FReconnue ONDATION BRIGITTE BARDOT d’utilité publique par décret en date du 21 février 1992 Supplé N°5 ment g ratuit à l’Info-Journ al • 1er trimestre 200 6 le petit mot de Brigitte Bardot Merci à tous ! Grâce à vous, les fêtes de fin d’année ont commencé dans la joie ! Parrainé par Michel Drucker, notre quatrième Noël des Animaux a offert un nouveau foyer à des centaines de malheureux chiens et chats abandonnés. Le stand de l’Info-Journal Junior fut également un beau succès, comme en témoignent les photos de la page 5. Continuez à nous aider et à nous faire connaître autour de vous, et nous pourrons continuer à offrir du bonheur aux trop nombreux animaux qui souffrent. Bonne année 2006 à tous ! EN B R EF Ville animaliÈre Du nouveau au Vietnam En Suisse, la ville de Zurich a recensé 300 espèces d’animau x dans ses parcs et jardins : renards, blaireaux , faucons, castors… Et, plus étonnant : des sangliers, des ratons laveurs (ce charman t petit animal est originair e d’Amériq ue) et des perruche s, probable ment échappée s de captivité ! Le Vietnam vient d’ouvrir son premier hôpital pour animaux à Hô Chi MinhVille. Douze vétérinaires spécialisés parfaitement équipés y travaillent déjà. Souhaitons que l’idée inspire les autres grandes villes vietnamiennes. Le s pl u s ch o u et te s ADOPTION DE NOËL Merci à Mélanie, 10 ans, pour son superbe dessin de la reine des animaux. Beaumont (95) Alice, 9 ans, avec sa chienne Véga et son chat Milo. (France) Nous connaissons un petit chat veinard qui vient d’être adopté par cette grande famille ! Il ne manquera pas de compagnons de jeu et nous sommes certains qu’il sera très bien soigné. Merci de lui avoir offert un si beau cadeau au Noël des animaux ! une pho to de toi ave c ton ! Il te suff it de nou s envoye r Toi auss i tu peu x être pub lié licat ion de tes pare nts. pub de on sati tori l’au gné de cop ain ou un des sin, acco mpa QUAND IL NE TIRE PAS LE TRAÎNEAU DU PÈRE NOËL, CE VÉRITABLE 4 X 4 DES NEIGES VAGABONDE À TRAVERS LES IMMENSITÉS SAUVAGES DU GRAND NORD... Le renne est un animal nomade parfaitement adapté aux rudes conditions climatiques du Grand Nord. L’hiver, une épaisse toison laineuse le protège du froid : elle capture de l’air qui se réchauffe à proximité de la peau et reste prisonnier des poils ! Dans l’eau, cette fourrure magique fait en plus une bouée parfaite : excellent nageur, le renne ne craint pas l’eau glaciale des lacs et des fleuves. Une fois les beaux jours revenus, il perd son épaisse toison : c’est la mue. Ses larges sabots en forme de raquette lui permettent de déplacer ses 150 kilos sans difficulté sur la neige (mais certains mâles atteignent 300 kilos !). Le Grand Nord, ces immenses territoires qui se trouvent autour du cercle polaire, se divise en trois parties : au sud, la forêt boréale, composée de grands conifères, puis la taïga, une forêt marécageuse de bouleaux et de petits conifères. Enfin, au nord, là où les arbres ne poussent plus, les dernières terres sont couvertes de bruyères, de mousses et de lichens (une sorte de mousse gris-vert plus épaisse) : la toundra. Les rennes passent l’hiver dans la forêt boréale ou dans la taïga. Au printemps, les petits groupes, appelés hardes et menés par des femelles, se réunissent pour migrer en troupeaux de plusieurs milliers d’individus. Ils peuvent ainsi gagner la toundra, des centaines de kilomètres plus au nord, sans craindre les attaques de leur pire ennemi, le loup. à la découverte… Pas des cornes, des bois ! Le re n n e : Taille : environ 1,20 mètre au gar Poids : 150 kilos, jusqu’à 300 kilos pour les mâles. rot. et la toundra. Habitat : la forêt boréale, la taïga hiver, petites Nourriture : écorces et lichens en . branches, herbe et lichens en été mps Habitude : ne reste jamais longte . au même endroit, c’est un nomade ou tousse. Cri : plutôt discret, il grogne, halète Le petit bêle. printemps Reproduction : naissance chaque d’un petit, parfois deux. Un affreux jaloux À l’automne, chaque mâle en âge de se reproduire tente de s’approprier dix à quinze femelles avec lesquelles il s’accouplera. Le renne défend farouchement ses promises contre les autres mâles : poussant des halètements rauques, il charge furieusement ses rivaux. Les deux mâles entrechoquent bruyamment leur ramure jusqu’à ce que le plus faible prenne la fuite. Contrairement aux cornes des vaches, les bois des rennes tombent et repoussent tous les ans. Chez le cerf et le chevreuil, deux proches cousins du renne, seuls les mâles en portent. Chez les rennes, la femelle y a également droit ! Les bois des femelles tombent en juin tandis que ceux des mâles tombent à la mi-décembre. Quand ils repoussent, les bois sont couverts d’une fine peau duveteuse qui tombe quand ils arrivent à maturité. Plus le renne est vieux, plus ses bois sont imposants : la ramure d’un grand mâle peut atteindre 1,50 m d’envergure ! Un vieil ami… Des grottes des hommes préhistoriques au traîneau du père Noël, le renne n’est peut-être pas l’ami de l’homme le plus connu, mais c’est sûrement le plus vieux et le plus fidèle ! Il y a quinze mille ans, le climat était beaucoup plus froid : de grands troupeaux de rennes migraient à travers l’Europe, pourchassés par nos lointains ancêtres, les hommes de Cro-Magnon. Le renne leur servait à la fois de garde-manger, de garde-robe et de boîte à outils : la chair pour se nourrir, la peau pour s’habiller et les os pour fabriquer toutes sortes d’outils, tout était utilisé ! Et quand ils avaient un peu de temps, ils les dessinaient sur les parois de leur grotte où on peut toujours les admirer ! Aujourd’hui les peuples du Grand Nord vivent encore de l’élevage du renne : les Sames – plus connus sous le nom de Lapons – en Scandinavie, les Inuits en Amérique du Nord ou encore les Samoyèdes, les Évènes, les Nenets ainsi qu’une vingtaine d’autres peuples sibériens dans le nord de la Russie. Certains ont même réussi à le domestiquer complètement, et s’en servent pour tirer les traîneaux ! du renne Un milieu très fragile Le renne n’est pas une espèce en danger, mais des menaces très graves pèsent sur la préservation de son milieu de prédilection, la toundra. La végétation, qui a su s’adapter aux rigueurs du froid, est très sensible aux changements climatiques et au réchauffement. Quelques degrés supplémentaires suffiraient à faire disparaître les lichens, qui permettent aux rennes de survivre durant l’hiver. Les activités industrielles dans le Grand Nord sont une autre menace : les mines et l’exploitation pétrolière polluent les fleuves et abîment les forêts, tandis que les gazoducs et les oléoducs, ces gros tuyaux qui servent à acheminer le gaz et le pétrole, gênent les migrations des troupeaux. Renne ou caribou ? Les rennes d’Europe et d’Asie appartiennent à la même espèce. Légèrement différent, le renne du Canada et d’Alaska est appelé caribou, divisé en quatre sous-espèces distinctes. L’une d’entre elles, le caribou forestier, est sédentaire et vit exclusivement en forêt. Caribou viendrait d’un mot algonquin signifiant « qui creuse avec une pelle » et rappelle le mouvement que fait le renne avec ses sabots pour creuser la neige quand il cherche des lichens. Sans pitié En migration, les hardes de rennes sont souvent suivies – de loin ! – par une meute de loups. UN DR ÔL E DE VÉ GÉ TA RI EN Le renne se contente d’une nourriture très pauvre. Des écorces et des lichens qu’il trouve en creusant la neige de ses sabots sont sa seule nourriture hivernale. Il profite ensuite de l’été pour engraisser et avale alors jusqu’à 6 kilos de jeunes pousses, d’herbe et de lichens par jour ! Ces derniers ne peuvent attaquer les rennes lorsqu’ils sont en groupe, mais suppriment tous les individus malades, blessés ou trop vieux pour suivre le restant du troupeau. Cruel, mais indispensable pour éviter que les maladies ne se propagent aux autres rennes. Petit mais costaud Les jeunes naissent au printemps et sont capables de marcher plus de 10 km par jour dès leur troisième jour ! Pour tenir le coup, ils tètent trois ou quatre fois par heure le lait très riche de leur mère qu’ils accompagneront pendant six mois. Espionnage Pour suivre, étudier et mieux protéger les rennes, les scientifiques ont recours aux dernières technologies: des colliers émetteurs qui permettent de les localiser par satellite ! Ils ont ainsi pu découvrir que certains troupeaux de caribous québécois pouvaient parcourir jusqu’à 6 000 km par an ! J’agis Noël des Animaux 2005 cette année encore, un bonheur pour les animaux Cette année encore, le stand junior a été un endroit incontournable ! Michel Drucker, notre parrain 2005, a été très fier de vous et de votre gentillesse avec les chats et les chiens qui espéraient tous un nouveau maître… Peut-être en avezvous adopté un avec vos parents ? Merci d’être aussi fidèles au rendez-vous ! Je m’abonne gratuitement à Info-Journal Junior : Bulletin à renvoyer à : Info-Journal Junior – Fondation Brigitte Bardot – 28, rue Vineuse 75116 Paris Mon nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mon prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 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E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Je soussigné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . autorise mon enfant à s’abonner gratuitement à l’Info-Journal Junior. Signature du parent : Conformément à la loi Informatique et Libertés, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des informations vous concernant, soit sur place, soit par courrier auprès de la Fondation Brigitte Bardot. Mon copain Tous à la neige ! Une bonne bataille de boules de neige avec ton chien ? N’oublie pas que ton copain n’a ni doudoune, ni moufles… Selon les races, les chiens n’ont pas la même résistance au froid. Aucuns problèmes pour les huskies, les bouviers, saint-bernard et autres montagne des Pyrénées équipés d’un épais sous-poil et de pattes adaptées à la neige. Il n’en va pas de même avec les chiens à poils ras, comme les lévriers, ou les petits chiens, comme les yorkshires, qui risquent de prendre rapidement froid. Un chien qui vit dehors toute l’année sera également beaucoup plus résistant qu’un chien d’appartement. Si ton copain est un tout jeune chiot ou, au contraire, un vénérable ancêtre, ménage-le et expose-le le moins que possible au froid. Pas de bataille de neige, mais un bon panier au coin de la cheminée… Après une sortie dans le jardin ou une petite balade, sèche-le bien, puis, avec un torchon imbibé d’eau tiède, enlève les petits glaçons qui se sont formés entre ses coussinets et peuvent provo- quer des crevasses ou des irritations. Sois encore plus attentif si les rues ont été salées : le sel provoque des brûlures. Pour s’en débarrasser, ton chien se léchera les pattes et se rendra malade en absorbant le sel coincé entre les coussinets. Ton copain est un athlète à la fourrure épaisse et tu comptes sur lui pour t’accompagner pendant tes balades en raquettes et en ski de fond ? C’est tout à fait possible. Assure-toi qu’il est bien entraîné et demande à ton vétérinaire une graisse spéciale qui protégera ses coussinets de la glace. Au retour, sèche-le bien, rince et essuie ses pattes avec soin, et n’oublie pas d’augmenter un peu sa ration de croquettes : le froid, ça creuse ! réverbération du soleil sur la neige qui peut lui abîmer les yeux. Un chat préférera sûrement le coin le plus douillet de la maison aux joies de la neige… Veille juste à ne pas le laisser dans les courants d’air quand tu le transportes dans son panier de voyage. Ne laisse pas ton copain en plein vent : même un costaud peut attraper froid… Le vent est son pire ennemi et il doit, même s’il reste dehors, pouvoir s’en abriter efficacement. Fais également attention à la Le bulldog anglais, un dur au grand coeur Sa grosse tête écrasée et ses babines retroussées lui donnent un air bougon. C’est pourtant un joyeux compagnon, doux et affectueux. Sa taille moyenne et son tempérament placide en fond un excellent chien d’appartement. Presque silencieux, il aboie très peu. Éduqué avec douceur et fermeté, ce grand sensible est un compagnon idéal. L’histoire du bulldog est pourtant loin d’être rose… Jusqu’au XIX e siècle, il est utilisé pour combattre des taureaux. Ce spectacle cruel, très apprécié alors des Britanniques, est finalement interdit, et le bulldog devenu inutile manque de disparaître. Il sera sauvé par un éleveur qui lui conservera ses traits caractéristiques, tout en lui ôtant, par sélection, son tempérament bagarreur. C’est depuis un compagnon de salon pacifique qui ne participe plus qu’à des concours de beauté. Contrairement aux autres races de molosse, il n’est pas utilisé comme chien de défense, ce qui ne l’empêche pas d’être courageux et très attaché à ses maîtres. Ses poils ras mettent en valeur la musculature de son corps. Les grandes taches noires, fauve ou bringées (fauve marbré de noir) de sa robe blanche complètent sa bonne bouille pour lui donner un air tout à fait inimitable. Certains le trouvent affreux ou ridicule ? Ses maîtres s’en moquent : pour eux, il est simplement beau et attachant ! L‘Info-Journal Junior est un supplément à l’Info-Journal de la Fondation Brigitte Bardot. Toute revente est interdite. ISSN 1770-4359 Directeur de la publication : Brigitte Bardot • Directeur de la rédaction : Ghyslaine Calmels-Bock • Conseiller éditorial : Erick Blanc Maquette - Photogravure : Riwal Communication • Dessins - Wilfried Brunet • Imprimerie : Imprimerie Nouvelle - Yvetot (76) • Dépôt Légal : 4e trimestre 2005 • Tirage : 42 000 ex. Crédit photos : couverture, p. 2 : BIOS; p. 3, 4, 7 : DR, p. 1, 5 : FBB. je m’amuse avec... le renne Un Quiz de renne ! Quel est le principal prédateur du renne ? 1 - la loutre 2 - le lynx 3 - le loup Qui porte des bois ? 1 - le mâle 2 - la femelle 3 - le mâle et la femelle Peut-on domestiquer le renne ? 1 - Oui 2 - Non Relier les points Relie les points entre eux et découvre qui se cache dans les nuages . Comment appelle-t-on le renne au Canada ? 1 - l’orignal 2 - le caribou 3 - la chevrette Comment se nourrit le renne l’hiver ? 1 - Il attend le printemps. 2 - Il gratte la neige pour trouver des lichens. 3 - Il mange des écorces. Solution : 3 / 2 / 3 / 1 / 2 et 3 À table ! Quel mot se cache dans ces herbes ? e h c A n B C Aide cet Inuit à retrouver son renne. Solution : C Mais où est mon renne ? h e L e n h n n i c i n c h e e Solution : Lichen n