L` épopée Cathare - Mairie de Villefranche de Rouergue

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L’épopée cathare, terrible tragédie du XIIIème siècle, est célébrée ici
après plus de 800 ans au tra­vers de peintures d’Hervé Olivier. Cet hommage illustré à la croisade des albigeois est également un hommage
à la peinture historique. Cette fresque commémore aussi des événement Rouergats : le siège de Sévérac-le-Château et la prise du château
de Morlhon par les croisés de Simon de Montfort.
Musée Municipal Urbain Cabrol
Place de la Fontaine Villefranche de Rouergue
Tél. 05 65 45 44 37 - [email protected]
Entrée libre du mar. au sam. 10h - 12h et 14h30 - 18h30
w w w. v i l l e f r a n c h e d e r o u e r g u e . f r
« L’ épopée Cathare »
Peintures d’Hervé Olivier
Du 02 juillet au 16 août 2014
Musée Municipal Urbain Cabrol
Villefranche-de-Rouergue
L’EPOPEE CATHARE,
LE XIIIème SIECLE OCCITAN
Au commencement du XIIIème siècle,
s’épanouissait dans le Midi de la France une
civilisation brillante «fille des Romains et
des Arabes» a-t-on dit, fille aussi d’un ciel enchanteur.
Les villes y étaient heureuses et libres sous
leurs magistrats municipaux, les consuls ; la
féodalité moins oppressive et l’esprit honoré autant que le courage, enfin tous étaient
avides de poésie et de plaisirs.
Là, «toutes les femmes étaient aimées,
tous les chevaliers étaient poètes». Les plus
nobles seigneurs, les ducs d’ Aquitaine les
comtes de Toulouse, les princes d’Orange
composaient des vers quand ce n’était pas
un page de leur Cour et même le fils d’un
de leurs serfs. Tous chantaient le doux souci
d’aimer.
Ces douces contrées préludaient à d’autres
progrès par l’égalité devant la poésie et
l’ Amour.
Pourtant, l’Eglise de Rome n’y voyait qu’un
désarroi moral aggravé par la tolérance
dont les Méridionaux faisaient preuve à
l’égard des Infidèles (Juifs et Musulmans).
Mais le pire c’est que les gens du Midi
avaient cessé de persécuter les hérétiques
et que ce que nous appelons, de nos jours,
le catharisme faisait des progrès fulgurants
et des adeptes dans toutes les classes de la
société et à peu près partout en Languedoc.
N’étant pas parvenue à ramener à la «vraie
foi» ces chrétiens égarés par la prédication,
l’Eglise Romaine décida de combattre l’hérésie par la force armée ; ce fut la Croisade
dite «contre les Albigeois». Ensuite, elle mit
au point le système de répression le plus
abominable : l’Inquisition.
Ainsi les Occitans luttèrent pendant près de
vingt années contre les forces déchaînées
par la fureur romaine et la rapacité des croisés de France.
LES CITADELLES DU VERTIGE
Ainsi, l’historien Michel Roquebert a-t-il nommé
ces forteresses des cimes des Corbières, de la Montagne Noire et des Pyrénées, presque toutes liées
à la tragédie cathare mais dont les ruines actuelles
ont peu à voir avec les châteaux de la Résistance
occitane presque tous détruits ou réaménagés
après la Croisade.
LES TRIPTYQUES
Les contes et légendes sont le fruit de l’imagination fertile des habitants des Pays
d’Oc. Certains reflètent une réalité historique quelque peu romancée.
I - La légende de Bernard Sicard : seigneur de Maruejols et troubadour, il incarne les
valeurs du «Parage». Sa pathétique aventure a été celle de biens des ‘’faidits» (proscrits) victimes de la Croisade.
II - La légende de Dame Guiraude de Lavaur s’inscrit dans une réalité historique d’une
rare cruauté. La belle guiralda ou «guiraude» était seigneur de Lavaur et vassale de
Raymond VI, comte de Toulouse. Après avoir résisté à un siège de plusieurs semaines
entrepris par les Croisés de Simon de Montfort, elle fut jetée vivante dans un puits…
La légende n’intervient que pour faire alors surgir du puits la voix de la liberté que nul
ne saurait détruire.
III - «Cadet Briscambille». Ce conte montpelliérain nous met en garde contre les
illusions des richesses matérielles qui ne
sont que des attraits diaboliques et rien au
regard de l’amour filial.
VI - «Le barallet de l’ Andrieu». Ce conte
de la région de Béziers met en scène un
homme - le serf l’andrieu - d’une rare bonté
qui puise son courage dans un breuvage
merveilleux avec lequel il réconforte ses
semblables. Le barallet ne s’épuise qu’à la
mort du brave homme.
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