.
Sa couche de lard est une protection assez performante contre le
froid cependant il n’est pas à l’abri des insolations et des coups de
soleil dont ses poils (soies) clairsemés le protègent mal. Ses soies
servent à faire des brosses. Avec sa graisse, on fait du savon.
Le cochon a une constitution anatomique proche de celle de l’homme.
Les
chirurgiens se servent des valves de son cœur pour des greffes
cardiaques.
D’autres substances sont utilisées contre certaines maladies
(insuline,
héparine…).
Le mâle : il se nomme le Verrat ou le Porc
La femelle : elle se nomme la Truie
Les petits : ils se nomment les Porcelets ou Cochette (jeune truie)
Les races :
Les meilleures races de porc sont issues de croisements entre le Large
White (robe blanche, oreilles dressées), le Landrace (blanc, oreilles
tombantes) et le Piétrain (blanc tacheté de noir). Il existe d’autres
races comme le Porc de Bayeux, le Porc blanc de l’Ouest, le Cul noir
limousin, le Porc basque, le Porc corse…
L’alimentation :
Le porc est omnivore et peut donc tout manger. L’alimentation est
basée sur des céréales (orge, seigle, blé..), de pois, de colza, de soja
complété avec des minéraux et des vitamines. Le porc mange qu’un à
deux kilos d’aliments par jour, alors qu’il est le champion de
croissance avec une forte croissance : 1.5 kg à la naissance et plus de
100 kg à six mois). De plus, il a besoin d’une grande quantité d’eau.
La reproduction :
La truie attend ses petits (en moyenne 12 par portée) pendant 3
mois, 3 semaines
et 3 jours. L’éleveur la place au calme dans une stalle de mise bas où
elle
nourrira ses porcelets. La truie peut mettre bas 2 à 3 fois par an.
La digitale pourpre
Nom latin : Digitalis purpurea
Descriptif : C'est une espèce de plantes bisannuelles , cultivé comme
plante ornementale. Elle est appelée parfois Doigtier ou Gant de
Notre Dame.
Elle est très toxique et libère des toxine , une fois ingéré , capables de
renforcer ou accélérer les battements du cœur.
Hauteur : de 30 cm à 2 mètres
Répartition : zone ensoleillée ou semi ombragée. Elle apprécie les sols
froids et acides : coupe forestière , bord de chemin ou landes.
La Fougère aigle
Nom latin : Pteridium aquilinum
Descriptif : c'est une fougère très commune voir envahissante. C'est
une plante toxique qui fut utilisé a des fins alimentaires et
médicinales et reste utilisée en horticulture.
Répartition : zone en pleine lumière ou semi ombragée souvent sur
des sols pierreux , acides et assez profond.
Consommation par la faune : Malgré sa toxicité , la fougère aigle est
consommée par plusieurs espèces animales ( cervidés , lapin , chèvre
…)
Le Frêne commun
Nom latin : Fraxinus excelsior
descriptif : C'est un grand arbre avec des feuilles dont l'extrémité est
en pointe effilée d'environ 10cm de long.
Les bourgeons sont noirs.
Hauteur : 30 mètres et plus.
Floraison : Au printemps
Répartition : Bois humides et berges dans la majeure partie de
l'Europe.
Les insectes des eaux douces stagnantes, Mares et
Marais.
Les eaux stagnantes abritent de nombreuses espèces
d'insectes aquatiques adaptées à la vie dans ces milieux.
Les faunes sont bien différentes selon qu'il s'agit de
mares, d'étangs de lacs, de marécages, de lacs de
montagne ou... d'une simple flaque d'eau.
Ces milieux ont en commun une richesse en plantes
aquatiques qui envahissent la totalité du milieu dans les
marécages, ainsi qu'une certaine stabilité. Leur surface
et leur aspect évoluent cependant dans le temps : les
mares, les étangs et les lacs se comblent progressivement
par accumulation de débris organiques et de sédiments
et ils se trouvent envahis de végétation, entraînant des
modifications majeures dans la composition numérique
et spécifique de l'entomofaune( faune concernant les
insectes ). Le mode de formation de ces milieux humides
varie énormément : lac à l'intérieur de cratères
d'anciens volcans éteints dans le Puy de dôme, mares
formées par l'isolement d’anciens bras morts de rivière,
marais côtiers ou marécages alimentés par des
sources ... Certains sont d'origine humaine, comme les
anciennes gravières et les sablières inondées ou les
étangs artificiels, nombreux autour des villages. Leur
faune est souvent particulière.
Ces milieux humides, surtout les plus modestes d'entre
eux, les mares, sont fragiles et souvent victimes de rejets
de déchets variés. La réputation d'insalubrité des
marais, héritée du paludisme maintenant disparu de
France, ainsi que l'impossibilité d'y développer des
cultures, sont deux raisons qui contribuent à
l'acharnement des hommes à les assécher.
Les insectes aquatiques se trouvent en majorité en
bordure littorale, particulièrement riche en nombreuses
plantes aquatiques. Ces plantes constituent des refuges
pour les invertébrés phytophages, comme les mollusques
et les insectes aquatiques qui consomment ces plantes.
Elles abritent aussi des insectes prédateurs qui
consomment d'autres invertébrés.
La diversité en espèces végétales et la nature du fond ont
un grand rôle : les insectes rencontrés ne seront pas les
mêmes si le fond est constitué de sable, de boue, de
graviers, de pierres ou tapissé de mousses. Certaines
espèces d'insectes, en majorité des Diptères
Chironomidae, vivent dans la zone benthique, c'est-àdire le fond des lacs et des étangs.
La composition chimique de l'eau est un autre facteur
important. Les eaux sont acides, neutres ou alcalines,
plus ou moins chargées en calcium ou en magnésium, en
matière organique dont la décomposition entraîne une
diminution de la quantité d'oxygène dissous. L'ensemble
de ces facteurs, biotiques et abiotiques, conditionne la
composition faunistique des eaux stagnantes, les insectes
ayant des préférences quant au choix des habitats
disponibles.
Quelques exemple d'insectes présent dans les marais :
1 / Les odonates :
Larve de libellules
2/ Les coléoptères :
3 / Les trichoptères :
4/ Les hétéroptères :
Famille : Cervidés
signe particulier : Large tache fessière ocre-jaune chez les
deux sexes.
Voix : Aboiement Grondements ( en période de rut , le mâle
«brame».)
Pelage : Roux en été et gris brun en hiver.
Habitat : A l'origine , steppe et lande. Refoulé par les
hommes , maintenant dans les massifs forestiers près des
points d'eau , de prairies et de champs cultivés et non pas
au plus profond de la forêt comme on le croit trop souvent.
Gite : Au repas , il préfère un endroit retiré et difficile
d'accès. Avant de s'installer , il gratte le sol pour préparer sa
place.
Comportement : Se déplace au crépuscule et à l'aube. Se
nourrit la nuit. Il vit en harde : Une harde est composée de
plusieurs biches , des faons de l'année et de quelques
mâles de moins de 3 ans. La Harde est conduite par des
vieilles biches ( 1 ou 2 ) expérimentées.
Les hardes empruntent toujours les même chemins et les
mâles de plus de 3 ans vivent en groupe de 3 à 6 individus.
Les plus vieux mâles restent le plus souvent seuls ou parfois
accompagnés d'un mâle appelé «page». Les hardes vivent
en altitude mais redescendent dans les vallées en hiver.
Les cerfs courent vite mais sur de courtes distances et
sautent et nagent très bien. Au moment du rut , le cerf aime
se vautrer dans la boue et la vase.
Reproduction : La période de rut ou «brame»a lieu du 15
septembre au 15 octobre. C'est à cette époque qu'ont lieu
les combats pour la possession des hardes. Durant les
combats , il arrive qu'un adversaire soit blessé à mort ou
que les deux adversaires aient les bois enchevêtrés ce qui
les condamne tous les deux à une mort certaine.
Les accouplements ont le cou gonflé et couvert d'une
épaisse crinière et dégagent une forte odeur. Les
affrontements se déroulent d'année en année généralement
sur le même site. Le vainqueur couvrira le maximum de
biche avant de laisser , épuisé , la harde aux plus jeunes
mâles.
Après une gestation de 8 mois , la mise bas à lieu ( fin maidébut juin). Le faon se tient debout dès sa naissance mais
ne suivra sa mère que quelques jours après.
L'allaitement dure 3 à 4 mois. A 6 mois il perd son pelage
tacheté.
Alimentation : D'origine végétale mais très variée.
Selon la saison : des graminées , des bruyères , des
fougères … et divers fruits et baies.
Mais aussi , le trèfle , la luzerne , les pommes de terres.
En hiver , le cerf écorce les jeunes arbres.
Longévité : jusqu'à 25 ans
Empreintes :
Cerf adulte : 8 à 9cm de long ; 6 à 7 cm de large.
Biche : 6 ou 7 cm de long ; 4 à 5 cm de large.
Quand le cerf bondit au galop , les pinces sont très
écartées.
Le Douglas vert
C'est un grand sapin avec des feuilles vert foncé avec deux bandes
blanches au-dessous. C'est un arbre qui atteins facilement les 40
mètres voir plus...
Il a une largeur de 15 mètres et son écorces et brun/gris à
brin/violet , profondément fissuré avec l'âge.
Floraison : A la fin du printemps.
Répartition : Cultivé très souvent en sylviculture; originaire de
l'ouest de l'Amérique.
Le hêtre commun
Nom latin : Fagus sylvatica
Descriptif : C'est un grand arbre au port étalé. Ses feuilles sont vert
foncé , à bord ondulé , plus larges au-delà du milieu du limbe.
Hauteur : 30 mètres
Largeur : 20 mètres
Floraison : Au milieu du printemps.
Répartition : Forêts sur sol acide et bien drainé dans toute l'Europe.
Le noisetier
Nom latin : Corylus avellana
Descriptif : Souvent arbustif , cet arbre a un port étalé à plusieurs
troncs. Les feuilles sont vert foncé et jaunissent en automne.
Hauteur : 10 mètres
Ecorce : Brun/gris , luisante , pèle en lambeaux.
Floraison : Fin de l'hiver , début du printemps.
Répartition : Forêts , lisières , fourrés d'Europe.
Le pommier sauvage
Nom latin : Malus sylvestris
Descriptif : C'est un arbre au port étalé parfois buissonnant avec des
rameaux épineux. Les feuilles sont ovales voir arrondies. Elles sont
vert foncé dessus , plus claires dessous.
Hauteur : 10 mètres
Ecorce : Brune , se craquelle et se fissure.
Floraison : A la fin du printemps.
Répartition : Forêts , fourrés et haies dans toute l'Europe.
L'iris des marais
1/ Descriptif :
L’iris des marais est une plante herbacée vivace de la famille des Iridacées.
Il se caractérise par une tige cylindrique et des feuilles vertes en forme de glaive
larges de 10 à 30 mm. En touffe, il atteint facilement des hauteurs d’un mètre et plus.
Les fleurs (7-10 cm) d’un jaune vif peuvent être au nombre de 4 à 12 sur une seule
plante; elle illumine le moindre petit marais.
2/ Caractère biologique :
C’est une plante vivace rhizomateuse, qui offre ses éclats de jaune de juin à août.
Sa fleur jaune est composée de trois grands pétales extérieurs, trois intérieurs de plus
petites tailles et aussi trois très petits pédicelles ressemblant à des pétales].
Vers les mois de juillet/août,ses fruits sont mûrs. Ceux-ci, sorte de capsules à trois
compartiments,tombent à l’eau,flottent et sont emportés par les eaux. Les graines
peuvent flotter durant 12 mois sur l’eau tout en gardant leur pouvoir germinatif.
La plante peut également se reproduire par leurs rhizomes ( racines) qui sont par
ailleurs riches en tanin.
3/ distribution :
L'iris est présent partout en France.
Le mouflon :
Le mouflon, originaire de Corse, a été introduit avec d'abord avec
succès dans de nombreuses chasses d'Europe centrale. En France il se
trouve maintenant en nombre convenable dans les massifs
montagneux tel que les Pyrénées et le massif centrale et généralement
sur des hauteur reculées.
Caractéristiques :
Le Mouflon, ancêtre du mouton domestique, est, malgré un corps
assez trapu, d'allure élégante. Les mâles pèsent de 35 à 50 kg et
mesurent 75 à 80 centimètres au garrot. Les femelles sont plus légères,
25 à 40 kg. Chez les deux sexes existe un masque facial blanc dont
l'étendue varie avec l'âge. Le pelage est court et dense à l'exception du
jabot des mâles. Brun Chocolat en hiver, il s'éclaircit en été. En
général, une selle blanche apparaît en hiver chez les mâles.
Les cornes poussent sous la forme d'un cornet de kératine brun clair,
supporté par le pivot osseux (lui la produit. Chez le mâle, un arrêt de
leur croissance marque chaque hiver un sillon ou anneau de
croissance. Triangulaires à la base, elles croissent et s'enroulent avec
l'âge. Leur croissance est maximale les premières années, jusqu'à 3
ans environ. Elles peuvent atteindre de 0,75 m à 1 m de long. Chez la
femelle, la présence de cornes courtes, de 3 à 18 cm, peu recourbées et
souvent dissymétriques, n'est pas systématique.
Comportement et reproduction :
Capable d'adapter facilement son régime alimentaire, le mouflon
présente une grande aptitude à coloniser des milieux très divers. Il
affectionne les moyennes montagnes méridionales. Il recherche les
altitudes moyennes, les successions de collines et de grands espaces
ouverts, plus ou moins accidentés, peu enneigés en hiver, les sols
rocailleux et bien drainés, couverts d'une végétation herbacée ou
arbustive. Il utilise les zones boisées pour se protéger de la chaleur et
des intempéries et pour se nourrir l'hiver en zones fortement
enneigées. Cette souplesse d'adaptation a facilité la réalisation de
nombreuses introductions en Europe.
La maturité sexuelle est souvent atteinte dès l'âge d'un an et demi
pour les deux sexes. Le rut dure de 6 à 8 semaines, d'octobre à
décembre. II n'y a qu'un rut par an. La compétition entre les mâles,
ou béliers, donne lieu à combats spectaculaires, rarement dangereux.
La gestation dure approximativement 5 mois. La mise bas a lieu de
mars à mai. La femelle, ou mouflonne, n'a qu'un seul agneau qui se
tient debout dès la naissance et fait preuve d'une grande vitalité dès les
premières heures.
Le mouflon est un animal sociable. En règle générale, en dehors du
rut, les mâles adultes et les femelles adultes accompagnées des jeunes
vivent séparés au sein de groupes de taille variable suivant les saisons
et les populations.
Alimentation :
Son alimentation est très variée. La ration de base est toutefois
composée de plantes herbacées, notamment des graminées. La
consommation d'autres végétaux (arbustes, arbrisseaux, voire fruits)
pallie la faible appétence ou l’inaccessibilité provisoire (enneigement
par exemple) des herbacées, ou favorise la diversification qualitative
de l'alimentation.
Le Saule faux daphné
Nom latin : Salix daphnoides
Descriptif : D'abord conique puis étalé avec l'âge cet arbre a des
jeunes rameaux recouverts d'une pruine blanche.
Hauteur : 10 mètres
Largeur : 10 mètres
Ecorce : Gris foncé et profondément fissurée
Floraison : Au début du printemps.
Répartition : Lieux humides , tels que les bois du Nord de l'Europe.
Le Saule Marsault
Nom latin : Salix caprea
Descriptif : Cette arbuste qui devient parfois un petit arbre est
dressé à l'état jeune puis s'étale avec des ramifications basses ou
plusieurs troncs. Les feuilles sont ovales et de couleur vert/gris.
Hauteur : 10 mètres
Ecorce : grise et lisse , fissurée chez les vieux arbres.
Floraison : Au début du printemps.
Répartition : Forêts et haies d'Europe.
Le Saule pleureur
Nom latin : Salix x sepulchralis
Descriptif : C'est un arbre au port étalé a une couronne arrondie et
de long rameaux jaunes pendulaires. Les feuilles sont étroites et
finement dentées et se terminent par une longue pointe effilée.
D'abord lègerement soyeuses , elles sont ensuite lisses , vert vif
dessus et vert bleu dessous.
Hauteur : 20 mètres
Largeur : 25 mètres
Floraison : Au printemps
Répartition : N'est connu que planté.
Savoir compter l'âge d'un arbre
Sur une section de tronc, on peut observer à l'œil nu
trois grandes zones de couleur et de texture différentes.
En allant de la périphérie vers le centre on trouve:
– l’écorce ou périderme qui est constituée en réalité de
plusieurs tissus agencés de manière concentrique.
–
- l’aubier qui est la partie claire et vivante du bois. Il est
situé sous l’écorce. L’eau est stockée dans cette zone
du tronc où circulent la sève brute et de la sève
élaborée pour le transport des substances nutritives.
L’aubier est constitué par des vaisseaux conducteurs et
en raison de sa teneur élevée en humidité et de ses
propriétés nutritives, il est fortement exposé aux
attaques des insectes et des champignons.
- le cœur est la partie sombre qui constitue l’essentiel du
bois sur des arbres âgés. C’est la zone intérieure du
tronc où on peut voir les cernes de croissance.
Contrairement au bois d’aubier, il n’assume aucune
fonction de transport de l’eau ou de substances
nutritives. Bien protégé et dense, il est plus résistant
que l’aubier contre les insectes xylophages et les
parasites. Au centre des cernes concentriques, une
petite tache plus blanche est parfois visible : c’est la
moelle de l’arbre.
Les cernes de croissance permettent de déterminer assez
facilement l’âge d’un arbre. Dans les régions tempérées, le
cambium ( couche de cellules génératrices du bois )est en
activité seulement pendant la période estivale et ajoute
chaque année un anneau de croissance. En effet, au
printemps, des hormones élaborées par les bourgeons se
déplacent vers le bas dans le tronc et activent la zone
cambiale dont l’activité rythmique est responsable de la
formation des anneaux de croissance : il suffit donc de
compter les cernes de croissance sur une coupe ou sur une
carotte de sondage pour connaître l’âge de l’arbre.
Cependant, il ne faut pas confondre l’âge du bois avec l’âge
de l’arbre. En effet, si nous comptons le nombre d’anneaux
à dix mètres de hauteur, nous obtiendrons l’âge du bois.
Pour connaître l’âge du bois il suffit de
compter les cernes de croissance qui indiquent
le nombre de saisons vécues.
La tanche
Descriptif :
Le corps épais et trapu de la Tanche supporte de minuscules
écailles bien implantées dans une peau recouverte de mucus. Sa
bouche est encadrée par 2 barbillons.
Toutes les nageoires de la Tanche ont leurs extrémités arrondies.
De plus chez le mâle, le 2e raon des nageoires ventrales est plus
épais que chez la femelle.
Avec son dos de couleur vert-olive ou un peu plus brun, la Tanche à
des flancs avec des reflets cuivrés.. Son ventre est jaune clair.
Répartition :
La Tanche est originaire de Sibérie. Sa dispersion à travers l'Europe
date du Moyen Age.
Aujourd'hui, la Tanche n'est pas présente en Écosse et en
Scandinavie. Ce poisson qui s'adapte très facilement a fait l'objet
d'introductions sur d'autres continents, en Australie, en Afrique et
aussi en Amérique du Nord.
Mode de vie :
De la même famille que la carpe, elle se nourrit sur le fond surtout
le matin et le soir. Révellant sa présence par des nuages de bulles
lorsqu'elle fouille, la tanche cherche les vers de vase, vers de terre
voire des petits poissons. Durant la journée, elle reste inactive,
sans manger, de même qu'en hiver. A cette saison, elle peut même
s'envaser pour hiberner.
La Tanche préfère les eaux calmes et supporte le manque
d'oxygène de certaines mares.
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