Une espèce en situation précaire Comment le reconnaître ?

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Le petit blongios,
un expert du camouflage
Dans les grands marais d’eau douce du
sud du Québec se cache parfois un oiseau rare
et difficile à repérer : le petit blongios (Ixobrychus
exilis). Ce petit cousin du grand héron chasse ses
proies à l’affût, en eau peu profonde près du bord
des marais. S’il sent un danger, il pointe
Dessous du corps
son bec vers le haut et se confond ainsi
blanc avec de larges
bandes chamois
dans les quenouilles.
Comment
le protéger ?
É
viter de produire des vagues avec une
embarcation à moteur le long des cours
d’eau navigables. Les vagues peuvent
provoquer l’immersion ou la destruction
des nids.
É
viter de circuler dans les herbes hautes
pour réduire les risques de destruction des
nids ou de collision avec les oiseaux.
É
viter de récolter ou de piétiner les tiges
de plantes aquatiques de mai à juin.
N
e pas nuire au rat musqué, lequel contribue
à maintenir les ouvertures d’eau libre.
Une espèce en situation précaire
Dessus de la tête
noir luisant chez le mâle,
plus pâle chez la femelle
Dos noir luisant chez
le mâle, plus pâle chez
la femelle
Plumage brun
et chamois
Au fil du temps, le petit blongios a perdu une partie
de son habitat en raison de l’assèchement et du
remblayage de milieux humides, si bien qu’il se
retrouve aujourd’hui parmi les espèces menacées et
vulnérables au Canada et au Québec. Dans la Baie
Saint-François, les principales menaces à sa survie
sont le dérangement et la destruction des nids lors
de la période de nidification par la navigation de
plaisance.
Comment le reconnaître ?
D’une longueur de 30 cm, son plumage est
brun et chamois, le dessous de son corps est
blanc avec de larges bandes chamois. Son
dos et le dessus de sa tête sont d’un noir
luisant chez le mâle adulte et plus pâle chez la
femelle. On détecte généralement la présence
de cet oiseau très discret par le chant du mâle,
un « cou-cou-cou » guttural difficilement
audible.
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